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memoire autisme

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clo

Re:

Message non lu par clo » 27 janv. 2010 21:24

bonjour,

je suis en formation moniteur éducateur et je fais un mémoire concernant l'autisme. Pourrez m'aider par rapport au travail que tu as déjà effectué

clo

Re: memoire autisme

Message non lu par clo » 28 janv. 2010 14:36

bonjour,

je fais un mémoire sur la scolarisation d'enfant autiste.

Pouvez vous me renseigner.
Merci

jennifer

Re: memoire autisme

Message non lu par jennifer » 15 févr. 2010 21:06

Bonjour je suis actuellement en 3eme année d'ecole d'infirmiere. J'envisage de faire mon tfe sur l'autisme mais je suis encore fasse dans le choix du sujet
1er idée : developpement de la communication chez les personnes atteintes d'autisme plus particulierement les enfants ou alors 2eme idée dans quelles mesures l'ide peut elle intégrer le projet de soin au projet de vie d'un ado autiste hospitalisé en unité spécialisée ?

Pourriez vous me donner des idées ou m'orienter svp . Merci :)

Luc

Re: memoire autisme

Message non lu par Luc » 23 févr. 2010 12:21

Ok, Je vais un peu résumer la chose ^^

Déjà, pour commencer, je ne considère pas l'autisme comme un handicap en tant que tel, mais un handicap du fait de notre méconnaissance globale sur la question.

Pour un peu expliquer la chose, imaginez une race (pourquoi pas extra terrestre) dont la progéniture n'aurait pas besoin d'aller à l'école pour apprendre à lire, mais posséderait de manière innée les "codes" pour apprendre à lire rien qu'en regardant faire (comme les enfants humain qui apprennent à parler tout seul).
Si la société extra terrestre ressemblait à la notre, au final, très peu d'humain pourrait apprendre à lire et pourtant, avec une méthode appropriée, c'est largement possible, pour preuve, nos enfants apprennent bien à lire et à écrire.

Il y a donc avec ce point de vue là deux difficulté majeure à mettre en évidence.

1 - L'annonce de l'autisme et du diagnostic est souvent considérée comme un malheur, le ciel nous tombe sur la tête.
Je comprends ainsi pourquoi certains médecins hésitent tant à poser un diagnostic qui en lui même pose une difficulté de plus.
Par ailleurs, on peut en plus "déconsidérer" l'enfant, c'est à dire ne plus le voir comme hier, avant l'annonce du diagnostic.

2 - Ce "malheur", donc une difficulté en plus est source d'éclatement de bon nombre de famille, et en discutant dans les forums dans lesquels on parle d'autisme, on voit un très grand nombre de mère seule, les pères préférant refaire leur vie


Il y a donc selon moi deux points absolument majeurs, c'est que l'annonce ou non d'un diagnostic ne va pas "changer" l'enfant en lui même, il restera le même.
Et il y a un manque cruel de méthode dans les prises en charge préconisées, un énorme manque d'accompagnement dans ce sens.

Ce n'est pas la faute des psys, mais de l'absence de connaissance et la présence de beaucoup de préjugés.
Si nous nous étions pas battus becs et ongles pour notre enfant, il serait tout simplement en train de se cogner la tête contre un mur dans un sombre hôpital de jour à l'heure d'aujourd'hui. C'est un fait, il est cruel, c'est comme cela.
Cela constitue en soit un handicap supplémentaire pour les parents, le système en lui même.

Maintenant, on nous laisse tranquille, et même il y a une certaine admiration de la part de l'équipe pédagogique, notre enfant réussissant sont CE1, faisant partie de la bonne/très bonne moyenne de sa classe, étant bien intégré et allant vers une autonomie.
Ils sont admiratifs, mais moi perso, il ne fait que ce qui était prévu de longue date, c'est normal son parcours, normal par rapport à sa capacité de départ.

Il y a donc également dans les différentes évaluations "standardisées" de très graves lacunes quant à l'évaluation de la capacité propre à l'enfant.
On "note" l'instant présent ce qui est totalement absurde pour une notation sur un autiste, il apprends différemment, avec une méthode propre et les acquis "normaux" et "innée" des enfants neurotypiques sont totalement différents des acquis des autistes.

En grande section, mon enfant avait des "lacunes" absolument énormes dans certains domaines, de l'ordre de plusieurs années de retards MAIS il avait déjà acquis énormément de chose, comme par exemple une majorité du panel empathique humain (qui était absent), les code de communication (regards).
Ces acquis chez lui sont innées chez un neurotypique et ne sont donc pour ainsi dire jamais évalué ou si il y a une évaluation dessus, tout échec est considéré comme une "tare".

On évalue en partant du principe qu'un nouveau né à une base de 100 donc un "retard du développement" est automatiquement diagnostiqué comme un retard mental.

Mettons que tous les ans, on rajoute 100, un enfant d'un an aura donc 200, deux ans, il aura 300 etc

Mais si un enfant nait avec une base de 10 et que l'année d'après il a 130, que l'année suivant il aura 250, sa progression sera quand même là, et bien là.
On peut donc largement projeter qu'il s'en sortira.
Mais si on le diagnostique à l'âge de 2 ans, on le considérera comme enfant à problème.

L'exemple que je donne est mauvais car un autiste part avec bien moins que ça en fait ;), bien entendu selon son état de base.

