déontologie éducative

[curiosus]

Bonjour,

Trouvez-vous acceptable qu'une personne en position de chef de service s'autorise à déclarer en pleine réunion que la mère d'un usager est "une folle" (sic). Où est le respect dû à autrui et depuis quand dans nos institutions se permet-on de stigmatiser les parents ?

[...]

Quelle genre de réunion ? Si c'est une réunion d'équipe c'est aussi fait pour lacher la pression pour s'autoriser à dire ce que l'on ressent sans recul et pour justement en dialoguer avec le reste de l'équipe quelque soit sont lien hiérarchique.
Apparemmment ça n'a pas été le cas puisque ça vous est rester en travers de la gorge. Vu que dans nos métier on voit beaucoup de monde on peut pas toujours être des travailleurs sociaux modèles et par moment y'à des familles où des personnes qui nous renvoient des choses qu'on supportent pas.. Si il n'y a pas de dialogue et de confiance dans un service ça peut être très dommageable.

[Curiosus]

Bonjour,

Il s'agit effectivement d'une réunion d'équipe. Il n'en demeure pas moins que l'on est en droit d'attendre d'une personne en position de chef de service la capacité à ne pas se "lâcher" ! La réunion d'équipe n'est pas un défouloir exonérant des règles éthiques. Qui plus est, quand on a la prétention de vouloir manager une équipe on est censé posséder une intellectualité permettant d'user de termes techniques appropriés et conformes à la déontologie éducative. Selon votre approche des réunions d'équipe, pourquoi se pas alors se laisser aller à des propos raciste pour, dans un second temps dans le cadre d'un debriefing, "en dialoguer" ? Depuis quand un travailleur social ne peut "supporter" qu'un parent souffre de troubles psychiques ? La neutralité axiologique fait défaut dans notre profession où on s'autorise à porter des jugements de valeur ad libitum en jouant en plus aux psychologues.

[Prunelle]

Ah bon. Et pourquoi les cadres ne pourraient pas se lâcher? Personnellement, le culte de la perfection, ce n'est pas mon truc. J'assume d'être un être imparfait. Et mes collaborateurs ont le droit à l'imperfection, aussi. Je vous invite à réfléchir à ce que cette parole, dite par cette personne, vous a fait. En quoi et pourquoi elle vous a blessée. Et oui, parfois, cadre ou non cadre, une situation pro peut nous irriter, oui. Et ce n'est pas nécessairement un signe de non professionnalisme. Un critère d'attitude pro, pour moi, c'est pouvoir dire: "là, ds cette situation, je n'ai pas la distance nécessaire, cela me touche, croise mon système de valeur. J'atteins ma limite et je l'énonce. Pouvez vous m'aider?".

[l'enfance]

Qu'ils se lachent en privé, on peut admettre, mais qu'ils ou qu'elles se lachent sur le papier officiel d'un juge, c'est autres choses. En bref faire de la diffamation afin de foutre en l'air une famille et de là l'équilibre d'un môme là c'est une HONTE.
La déontologie devrait être controlée et pas par des associations complices!

[curiosus]

Bonjour,

Quand on est en situation professionnelle, pas plus un collaborateur qu'un chef de service ne peuvent "se lâcher" sur des sujets touchant à la déontologie sinon c'est la porte ouverte à tous les dérapages qu'ils soient dans le registre du racisme, de l'homophobie, du sexisme etc...J'aimerais voir l'attitude de Prunelle si un de ses collaborateurs se "lâchait" en faisant une remarque salace à son encontre...L'imperfection est acceptable dans le faire, beaucoup moins dans le dire dont on peut toujours contrôler les dérapages !Quand le Pen parle du "détail" il se lâche, pourquoi lui en vouloir, il aurait fait un bon éducateur...

[Prunelle]

A Curiosus / Renatus: lol Quelle énergie!