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emploi après le DE
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CAT
emploi après le DE
Bonjour à tous
J'ai lu plusieurs sujets de discussion et je suis un peu déboussolée.
J'envisage faire formation TISF à l'institut de travail social de la croix rouge à Tours mais lis des mails contradictoires certains nous disent que pour le boulot pas de pb d'autres disent que bouché alors ne sait plus.
Y a t'il des gens diplômés de Tours qui auraient trouver du boulot facilement en Indre et Loir si oui où et pour quel public aidé ?
J'ai lu plusieurs sujets de discussion et je suis un peu déboussolée.
J'envisage faire formation TISF à l'institut de travail social de la croix rouge à Tours mais lis des mails contradictoires certains nous disent que pour le boulot pas de pb d'autres disent que bouché alors ne sait plus.
Y a t'il des gens diplômés de Tours qui auraient trouver du boulot facilement en Indre et Loir si oui où et pour quel public aidé ?
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toto
Re: emploi après le DE
hello CAT,
Si tu veux savoir où tu mets les pieds et ce qui t'attends à la sortie de formation tisf, c'est très très simple : demande à l'école la liste des anciens élèves qui ont obtenu le detisf, avec les références de leurs employeurs et les coordonnées de ces anciens stagiaires (adresses, n° de tel, histoire de vérifier). Si l'école ne te donne pas cette liste c'est que ça sent très mauvais côté perspectives d'emploi... Il ne faut pas avoir peur de faire cette démarche, si tu hésites parles en à ton ANPE, qui elle aussi saura te dire combien de postes de tisf se sont libérés dans ta région ces 12 voir 24 derniers mois (ils ont leurs statistiques qu'ils ne cachent pas eux, contrairement à beaucoup d'écoles...)
dis toi aussi Cat que les stagiaires sont les poules aux oeufs d'or des centres de formation, peu leur importe qu'il n'y ait pas de débouchés, l'important c'est qu'ils préservent leur activité et les emplois de leurs équipes de formateurs.
Se mettre la tête dans le sable (refuser de voir la réalité en face) c'est adopter la meilleure position pour se faire botter le cul a écrit une certaine lisa sur ce forum. Si tu prends la peine de lire ce qui a été dénoncé sur ce forum depuis sa création tu seras édifiée,
à toi de voir Cat, ou sérieusement tu te donnes les moyens de trouver les bonnes informations là où elles se trouvent (stats anpe et écoles) et tu te décides en TOUTE CONNAISSANCE DE CAUSE, ou tu écoutes le chant des sirènes de ce forum et tu t'engages à l'aveugle
libre à toi cat
Si tu veux savoir où tu mets les pieds et ce qui t'attends à la sortie de formation tisf, c'est très très simple : demande à l'école la liste des anciens élèves qui ont obtenu le detisf, avec les références de leurs employeurs et les coordonnées de ces anciens stagiaires (adresses, n° de tel, histoire de vérifier). Si l'école ne te donne pas cette liste c'est que ça sent très mauvais côté perspectives d'emploi... Il ne faut pas avoir peur de faire cette démarche, si tu hésites parles en à ton ANPE, qui elle aussi saura te dire combien de postes de tisf se sont libérés dans ta région ces 12 voir 24 derniers mois (ils ont leurs statistiques qu'ils ne cachent pas eux, contrairement à beaucoup d'écoles...)
dis toi aussi Cat que les stagiaires sont les poules aux oeufs d'or des centres de formation, peu leur importe qu'il n'y ait pas de débouchés, l'important c'est qu'ils préservent leur activité et les emplois de leurs équipes de formateurs.
Se mettre la tête dans le sable (refuser de voir la réalité en face) c'est adopter la meilleure position pour se faire botter le cul a écrit une certaine lisa sur ce forum. Si tu prends la peine de lire ce qui a été dénoncé sur ce forum depuis sa création tu seras édifiée,
à toi de voir Cat, ou sérieusement tu te donnes les moyens de trouver les bonnes informations là où elles se trouvent (stats anpe et écoles) et tu te décides en TOUTE CONNAISSANCE DE CAUSE, ou tu écoutes le chant des sirènes de ce forum et tu t'engages à l'aveugle
libre à toi cat
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CAT
Re: emploi après le DE
Merci Toto
merci pour ta réponse au moins c'est une réponse réaliste et je vais suivre tes conseils car comme tu le dis à koi bon suivre une formation sans rien derrière.
