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enfant abandonnique et sentiment d'abandon
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pascal
abandon et dépendance sexuel
j'ecris encore sur ce site, je ne sais pas pourquoi car personne ne me répond, et j'ai toujours l'impression d'etre seul avec ma maudite dépendance sexuelle.
Moi je suis en couple (gay) et je suis obsédé par le sexe, je ne vis qu'a travers les relations, que j'ai avec mon conjoint, aprés 2 ans, je compte les jours qui sépare nos relations, m'interroge constemment si il se masturbe, je me rassure seulement par le sexe.
Dés que mon conjoint s'absente ou est moins demandant, je panique, me trouve laid et la je compulse. Sexe virtuel sur des sites ou je paye, j'en regarde chaque jour et mes masturbe.
c'est un cercle vicieux qui prend de plus en plus de place, je ne rencontre personne, mais me masturbe des fois 2 fois par jour.
Mon conjoint pourtant me désire, mais si pendant quelques jours, il ne me fais pas d'avance, je fais de l'anxiéte, devient de mauvaise humeur, et je lui fais des reproches.
je finis par me detester, me hair, tellement quand l'obséssion prend place, je ne sais pas la contrer et n'arréte pas d'y penser.
Bien souvent, je pense que je veux me rassure qu'il me désire encore, et ca aussi c'est un cercle vicieux, chaque 2 ou 3 jours, la tension prend place et je deviens fou.
bref voila. J'espére avoir un échange avec des gens sur ce site pour me sentir moins seul.
Moi je suis en couple (gay) et je suis obsédé par le sexe, je ne vis qu'a travers les relations, que j'ai avec mon conjoint, aprés 2 ans, je compte les jours qui sépare nos relations, m'interroge constemment si il se masturbe, je me rassure seulement par le sexe.
Dés que mon conjoint s'absente ou est moins demandant, je panique, me trouve laid et la je compulse. Sexe virtuel sur des sites ou je paye, j'en regarde chaque jour et mes masturbe.
c'est un cercle vicieux qui prend de plus en plus de place, je ne rencontre personne, mais me masturbe des fois 2 fois par jour.
Mon conjoint pourtant me désire, mais si pendant quelques jours, il ne me fais pas d'avance, je fais de l'anxiéte, devient de mauvaise humeur, et je lui fais des reproches.
je finis par me detester, me hair, tellement quand l'obséssion prend place, je ne sais pas la contrer et n'arréte pas d'y penser.
Bien souvent, je pense que je veux me rassure qu'il me désire encore, et ca aussi c'est un cercle vicieux, chaque 2 ou 3 jours, la tension prend place et je deviens fou.
bref voila. J'espére avoir un échange avec des gens sur ce site pour me sentir moins seul.
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sarah
Re: enfant abandonnique et sentiment d'abandon
Bjr. en poste TISF, j'ai actuelleent a faire a ce sujet a propos d'un enfant d'un an, s'il est possible d'avoir des informations, je suis prenante! merci d'avance
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titus
Re:
Bonjour
Il me semble connaître ou ressentir puisque c'est un sentiment. Lorsque j'avais 3 ou 4 ans mon père est parti abandonnant 7 enfants, ma maman ne pouvant gérer seule ces 7 enfants a placé les 2 plus jeunes (dont moi) à l'assistance publique, de retour pas trop longtemps après mon frêre ainé est parti pour vivre avec sa femme et tous mes frêres et soeur ont suivi. A la retraite c'est ma maman qui est partie. En couple la mère de mon fils a décidé de vivre sans moi et maintenant mon fils majeur est plus proche de sa compagne que de son père. Aujourd'hui certain de mes proches sont partis physiquement ou bien c'est leur tête qui est partie.
