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délégué à la tutelle
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Christian
Re: délégué à la tutelle
Bonjour, je n’ais rien de spécial contre les DT ou les GTP, seulement voilà, c’est que tout le système est dévoyé «justice compris».est nous sommes maintenant arrivé au summum de l’ignominie, je reçoit beaucoup de témoignages est a en voir certains, on ne peut que pensez que le régime de Vichy a encore ces adepte(y compris au sein de la justice).
Donc nous devons dénoncer et faire comprendre a tous que ce n’est plus comme çà que les personnes faibles doivent être aidées .La tutelle est la curatelle doit être réservé uniquement aux personnes qui en ont réellement besoin d’autant plus qu’elle ne résout pas tout .Il faut absolument maintenant que les tuteurs,curateurs associatifs et privés prennent conscience qu’il ont a leurs charges une lourde responsabilité envers les personnes quelles sont sensé protégée et leurs proches ,et que ce métier est un métier plus qu’honorable quand celui-ci est réellement fait avec la volonté d’aidé au mieux les personnes,parce qu’aujourd’hui il faut prendre en compte les volonté des personnes,leurs attentes(ce qui est loin d’être la généralité)
Pour ce qui est de votre initiative, je ne peux que vous en félicitée, parce que nous aurons un réel besoin de personnes qui aurons une véritable approche humaine de ce métier.
Là ou je suis en colère, c’est que certain post (notamment sur ce forum) laisse a penser que des personne veulent ce lancer dans ce métier sans même avoir la connaissance de ce qu’il implique comme responsabilités, ont a la nette impression que ces personnes veulent faire ce boulot uniquement pour gagner beaucoup d’argent et très vite.
Alors j’espère que vous n’êtes pas de ceux-ci.
Pour en revenir a la formation,actuellement il existe des formations diverse faîte par des organisme,ces formations sont très chère ± 3500 €,mais rien ne nous dit que ces formations seront reconnus par l’état(ce qui seras un des critères demandé,dés le 1 janvier. Pour l’instant je ne peux que vous conseillé de surveillé attentivement la parution des décrets d’applications, beaucoup sorte ce moi d’avril, est a partir de là nous seront enfin de quoi il retourne exactement pour cette formation .Je ne voudrais pas m’avancé, est vous indiqué des bêtises qui vous ferons perdre du temps inutilement est sans doute de l’argent aussi car ce n’est pas mon bût .Ce que je veux c’est des gens qui ont connaissance de leurs devoirs, pas des rigolos prétentieux qui n’ont aucune approche humaine dans leurs engagements.
Vous devriez également voir age village, sur le forum des tutelles FELIX serait a même aussi de vous renseigner, elle GT est et toujours de bon conseils. Conseils que vous aurez sans doute aussi par d’autres personnes aussi attentionnées d’ailleurs.
Bon courage et bonne chance.
Donc nous devons dénoncer et faire comprendre a tous que ce n’est plus comme çà que les personnes faibles doivent être aidées .La tutelle est la curatelle doit être réservé uniquement aux personnes qui en ont réellement besoin d’autant plus qu’elle ne résout pas tout .Il faut absolument maintenant que les tuteurs,curateurs associatifs et privés prennent conscience qu’il ont a leurs charges une lourde responsabilité envers les personnes quelles sont sensé protégée et leurs proches ,et que ce métier est un métier plus qu’honorable quand celui-ci est réellement fait avec la volonté d’aidé au mieux les personnes,parce qu’aujourd’hui il faut prendre en compte les volonté des personnes,leurs attentes(ce qui est loin d’être la généralité)
Pour ce qui est de votre initiative, je ne peux que vous en félicitée, parce que nous aurons un réel besoin de personnes qui aurons une véritable approche humaine de ce métier.
Là ou je suis en colère, c’est que certain post (notamment sur ce forum) laisse a penser que des personne veulent ce lancer dans ce métier sans même avoir la connaissance de ce qu’il implique comme responsabilités, ont a la nette impression que ces personnes veulent faire ce boulot uniquement pour gagner beaucoup d’argent et très vite.
Alors j’espère que vous n’êtes pas de ceux-ci.
Pour en revenir a la formation,actuellement il existe des formations diverse faîte par des organisme,ces formations sont très chère ± 3500 €,mais rien ne nous dit que ces formations seront reconnus par l’état(ce qui seras un des critères demandé,dés le 1 janvier. Pour l’instant je ne peux que vous conseillé de surveillé attentivement la parution des décrets d’applications, beaucoup sorte ce moi d’avril, est a partir de là nous seront enfin de quoi il retourne exactement pour cette formation .Je ne voudrais pas m’avancé, est vous indiqué des bêtises qui vous ferons perdre du temps inutilement est sans doute de l’argent aussi car ce n’est pas mon bût .Ce que je veux c’est des gens qui ont connaissance de leurs devoirs, pas des rigolos prétentieux qui n’ont aucune approche humaine dans leurs engagements.
Vous devriez également voir age village, sur le forum des tutelles FELIX serait a même aussi de vous renseigner, elle GT est et toujours de bon conseils. Conseils que vous aurez sans doute aussi par d’autres personnes aussi attentionnées d’ailleurs.
Bon courage et bonne chance.
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Lemeur
Re: délégué à la tutelle
H bonjour,
je vais postuler pour un poste de delegue à la tutelle aux majeurs proteges, j'ai une formation de juriste, c'est la 3 fois que je postule, je me demande si ma formation initiale est reellement suffisante? pourrais tu me donner des indications sur ton quotidien.
D'avance merci
je vais postuler pour un poste de delegue à la tutelle aux majeurs proteges, j'ai une formation de juriste, c'est la 3 fois que je postule, je me demande si ma formation initiale est reellement suffisante? pourrais tu me donner des indications sur ton quotidien.
