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Je n'y vais pas...

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Li

Je n'y vais pas...

Message non lu par Li » 20 sept. 2004 22:20

Salut tout le monde...
Il y a quelques jours, je faisais part de ma situation personnelle difficile, qui m'empêchait de me concentrer sur les oraux du DE...
Merci à celles qui ont essayé de me remonter le moral, c'est vraiment touchant. Cependant, mes épreuves sont demain, et j'ai pris la (dure) décision de ne pas m'y rendre.
Je suis complètement déconnectée de mon examen, ma préparation n'a pas eu lieu, mon esprit étant occulté par autre chose. Je suis frustrée, dans le sens où je me dis que peut-être j'aurais pu l'avoir, mais en même temps, je suis assez lucide pour voir que mon état moral n'est pas du tout à la hauteur des exigences des épreuves.
J'aimerai savoir ce que vous pensez de mon choix (bien que je saches d'avance que la majorité de vos témoignages me diront que j'ai eu tort d'abandonner). Y-a-t-il des personnes qui ont laissé tomber en cours de route et qui s'y sont remis l'année suivante? J'avoue que j'ai du mal à assumer, je suis un peu sous le "choc". J'ai vraiment le moral à zéro. Je souhaite en tout cas bonne chance à toutes celles qui vont le passer très bientôt...
:crying: :hein?: :cry:

alexandra

Re: Je n'y vais pas...

Message non lu par alexandra » 21 sept. 2004 09:27

salut la miss, ne fais surtout pas de bêtise, vas-y même si tu crois que tu ne vas pas l'avoir qu'est-ce qui te coûte d el'essayer? en plus tu verras ce que c'est, les questions su'on pose et ça te servira l'année prochaine, vraiment à ta place moi je tenterai et tu peux très bien tomber sur n jury sympa, t'en sais rien, aller tentes, je suis avec toi!bisous et bon courage.alex

Meryl

Re: Je n'y vais pas...

Message non lu par Meryl » 21 sept. 2004 09:37

Coucou

C'est certain que c'est dommage de ne pas se présenter aux oraux, cependant je ne me permettrai pas te juger pour la simple et bonne raison que je ne vis pas la situation difficile que tu as l'air de connaître actuellement, et peut être que si j'avais les mêmes soucis, j'aurai réagit de même.

En tous cas, ne laisse pas tomber, repasse le l'an prochain.

Je souhaite que tes problèmes se résolvent au plus vite pour toi, afin de refaire une année sereinement.

Courage
@ bientôt

Kahina

Re: Je n'y vais pas...

Message non lu par Kahina » 21 sept. 2004 09:47

C'est le 1er mess que je lis te concernant alors je ne sais pas trop ce qui t'arrive.

MAIS N'ABANDONNE pas ce n'est pas à toi te juger si oui ou non tu seras ou pas une bonne professionnelle laisse faire je jury! Chacun son boulot toi le tien tu l'as déjà bien fait, t'es allé à l'éprueve écrite et t'as rendu les écrtits...alors je pense qu'il serai peut-être intéressent que tu te présentes au pire tu échoues et ça ne pourras pas être pire que ce à quoi tu t'attendais, et ensuite tu pourras réfléchir à si oui ou non tu veux travailler et comment tu aimarai le faire.
Donne toi au moins la chance de réussir!!

Bon courage...

Christine

Re: Je n'y vais pas...

Message non lu par Christine » 21 sept. 2004 09:56

Bonjour Li,

Bien loin de moi l'idée de juger ta décision, je crois que si tu n'étais pas prête, tu as sans doute raison d'abandonner et de ne pas attendre l'échec comme une solution inmanquable...

dis moi, que préparais-tu comme oraux ?

Si tu as besoin de parler et je crois que c'est bien ton cas, n'hésite pas à déverser tout ce que tu as sur coeur, dans un message, que tu pourras m'adresser (krysren@tele2.fr), cela te feras du bien et t'aideras à passer (et penser) à autre chose ! j'en suis convaincu

pour ma part, je rentre en formation d'ES lundi à 9 h00, les exams sont derrière moi et durant la préparation, j'étais seule avec mes trois enfants et crois moi des moments de solitude, j'en ai connu plus d'un, mais je me suis accrochée et cela à marché, alors, vide ton sac, et reprends le collier; je suis sur que cela en vaut la peine...