Toi tu es TISF ou tu voulait le devenir ? Quelle est ta situation ?
merci pour ta réponse au moins c'est une réponse réaliste et je vais suivre tes conseils car comme tu le dis à koi bon suivre une formation sans rien derrière.
Toi tu es TISF ou tu voulait le devenir ? Quelle est ta situation ?
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sophie
Re: emploi après le DE
hello cat,
toto est tisf diplômée comme moi, et selon elle 98 % des tisf formées depuis 5 ans dans notre région n'ont pas d'emploi de tisf. Nous avons de temps à autres de petits remplazements en associations, sinon on bosse là où on trouve, avs, ash en foyers pa, vendeuses, usine, cueillette... certaines ont choisi de s'installer en banlieu parisienne, quelques autres ont repris d'autres études, plusieurs sont aujourd'hui rmistes.
toto est tisf diplômée comme moi, et selon elle 98 % des tisf formées depuis 5 ans dans notre région n'ont pas d'emploi de tisf. Nous avons de temps à autres de petits remplazements en associations, sinon on bosse là où on trouve, avs, ash en foyers pa, vendeuses, usine, cueillette... certaines ont choisi de s'installer en banlieu parisienne, quelques autres ont repris d'autres études, plusieurs sont aujourd'hui rmistes.
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steph
Re: emploi après le DE
Et oui ! quelles illussions !
quelles déceptions !!!
Dans certaines régions, on trouve pas, et dans certaines on trouve mais dans des conditions déplorables. là j allucine, 1600 e pour faire femme de menage...
Pas étonnant que les financeurs ne veulent plus payés.
2007 sera l'année decisif pour beaucoup d'association.
quelles déceptions !!!
Dans certaines régions, on trouve pas, et dans certaines on trouve mais dans des conditions déplorables. là j allucine, 1600 e pour faire femme de menage...
Pas étonnant que les financeurs ne veulent plus payés.
2007 sera l'année decisif pour beaucoup d'association.
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anatole
emploi après le DE
Espérant vous aider dans votre reflexion
Extrait d’un mémoire de DSTS Rennes 2004
A propos des TISF et de leur avenir professionnel
"Précédemment l'identité professionnelle des travailleuses familiales se construisait, d'une part, sur le terrain auprès d'employeurs qui intervenaient directement sur le profil des personnes embauchées en fondement de leur projet associatif et définissaient les besoins, et d'autre part, auprès de leurs collègues en activité. Or, cette construction va maintenant se faire dans un centre de formation qui ne sera pas spécialisé et dans la confrontation avec d'autres étudiants de formation sociale "
Cette formation sociale partagée dans le cursus de formation se substitue à la bipartition idéologique salariée / bénévole prônée par les mouvements associatifs et les pionnières à l'origine de cette profession. L'abandon partiel de construction identitaire du travail à domicile axé sur le travail ménager, est remplacé par une nouvelle approche qui met en scène l'intervention sociale. Cette doctrine valorise le champ de la compétence en remplacement d'une démarche d'inspiration construite à travers la valorisation continue de la relation de confiance à établir entre acteurs professionnels / familles aidées.
Cette définition de leur fonction prônée par les employeurs, associant proximité et savoir-faire concrets, est remplacée par une approche plus techniciste relevant du travail social sans toutefois complètement s’y inscrire. L’acte d'attribution de nouvelles fonctions par le biais du nouveau référentiel de compétences du diplôme de TISF, anticipe sur des actes d'appartenance au travail social non encore entièrement posés.
De ce fait, sous l'injonction d'occuper des champs d'interventions réservés à d’autres types d’intervenants ou non encore établis formellement en milieu de vie collectif, une recherche d’identité professionnelle différente paraît indispensable.
"La transformation d'un métier appris, transmis, incorporé, en une "activité" devenue incertaine, mal reconnue, problématique constitue le type même de la "crise identitaire" au sens de la sociologie interactionniste."
