je suis amp je sais lire ecrire compter.... mais je me pose tout de memme des questions.... a savoir des responsabilitées de chacun dans mon établissement....c est trop facile de deleguer.... collaborer avec l infirmière oui je suis d accord... faire son travail pas d accord...Si probleme me retrouver au tribunal pas d accord...Avant de distibuer les traitements si mon directeur me l ordonne je me couvrirai....... NICOLE
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distribution des traitements
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nini
Re: distribution des traitements
madame la directrice.....
je suis amp je sais lire ecrire compter.... mais je me pose tout de memme des questions.... a savoir des responsabilitées de chacun dans mon établissement....c est trop facile de deleguer.... collaborer avec l infirmière oui je suis d accord... faire son travail pas d accord...Si probleme me retrouver au tribunal pas d accord...Avant de distibuer les traitements si mon directeur me l ordonne je me couvrirai....... NICOLE

je suis amp je sais lire ecrire compter.... mais je me pose tout de memme des questions.... a savoir des responsabilitées de chacun dans mon établissement....c est trop facile de deleguer.... collaborer avec l infirmière oui je suis d accord... faire son travail pas d accord...Si probleme me retrouver au tribunal pas d accord...Avant de distibuer les traitements si mon directeur me l ordonne je me couvrirai....... NICOLE
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viej
Re: distribution des traitements
Et votre responsabilité Mm la directrice,quand faites vous?Il est en effet toujours facile de dire qu'il n'y a pas de risque pour les salariés mais en cas de pépin il se trouve toujours un lampiste pour payer les pots cassés .Pour mon cas personnel etant passé tres pres d'un accident( erreur dans la posologie du fait d'explication peu claire du medecin)je me refuse a delivrer les medicaments aux residents je me contente simplement de leur rappeler qu'ils doivent les prendre.
ps:il n'y a pas de loi (pour l'instant) obligeant la distribution de medicaments juste un decret comme le decrit plus haut Renatus
ps:il n'y a pas de loi (pour l'instant) obligeant la distribution de medicaments juste un decret comme le decrit plus haut Renatus
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Documentation
Re: distribution des traitements
J'aimerai consulter ce texte. Pourriez-vous donner plus de détails pour me faciliter la recherche ?
Merci.
Merci.
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Renatus
Re: distribution des traitements
Bonjour,
Qu'une directrice veuille vivre dangeureusement, ça la regarde ! Mais en cas de pépin, pas question alors d'ouvrir le parapluie en renvoyant la responsabilité sur l'éducateur, le lampiste de service... Dans ce cas de figure, les directions sont responsables et coupables. Il est pour le moins surprenant qu'une directrice n'ait d'autre argument que l'imprécation ! On pourrait attendre d'elle une meilleure formation juridique et étayer ses affirmations par les textes idoines...
Qu'une directrice veuille vivre dangeureusement, ça la regarde ! Mais en cas de pépin, pas question alors d'ouvrir le parapluie en renvoyant la responsabilité sur l'éducateur, le lampiste de service... Dans ce cas de figure, les directions sont responsables et coupables. Il est pour le moins surprenant qu'une directrice n'ait d'autre argument que l'imprécation ! On pourrait attendre d'elle une meilleure formation juridique et étayer ses affirmations par les textes idoines...
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A-Laure
Re: distribution des traitements
Pour plus d'informations concernant l'arrêt du conseil d'Etat : voir le sîte www.infirmiers.com
POur ceux qui savent lire (
le magazine Directions a publié un article dans sa dernière édition.
rien n'interdit ni n'oblige un auxiliaire de soins à distribuer des médicaments dans les textes actuels
cet article oublie de mentionner l'arrêt du conseil d'Etat concernant le refus de l'aide-soignante.
De plus,l'article précise bien la différence entre l'aide et l'administration des médicaments.
Aider signifie rappeler à une personne et lui mettre à sa disposition.
plutôt que de se renvoyer la balle, il serait sage que les directeurs d'établissement (dont je fais partie) s'adressent de manière officielle (ce que j'ai fait sans réponse actuellement) à leurs autorités de tarification.
Les AMP et les aides-soignants peuvent également alerter ces mêmes autorités des difficultés qu'ils rencontrent.
Je m'appuie actuellement sur l'arrêt du conseil d'Etat.
Les aides-soignants et les AMP de la structure où je travaille se contentent de mettre les médicaments, préalablement préparés par les infirmières dans des piluliers, à disposition des personnes âgées,quand ceux-ci ne sont plus en capacité de s'en occuper seuls.
En l'absence des infirmières de l'établissment,il est fait appel aux infirmières libérales pour tout ce qui ne relève pas du rôle des auxiliaires de soins.