D'avance merci
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Lemeur
Re: délégué à la tutelle
Laurent,
Je suis en train de postuler pour un poste de delegue à la tutelle aux majeurs proteges, j'ai une formation juridique, je ne demande si elle va etre suffisante?
Peux tu me decrire ton quotidien, d'avance merci
Je suis en train de postuler pour un poste de delegue à la tutelle aux majeurs proteges, j'ai une formation juridique, je ne demande si elle va etre suffisante?
Peux tu me decrire ton quotidien, d'avance merci
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Christian
Une tranche de vie
En souvenir de Monique.
Monique, quand je l’ai rencontré, elle m’avait fait appelé par son compagnon .Elle avait peur et se rebiffait .En effet Monique n’était pas comme les autres, elle était sous curatelle renforcé par une association de tutelle, dont elle ne connaissait que la curatrice qui s’occupait d’elle. Elle vivait chichement de ces 50 € par semaine que lui octroyait sa curatrice. Depuis vingt ans elle vivait également chez son compagnon et amis, parce qu’elle ne pouvait plus faire autrement.
Pas parce qu’elle n’avait pas de logement ou autre !!, bien au contraire, elle avait la ferme de ces parents, ou elle aurait pût vivre tranquille et vaquer a ces petites occupations. Mais voilà, au décès de ces parents il y a vingt ans, elle en avait alors cinquante, quelqu’un a jugé bon de la faire protégée, alors voilà ,une vie différente à commencée .Le téléphone lui été coupé!!, pour des raisons mystérieuse, elle ne connaît pas non plus la hauteur de son héritage, elle ne sait absolument pas ce que ces parents lui ont laissé,elle vit avec le peut qu’ont lui donne, qu’elle vas cherchez a la poste chaque semaine .Mais,elle vit seule dans cette petites ferme isolé ,et sans téléphone,elle a peur qu’il lui arrive quelques choses et qu’elle ne puisse avoir du secours.
René son amis de toujours l’invite a venir habiter chez lui, les années bonheurs commence pour Monique, et petit a petit, il vont tous les deux construire leurs chemins, et renforcé leurs amitiés au point de formé un véritable couple en union libre, mais a deux la vie s’améliore.
René n’a pas non plus beaucoup d’argent,a cette époque le travail de la ferme ne permettait pas de s’enrichir .Mais bon,l’un et l’autre se soutienne et s’entraide,alors vaille que vaille il vive ,simplement,mais il vive.
L’âge de la retraite arrivé, il continus leurs petite activités, qui se sont grandement réduite avec le temps, il faut tous les jours, aller à la ferme de Monique, pour nourrir les lapins, veiller a ce que tous aille bien (elle m’était un point d’honneur a ce rituel).Et il était hors de question de si soustraire.
Ce déroulement de la vie régulier, quotidien, leur suffisait bien, et, participait a leur tranquillité, ils était bien ensemble, cela leurs suffisait.
Monique, avec le temps savait que des locations était faite sur les terres qu’il lui appartenait, et que cela lui rapportait .Mais, qui louait quoi, combien, depuis quand (en quelques sorte, le flou artistique).Quand a ces avoirs bancaires, elle ne connaissait, là n’ont plus, pas grand-chose, mis a part le stricte nécessaire, les seules indications était délivré par des bulletins de gestion fait par l’association de tutelle. Là aussi nous évoqueront le flou artistique.
Ce qu’il est important de savoir pour la suite de cette histoire, c’est que la curatrice de Monique, n’à jamais entraver ce petit bonheur, et pour cause, toutes ces années ont passée tranquillement, sans interventions majeure, ni aucun empiétements sur la vie de sa protégée.
René lui s’avait bien que cette situation n’était pas vraiment normale, mais ne savait pas comment faire pour obtenir des réponses aux questions, que lui et sa compagne ce posait.
Alors des rencontres eurent lieux avec la curatrice, chez lui, parce que Monique y habitait. Des rencontre qui apparemment ce serrait mal passé, puisque René n’est pas homme a ce laisser faire ni a se laissé menez par le bout du nez.
Et comme il exigeait des réponses précise et immédiate bien sûr, cela n’était pas du goût de la curatrice .René devenait trop présent, trop vindicatif aussi sans doute. Donc à plusieurs reprises, il fut menacé d’être mis sous curatelles, (ce qui ne lui plaisait pas du tous).
Le pire pour Monique et René fut le fait qu’il leur à été dit, qu’il fallait vendre la maison de Monique, soit disant qu’il y aurait des acheteurs.
Pour eux c’était toute une vie qui s’écroulait, et Monique de toute façon voulait garder son bien.
Mais, Monique et René croyant bien que cette histoire s’était arrêter a ce stade, ils ont tous deux vite déchanter, c’était sans comptez avec la pugnacité de la déléguée a la curatelle.
Un jour, Monique reçoit une lettre de l’association de tutelle, cette lettre très particulière demande a Monique de ce rendre a un rendez vous, a quelque kilomètre de l’habitation de René, dans le petit village ou était sa ferme Le rendez vous est fixé devant le monument au mort du village, là l’attendras sa déléguées à la tutelle, un conseiller technique et social de l’association, et quelques autre visiteurs, (sans doute aussi futur prétendant a l’acquisition du bien).
Il faut imaginer un instant le choc et le traumatisme que ce rendez vous a pût engendrer a Monique et René,alors qu’il croyait être de nouveau tranquille ,puisque Monique avait bien dit a sa déléguée qu’elle ne désirait pas vendre .
Mais, comme Monique ne désirait pas non plus faire visitée sa maison, elle partis tous simplement ailleurs se promener a la place d’aller au rendez vous. Comme sa déléguée ne savait pas du tous ou se trouvait la maison, hors de question d’y aller.