Il me semble connaître ou ressentir puisque c'est un sentiment. Lorsque j'avais 3 ou 4 ans mon père est parti abandonnant 7 enfants, ma maman ne pouvant gérer seule ces 7 enfants a placé les 2 plus jeunes (dont moi) à l'assistance publique, de retour pas trop longtemps après mon frêre ainé est parti pour vivre avec sa femme et tous mes frêres et soeur ont suivi. A la retraite c'est ma maman qui est partie. En couple la mère de mon fils a décidé de vivre sans moi et maintenant mon fils majeur est plus proche de sa compagne que de son père. Aujourd'hui certain de mes proches sont partis physiquement ou bien c'est leur tête qui est partie.
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témoignage
Témoignage
Je devais me marrier cette semaine. Cette femme que j'aimais est partie du jour au lendemain, comme ça en m'accusant de mille maux, il y a 6 mois.
Elle même qui, quelques jours à peine avant se jetait à mon cou, et était prête à tout pour moi.
On a beau se documenter, lire essayer de comprendre, mais c'est impossible. J'aime les femmes sensibles, mais je n'avais pas jusqu'à présent eu de relation spécialement excessive.
Elle avait un fond de regard d'une tristesse qui vous foutez le bourdon mais était tellement aimante et généreuse, c'était certainement trop. Toujours prête à se plier en 4 pour ses nouveaux amis, sans pour autant ne recevoir la moitié en retour. J'ai essayé de la défendre. Elle était comme une cheval cabré, inarrétable.
Elle est partie pour ne plus revenir me disant qu'elle fuyait parce qu'elle pensait revivre son enfance avec moi. Je n'ai pas très bien saisi mais elle et son frère ont subi une mère angoissée, fusionnelle, qui elle même me disait que sa mère ne l'avait jamais aimée.
Le frère était un tyran, qui a très mal fini et a vampirisé toute sa famille jusqu'à son suicide.
Alors oui, vous allez dire que j'étais un peu prévenu mais en plus même pas, je n'ai rien compris du début à la fin. Ce n'est qu'en me documentant, en lisant, en en parlant que j'en suis venu à l'abandonnisme.
Avant de la demander en mariage, nous avions passé plus d'un an ensemble. Si elle somatisait beaucoup en dormant très mal, en faisant parfois des crises d'angoisse, en pleurant sans pour autant m'expliquer pourquoi, je m'en remettais à une sensibilité exacerbée. Je la trouvais aussi très immature en amour mais je n'arrivais pas vraiment à m'expliquer tout ça. En fait oui, elle avait bien 7 ans dans sa tête sur le plan affectif.
La difficulté pour moi fut d'assumer une rupture extrèmement violente puisqu'elle est partie en moins de 10 jours en me disant qu'elle ne m'aimait plus, que j'avais détruit notre amour. Elle m'a écrit une lettre dans laquelle elle me reprochait tout ce qui l'avait frustré depuis qu'on se connaissait. Elle revenait notamment sur des faits extrèmement futiles. Un exemple très frappant et très étonnant fut son reproche à propos de mes retards à dîner. Elle ne supportait pas ça alors que je passais la nuit chez elle. Une autre chose marrante mais finalement assez pathétique fut son reproche à propos d'un moment où trois mois après notre rencontre elle m'a parlé de son souhait de construire quelque chose ensemble, d'avoir des enfants. A ce moment là je n'avais pas sû quoi lui répondre. Je lui rappelais qu'entre temps je l'avais demandée en mariage, rien n'y faisait.
Quand je lis les nombreux témoignages que j'ai compris qu'au moins ces personnes réussissent à mettre un nom à cette psychose (je ne saia pas si le terme est bien choisi).
Je suis sûr que sa mère connaissait sa manière de procéder. Elle m'avait prévenu qu'elle se séparait de ses ex du jour au lendemain. J'ai mieux compris quand ça m'est arrivé.
Enfin, voilà je crois que quand on a un problème de ce type, on a beau être victime il faut savoir dire la vérité à celui qu'on "aime" même si j'admets que c'est difficile à avouer.
