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La prise de médicament en institution
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cotance line
Re: La prise de médicament en institution
bonjour renatus, merci de ta réponse, j'ai passé un bon moment hiers à établir un dossier solide avec les différentes lois ( la circulaire de 1999, et la loi de 2002, ainsi que toutes modifications établies à ce jour, je remboche demain à 7 heures, et je pense que je n'ai pas encore fini de parler de ce problème... j'imagine que je serai moins joyeuse à la déboche, mais je problème est trop lourd de conséquences pour être mit de coté. Je vais voir comment je m'en sors, et j'encourage toute personnes engagée dans ce combat à communiquer, sur ce site, sur les murts rencontrés lors de leur cheminement. amicalement. bon dimanche.
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renatus
Re: La prise de médicament en institution
Bonjour,
Cotance, la circulaire de 1999 est obsoléte du fait que le décret infirmier est postérieur. Les directions l'utilisent car effectivement elle autorisait des dérogations, mais le nouveau decret infirmier a balayé lesdites dérogations.Aujourd'hui c'est lui seul qui régit ce probléme et dans notre profession seuls les AMP peuvent distribuer les médicamaents en collaboration avec l'infirmiére. La loi de 2002 ne cite pas les éducateurs pour la simple raison que ce n'est pas une profession médico-sociale contrairement aux AMP.
Y-à-t-il des délégués du personnel voire un CE dans ta boutiques, car ce sont ces instances qui sont à même d'interpeller la direction sur ce sujet ?
Cordialement
Cotance, la circulaire de 1999 est obsoléte du fait que le décret infirmier est postérieur. Les directions l'utilisent car effectivement elle autorisait des dérogations, mais le nouveau decret infirmier a balayé lesdites dérogations.Aujourd'hui c'est lui seul qui régit ce probléme et dans notre profession seuls les AMP peuvent distribuer les médicamaents en collaboration avec l'infirmiére. La loi de 2002 ne cite pas les éducateurs pour la simple raison que ce n'est pas une profession médico-sociale contrairement aux AMP.
Y-à-t-il des délégués du personnel voire un CE dans ta boutiques, car ce sont ces instances qui sont à même d'interpeller la direction sur ce sujet ?
Cordialement
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legendre genevieve
Re: La prise de médicament en institution
je sors dune reunion institutionelle dans l itep ou je suis es à dijon sur le sujet le directeur nous a confirmé que c etait legal que nous stockions ,préparions,et distribuions les traitements aux enfants(anxiolitiques,neuroleptiques etautres) je lui ai demandé un protocole ecrit car j en doute beaucoupd apres tout ce que j ailu sur ce forum de plus les infirmiers ne pouvant pas distribuer(horaires)refusent de preparer des pilulers en arguant du fait "qui prepare donne"au niveau responsabilite????qu en pensez vous?le psychiatre est du meme avis que la direction
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renatus
Re: La prise de médicament en institution
Bonjour,
Depuis quand faudrait-il croire un directeur ou un psychiatre sur parole ! A ma connaissance ils n'ont pas la science infuse, ça ce serait... Quelles sont les preuves qu'ils apportebt à l'apui de leurs dires (entre autres des jurisprudences). Faut-il rappeler que le décret infirmier autorise seulement les AMP dans la distribution des médicaments et sous le responsabilité d'une infirmiére. Le probléme, si un jour il y a un grave incident, l'éduc sera tenu responsable (nul n'est censè ignorer la loi) et le directeur de même pour avoir donné une mission en violation de la législation en la matiére.
Depuis quand faudrait-il croire un directeur ou un psychiatre sur parole ! A ma connaissance ils n'ont pas la science infuse, ça ce serait... Quelles sont les preuves qu'ils apportebt à l'apui de leurs dires (entre autres des jurisprudences). Faut-il rappeler que le décret infirmier autorise seulement les AMP dans la distribution des médicaments et sous le responsabilité d'une infirmiére. Le probléme, si un jour il y a un grave incident, l'éduc sera tenu responsable (nul n'est censè ignorer la loi) et le directeur de même pour avoir donné une mission en violation de la législation en la matiére.