Cet intermède passer, le conflit s’installait de jour en jour, et René s’obstinait toujours a avoir des réponses, qui bien entendus ne venais jamais.
De petits faits ce sont passé, et depuis un certain apaisement est revenus . Pour preuve de cet apaisement, Monique à depuis la mi-février 2008, appris qu’elle avait beaucoup d’argent placé, car en effet sa déléguée a consentis après bien des discutions a remettre a Monique le solde réel de ces comptes.
Une somme faramineuse, en effet car Monique était en possession de 95 000 €, alors qu’elle vivait depuis tant d’année dans la misère.
Malheureusement, Monique n’a jamais pût profité de cet argent qui lui appartenait.
Fin avril, je reçoit un coup de fil, je n’ais pas décrocher de suite, mais un message etait enregistré, que j’écoutais quelques minute plus tard.
Une voix pleine de sanglots, que je connaît bien, me dit «la Monique, est morte, la Monique est morte ».Cela venait d’arriver, et René me prévenait, il était 09h52 ce 30 avril.
Monique venait d’avoir 70 ans.
A l’heure ou j’écrit ces lignes, René se retrouve maintenant seul désemparé, avec pour souvenir vingt ans d’une vie a laquelle il s’était habituer, comme il le dit lui-même.
Personne ne sait exactement ce qu’il y a eût de fait en prévision de la succession des biens, ou même en assurance vie ou autre dispositions.
Aucun soupçon de réconfort ou de compassion de la part de la curatrice, non plus.
Monique n’avait plus de famille, le seul être qu’il l’est réellement aidé dans cette tranche de vie de vingt ans, les années bonheur de Monique, son compagnon, René ,que lui reste t’il maintenant ?et que ferras la justice des tutelle,pour cette succession ?.
Monique, quand je l’ai rencontré, elle m’avait fait appelé par son compagnon .Elle avait peur et se rebiffait .En effet Monique n’était pas comme les autres, elle était sous curatelle renforcé par une association de tutelle, dont elle ne connaissait que la curatrice qui s’occupait d’elle. Elle vivait chichement de ces 50 € par semaine que lui octroyait sa curatrice. Depuis vingt ans elle vivait également chez son compagnon et amis, parce qu’elle ne pouvait plus faire autrement.
Pas parce qu’elle n’avait pas de logement ou autre !!, bien au contraire, elle avait la ferme de ces parents, ou elle aurait pût vivre tranquille et vaquer a ces petites occupations. Mais voilà, au décès de ces parents il y a vingt ans, elle en avait alors cinquante, quelqu’un a jugé bon de la faire protégée, alors voilà ,une vie différente à commencée .Le téléphone lui été coupé!!, pour des raisons mystérieuse, elle ne connaît pas non plus la hauteur de son héritage, elle ne sait absolument pas ce que ces parents lui ont laissé,elle vit avec le peut qu’ont lui donne, qu’elle vas cherchez a la poste chaque semaine .Mais,elle vit seule dans cette petites ferme isolé ,et sans téléphone,elle a peur qu’il lui arrive quelques choses et qu’elle ne puisse avoir du secours.
René son amis de toujours l’invite a venir habiter chez lui, les années bonheurs commence pour Monique, et petit a petit, il vont tous les deux construire leurs chemins, et renforcé leurs amitiés au point de formé un véritable couple en union libre, mais a deux la vie s’améliore.
René n’a pas non plus beaucoup d’argent,a cette époque le travail de la ferme ne permettait pas de s’enrichir .Mais bon,l’un et l’autre se soutienne et s’entraide,alors vaille que vaille il vive ,simplement,mais il vive.
L’âge de la retraite arrivé, il continus leurs petite activités, qui se sont grandement réduite avec le temps, il faut tous les jours, aller à la ferme de Monique, pour nourrir les lapins, veiller a ce que tous aille bien (elle m’était un point d’honneur a ce rituel).Et il était hors de question de si soustraire.
Ce déroulement de la vie régulier, quotidien, leur suffisait bien, et, participait a leur tranquillité, ils était bien ensemble, cela leurs suffisait.
Monique, avec le temps savait que des locations était faite sur les terres qu’il lui appartenait, et que cela lui rapportait .Mais, qui louait quoi, combien, depuis quand (en quelques sorte, le flou artistique).Quand a ces avoirs bancaires, elle ne connaissait, là n’ont plus, pas grand-chose, mis a part le stricte nécessaire, les seules indications était délivré par des bulletins de gestion fait par l’association de tutelle. Là aussi nous évoqueront le flou artistique.
Ce qu’il est important de savoir pour la suite de cette histoire, c’est que la curatrice de Monique, n’à jamais entraver ce petit bonheur, et pour cause, toutes ces années ont passée tranquillement, sans interventions majeure, ni aucun empiétements sur la vie de sa protégée.
René lui s’avait bien que cette situation n’était pas vraiment normale, mais ne savait pas comment faire pour obtenir des réponses aux questions, que lui et sa compagne ce posait.
Alors des rencontres eurent lieux avec la curatrice, chez lui, parce que Monique y habitait. Des rencontre qui apparemment ce serrait mal passé, puisque René n’est pas homme a ce laisser faire ni a se laissé menez par le bout du nez.
Et comme il exigeait des réponses précise et immédiate bien sûr, cela n’était pas du goût de la curatrice .René devenait trop présent, trop vindicatif aussi sans doute. Donc à plusieurs reprises, il fut menacé d’être mis sous curatelles, (ce qui ne lui plaisait pas du tous).
Le pire pour Monique et René fut le fait qu’il leur à été dit, qu’il fallait vendre la maison de Monique, soit disant qu’il y aurait des acheteurs.