Je me suis énormément culpabilisé, à tort je crois. J'ai beaucoup souffert. C'était un projet qui me tenait à coeur, nous étions bien ensemble et nous nous entendions à merveille. J'ai l'impression d'avoir perdu outre ma femme, ma meilleure amie. Elle a fui comme ça en laissant tous nos projets de vie en plan, un mariage, des enfants, de nombreux amis. Et puis je me suis demandé ce qu'elle pouvait bien avoir dit pour justifier son "choix". Elle était très mal entourée, sa famille, au lieu de lui dire qu'elle avait peut-être tort, n'a fait que lui dire "ma pauvre chérie, c'est un monstre avec toi, il ne t'ouvrait pas la porte de la voiture". Il y a trop d'histoires dans cette famille pour que les comportements soient sains. Mais que ce fut triste, vraiment! Seule sa mère m'a soutenu. J'ai comme l'impression que c'était trop pour elle à assumer, une fin d'année avec un nouveau job compliqué, l'anniversaire de la mort de son frère et de son père, un mariage à venir. Elle a préféré me haïr et me détester plutôt que d'échanger un peu.
Un conseil donc de non abandonnique, soyez franc et honnête avec votre compagnon, compagne. Dites lui la vérité si vous la connaissez.
Je me demande aussi comment faire prendre à quelqu'un conscience de son problème. Si j'ai aussi bien compris accepter qu'on a un tel problème est très difficile à assumer et peut prendre des années. Je l'ai recontacté pour lui dire de regarder l'échange écrit que j'avais eu avec une thérapeute spécialiste du domaine. Ca ne plui a pas plu.
Foutre sa vie en l'air à cause de sa mère qui n'a pas su, pu bien s'occuper de vous ou qui vous a refilé ses angoisses au lieu de vous donner tout l'amour dont vous aviez besoin, c'est vraiment horrible. Je vous plains mais en même temps vous le faites bien payer à tout le monde, notamment à ceux qui vous aiment. J'en ai bavé.
Quittez cette sale carapace et vivez avec vos émotions, il n'y a rien de mieux. Courage.
Merci pour votre attention et vos réponses.
Elle même qui, quelques jours à peine avant se jetait à mon cou, et était prête à tout pour moi.
On a beau se documenter, lire essayer de comprendre, mais c'est impossible. J'aime les femmes sensibles, mais je n'avais pas jusqu'à présent eu de relation spécialement excessive.
Elle avait un fond de regard d'une tristesse qui vous foutez le bourdon mais était tellement aimante et généreuse, c'était certainement trop. Toujours prête à se plier en 4 pour ses nouveaux amis, sans pour autant ne recevoir la moitié en retour. J'ai essayé de la défendre. Elle était comme une cheval cabré, inarrétable.
Elle est partie pour ne plus revenir me disant qu'elle fuyait parce qu'elle pensait revivre son enfance avec moi. Je n'ai pas très bien saisi mais elle et son frère ont subi une mère angoissée, fusionnelle, qui elle même me disait que sa mère ne l'avait jamais aimée.
Le frère était un tyran, qui a très mal fini et a vampirisé toute sa famille jusqu'à son suicide.
Alors oui, vous allez dire que j'étais un peu prévenu mais en plus même pas, je n'ai rien compris du début à la fin. Ce n'est qu'en me documentant, en lisant, en en parlant que j'en suis venu à l'abandonnisme.
Avant de la demander en mariage, nous avions passé plus d'un an ensemble. Si elle somatisait beaucoup en dormant très mal, en faisant parfois des crises d'angoisse, en pleurant sans pour autant m'expliquer pourquoi, je m'en remettais à une sensibilité exacerbée. Je la trouvais aussi très immature en amour mais je n'arrivais pas vraiment à m'expliquer tout ça. En fait oui, elle avait bien 7 ans dans sa tête sur le plan affectif.