Puisque aujourd’hui libérées de toute injonction idéologique des employeurs qui fondait pour partie la légitimité de leur action, la compétence, la technicité, la filiation à un champ d’activité doivent être prônés pour construire une nouvelle identité vecteur de reconnaissance. Cette crise identitaire supposée, pour les agents qui nous préoccupe, devrait dans les faits être révélée par une recherche de positionnement dans l’un ou l’autre de ces champs. Intégrer ce nouveau champ suppose de le prouver par des actes d’appartenance, une posture professionnelle indiquant une filiation. Geneviève, Justine et Andrée sont ici exemplaires de cette mouvance. Personnalisant leur démarche, elles apportent des preuves de leur rattachement au travail social.
L’acceptation de leur intervention dans une recherche de reconnaissance par les travailleurs sociaux est, semble-t-il, au prix d’une forme de soumission. Annie, Marie Thérèse et semble-t-il Marie paraissent, elles, restées aux portes du travail social sans vouloir y entrer. Leurs fonctions revendiquées au domicile des familles les marginalisent dans cette mouvance de recherche de reconnaissance.
L’entre deux permanents que nous avons pu repérer tout au long de ce travail de recherche semble définir trois types de positionnement des TISF interviewées.
Une position de repli sur leurs fonctions antérieures, une recherche de place à trouver auprès des travailleurs sociaux, une position stratégique de tremplin vers les professions canoniques du travail social. Nous pouvons ainsi supposer que ces attitudes révèlent un effet pervers dans la mesure où le socle culturel professionnel ne correspondrait plus à la nécessaire mis en scène de compétences et à leur spécificité validée par un diplôme d'état, mais à une indifférenciation de leur contribution dans un cadre d'intervention sociale généraliste et dilué.
L’interrogation transversale dans notre travail de recherche portait sur un paradoxe qui pèse sur un groupe de professionnelles (les TISF), qui, disqualifié sur un ancien champ d’intervention se voyait enjoint d’intégrer un nouveau champ non encore clairement déterminé. Pour sortir de cette situation nous supposions qu’une rupture induite par un rattachement instable à un corps de métier pouvait s’établir au sein même du groupe. La porte de sortie de cette situation était représentée par une hypothèse de singularisation de parcours professionnels freinant de fait la constitution d’un groupe repéré et ainsi légitimé. Les fonctions sexuées voire naturalisées prises en charge par les travailleuses familiales puis par les TISF à travers une forme d’héritage historique paraît ainsi être un véritable obstacle au fondement durable d’une légitimité. L’idéologie qui portait leur fonction vers une professionnalisation dans un mouvement historique a été battue en brèche par une forme de « marchandisation » de l’aide à domicile. Contraintes en permanence de trouver une place, elles ont perdu en partie le soutien politique de leurs employeurs qui, confrontés à de nouveaux besoins et de nouvelles problématiques sociales, se tournent quasiment tous vers l’aide aux personnes âgées, secteur concurrentiel mais solvabilisé par des dispositifs publics. L’élément démographique de baisse de natalité ne leur offre plus le terrain où naguère elles s’ancraient, dans une proximité d’aide au foyer. Cherchant à se singulariser entre le travail social et l’aide à domicile, elles semblent avoir échouer là où d’autres groupes professionnels ont abouti. Après l’échec de l’élaboration d’un code de déontologie qui tendait à formaliser les principes directeurs de leur action, leur attitude ambiguë avec leurs employeurs les a conduit à s‘effacer devant des considérations idéologiques et économiques qu’elles ne maîtrisaient pas.
Après une phase de reproduction de modèles par les centres de formation, la construction et la mise en œuvre du nouveau diplôme de TISF, émanation paradoxale d’une filière d’aide à domicile, elles ne se situent toujours pas sur un champ d’intervention repéré.
Les jeunes professionnelles appréhendant ce manque de repérage, pourraient rechercher avec l’aide de leurs centres de formation à intégrer des postes de travail à la frontière de qualifications reconnues dans une hétérogénisation de leur fonction.