Pour eux c’était toute une vie qui s’écroulait, et Monique de toute façon voulait garder son bien.
Mais, Monique et René croyant bien que cette histoire s’était arrêter a ce stade, ils ont tous deux vite déchanter, c’était sans comptez avec la pugnacité de la déléguée a la curatelle.
Un jour, Monique reçoit une lettre de l’association de tutelle, cette lettre très particulière demande a Monique de ce rendre a un rendez vous, a quelque kilomètre de l’habitation de René, dans le petit village ou était sa ferme Le rendez vous est fixé devant le monument au mort du village, là l’attendras sa déléguées à la tutelle, un conseiller technique et social de l’association, et quelques autre visiteurs, (sans doute aussi futur prétendant a l’acquisition du bien).
Il faut imaginer un instant le choc et le traumatisme que ce rendez vous a pût engendrer a Monique et René,alors qu’il croyait être de nouveau tranquille ,puisque Monique avait bien dit a sa déléguée qu’elle ne désirait pas vendre .
Mais, comme Monique ne désirait pas non plus faire visitée sa maison, elle partis tous simplement ailleurs se promener a la place d’aller au rendez vous. Comme sa déléguée ne savait pas du tous ou se trouvait la maison, hors de question d’y aller.
Cet intermède passer, le conflit s’installait de jour en jour, et René s’obstinait toujours a avoir des réponses, qui bien entendus ne venais jamais.
De petits faits ce sont passé, et depuis un certain apaisement est revenus . Pour preuve de cet apaisement, Monique à depuis la mi-février 2008, appris qu’elle avait beaucoup d’argent placé, car en effet sa déléguée a consentis après bien des discutions a remettre a Monique le solde réel de ces comptes.
Une somme faramineuse, en effet car Monique était en possession de 95 000 €, alors qu’elle vivait depuis tant d’année dans la misère.
Malheureusement, Monique n’a jamais pût profité de cet argent qui lui appartenait.
Fin avril, je reçoit un coup de fil, je n’ais pas décrocher de suite, mais un message etait enregistré, que j’écoutais quelques minute plus tard.
Une voix pleine de sanglots, que je connaît bien, me dit «la Monique, est morte, la Monique est morte ».Cela venait d’arriver, et René me prévenait, il était 09h52 ce 30 avril.
Monique venait d’avoir 70 ans.
A l’heure ou j’écrit ces lignes, René se retrouve maintenant seul désemparé, avec pour souvenir vingt ans d’une vie a laquelle il s’était habituer, comme il le dit lui-même.
Personne ne sait exactement ce qu’il y a eût de fait en prévision de la succession des biens, ou même en assurance vie ou autre dispositions.
Aucun soupçon de réconfort ou de compassion de la part de la curatrice, non plus.
Monique n’avait plus de famille, le seul être qu’il l’est réellement aidé dans cette tranche de vie de vingt ans, les années bonheur de Monique, son compagnon, René ,que lui reste t’il maintenant ?et que ferras la justice des tutelle,pour cette succession ?.
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vanessa
Re: délégué à la tutelle
bonjour!
J'aimerai savoir en quoi consiste le poste d'ES dans un AGSS. J'en ai une vague idée et tous les conseils st bons à prendre!!!
Merci par avance!
J'aimerai savoir en quoi consiste le poste d'ES dans un AGSS. J'en ai une vague idée et tous les conseils st bons à prendre!!!
Merci par avance!
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Christian
Re: délégué à la tutelle
LA DEPECHE DU MIDI PUBLIE LE 19 AVRIL 2007
Ariège. La présidente de l'UDAF s'explique
Edith Authié, présidente de l'Union départementale des associations familiales de l'Ariège apparaît tendue, comme perplexe. Escortée par Me Bertrand Desarnauts, avocat toulousain de l'association, elle ne sait trop, encore, si elle doit se féliciter ou s'inquiéter d'avoir provoqué cette rencontre avec la presse. Une fois dans l'arène pourtant, l'heure n'est plus aux atermoiements, mais à l'annonce : « nous avons décidé de licencier le directeur Marc Gaillard, pour faute grave. Une décision notifiée le 28 mars dernier par courrier ». Depuis Marc Gaillard a choisi de porter l'affaire devant la juridiction des prud'hommes (1).
La décision du conseil d'administration de l'UDAF signe un point -presque- final à une affaire qui défraye régulièrement la chronique médiatique ariégeoise depuis la fin 2003 (lire ci-dessous). Cette année-là, en décembre, des salariés se plaignent des « dégradations du climat de travail » et choisissent de porter une première fois le dossier au conseil prud'homal. Édith Authié : « Je dois faire mon mea culpa. Si l'affaire se règle à peine aujourd'hui, c'est que nous avons tenté d'aplanir les problèmes. Avec le conseil d'administration, nous estimions que les torts pouvaient être partagés. Effectivement, des salariés ont parlé de harcèlement moral mais ce sont des accusations difficiles à prouver. Je vous assure que nous avons essayé toutes les pistes possibles, avec à l'esprit la ferme volonté de sauvegarder tous les emplois, même celui du directeur. Et on a cru que nous y étions arrivés… Mais les choses ont recommencé à déraper : les incidents de juin 2006 avec une salariée violemment prise à partie ; l'attitude de M. Gaillard envers une autre salariée en congés maladie qui a reçu de nombreux courriers avec accusé de réception lui demandant de justifier de ses autorisations de sortie dans le cadre de son arrêt de travail. Ou encore sa mauvaise volonté évidente dans la mission qui lui avait été confiée en septembre quant à la définition de la fiche de poste de l'adjoint que nous souhaitions lui accorder afin de le décharger de certaines tâches… et éviter notamment le contact direct avec les salariés ».