Les auxiliaires de soin ne sont en aucun cas autorisées à préparer seuls les posologies, même si le médecin le leur demande.
Je sais que cette question est extrèmement délicate dans les établissements où seuls des éducateurs sont présents puisqu'ils ne sont visés ni dans la circulaire de 1999 ni dans le décret concernant les actes infirmiers.
enfin (et après j'arrête), le fait qu'une loi ne prévoit pas de disposition particulière ne signifie pas que les autres textes n'ont aucune valeur légale.
sinon le décret de 2002 concernant les actes infirmiers n'aurait aucune valeur légale!
Bonne lecture
POur ceux qui savent lire (
rien n'interdit ni n'oblige un auxiliaire de soins à distribuer des médicaments dans les textes actuels
cet article oublie de mentionner l'arrêt du conseil d'Etat concernant le refus de l'aide-soignante.
De plus,l'article précise bien la différence entre l'aide et l'administration des médicaments.
Aider signifie rappeler à une personne et lui mettre à sa disposition.
plutôt que de se renvoyer la balle, il serait sage que les directeurs d'établissement (dont je fais partie) s'adressent de manière officielle (ce que j'ai fait sans réponse actuellement) à leurs autorités de tarification.
Les AMP et les aides-soignants peuvent également alerter ces mêmes autorités des difficultés qu'ils rencontrent.
Je m'appuie actuellement sur l'arrêt du conseil d'Etat.
Les aides-soignants et les AMP de la structure où je travaille se contentent de mettre les médicaments, préalablement préparés par les infirmières dans des piluliers, à disposition des personnes âgées,quand ceux-ci ne sont plus en capacité de s'en occuper seuls.
En l'absence des infirmières de l'établissment,il est fait appel aux infirmières libérales pour tout ce qui ne relève pas du rôle des auxiliaires de soins.
Les auxiliaires de soin ne sont en aucun cas autorisées à préparer seuls les posologies, même si le médecin le leur demande.
Je sais que cette question est extrèmement délicate dans les établissements où seuls des éducateurs sont présents puisqu'ils ne sont visés ni dans la circulaire de 1999 ni dans le décret concernant les actes infirmiers.
enfin (et après j'arrête), le fait qu'une loi ne prévoit pas de disposition particulière ne signifie pas que les autres textes n'ont aucune valeur légale.
sinon le décret de 2002 concernant les actes infirmiers n'aurait aucune valeur légale!
Bonne lecture
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bachir
Re: distribution des traitements
je viens de lire ton message et j'aimerai que tu me transmette le texte auquel tu fait référence. bien entendu c'est parce que moi meme je suis confronté au probleme. merci par avance
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A-Laure
Re: distribution des traitements
Réponse pour Bachir : l'arrêt du conseil d'Etat et son contenu est sur le site www.infirmier.org
il fait référence à la circulaire de 1999
il fait référence à la circulaire de 1999
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salem
Re: distribution des traitements
salut,
ce qui m'étonne lorsque je le lis tout ca c'est le manque de clarté et de sources d'informations fiables.
Madame la Directrice a raion pas de risque = mort. Trop de risque = mort aussi.
la différence entre danger et risque ?
elle réside dans le fait que le danger existe et que la seule façon d'activer celui-ci est de prendre un risque. Autrement dit la prise de risque est le détonnateur du danger. Le tout est de savoir si cela est inconscient ou conscient.
Pour ma part, je ne veux surtout pas me retrouver en tôle pour un boulot légérement supérieur au smic.
La notion de responsabilité en milieu institutionnel : le tout premier responsable d'une institution est le président en qualité de responsable légale de l'association. C'est aussi le cas des élus politiques et hauts fonctionnaires si la personnalité morale change (collectivité territoriale, Etat, organisation etc...)
Les responsables de faits sont aussi responsables : directeur , chefs de service et autres cadres (médecin, psychiatre et éventuellement infirmier....).
Il y a des moyens trés simple de se protéger en écrivant à l'ordre des médecins et au ministre de la santé et celui des affaires sociales, à la médecine du travail, voir même au préfet lui-même pour leur soumettre les pratiques médicalisés de l'institution. L'usage de fax ou lettre LR/AR indiquant que l'on se soumet de mauvaise grâce à l'ordre d'un supérieur hiérarchique constituant une preuve.
Autre disposition du droit du travail : soustraction au danger au sein du travail, on a le droit de ne pas travailler au sens de cette disposition s'il ya danger réel et motivé. Mais tout cela est lâchement laissé à la libre appréciation du travailleur.
Donc le débat n'est pas médicale mais relève à mon sens du droit du travail. Dans quel limite nous pouvons désobéïr à l'ordre d'un supérieur hiérarchique sans se faire éjécter comme des malpropres.