La difficulté pour moi fut d'assumer une rupture extrèmement violente puisqu'elle est partie en moins de 10 jours en me disant qu'elle ne m'aimait plus, que j'avais détruit notre amour. Elle m'a écrit une lettre dans laquelle elle me reprochait tout ce qui l'avait frustré depuis qu'on se connaissait. Elle revenait notamment sur des faits extrèmement futiles. Un exemple très frappant et très étonnant fut son reproche à propos de mes retards à dîner. Elle ne supportait pas ça alors que je passais la nuit chez elle. Une autre chose marrante mais finalement assez pathétique fut son reproche à propos d'un moment où trois mois après notre rencontre elle m'a parlé de son souhait de construire quelque chose ensemble, d'avoir des enfants. A ce moment là je n'avais pas sû quoi lui répondre. Je lui rappelais qu'entre temps je l'avais demandée en mariage, rien n'y faisait.
Quand je lis les nombreux témoignages que j'ai compris qu'au moins ces personnes réussissent à mettre un nom à cette psychose (je ne saia pas si le terme est bien choisi).
Je suis sûr que sa mère connaissait sa manière de procéder. Elle m'avait prévenu qu'elle se séparait de ses ex du jour au lendemain. J'ai mieux compris quand ça m'est arrivé.
Enfin, voilà je crois que quand on a un problème de ce type, on a beau être victime il faut savoir dire la vérité à celui qu'on "aime" même si j'admets que c'est difficile à avouer.
Je me suis énormément culpabilisé, à tort je crois. J'ai beaucoup souffert. C'était un projet qui me tenait à coeur, nous étions bien ensemble et nous nous entendions à merveille. J'ai l'impression d'avoir perdu outre ma femme, ma meilleure amie. Elle a fui comme ça en laissant tous nos projets de vie en plan, un mariage, des enfants, de nombreux amis. Et puis je me suis demandé ce qu'elle pouvait bien avoir dit pour justifier son "choix". Elle était très mal entourée, sa famille, au lieu de lui dire qu'elle avait peut-être tort, n'a fait que lui dire "ma pauvre chérie, c'est un monstre avec toi, il ne t'ouvrait pas la porte de la voiture". Il y a trop d'histoires dans cette famille pour que les comportements soient sains. Mais que ce fut triste, vraiment! Seule sa mère m'a soutenu. J'ai comme l'impression que c'était trop pour elle à assumer, une fin d'année avec un nouveau job compliqué, l'anniversaire de la mort de son frère et de son père, un mariage à venir. Elle a préféré me haïr et me détester plutôt que d'échanger un peu.
Un conseil donc de non abandonnique, soyez franc et honnête avec votre compagnon, compagne. Dites lui la vérité si vous la connaissez.
Je me demande aussi comment faire prendre à quelqu'un conscience de son problème. Si j'ai aussi bien compris accepter qu'on a un tel problème est très difficile à assumer et peut prendre des années. Je l'ai recontacté pour lui dire de regarder l'échange écrit que j'avais eu avec une thérapeute spécialiste du domaine. Ca ne plui a pas plu.
Foutre sa vie en l'air à cause de sa mère qui n'a pas su, pu bien s'occuper de vous ou qui vous a refilé ses angoisses au lieu de vous donner tout l'amour dont vous aviez besoin, c'est vraiment horrible. Je vous plains mais en même temps vous le faites bien payer à tout le monde, notamment à ceux qui vous aiment. J'en ai bavé.
Quittez cette sale carapace et vivez avec vos émotions, il n'y a rien de mieux. Courage.
Merci pour votre attention et vos réponses.
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prisca
Re:
Bonjour,
J'ai lu ici de "beaux" témoignages qui m'ont touchée.
Moi même abandonnique de 37 ans, je suis en plus dépendante affective, càd que je m'accroche désespérément à qqn de non libre (deuil pas fait ou en couple) de peur de vivre une vraie relation et surtout de peur d'être abandonnée je pars toujours la 1ère...
ils sont rarement touchés (sauf leur ego) car ils ne m'aiment pas.
Mais ceux qui voudraient m'aimer je les rejette avec une violence inouïe, et casse les liens du jour au lendemain dès que je me sens envahie.