Bref, dans l'annonce du diagnostic, il doit aussi y avoir les solutions et surtout bien intégrer le fait que l'autisme, on peut TRES largement aider l'enfant comme il le faut.
Il faut de la méthode, de l'implication personnelle, ça oui.
Tout professionnel si bon soit il ne pourra pas être présent au quotidien et donc il est nécessaire pour tout parent d'avoir une formation de base sur la méthode.
Et sur le fait de bien appliquer la méthode appropriée et ceci le plus tôt possible est une nécessité absolue, diagnostic ou pas d'ailleurs.

Trop souvent l'annonce de l'autisme s'accompagne de lamentation et de désespoir induit par l'impuissance généralisée devant cette particularité qui est donc un problème du fait de cette impuissance.
Moi en tant que parent, je n'ai pas vocation à "pleurer" sur notre sort, je m'en tape en fait, ce que j'aurais voulu, c'est simplement des méthodes car j'ai du y aller de manière empirique et à tâtons, méthode dichotomique ayant abouti à une théorie sur l'autisme, théorie bien personnelle mais qui s'inclue dans toutes les observations observées, une théorie qu'aucun médecin spécialisé n'a pu remettre en cause d'ailleurs.

Mais de manière fondamentale, ce n'est pas mon boulot de faire des théories, je n'ai pas la formation de base pour et dans cet état de fait, c'est un lourd problème auquel se confronte la science médicale d'aujourd'hui.

Par ailleurs, il y a une confrontation entre le monde de la psy et le monde du comportementalisme, alors que ces deux petits mondes devraient marcher ensemble!

La méthode ABA est une méthode parmi d'autre. Le PECS également.
Pour mon enfant, j'ai pioché un peu partout, testé, essayé, pris ce qui marche, mais j'ai surtout étudié comment il fonctionnait.
Ma femme et moi disons souvent "On nous l'a livré, mais sans mode d'emploi" :D

Si le personnel médical qui le suit est sans aucune contestation de bonne volonté, il est néanmoins apparu que les lacunes quant à la méconnaissance profonde de l'autisme étaient là.
On m'avait même parlé d'hôpital de jour pour mon enfant vers l'âge de 5/6 ans alors que je savais pertinemment que mon enfant allait réussir.
Pourquoi donc un tel grand écart? Entre une vie en hôpital de jour et une vie dans une scolarité normale, c'est bel et bien deux mondes bien différents non?
Et j'ai eu très peur à l'époque de devoir l'enlever de tout suivit "médical" et de lui faire l'école à la maison (avec toute la bataille juridique que cela aurait impliqué), mais ceci, croyez moi bien, nous l'aurions fait!


Si je suis pour un dépistage précoce, ce dépistage DOIT être accompagné de méthode, de solution, sinon ce genre d'annonce peut être une source de désunion de l'unité familiale et de problèmes posés supplémentaires (on n'en a pas besoin je vous le garantis :D)
Annoncer comme cela l'autisme d'un enfant, c'est un peu comme si on nous disait que notre bateau fonce droit sur un iceberg et que la barre est cassée... Alors qu'il y a très certainement sur le bateau de quoi réparer cette barre avant que le bateau percute l'iceberg.
De fait, on voit que trop souvent le papa se barrer sur le canaux de sauvetage et parfois... ben les deux parents.

++ ^^

Mélodie

Re:

Message non lu par Mélodie » 13 mars 2010 19:59

bonsoir, je me rajoute à cette discussion car je suis en 2ème année de psychologie et j'ai à mémoire à faire sur les enfants autistes à savoir : quelle mémoire est touchée chez les autistes ?? si quelqu'un pouvait me renseigner ou me donner des références se serait sympa. Merci

sev

Re: memoire autisme

Message non lu par sev » 17 mars 2010 22:20

Bonjour,
je suis cette année en bts ESF et l'an prochain je compte passer mon DE et j'ai déjà dans l'idée de faire un méméoire sur l'autisme et notamment sur l'adaptation des structures aux différents niveaux de handicaps.
Je serais éventuellement intéressée pour lire ton mémoir si tu l'as numérisé.

Cordialement

Ouadi

Re: memoire autisme

Message non lu par Ouadi » 18 avr. 2010 21:58

Bonsoir,

je vais bientôt commencer mon mémoire sur l'autisme et ça m'intéresserait beaucoup de lire votre mémoire. Merci d'avance.

Léa

Re: memoire autisme

Message non lu par Léa » 28 avr. 2010 14:30

Bonjour,

je suis en formation de cesf et mon mémoire s'oriente sur l'autisme. Mais je m'interroge sur la place de ce TS dans ce type de handicap?
Certain(e)s d'entre vous ont-ils porté leur mémoire sur ce thème? Sur quelles problématiques l'avez-vous orienté?
Si qq1 peut m'aider car je suis un peu (beaucoup?) perdue... Merci...

Lilya

A propos de ton mémoire

Message non lu par Lilya » 02 juin 2011 21:04

Bonjour, je suis en 1ère année ES et je souhaiterai réaliser mon stage long auprès d'enfants/ ados autistes. Je sais bien que je n'y suis pas encore mais j'aimerais bien me nourrir de vos expériences, lire vos mémoires afin de m'imprégner davantage du sujet.
Cordialement,
Lilya

meli

Re:

Message non lu par meli » 15 juin 2011 19:00

bonjour luc,

votre message commence à dater mais j'aurais voulu savoir s'il vous serait possible de repondre à mon questionnaire car je réalise un mémoire sur la scolarisation des enfants autistes

Suite à la lecture de vos témoignages j'ai trouvé cela très enrichissant.

Merci

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