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Stéph
Re: La prise de médicament en institution
Toute personne présente au quotidien dans l'accompagnement (ES,ME,AMP...) de la personne peut et doit donner les médicaments en l'absence de l'IDE. Sinon tu fais comment ?
Il peut même préparer le pilulier.
Il peut même préparer le pilulier.
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renatus
Re: La prise de médicament en institution
Bonjour,
J'invite le dénommé Steph à lire le décret infirmier ! Affirmer sans argumentaire législatif c'est une stratégie d'intox que manie avec un certain art certaines directions...Dans un hôpital, lors de l'absence d'une infirmière pour cause de maladie il est bien connu qu'une membre des services généraux la remplace...
J'invite le dénommé Steph à lire le décret infirmier ! Affirmer sans argumentaire législatif c'est une stratégie d'intox que manie avec un certain art certaines directions...Dans un hôpital, lors de l'absence d'une infirmière pour cause de maladie il est bien connu qu'une membre des services généraux la remplace...
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stéph
Re: La prise de médicament en institution
Message pour le dénommé renatus,
Un peu léger aussi ! Je veux bien mais en CER/CEF/MECS...tu fais comment pour donner les traitements quand il n'y a pas d'IDE tu fais venir un Doc ?
Ensuite, (j'ai pas la source exacte mais elle date d'un mois et ce durant la formation tuteur de stage et face à une juriste d'école) je me réfère à une décision justice de 2005/2006 suite à un problème de médoc dans une structure spé le tribunal (dans le nord) a décidé que toute personne dans l'accompagnement au quotidien avait le droit et le devoir de donner le traitement et même de préparer le pilulier. Ce texte fait aujourd'hui jurisprudence.
Je ne sais pas si tu es éduc mais sur le terrain ton texte sur les IDE mes fait bien rire !!! je travaille avec des enfants autistes et psychotiques et si tu ne donnes pas le traitement pour la apaiser je te garantie que les jeunes risquent de passer un bonne journée ! Sur la structure où je travaille l'IDE est souvent absente, alors la direction a décidé que les ES devraient donner les traitements le midi.
C'est une question qui est récurente chez les éducateurs : je peux/je peux pas/je dois/je dois pas.
Aujourd'hui cela semble clair et même au dela de ça pour moi ce qui compte c'est le bien être de l'enfant/ado/adulte... et il faudrait peut être arrêter de batailler sur le fait de donner quelques gouttes ? Tu crois pas ?
Un peu léger aussi ! Je veux bien mais en CER/CEF/MECS...tu fais comment pour donner les traitements quand il n'y a pas d'IDE tu fais venir un Doc ?
Ensuite, (j'ai pas la source exacte mais elle date d'un mois et ce durant la formation tuteur de stage et face à une juriste d'école) je me réfère à une décision justice de 2005/2006 suite à un problème de médoc dans une structure spé le tribunal (dans le nord) a décidé que toute personne dans l'accompagnement au quotidien avait le droit et le devoir de donner le traitement et même de préparer le pilulier. Ce texte fait aujourd'hui jurisprudence.
Je ne sais pas si tu es éduc mais sur le terrain ton texte sur les IDE mes fait bien rire !!! je travaille avec des enfants autistes et psychotiques et si tu ne donnes pas le traitement pour la apaiser je te garantie que les jeunes risquent de passer un bonne journée ! Sur la structure où je travaille l'IDE est souvent absente, alors la direction a décidé que les ES devraient donner les traitements le midi.
C'est une question qui est récurente chez les éducateurs : je peux/je peux pas/je dois/je dois pas.
Aujourd'hui cela semble clair et même au dela de ça pour moi ce qui compte c'est le bien être de l'enfant/ado/adulte... et il faudrait peut être arrêter de batailler sur le fait de donner quelques gouttes ? Tu crois pas ?