J'attends de tes nouvelles, je sais que l'on ne se connait pas, mais parfois il est plus simple de se confier à une étrangère qu'à une amie proche, donc c'est à toi de voir et si tu n'es pas prête, ce n'est pas grave, mais il faudra que tu le fasse pour te sentir mieux et pour accuser le coup.

Je suis à ta disposition, tu peux compter sur moi.
reprends courage et accroche toi, il y a encore des personnes qui croyent en toi !!

Cordialement
Christine

agnès

Re: Je n'y vais pas...

Message non lu par agnès » 21 sept. 2004 11:38

salut,
J'avais répondu à ton mail de l'autre jour. Sache que je respecte ton choix, ça a du être une décision dofficile à prendre, ne laisse pas les gens t'accabler encore plus. Laisse toi le temps de reprendre tes esprits, de prendre du recul pour ta situation, accorde toi des temps de détente. Si tu veux me parler, écris moi (senga81@wanadoo.fr).
bon courage pour la suite. Ne te rend pas coupable de tout ça.
courage

Béa

Re: Je n'y vais pas...

Message non lu par Béa » 21 sept. 2004 15:33

au risque de ne pas être original, je trouve en effet dommage que tu abandonnes si prêt du but mais comme beaucoup d'autres je ne me permettrais en aucun cas de juger si tu fais bien ou mal.
si tu te sens capable de retenter l'année prochaine, alors j'aurais envie de te dire, mets de l'ordre dans ta vie, dans tes problèmes et le DE passera après. Mais j'aurais envie de te pousser quand même à te rendre aux épreuves, ne serait-ce pour voir ce que c'est et pour préparer l'an prochain encore mieux. Et qui sait, peut-être que tu l'auras cette année le DE.
Qui ne tente rien n'a rien!!!

la décision t'appartient et personne n'est en droit de la juger.

Bon courage pour la suite et n'hésites pas à déverser tes coups de gueule comme tu l'as fait. Je pense que malgré toi, tu avais envie qu'on te dise "Allez vas-y, tu n'as rien à perdre mais tout à gagner!!!"

Alors en conclusion, je dirais "FONCE" et ne regarde jamais derrière toi.

Bonne chance, quelque soit ta décision.

Béa

Didou

Re: Je n'y vais pas...

Message non lu par Didou » 21 sept. 2004 21:24

Bonjour Li,

Je n'ai pas pris connaissance de tes précédents messages (dont tu fais référence un peu plus haut).
Quel qu'en soit le contenu, il me semble difficile de t'éclairer sur tes choix...Car ils sont tiens...Toi seule, me semble t-il, peut donner du sens à ta décision, toi seule peut savoir ce qui la fonde et à quoi ce positionnement te sert...Que risques -tu d'essayer de dépasser ce cap ? Quelles priorités te donnes -tu ? ...A ces questions , je n'attends pas de réponses car il me semble qu'elles t'appartiennent. Ce que je me propose de partager avec toi ce soir, si tu le souhaite, c'est cette petite histoire (ci-dessous). Puisse t-elle te rendre le coeur et l'esprits plus légers.

Quels que soient tes choix,
Bonne suite à toi,
cordialement,
Didou
(CESF)

Voici l'histoire :