Et la présidente d'évoquer la journée du 5 février : « ce jour-là, je lui ai envoyé une note écrite avec des indications sur son fonctionnement… Cette note a provoqué son ire et une nouvelle altercation avec une salariée, devant témoin. Il a tenu des propos extrêments blessants. Bref, il fallait faire quelque chose ».
Le processus s'est alors accéléré : le 21 février, Édith Authié signifiait oralement à Marc Gaillard sa mise à pied à titre conservatoire ; décision confirmée lors du conseil d'administration du 28 février. Le 15 mars, le directeur était convoqué pour un entretien préalable à un licenciement, décision prise en CA le 20 et effective le 28. « L'UDAF a perdu beaucoup de temps et d'énergie dans cette affaire, de nombreux dossiers n'ont pas été traités. Il est temps de nous remettre au travail », estime la présidente.
Pour autant, la « fin du feuilleton » et la sérénité escomptées par Mme Authié ne figurent peut-être pas encore à l'ordre du jour : déjà Marc Gaillard assigne son employeur devant les prud'hommes ; ensuite son licenciement n'a été entériné qu'à la majorité de quinze administrateurs sur les vingt-neuf du conseil. Pour la présidente, le désaveu était donc proche. Et l'assemblée générale élective est convoquée pour le 23 mai, dans moins d'un mois…
(1) Joint mardi par téléphone, Marc Gaillard n'a pas souhaité répondre à nos questions. Dans le respect du débat contradictoire, ces colonnes lui restent bien évidemment ouvertes.
CRISE A L'UDAF LA CHRONOLOGIE
Plus de trois ans de conflit
l 30 décembre 2003. Seize employés portent plainte aux prud'hommes contre le directeur Marc Gaillard pour « harcélement ». Le jugement devra être rendu le 20 juin suivant.
l 24 mars 2004. Grève de l'ensemble des salariés contre « les mauvaises conditions de travail ». Le directeur déclare cette grève « illicite ».
l 11 janvier 2006. L'UDAF est treize fois condamnée par le conseil des prud'hommes de Toulouse et doit verser 55 000 € aux salariés. Un audit est alors commandés par l'association, désireuse de déterminer les causes des dysfonctionnements.
l 20 juin 2 006. Nouveau mouvement de grève contre « la violence du directeur ». Les salariés sont reçus en fin de journée par la présidente.
l 21 juin 2006. La grève se poursuit, malgré la rencontre avec la présidente. Cette dernière propose une médiation. Le soir les salariés demandent d'exercer leur droit de retrait et demandent que l'inspecteur du travail se charge de la médiation.
l 26 juin 2006. Arrivée du président du centre de médiation de Toulouse, pour enclencher le processus de médiation dès le mois de juillet
l 5 février 2007. La note écrite de Mme Authié à Marc Gaillard provoque une très vive réaction de la part ce dernier.
l 28 mars 2007. Licenciement du directeur.
l 21 mai 2007. Les juges rud'homaux de Saint-Gaudens examineront le dossier UDAF-Gaillard.
Qu'est-ce que l'UDAF ?
L'Union départementale des associations familiales de l'Ariège, créée en 1946, est un organisme semi-public chargé d'assurer la défense des familles auprès des pouvoirs publics et de gérer tout service d'intérêt familial. Ses missions consistent notamment en : représenter officiellement auprès des pouvoirs publics l'ensemble des familles ; gérer tous services d'intérêt familial dont les pouvoirs publics estimeront devoir leur confier la charge ; exercer devant toutes les juridictions, l'action civile relativement aux faits de nature à nuire aux intérêts moraux et matériels des familles.
Extraits :
Cette année-là, en décembre, des salariés se plaignent des « dégradations du climat de travail » et choisissent de porter une première fois le dossier au conseil prud'homal.
Pour autant, la « fin du feuilleton » et la sérénité escomptées par Mme Authié ne figurent peut-être pas encore à l'ordre du jour : déjà Marc Gaillard assigne son employeur devant les prud'hommes ; ensuite son licenciement n'a été entériné qu'à la majorité de quinze administrateurs sur les vingt-neuf du conseil.
Grève de l'ensemble des salariés contre « les mauvaises conditions de travail ».
Nouveau mouvement de grève contre « la violence du directeur ».
LA DEPECHE DU MIDI PUBLIE LE 19 MAI 2008
UN CONSEIL D'ADMINISTRATION EXTRAORDINAIRE DE L'UDAF A ETE CONVOQUE.
Foix. Associations familiales : la présidente destituée ce soir ?
La vie de l'Union départementale des associations familiales n'est décidément pas un long fleuve tranquille. Depuis 2003, le navire UDAF essuie à intervalles plus ou moins réguliers des grains qui ne manquent pas d'inquiéter les personnels de l'institution mais aussi les bénévoles des quelque vingt-trois associations adhérentes dans le département . Au cœur de la tourmente cette fois, la présidente Maryse Morvan, qui, désignée le 30 mai 2007, pourrait bien ne jamais souffler la première bougie de son élection. « En désaccord total avec la présidente, quinze administrateurs sur vingt-neuf ont demandé, comme le prévoient les statuts de l'UDAF, la tenue d'un conseil d'administration extraordinaire ce 19 mai, indique Marie-Claire Labeur, une des dissidentes. À l'ordre du jour : la destitution de Maryse Morvan de ses fonctions de présidente. »
Pourquoi un tel putsch ? L'essentiel du litige provient de l'octroi de 150.000 € au titre d'indemnités de licenciement à l'ancien directeur Marc Gaillard, et surtout de la manière dont ce parachute, que les administrateurs qualifient de « doré », aurait été financé.