Les anciennes diplômées en poste pourraient se disputer deux terrains d’intervention qui semblent antagonistes. Des positions de repli ou de crispation, d’évitement ou d’adaptation apparaîtraient. Les stratégies développées par les TISF interviewées pour se faire reconnaître hors ou dans le travail social relèveraient de démarches singulières sans mouvement profond de construction collective. Evincées souvent par les travailleurs sociaux et reléguées fonctionnellement à l’aide domestique ou utilisées pour faire face aux carences numériques de travailleurs sociaux diplômés, leur position professionnelle parait toujours fragile.
Ce manque de repérage sur l’échiquier des professions semblerait, pour certains, être une force :
« Le développement ultérieur de la profession (TISF) dépend de la capacité de ses membres à trouver des possibilités d’occuper des fonctions nouvelles ou de les créer. Sa faiblesse statutaire peut paradoxalement lui en offrir l’occasion »
Pour un autre auteur, l’in définition de leur statut crée une utilité fonctionnelle adaptable aux différentes tâches qui ne sont pas prises en charge par les autres professions dûment répertoriées et autoriserait :
« Que la logique publique permette de conserver ces professionnelles comme une armée de réserve mobilisable et corvéable à merci. »
Cette position intermédiaire entre deux champs d’intervention est prise en compte par les centres de formation qui tentent d’orienter les étudiantes vers de nouveaux parcours d’insertion professionnelle. La directrice d'un centre de formation régional de TISF interrogée dans le cadre de cette étude, illustre cette démarche:
"Dans le cursus de formation des TISF, les stages des étudiants en service d'aide aux familles sont obligatoires. Mais quatre stages sont réservés aux établissements, quels qu'ils soient. Personnes âgées et/ou handicapées, structures d'accueil d'enfants ou de placement, centre d'apprentissage par le travail. Avec les cadres pédagogiques nous insistons sans arrêt sur l'opportunité pour l'élève de percevoir le fonctionnement de leurs tuteurs, moniteur éducateur, maîtresse de maison ou animateur, pour envisager un jour de postuler sur ces emplois. Il en va de leur avenir. »
Cette démarche peut semble-t-il porter les nouvelles professionnelles vers de nouveaux postes mais en abandonnant tout ou partie de leurs particularités. Nous pourrions voir dans cette stratégie la création d'un "groupe de référence" au sein du groupe de TISF qui pourrait représenter une anticipation des positions souhaitables à prendre et ainsi assurer la persistance de ce groupe. Mais cette dynamique peut aussi être atomisante et disperser ainsi les TISF dans des postes diversifiés. Cette capacité d’adaptation intrinsèque à leur fonction, si elle peut permettre une intégration à de nouvelles équipes de travail, n’engendrera pas une identité professionnelle distinctive
Extrait d’un mémoire de DSTS Rennes 2004
A propos des TISF et de leur avenir professionnel
"Précédemment l'identité professionnelle des travailleuses familiales se construisait, d'une part, sur le terrain auprès d'employeurs qui intervenaient directement sur le profil des personnes embauchées en fondement de leur projet associatif et définissaient les besoins, et d'autre part, auprès de leurs collègues en activité. Or, cette construction va maintenant se faire dans un centre de formation qui ne sera pas spécialisé et dans la confrontation avec d'autres étudiants de formation sociale "
Cette formation sociale partagée dans le cursus de formation se substitue à la bipartition idéologique salariée / bénévole prônée par les mouvements associatifs et les pionnières à l'origine de cette profession. L'abandon partiel de construction identitaire du travail à domicile axé sur le travail ménager, est remplacé par une nouvelle approche qui met en scène l'intervention sociale. Cette doctrine valorise le champ de la compétence en remplacement d'une démarche d'inspiration construite à travers la valorisation continue de la relation de confiance à établir entre acteurs professionnels / familles aidées.
Cette définition de leur fonction prônée par les employeurs, associant proximité et savoir-faire concrets, est remplacée par une approche plus techniciste relevant du travail social sans toutefois complètement s’y inscrire. L’acte d'attribution de nouvelles fonctions par le biais du nouveau référentiel de compétences du diplôme de TISF, anticipe sur des actes d'appartenance au travail social non encore entièrement posés.