Pour me sentir en sécurité je ne peux aimer que qqn qui ne m'aime pas, sinon je me sens menacée dans ma vie même. J'ai 15 ans de thérapie derrière moi, et toujours pas de réelle solution.
J'ai appris quand même à ôter (un peu) ma carapace mais ça n'est pas encore ça...je fais confiance à ceux qui vont me manipuler et me referme face à ceux qui voudraient m'aider et m'aimer.
Je suis bien consciente que c'est l'enfant terrorisée qui agit en moi, mais je n'arrive pas à inverser la vapeur.
Ma mère m'a rejetée , ne m'a jamais aimée , a toujours été froide et indifférente à mon existence.
Mon père a été le grand absent de ma vie , lui non plus pas concerné (parents séparés)...donc pas d'amour , pas de sécurité dans mon enfance...une famille dysfonctionnelle ne sachant pas communiquer et encore moins dire ses sentiments....
Voilà les énormes dégâts.
Même si je cherche de l'aide en thérapie , ça n'est pas facile de guérir de son enfance, j'en ai lu des ouvrages, je suis prête à faire mon mea culpa et à reconnaitre mes erreurs, cesser d'être une victime, et pourtant je ne suis toujours pas sortie de mes problèmes, je m'isole, j'ai honte de rater ma vie alors que objectivement j'ai tout pour la réussir. Comme si la rater me permettait de ne pas être déloyale envers mes géniteurs...
Du coup j'auto-sabote ma carrière professionnelle, cumulant les galères en tous genres, me sentant très vite exploitée et étouffée dans des postes qui me pompent toute mon énergie car je suis très très stressée...et que ça me rend même malade de devoir faire tous ces efforts d'adaptation.
Alors dire et revivre ses émotions refoulées, OUI, pour guérir,
mais ce n'est pas si simple, l'inconscient fait barrage, et personnellement je n'avance pas très vite. Et c'est même d'une lenteur désespérante.
Ma vie sentimentale est un désert aride, ma vie quotidienne une corvée, sans buts et sans joie, je m'enferme et me referme, bref c'est très très dur.
J'espère quand même 1 jour aller mieux et être assez complète pour ne plus avoir peur d'aimer et d'être aimée.
J'ai lu ici de "beaux" témoignages qui m'ont touchée.
Moi même abandonnique de 37 ans, je suis en plus dépendante affective, càd que je m'accroche désespérément à qqn de non libre (deuil pas fait ou en couple) de peur de vivre une vraie relation et surtout de peur d'être abandonnée je pars toujours la 1ère...
ils sont rarement touchés (sauf leur ego) car ils ne m'aiment pas.
Mais ceux qui voudraient m'aimer je les rejette avec une violence inouïe, et casse les liens du jour au lendemain dès que je me sens envahie.
Pour me sentir en sécurité je ne peux aimer que qqn qui ne m'aime pas, sinon je me sens menacée dans ma vie même. J'ai 15 ans de thérapie derrière moi, et toujours pas de réelle solution.
J'ai appris quand même à ôter (un peu) ma carapace mais ça n'est pas encore ça...je fais confiance à ceux qui vont me manipuler et me referme face à ceux qui voudraient m'aider et m'aimer.
Je suis bien consciente que c'est l'enfant terrorisée qui agit en moi, mais je n'arrive pas à inverser la vapeur.
Ma mère m'a rejetée , ne m'a jamais aimée , a toujours été froide et indifférente à mon existence.
Mon père a été le grand absent de ma vie , lui non plus pas concerné (parents séparés)...donc pas d'amour , pas de sécurité dans mon enfance...une famille dysfonctionnelle ne sachant pas communiquer et encore moins dire ses sentiments....
Voilà les énormes dégâts.
