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La prise de médicament en institution
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France
Re: La prise de médicament en institution
Si je peux me permettre, vous vous trompez de débat. La problèmatique des médicaments n'est pas là.
Si on se réfère à la loi (décret infirmier n°2002-194 du 11 février 2002), l'infirmière "administre" le traitement. C'est à dire "donne". L'immence majorité d'établissement est dans l'illégalité à ce niveau là, mais pas au niveau de la distribution et de la surveillance des effets. Normalement, c'est un pharmacien qui doit préparé, même pas l'IDE, contrairement à ce qui se pratique.
LA tâche de distribution du traitement peut parfaitemebt être confiée, en toute légalité, au personnelle éducatif, ES, ME ou AMP, ou Aide soignante. La seule exigence est que la dite personne appartiennent au précéssus d'accompagnement de la personne dans les actes de vie quotidienne. C'est le cas, non ?! c'est le cas dans au moins tous les foyers. Par contre, pas n'importe comment. la personne qui distribue doit avoir près d'elle la copie à jour de toutes les ordonnances et c'est là que le bas blesse en réalité. Il faut que le médicament puisse être identifié et qu'on puisse en retrouver la traçabilité (N°, nom, etc..) d'où l'idéal du blister dont les foyers.
C'est là que le personnel éducatif doit être vigilent. Faute de blister, le médicament ne doit pas être éconditionné, justement dans cette objectif de traçabilité mais aussi parce que le contact d'un cachet sur un autre peut avoir une conséquence chimique.
C'est assez pénible à distribuer, mais là, les cachets sont protégés.
Certes le directeur est responsable, mais ensuite, cela n'oculte pas la faute de chacun. Où peut-il y avoir faute ?
quand l'éduc ne contrôle pas ce qu'il donne avec l'ordonnance, quand l'éduc oublie de donner (sympa quand c'est la pillule contraceptive..., quand l'éducateur ne prend pas le soin de ranger en sureté le plateau de médicaments et enfin, quand l'éduacteur, investit de cette tâche, ne respecte pas le secret professionnel lié à cette tâche précise, alors que pour le reste, on parle de discretion professionnelle pour le corps éducatif. Je dirige un établissemnt depuis 18 ans et nous avons fait une formation très poussée à ce sujet suite aux démarches d'un commercial, plutôt que médecin, pour vendre ce système de blister qui coûte une fortune.
Si on se réfère à la loi (décret infirmier n°2002-194 du 11 février 2002), l'infirmière "administre" le traitement. C'est à dire "donne". L'immence majorité d'établissement est dans l'illégalité à ce niveau là, mais pas au niveau de la distribution et de la surveillance des effets. Normalement, c'est un pharmacien qui doit préparé, même pas l'IDE, contrairement à ce qui se pratique.
LA tâche de distribution du traitement peut parfaitemebt être confiée, en toute légalité, au personnelle éducatif, ES, ME ou AMP, ou Aide soignante. La seule exigence est que la dite personne appartiennent au précéssus d'accompagnement de la personne dans les actes de vie quotidienne. C'est le cas, non ?! c'est le cas dans au moins tous les foyers. Par contre, pas n'importe comment. la personne qui distribue doit avoir près d'elle la copie à jour de toutes les ordonnances et c'est là que le bas blesse en réalité. Il faut que le médicament puisse être identifié et qu'on puisse en retrouver la traçabilité (N°, nom, etc..) d'où l'idéal du blister dont les foyers.
C'est là que le personnel éducatif doit être vigilent. Faute de blister, le médicament ne doit pas être éconditionné, justement dans cette objectif de traçabilité mais aussi parce que le contact d'un cachet sur un autre peut avoir une conséquence chimique.
C'est assez pénible à distribuer, mais là, les cachets sont protégés.