Alors Madame La Directrice, bien sur que je ne laisserais pas un usager souffrir inutilement ou peut-être pire, à condition que vous preniez aussi vos responsabilités en prenant garde de ne pas servir de "pantin" ou "marionnettes" aux mains de vos hiérarques légaux ou de faits. Donc il appartient au salarié le mieux payé de la boite de se positionner sur ses principes ethiques et déontologiques avant de demander à quelqu'un qui gagne jusqu'à cinq fois moins son salaire d'avoir des principes d'action éclairés et surtout de prendre des risques?
En tout cas ce genre de question ne peut faire l'économie d'une reflexion collective quelque soit le type d'institution. Alors chacun nos responsabilités et nous pourrons éventuelleement consentir à en prendre là-bas tout en bas de l'échelle sociale chez les smic ou double smic.
A bientôt !
ce qui m'étonne lorsque je le lis tout ca c'est le manque de clarté et de sources d'informations fiables.
Madame la Directrice a raion pas de risque = mort. Trop de risque = mort aussi.
la différence entre danger et risque ?
elle réside dans le fait que le danger existe et que la seule façon d'activer celui-ci est de prendre un risque. Autrement dit la prise de risque est le détonnateur du danger. Le tout est de savoir si cela est inconscient ou conscient.
Pour ma part, je ne veux surtout pas me retrouver en tôle pour un boulot légérement supérieur au smic.
La notion de responsabilité en milieu institutionnel : le tout premier responsable d'une institution est le président en qualité de responsable légale de l'association. C'est aussi le cas des élus politiques et hauts fonctionnaires si la personnalité morale change (collectivité territoriale, Etat, organisation etc...)
Les responsables de faits sont aussi responsables : directeur , chefs de service et autres cadres (médecin, psychiatre et éventuellement infirmier....).
Il y a des moyens trés simple de se protéger en écrivant à l'ordre des médecins et au ministre de la santé et celui des affaires sociales, à la médecine du travail, voir même au préfet lui-même pour leur soumettre les pratiques médicalisés de l'institution. L'usage de fax ou lettre LR/AR indiquant que l'on se soumet de mauvaise grâce à l'ordre d'un supérieur hiérarchique constituant une preuve.
Autre disposition du droit du travail : soustraction au danger au sein du travail, on a le droit de ne pas travailler au sens de cette disposition s'il ya danger réel et motivé. Mais tout cela est lâchement laissé à la libre appréciation du travailleur.
Donc le débat n'est pas médicale mais relève à mon sens du droit du travail. Dans quel limite nous pouvons désobéïr à l'ordre d'un supérieur hiérarchique sans se faire éjécter comme des malpropres.
Alors Madame La Directrice, bien sur que je ne laisserais pas un usager souffrir inutilement ou peut-être pire, à condition que vous preniez aussi vos responsabilités en prenant garde de ne pas servir de "pantin" ou "marionnettes" aux mains de vos hiérarques légaux ou de faits. Donc il appartient au salarié le mieux payé de la boite de se positionner sur ses principes ethiques et déontologiques avant de demander à quelqu'un qui gagne jusqu'à cinq fois moins son salaire d'avoir des principes d'action éclairés et surtout de prendre des risques?
En tout cas ce genre de question ne peut faire l'économie d'une reflexion collective quelque soit le type d'institution. Alors chacun nos responsabilités et nous pourrons éventuelleement consentir à en prendre là-bas tout en bas de l'échelle sociale chez les smic ou double smic.
A bientôt !
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kiki
Re: distribution des traitements
C'est bien joli !!!Mais je crois que l on s'ecarte du sujet. En cas d'erreur sur la distribution de medicaments , la personne ayant distribuer , celle responsable de la distribution et de la preparation (ide)et le responsable de l'etablissement pouront etre conduit devant un tribunal penal !!!
http://www.infirmiers.com/doss/collabor ... de-as2.php
ICI encore un dossier et plutot une Circulaire de la DGS/DAS relative à la distribution des médicaments
http://perso.wanadoo.fr/cec-formation.n ... ments.html
Maintenant un tres bon dossier a voir absolument et tres bien explique :
http://www.infirmiers.com/inf/loi.php
Messieurs les politiques , inutile de faire des lois si vous ne pouvez les financer !
http://www.infirmiers.com/doss/collabor ... de-as2.php
ICI encore un dossier et plutot une Circulaire de la DGS/DAS relative à la distribution des médicaments
http://perso.wanadoo.fr/cec-formation.n ... ments.html
Maintenant un tres bon dossier a voir absolument et tres bien explique :
http://www.infirmiers.com/inf/loi.php
Messieurs les politiques , inutile de faire des lois si vous ne pouvez les financer !