Même si je cherche de l'aide en thérapie , ça n'est pas facile de guérir de son enfance, j'en ai lu des ouvrages, je suis prête à faire mon mea culpa et à reconnaitre mes erreurs, cesser d'être une victime, et pourtant je ne suis toujours pas sortie de mes problèmes, je m'isole, j'ai honte de rater ma vie alors que objectivement j'ai tout pour la réussir. Comme si la rater me permettait de ne pas être déloyale envers mes géniteurs...
Du coup j'auto-sabote ma carrière professionnelle, cumulant les galères en tous genres, me sentant très vite exploitée et étouffée dans des postes qui me pompent toute mon énergie car je suis très très stressée...et que ça me rend même malade de devoir faire tous ces efforts d'adaptation.
Alors dire et revivre ses émotions refoulées, OUI, pour guérir,
mais ce n'est pas si simple, l'inconscient fait barrage, et personnellement je n'avance pas très vite. Et c'est même d'une lenteur désespérante.
Ma vie sentimentale est un désert aride, ma vie quotidienne une corvée, sans buts et sans joie, je m'enferme et me referme, bref c'est très très dur.
J'espère quand même 1 jour aller mieux et être assez complète pour ne plus avoir peur d'aimer et d'être aimée.
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MACE
Re:
je veux juste partager ce texte que certains d'entre vous connaissent sans doute.
L'abandon de Pascal Auriat
Je sais bien qu'un amour est toujours en danger
Je croyais avec toi être bien protégé
Et tu me souriais quand je parlais des fous
Qui partent sans rien dire, un jour en lâchant tout
Oui , mais tu m'as laissé dans un matin superbe
Un peu comme un enfant qu'on oublierait dans l'herbe
C'est la fin des saisons, c'est comme un jour sans rien
C'est comme un abandon, un soleil qui s'éteint
Alors comme un enfant dans sa jungle d'image
J'appelle les avions qui brillent sur les nuages
Et je me sens jeté comme un accordéon
Dans un jardin sans vie, je reste à l'abandon
Aux gens qui m'aiment mal, je dis "tout est normal"
Je ferme les rideaux pour cacher les étoiles
Je me bats contre moi entre rage et courage
Et les journaux me disent ton nom à chaque page
Tu pourrais bien finir par revenir vers moi
Par tendresse ou raison, ou sans savoir pourquoi
Finir de faire le tour d'enfer de ce mystère
L'amour avec lequel on naît, on nous enterre
La nuit, des fois, je crois que tu es revenue
Bousculer l'horizon , d'un paradis perdu
Je ne sais pas de quoi te demander pardon
Et sans ouvrir les yeux...je vois mon abandon
L'abandon de Pascal Auriat
Je sais bien qu'un amour est toujours en danger
Je croyais avec toi être bien protégé
Et tu me souriais quand je parlais des fous
Qui partent sans rien dire, un jour en lâchant tout
Oui , mais tu m'as laissé dans un matin superbe
Un peu comme un enfant qu'on oublierait dans l'herbe
C'est la fin des saisons, c'est comme un jour sans rien
C'est comme un abandon, un soleil qui s'éteint
Alors comme un enfant dans sa jungle d'image
J'appelle les avions qui brillent sur les nuages
Et je me sens jeté comme un accordéon
Dans un jardin sans vie, je reste à l'abandon
Aux gens qui m'aiment mal, je dis "tout est normal"
Je ferme les rideaux pour cacher les étoiles
Je me bats contre moi entre rage et courage
Et les journaux me disent ton nom à chaque page
Tu pourrais bien finir par revenir vers moi
Par tendresse ou raison, ou sans savoir pourquoi
Finir de faire le tour d'enfer de ce mystère
L'amour avec lequel on naît, on nous enterre
La nuit, des fois, je crois que tu es revenue
Bousculer l'horizon , d'un paradis perdu
Je ne sais pas de quoi te demander pardon
Et sans ouvrir les yeux...je vois mon abandon
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Enora
Re:
Bonjour,
Je suis en 3ème année d'éducateur spécialisé. Pour réaliser mon mémoire, je me dirigerai peut-être sur un sujet autours de l'abandonnisme. Pourriez-vous m'envoyer vos dossier? ou au moins, la problématique que vous aviez choisi?