Excédée, Monique Rouzoul précise : « Si, avec le soutien du secrétaire, du trésorier et du trésorier adjoint de l'UDAF, Maryse Morvan a réussi, dans un premier temps, à convaincre une bonne partie du conseil d'administration qu'il valait mieux une transaction avec Marc Gaillard à ce tarif-là, que de risquer d'avoir à lui payer le double si l'affaire allait devant les prud'hommes (lire encadré), nombre d'administrateurs ne peuvent accepter qu'elle ait utilisé les fonds du compte des tutelles pour régler cette somme. Il lui a suffi d'ordonner un virement de ce compte pour créditer de 116.000 € celui de l'institution, sur lequel ensuite un premier chèque de cette même somme a été émis à l'intention de M. Gaillard. »
Christiane Causse, du mouvement Union des familles laïques, poursuit : « Le remboursement du compte des tutelles, par le biais d'un virement issu du compte de l'institution, est intervenu en novembre : la présidente pense ainsi que l'affaire est close. Forcément non, le virement de juin n'en demeure pas moins frauduleux ; celui d'octobre, qualifié juridiquement de « repentir actif », ne peut effacer la faute commise. »
S'ajoutent à ces griefs l'embauche d'un nouveau directeur (« sans l'accord du conseil d'administration alors que c'est de son ressort »), mais aussi et surtout l'audit diligenté dès la mi-janvier par les services de la direction départementale des affaires sanitaires et sociales (DDASS) et le trésorier-payeur général. Un audit qui, selon les services de la préfecture, a démontré un « problème de gouvernance ». Des exemplaires du document, remis au conseil d'administration de l'UDAF assorti de « recommandations », ont été communiqués à l'union nationale et au conseil général.
Cerise sur le gâteau d'anniversaire de Mme Morvan, l'État a porté plainte auprès du procureur de la République dans le cadre de « l'affaire du compte des tutelles ». Une action basée sur l'article 40 du code de procédure pénale qui oblige tout fonctionnaire à signaler un acte illégal dont il aurait eu connaissance.
La soirée s'annonce tendue.
Cinq années dans la tourmente
30 décembre 2003 : seize employés portent plainte aux prud'hommes contre le directeur Marc Gaillard pour « harcèlement ». 23 mars 2004 : grève de l'ensemble des salariés contre « les mauvaises conditions de travail ». Le directeur déclare cette grève « illicite ». 11 janvier 2006 : l'UDAF est treize fois condamnée par les prud'hommes et doit verser 55.000 € aux salariés. Un audit est alors commandé par l'association désireuse de déterminer les causes des dysfonctionnements. 20 juin 2006 : nouveau mouvement de grève contre « la violence du directeur ». 5 février 2007 : une note écrite de Mme Authié, présidente, à M. Gaillard provoque une très vive réaction de la part de ce dernier. Il est licencié le 28 mars. 21 mai 2007 : les juges des prud'hommes de Saint-Gaudens examinent l'affaire opposant Marc Gaillard à l'UDAF et renvoient son examen sur le fond au 22 octobre 2007. Cette audience n'aura pas lieu puisque, entre-temps, est intervenue la transaction entre les deux parties.
Extraits :
En désaccord total avec la présidente, quinze administrateurs sur vingt-neuf ont demandé, comme le prévoient les statuts de l'UDAF, la tenue d'un conseil d'administration extraordinaire ce 19 mai, indique Marie-Claire Labeur, une des dissidentes.
S'ajoutent à ces griefs l'embauche d'un nouveau directeur (« sans l'accord du conseil d'administration alors que c'est de son ressort »), mais aussi et surtout l'audit diligenté dès la mi-janvier par les services de la direction départementale des affaires sanitaires et sociales (DDASS) et le trésorier-payeur général.
Un audit est alors commandé par l'association désireuse de déterminer les causes des dysfonctionnements. 20 juin 2006 : nouveau mouvement de grève contre « la violence du directeur ».
Avec le licenciement de son directeur, l'association espère tourner la page de trois années de turbulences. Explications avec la présidente.
Ariège. La présidente de l'UDAF s'explique
Edith Authié, présidente de l'Union départementale des associations familiales de l'Ariège apparaît tendue, comme perplexe. Escortée par Me Bertrand Desarnauts, avocat toulousain de l'association, elle ne sait trop, encore, si elle doit se féliciter ou s'inquiéter d'avoir provoqué cette rencontre avec la presse. Une fois dans l'arène pourtant, l'heure n'est plus aux atermoiements, mais à l'annonce : « nous avons décidé de licencier le directeur Marc Gaillard, pour faute grave. Une décision notifiée le 28 mars dernier par courrier ». Depuis Marc Gaillard a choisi de porter l'affaire devant la juridiction des prud'hommes (1).
La décision du conseil d'administration de l'UDAF signe un point -presque- final à une affaire qui défraye régulièrement la chronique médiatique ariégeoise depuis la fin 2003 (lire ci-dessous). Cette année-là, en décembre, des salariés se plaignent des « dégradations du climat de travail » et choisissent de porter une première fois le dossier au conseil prud'homal. Édith Authié : « Je dois faire mon mea culpa. Si l'affaire se règle à peine aujourd'hui, c'est que nous avons tenté d'aplanir les problèmes. Avec le conseil d'administration, nous estimions que les torts pouvaient être partagés. Effectivement, des salariés ont parlé de harcèlement moral mais ce sont des accusations difficiles à prouver. Je vous assure que nous avons essayé toutes les pistes possibles, avec à l'esprit la ferme volonté de sauvegarder tous les emplois, même celui du directeur. Et on a cru que nous y étions arrivés… Mais les choses ont recommencé à déraper : les incidents de juin 2006 avec une salariée violemment prise à partie ; l'attitude de M. Gaillard envers une autre salariée en congés maladie qui a reçu de nombreux courriers avec accusé de réception lui demandant de justifier de ses autorisations de sortie dans le cadre de son arrêt de travail. Ou encore sa mauvaise volonté évidente dans la mission qui lui avait été confiée en septembre quant à la définition de la fiche de poste de l'adjoint que nous souhaitions lui accorder afin de le décharger de certaines tâches… et éviter notamment le contact direct avec les salariés ».