Certes le directeur est responsable, mais ensuite, cela n'oculte pas la faute de chacun. Où peut-il y avoir faute ?
quand l'éduc ne contrôle pas ce qu'il donne avec l'ordonnance, quand l'éduc oublie de donner (sympa quand c'est la pillule contraceptive..., quand l'éducateur ne prend pas le soin de ranger en sureté le plateau de médicaments et enfin, quand l'éduacteur, investit de cette tâche, ne respecte pas le secret professionnel lié à cette tâche précise, alors que pour le reste, on parle de discretion professionnelle pour le corps éducatif. Je dirige un établissemnt depuis 18 ans et nous avons fait une formation très poussée à ce sujet suite aux démarches d'un commercial, plutôt que médecin, pour vendre ce système de blister qui coûte une fortune.
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Renatus
Re: La prise de médicament en institution
Bonjour,
Inutile de se réfugier derrière une casuistique sémantique pour essayer de se dédouaner ! "administrer" est un terme technique quand il s'agit des médicaments, et signifie alors : "faire prendre", donc de fait distribuer ! Quant aux pharmacien leur ordre leur demande de ne pas préparer les médicaments dans le cadre des institutions. Quant au secret professionnel, il n'est pas liée à une tâche mais à une fonction ! Décidemment, la formation de directeur est à revoir au niveau juridique !
Inutile de se réfugier derrière une casuistique sémantique pour essayer de se dédouaner ! "administrer" est un terme technique quand il s'agit des médicaments, et signifie alors : "faire prendre", donc de fait distribuer ! Quant aux pharmacien leur ordre leur demande de ne pas préparer les médicaments dans le cadre des institutions. Quant au secret professionnel, il n'est pas liée à une tâche mais à une fonction ! Décidemment, la formation de directeur est à revoir au niveau juridique !
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pom
Re: La prise de médicament en institution
Bonjour,
France affirme dans son post que "la tâche de distribution du traitement peut parfaitement être confiée, en toute légalité, au personnel éducatif".
Quelle est la base législative de cette affirmation ?
Qu'en est-il de l'administration de medicaments à des personnes non reconnues aptes par le médecin à faire ce geste dans le cadre de la vie courante ? je pense aux enfants en IME ou en MECS ou aux adultes déficients intellectuels ou handicapés mentaux.
Merci pour la réponse. A ma connaissance, il n'y a pas de texte qui autorise le personnel éduc. C'est le décret infirmier qui s'applique ainsi que le décret sur l'exercice illégal de la profession d'infirmier.Le décret infirmier dit par contre que les AS, AMP et Aux. de puer. peuvent administrer en collaboration avec l'infirmier en présence de celui-ci dans l'établissement.
France affirme dans son post que "la tâche de distribution du traitement peut parfaitement être confiée, en toute légalité, au personnel éducatif".
Quelle est la base législative de cette affirmation ?
Qu'en est-il de l'administration de medicaments à des personnes non reconnues aptes par le médecin à faire ce geste dans le cadre de la vie courante ? je pense aux enfants en IME ou en MECS ou aux adultes déficients intellectuels ou handicapés mentaux.
Merci pour la réponse. A ma connaissance, il n'y a pas de texte qui autorise le personnel éduc. C'est le décret infirmier qui s'applique ainsi que le décret sur l'exercice illégal de la profession d'infirmier.Le décret infirmier dit par contre que les AS, AMP et Aux. de puer. peuvent administrer en collaboration avec l'infirmier en présence de celui-ci dans l'établissement.
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Renatus
Re: La prise de médicament en institution
Bonjour,
Je rectifie mon affirmation erronnée, le secret professionnel peut être lié à une mission : Art. 226-13 du code pénal
"La révélation d’une information à caractère secret par une personne qui en est dépositaire, soit par état, soit par profession, soit en raison d’une fonction ou d’une mission temporaire, est punie d’un an d’emprisonnement et de 100 000 francs d’amende
Je rectifie mon affirmation erronnée, le secret professionnel peut être lié à une mission : Art. 226-13 du code pénal
"La révélation d’une information à caractère secret par une personne qui en est dépositaire, soit par état, soit par profession, soit en raison d’une fonction ou d’une mission temporaire, est punie d’un an d’emprisonnement et de 100 000 francs d’amende
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michèle
Re: La prise de médicament en institution
A quand la responsabilité de chacun et de chacune ne sera plus une affaire d'état qui pourtant ne devrait plus ètre compliqué puisque je ne pense pas qu'il faille d'autres décrets puisque de toute façon...il y a une partie des aides-soignantes qui ont envie de faire évoluer leur métier et d'autres qui feraient bien de réfléchir de quoi elles ont envies comme épanouissement professionnel...là est aussi la question?