Voici mon mail:
enoratey@yahoo.fr
Merci d'avance
Enora
Je suis en 3ème année d'éducateur spécialisé. Pour réaliser mon mémoire, je me dirigerai peut-être sur un sujet autours de l'abandonnisme. Pourriez-vous m'envoyer vos dossier? ou au moins, la problématique que vous aviez choisi?
Voici mon mail:
enoratey@yahoo.fr
Merci d'avance
Enora
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severine
Re:
Bonjour,
J'ai lu votre message qui m'a réellement touchée ! ( encore plus que les autres) .
Je suis vraiment désolée pour vous en espérant que vous allez mieux.
Cette personne a eu beaucoup de chance de vous rencontrer!!!
Je ne peux pas en dire autant de moi !!!
En tout cas , je trouve admirable et vraiment très beau le fait que vous ayez tout mis en œuvre pour la comprendre car vous êtes très peu dans ce cas!!!!
Et je sais de quoi je parle puisque mon ex-mari n'a jamais tenté de comprendre ma douleur!!!
En tous les cas , ce que vous avez fait pour elle est rarissime!! Permettez-moi de vous dire que vous êtes une vraie perle!!!
Ne changez surtout pas!
Je serai ravie de savoir comment vous allez.
Bonne journée.
Séverine
J'ai lu votre message qui m'a réellement touchée ! ( encore plus que les autres) .
Je suis vraiment désolée pour vous en espérant que vous allez mieux.
Cette personne a eu beaucoup de chance de vous rencontrer!!!
Je ne peux pas en dire autant de moi !!!
En tout cas , je trouve admirable et vraiment très beau le fait que vous ayez tout mis en œuvre pour la comprendre car vous êtes très peu dans ce cas!!!!
Et je sais de quoi je parle puisque mon ex-mari n'a jamais tenté de comprendre ma douleur!!!
En tous les cas , ce que vous avez fait pour elle est rarissime!! Permettez-moi de vous dire que vous êtes une vraie perle!!!
Ne changez surtout pas!
Je serai ravie de savoir comment vous allez.
Bonne journée.
Séverine
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dumont
Re: abandon
bonsoir , je lis et relis vos messages , je suis extrêmement mal , car je comprends aujourd'hui que je souffre de ce symptôme , j ai été adoptée a l'age de 4 ans ; je suis mexicaine , et je ressent toujours un vide , je donne trop en amour et a chaque fois on me quitte ou on me prend pour une conne .je suis en instance de divorce j ai deux enfants et je suis malheureuse marre de la vie de ma famille je pense au plus mal parfois; pourtant je suis avec un garçon depuis 1 ans mais le scénario se repete.pouvez m'aider , vous comment le vivé vous.cordialement .ana
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Poucet
Re:
Bonsoir Ana,
Même pour les gens normaux c'est difficile de trouver chaussure à son pied. Pour nous c'est pareil. Il faut juste avoir la force d'entreprendre une relation et de la lâcher si elle ne convient pas. La première démarche est plutôt aisée. La seconde pour nous est extrêmement difficile et nous entraîne jusqu'à nos limites. Et là c'est la crise.
Bref on a tellement besoin d'amour que nous sommes un peu aveugle, c'est notre vrai problème.
bon courage Ana. J'aimerais bien échanger un peu plus avec toi.
Poucet
Même pour les gens normaux c'est difficile de trouver chaussure à son pied. Pour nous c'est pareil. Il faut juste avoir la force d'entreprendre une relation et de la lâcher si elle ne convient pas. La première démarche est plutôt aisée. La seconde pour nous est extrêmement difficile et nous entraîne jusqu'à nos limites. Et là c'est la crise.
Bref on a tellement besoin d'amour que nous sommes un peu aveugle, c'est notre vrai problème.
bon courage Ana. J'aimerais bien échanger un peu plus avec toi.
Poucet