Et la présidente d'évoquer la journée du 5 février : « ce jour-là, je lui ai envoyé une note écrite avec des indications sur son fonctionnement… Cette note a provoqué son ire et une nouvelle altercation avec une salariée, devant témoin. Il a tenu des propos extrêments blessants. Bref, il fallait faire quelque chose ».
Le processus s'est alors accéléré : le 21 février, Édith Authié signifiait oralement à Marc Gaillard sa mise à pied à titre conservatoire ; décision confirmée lors du conseil d'administration du 28 février. Le 15 mars, le directeur était convoqué pour un entretien préalable à un licenciement, décision prise en CA le 20 et effective le 28. « L'UDAF a perdu beaucoup de temps et d'énergie dans cette affaire, de nombreux dossiers n'ont pas été traités. Il est temps de nous remettre au travail », estime la présidente.
Pour autant, la « fin du feuilleton » et la sérénité escomptées par Mme Authié ne figurent peut-être pas encore à l'ordre du jour : déjà Marc Gaillard assigne son employeur devant les prud'hommes ; ensuite son licenciement n'a été entériné qu'à la majorité de quinze administrateurs sur les vingt-neuf du conseil. Pour la présidente, le désaveu était donc proche. Et l'assemblée générale élective est convoquée pour le 23 mai, dans moins d'un mois…
(1) Joint mardi par téléphone, Marc Gaillard n'a pas souhaité répondre à nos questions. Dans le respect du débat contradictoire, ces colonnes lui restent bien évidemment ouvertes.
CRISE A L'UDAF LA CHRONOLOGIE
Plus de trois ans de conflit
l 30 décembre 2003. Seize employés portent plainte aux prud'hommes contre le directeur Marc Gaillard pour « harcélement ». Le jugement devra être rendu le 20 juin suivant.
l 24 mars 2004. Grève de l'ensemble des salariés contre « les mauvaises conditions de travail ». Le directeur déclare cette grève « illicite ».
l 11 janvier 2006. L'UDAF est treize fois condamnée par le conseil des prud'hommes de Toulouse et doit verser 55 000 € aux salariés. Un audit est alors commandés par l'association, désireuse de déterminer les causes des dysfonctionnements.
l 20 juin 2 006. Nouveau mouvement de grève contre « la violence du directeur ». Les salariés sont reçus en fin de journée par la présidente.
l 21 juin 2006. La grève se poursuit, malgré la rencontre avec la présidente. Cette dernière propose une médiation. Le soir les salariés demandent d'exercer leur droit de retrait et demandent que l'inspecteur du travail se charge de la médiation.
l 26 juin 2006. Arrivée du président du centre de médiation de Toulouse, pour enclencher le processus de médiation dès le mois de juillet
l 5 février 2007. La note écrite de Mme Authié à Marc Gaillard provoque une très vive réaction de la part ce dernier.
l 28 mars 2007. Licenciement du directeur.
l 21 mai 2007. Les juges rud'homaux de Saint-Gaudens examineront le dossier UDAF-Gaillard.
Qu'est-ce que l'UDAF ?
L'Union départementale des associations familiales de l'Ariège, créée en 1946, est un organisme semi-public chargé d'assurer la défense des familles auprès des pouvoirs publics et de gérer tout service d'intérêt familial. Ses missions consistent notamment en : représenter officiellement auprès des pouvoirs publics l'ensemble des familles ; gérer tous services d'intérêt familial dont les pouvoirs publics estimeront devoir leur confier la charge ; exercer devant toutes les juridictions, l'action civile relativement aux faits de nature à nuire aux intérêts moraux et matériels des familles.
Extraits :
Cette année-là, en décembre, des salariés se plaignent des « dégradations du climat de travail » et choisissent de porter une première fois le dossier au conseil prud'homal.
Pour autant, la « fin du feuilleton » et la sérénité escomptées par Mme Authié ne figurent peut-être pas encore à l'ordre du jour : déjà Marc Gaillard assigne son employeur devant les prud'hommes ; ensuite son licenciement n'a été entériné qu'à la majorité de quinze administrateurs sur les vingt-neuf du conseil.
Grève de l'ensemble des salariés contre « les mauvaises conditions de travail ».
Nouveau mouvement de grève contre « la violence du directeur ».
LA DEPECHE DU MIDI PUBLIE LE 19 MAI 2008
UN CONSEIL D'ADMINISTRATION EXTRAORDINAIRE DE L'UDAF A ETE CONVOQUE.
Foix. Associations familiales : la présidente destituée ce soir ?
La vie de l'Union départementale des associations familiales n'est décidément pas un long fleuve tranquille. Depuis 2003, le navire UDAF essuie à intervalles plus ou moins réguliers des grains qui ne manquent pas d'inquiéter les personnels de l'institution mais aussi les bénévoles des quelque vingt-trois associations adhérentes dans le département . Au cœur de la tourmente cette fois, la présidente Maryse Morvan, qui, désignée le 30 mai 2007, pourrait bien ne jamais souffler la première bougie de son élection. « En désaccord total avec la présidente, quinze administrateurs sur vingt-neuf ont demandé, comme le prévoient les statuts de l'UDAF, la tenue d'un conseil d'administration extraordinaire ce 19 mai, indique Marie-Claire Labeur, une des dissidentes. À l'ordre du jour : la destitution de Maryse Morvan de ses fonctions de présidente. »
Pourquoi un tel putsch ? L'essentiel du litige provient de l'octroi de 150.000 € au titre d'indemnités de licenciement à l'ancien directeur Marc Gaillard, et surtout de la manière dont ce parachute, que les administrateurs qualifient de « doré », aurait été financé.