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ahmed
Re: La prise de médicament en institution
bonjour Marie steph
tu dis "votre responsabilité sera moins engagée que celle de la personne qui a préparé les médicaments" ce qui veut donc dire que pour le personnel non médical il risque la sanction si une erreur se produit..
dans le quotidien j'engage ma responsabilité à chaque intervention alors en ce qui concerne les traitements je n'en donne plus , comme on dit "chacun à sa place et les vaches seront bien gardées.."
a+
tu dis "votre responsabilité sera moins engagée que celle de la personne qui a préparé les médicaments" ce qui veut donc dire que pour le personnel non médical il risque la sanction si une erreur se produit..
dans le quotidien j'engage ma responsabilité à chaque intervention alors en ce qui concerne les traitements je n'en donne plus , comme on dit "chacun à sa place et les vaches seront bien gardées.."
a+
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carine
Re: La prise de médicament en institution
je suis monitrice veilleuse de nuit dans un foyer médicalisé pour handicapés.Nous avons une boîte qui contient plusieurs médicaments(valiumrectal, doliprane,tranxène,neuleptil,etc..).Nous avons un protocole redigé par le médecin qui nous indique quel médicament donner en cas de crise d'épilepsie,d'agitation de fièvre,mais aucun médicament n'est préparé d'avance et c'est à nous d'évaluer s'il faut donner un médicament ou non.A qui incombe la responsabilité dans ce cas la?
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MIDWAY
Re: La prise de médicament en institution
bonjour
Autre chose, je suis surveillant de nuit dans un foyer de vie ( adultes déficients intellectuels).
Nous avons des diabétiques, la direction nous demande de faire une piquure de glucose en cas de coma diabétique, nous ne sommes pas d'accord, prévenir le SAMU me parais plus adapté.
De plus dernièrement notre directeur, nous a informé qu'un texte de loi devrait nous donner le droit de faire des piquures intramusculaires.
Plus ça va plus les responsabilités nous tombent dessus, ça devient n'importe quoi, marre de servir de fusible. Faire des piquures ,donner des médocs on n'est pas IDE
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ELIANE
Re: La prise de médicament en institution
bonsoir à tous,
Je travaille dans une EHPAD en tant qu'AGENT TECHNIQUE avec le DEAVS et mon travail est semblable à celui d'une AS "toilette etc...."
la direction me demande de donner les médicaments du soir pour une question d'organisation et surtout il manque des AS dans le poste du soir
J'aimerais avoir une réponse très professionnelle concernant les compétences d'un agent technique et d'une as pour donner les médicaments et me répondre en prenant référence à LA LOI
réponse :suis je en droit de refuser ou en tort d'accepter
Je travaille dans une EHPAD en tant qu'AGENT TECHNIQUE avec le DEAVS et mon travail est semblable à celui d'une AS "toilette etc...."
la direction me demande de donner les médicaments du soir pour une question d'organisation et surtout il manque des AS dans le poste du soir
J'aimerais avoir une réponse très professionnelle concernant les compétences d'un agent technique et d'une as pour donner les médicaments et me répondre en prenant référence à LA LOI
réponse :suis je en droit de refuser ou en tort d'accepter
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Lili
Re: La prise de médicament en institution
bjr à tous
Je travaille en EHPAD. Notre directeur et notre médecin coordonnateur veulent faire distribuer les médicaments par les ASH (sauf les patchs, les gouttes, les stupéfiants et tout ce qui est injections bien sûr). Ils veulent aussi que les ASH administrent le traitement aux résidents qui ne peuvent le prendre seul.
tous ceci est-il légal à votre avis ?
Je travaille en EHPAD. Notre directeur et notre médecin coordonnateur veulent faire distribuer les médicaments par les ASH (sauf les patchs, les gouttes, les stupéfiants et tout ce qui est injections bien sûr). Ils veulent aussi que les ASH administrent le traitement aux résidents qui ne peuvent le prendre seul.
tous ceci est-il légal à votre avis ?