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cotance
Re: La prise de médicament en institution
Bonjour à tous,
Pour ma part, je suis encore en phase de réflexion, je crois que le jour où on agit sans plus réfléchir à ce qu'on fait, on devient dangereux. En tout cas, les organes tel les dass évitent de se prononcer clairement, je sais que l'exercice illégal de la profession réglementée d'infirmière est passible de deux an d'emprisonnement et 30 000 euro d'amende, perso moi ça me donne à réfléchir. Dans mon établissement foyer de vie, cela fait encore débat, sans que personne ne veuille prendre la responsabilité de signer un protocole, pourquoi donc si cela est complètement conforme à la loi?
Le fait de donner et de préparer les médicaments ce n'est pas du tout la même chose dans la loi.
Le problème c'est que donner un médicament, est-ce un acte de soin ou pas? est-ce que donner un traitement c'est soigner? Est-ce qu'un éducateur est un soignant? Cet acte est-il un transfère de compétence? Qu'en pense les instituts de formation? Pourquoi ne l'incluent-ils pas dans les contenus de formation?
Pour ma part, le meilleur moyen que j'ai trouvé est le suivant : Si donner un traitement est un acte qui relève de l'accompagnement du quotidien, au même titre cela devient un acte éducatif, nous devons pouvoir l'étudier en cours, et le médecin doit accepter de la consigner sur l'ordonnance " acte qui relève de l'accompagnement quotidien", ce cette façon, tu te couvres en terme de responsabilité quand tu n'es pas formé.
Il reste que je travail encore la question.
Bon courage.
Pour ma part, je suis encore en phase de réflexion, je crois que le jour où on agit sans plus réfléchir à ce qu'on fait, on devient dangereux. En tout cas, les organes tel les dass évitent de se prononcer clairement, je sais que l'exercice illégal de la profession réglementée d'infirmière est passible de deux an d'emprisonnement et 30 000 euro d'amende, perso moi ça me donne à réfléchir. Dans mon établissement foyer de vie, cela fait encore débat, sans que personne ne veuille prendre la responsabilité de signer un protocole, pourquoi donc si cela est complètement conforme à la loi?
Le fait de donner et de préparer les médicaments ce n'est pas du tout la même chose dans la loi.
Le problème c'est que donner un médicament, est-ce un acte de soin ou pas? est-ce que donner un traitement c'est soigner? Est-ce qu'un éducateur est un soignant? Cet acte est-il un transfère de compétence? Qu'en pense les instituts de formation? Pourquoi ne l'incluent-ils pas dans les contenus de formation?
Pour ma part, le meilleur moyen que j'ai trouvé est le suivant : Si donner un traitement est un acte qui relève de l'accompagnement du quotidien, au même titre cela devient un acte éducatif, nous devons pouvoir l'étudier en cours, et le médecin doit accepter de la consigner sur l'ordonnance " acte qui relève de l'accompagnement quotidien", ce cette façon, tu te couvres en terme de responsabilité quand tu n'es pas formé.
Il reste que je travail encore la question.
Bon courage.
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renatus
Re: La prise de médicament en institution
Bonjour,
J'attends les références exactes de cette jurisprudence. De toute maniére une jurisprudence n'a pas force de loi et une autre peut la contredire, il est donc risqué pour une institution de s'abriter derriére. Pour moi, c'est le décret infirmier qui m'intéresse, explicite on ne peut plus puisqu'il désigne exclusivelent les AMP et les aide-soigants, point barre.
J'attends les références exactes de cette jurisprudence. De toute maniére une jurisprudence n'a pas force de loi et une autre peut la contredire, il est donc risqué pour une institution de s'abriter derriére. Pour moi, c'est le décret infirmier qui m'intéresse, explicite on ne peut plus puisqu'il désigne exclusivelent les AMP et les aide-soigants, point barre.
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stéph
Re: La prise de médicament en institution
Il faut effectivement un cadre clair et cohérent mais il ne faut pas qu'il soit rigide et qu'il t'empêche toute marche de manoeuvre à titre exceptionnel. Entre la théorie des lois et la pratique du terrain le fossé est bien profond...