Excédée, Monique Rouzoul précise : « Si, avec le soutien du secrétaire, du trésorier et du trésorier adjoint de l'UDAF, Maryse Morvan a réussi, dans un premier temps, à convaincre une bonne partie du conseil d'administration qu'il valait mieux une transaction avec Marc Gaillard à ce tarif-là, que de risquer d'avoir à lui payer le double si l'affaire allait devant les prud'hommes (lire encadré), nombre d'administrateurs ne peuvent accepter qu'elle ait utilisé les fonds du compte des tutelles pour régler cette somme. Il lui a suffi d'ordonner un virement de ce compte pour créditer de 116.000 € celui de l'institution, sur lequel ensuite un premier chèque de cette même somme a été émis à l'intention de M. Gaillard. »
Christiane Causse, du mouvement Union des familles laïques, poursuit : « Le remboursement du compte des tutelles, par le biais d'un virement issu du compte de l'institution, est intervenu en novembre : la présidente pense ainsi que l'affaire est close. Forcément non, le virement de juin n'en demeure pas moins frauduleux ; celui d'octobre, qualifié juridiquement de « repentir actif », ne peut effacer la faute commise. »
S'ajoutent à ces griefs l'embauche d'un nouveau directeur (« sans l'accord du conseil d'administration alors que c'est de son ressort »), mais aussi et surtout l'audit diligenté dès la mi-janvier par les services de la direction départementale des affaires sanitaires et sociales (DDASS) et le trésorier-payeur général. Un audit qui, selon les services de la préfecture, a démontré un « problème de gouvernance ». Des exemplaires du document, remis au conseil d'administration de l'UDAF assorti de « recommandations », ont été communiqués à l'union nationale et au conseil général.
Cerise sur le gâteau d'anniversaire de Mme Morvan, l'État a porté plainte auprès du procureur de la République dans le cadre de « l'affaire du compte des tutelles ». Une action basée sur l'article 40 du code de procédure pénale qui oblige tout fonctionnaire à signaler un acte illégal dont il aurait eu connaissance.
La soirée s'annonce tendue.
Cinq années dans la tourmente
30 décembre 2003 : seize employés portent plainte aux prud'hommes contre le directeur Marc Gaillard pour « harcèlement ». 23 mars 2004 : grève de l'ensemble des salariés contre « les mauvaises conditions de travail ». Le directeur déclare cette grève « illicite ». 11 janvier 2006 : l'UDAF est treize fois condamnée par les prud'hommes et doit verser 55.000 € aux salariés. Un audit est alors commandé par l'association désireuse de déterminer les causes des dysfonctionnements. 20 juin 2006 : nouveau mouvement de grève contre « la violence du directeur ». 5 février 2007 : une note écrite de Mme Authié, présidente, à M. Gaillard provoque une très vive réaction de la part de ce dernier. Il est licencié le 28 mars. 21 mai 2007 : les juges des prud'hommes de Saint-Gaudens examinent l'affaire opposant Marc Gaillard à l'UDAF et renvoient son examen sur le fond au 22 octobre 2007. Cette audience n'aura pas lieu puisque, entre-temps, est intervenue la transaction entre les deux parties.
Extraits :
En désaccord total avec la présidente, quinze administrateurs sur vingt-neuf ont demandé, comme le prévoient les statuts de l'UDAF, la tenue d'un conseil d'administration extraordinaire ce 19 mai, indique Marie-Claire Labeur, une des dissidentes.
S'ajoutent à ces griefs l'embauche d'un nouveau directeur (« sans l'accord du conseil d'administration alors que c'est de son ressort »), mais aussi et surtout l'audit diligenté dès la mi-janvier par les services de la direction départementale des affaires sanitaires et sociales (DDASS) et le trésorier-payeur général.
Un audit est alors commandé par l'association désireuse de déterminer les causes des dysfonctionnements. 20 juin 2006 : nouveau mouvement de grève contre « la violence du directeur ».
Avec le licenciement de son directeur, l'association espère tourner la page de trois années de turbulences. Explications avec la présidente.
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Patrick
Re: délégué à la tutelle
Bonjour, je connais quelqu'un qui souhaite quitter la fonction de gérente de tutelle (elle exerce depuis 5 ans environ). Pourriez-vous m'indiquer quels sont les voies vers lesquelles les personnes peuvent s'orienter àprès avoir fait ce métier
merci
Patrick
merci
Patrick
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Christian
Re: délégué à la tutelle
Allez vers les services de l'ANPE pour trouver des gens compétant en ce qui concerne l'orientation,semble être la meilleure solution.
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giletti
Re: délégué à la tutelle
Mon père est sous curatelle renforcée, je suis retraitée,je vis un vrai cauchemar, lettres tous azimuts, très très difficile d'obtenir les comptes de mon père alors qu'on est en APPEL,j'ai fait appel au médiateur de la république de mon dépatement, pour quel suite ? je me défendrais en APPEL, beaucoup de difficultés avec la secrétaire de l'avoué, qui recopie sans sourciller une dépense de 2490e/mois pour mon père !et la CRIFO qui écrit dans son budget mensuel 109e de téléphone, c'est beaucoup surtout que mon père n'a pas de téléphone!
Je suis en colère de ne pas pouvoir présenter à la Cour d'appel des bilans et un budget 2008 correctement établi, vu que personne ne me permet d'obtenir TOUS les comptes de mon père.
Je suis en colère de ne pas pouvoir présenter à la Cour d'appel des bilans et un budget 2008 correctement établi, vu que personne ne me permet d'obtenir TOUS les comptes de mon père.