Gaston est gérant dans la restauration à Paris. Il est toujours de bonne humeur et a toujours quelque chose de positif à dire.
Quand on lui demande comment il va, il répond toujours: "Si j'allais mieux que ça, nous serions deux: mon jumeau et moi!"
Quand il déménage, plusieurs serveurs et serveuses sont prêts à lâcher leur job pour le suivre d'un restaurant à un autre pour la seule raison qu'ils admirent son attitude.
Quand un employé file du mauvais coton, Gaston est toujours là.
Curieux, je suis allé voir Gaston un jour pour lui demander: " Je ne comprends pas. Il n'est pas possible d'être toujours positif comme ça, partout, tout le temps. Comment fais-tu? "
Et Gaston de répondre: " Tous les matins à mon réveil, je me dis que, aujourd'hui, ou bien je choisis d'être de bonne humeur, ou bien je choisis d'être de mauvaise humeur. Je choisis toujours d'être de bonne humeur. Quand il arrive quelque incident déplorable, ou bien je choisis d'en être la victime, ou bien je choisis d'en tirer une leçon.
Quand quelqu'un vient se plaindre à moi, ou bien je choisis d'entendre sa plainte, ou bien j'essaie de lui faire voir le bon cote de la chose.
Mais ce n'est pas toujours si facile." lui dis-je.
Et Gaston d'enchaîner: " La vie, c'est une question de choix. On choisit sa façon de réagir aux situations. On choisit de quelle façon les autres peuvent nous influencer ou non. On choisit d'être de bonne humeur ou de mauvaise humeur. On choisit de vivre sa vie de la manière qui nous convient."
Plusieurs années plus tard, j'entends dire que Gaston a fait incidemment ce qu'on ne doit jamais faire dans la restauration : il laissé déverrouillée la porte arrière du restaurant un bon matin et il s'est fait surprendre par trois voleurs armés.
En essayant d'ouvrir le coffre fort, sa main tremblante de nervosité, il n'arrivait pas a faire la combinaison numérique. Un des intrus a paniqué et a tiré. Heureusement pour Gaston, les choses n'ont pas traîné et il a été vite transporté à l'hôpital.
Après dix-huit heures de chirurgie et des semaines de soins intensifs, Gaston a reçu son congé de l'hôpital avec les débris de la balle qu'on n'avait pas réussi à lui extraire.
J'ai revu Gaston six mois après l'incident et je lui ai demandé comment il réagissait à tout cela. " Si j'allais mieux que ça,dit-il, nous serions deux: mon jumeau et moi. Tu veux voir les cicatrices? "

Je n'ai pas voulu voir la blessure mais je lui ai demandé ce qui lui était passé par la tête au moment du vol. Et Gaston de dire: " La première chose qui m'est venu à l'idée est que j'aurais dû fermer à clef la porte arrière du restaurant. Et puis, étendu sur le plancher après m'être fait descendre, je me suis souvenu que je pouvais encore faire un choix : ou bien de vivre ou bien de mourir. Et j'ai choisi de vivre."
T'as pas eu peur? " lui dis-je.
Et lui de répondre: "Les ambulanciers ont été bien corrects. Ils n'ont pas cessé de me dire que tout allait bien. Mais en entrant dans le bloc opératoire de l'hôpital, j'ai vu l'expression faciale des médecins et des infirmières et là, j'ai eu peur. J'ai vu dans leurs yeux que j'étais un homme mort et j'ai su que je devais agir vite."
" Et alors, qu'as-tu fait? "
Eh bien, mon ami, il y avait une grosse infirmière qui me bombardait de questions ; elle voulait savoir si j'étais allergique à quelque chose. J'ai dit oui, et les médecins et les infirmières se sont arrêtés pour entendre ce que j'allais leur dire. J'ai pris une profonde respiration et je leur ai dit que j'étais allergique aux balles de fusil!

Quand ils ont eu cessé de rire, je leur ai dit que j'avais fait le choix de vivre et qu'ils feraient mieux de m'opérer comme si j'étais un homme vivant plutôt qu'un homme mort! "

Gaston a survécu grâce à l'expertise des médecins mais aussi grâce à son attitude étonnante! J'ai appris de lui que, tous les jours, nous devons faire des choix: ou bien de profiter pleinement de la vie ou bien de s'y emmerder tant qu'on veut.

La seule chose qui nous appartient et que personne ne peut contrôler, ni nous enlever, ce sont nos attitudes.
Alors, quand on peut cultiver des attitudes positives, tout le reste est de la petite bière.

Maintenant, c'est à vous de choisir:
1- ou bien vous faites disparaître ce message

2- ou bien vous l'acheminez à des gens qui vous sont proches ou encore que vous souhaitez aider.

J'ai choisi la deuxième option et j'ose croire que vous en ferez autant.
Une question d'attitude!

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