De ce fait, sous l'injonction d'occuper des champs d'interventions réservés à d’autres types d’intervenants ou non encore établis formellement en milieu de vie collectif, une recherche d’identité professionnelle différente paraît indispensable.
"La transformation d'un métier appris, transmis, incorporé, en une "activité" devenue incertaine, mal reconnue, problématique constitue le type même de la "crise identitaire" au sens de la sociologie interactionniste."
Puisque aujourd’hui libérées de toute injonction idéologique des employeurs qui fondait pour partie la légitimité de leur action, la compétence, la technicité, la filiation à un champ d’activité doivent être prônés pour construire une nouvelle identité vecteur de reconnaissance. Cette crise identitaire supposée, pour les agents qui nous préoccupe, devrait dans les faits être révélée par une recherche de positionnement dans l’un ou l’autre de ces champs. Intégrer ce nouveau champ suppose de le prouver par des actes d’appartenance, une posture professionnelle indiquant une filiation. Geneviève, Justine et Andrée sont ici exemplaires de cette mouvance. Personnalisant leur démarche, elles apportent des preuves de leur rattachement au travail social.
L’acceptation de leur intervention dans une recherche de reconnaissance par les travailleurs sociaux est, semble-t-il, au prix d’une forme de soumission. Annie, Marie Thérèse et semble-t-il Marie paraissent, elles, restées aux portes du travail social sans vouloir y entrer. Leurs fonctions revendiquées au domicile des familles les marginalisent dans cette mouvance de recherche de reconnaissance.
L’entre deux permanents que nous avons pu repérer tout au long de ce travail de recherche semble définir trois types de positionnement des TISF interviewées.
Une position de repli sur leurs fonctions antérieures, une recherche de place à trouver auprès des travailleurs sociaux, une position stratégique de tremplin vers les professions canoniques du travail social. Nous pouvons ainsi supposer que ces attitudes révèlent un effet pervers dans la mesure où le socle culturel professionnel ne correspondrait plus à la nécessaire mis en scène de compétences et à leur spécificité validée par un diplôme d'état, mais à une indifférenciation de leur contribution dans un cadre d'intervention sociale généraliste et dilué.
L’interrogation transversale dans notre travail de recherche portait sur un paradoxe qui pèse sur un groupe de professionnelles (les TISF), qui, disqualifié sur un ancien champ d’intervention se voyait enjoint d’intégrer un nouveau champ non encore clairement déterminé. Pour sortir de cette situation nous supposions qu’une rupture induite par un rattachement instable à un corps de métier pouvait s’établir au sein même du groupe. La porte de sortie de cette situation était représentée par une hypothèse de singularisation de parcours professionnels freinant de fait la constitution d’un groupe repéré et ainsi légitimé. Les fonctions sexuées voire naturalisées prises en charge par les travailleuses familiales puis par les TISF à travers une forme d’héritage historique paraît ainsi être un véritable obstacle au fondement durable d’une légitimité. L’idéologie qui portait leur fonction vers une professionnalisation dans un mouvement historique a été battue en brèche par une forme de « marchandisation » de l’aide à domicile. Contraintes en permanence de trouver une place, elles ont perdu en partie le soutien politique de leurs employeurs qui, confrontés à de nouveaux besoins et de nouvelles problématiques sociales, se tournent quasiment tous vers l’aide aux personnes âgées, secteur concurrentiel mais solvabilisé par des dispositifs publics. L’élément démographique de baisse de natalité ne leur offre plus le terrain où naguère elles s’ancraient, dans une proximité d’aide au foyer. Cherchant à se singulariser entre le travail social et l’aide à domicile, elles semblent avoir échouer là où d’autres groupes professionnels ont abouti. Après l’échec de l’élaboration d’un code de déontologie qui tendait à formaliser les principes directeurs de leur action, leur attitude ambiguë avec leurs employeurs les a conduit à s‘effacer devant des considérations idéologiques et économiques qu’elles ne maîtrisaient pas.
Après une phase de reproduction de modèles par les centres de formation, la construction et la mise en œuvre du nouveau diplôme de TISF, émanation paradoxale d’une filière d’aide à domicile, elles ne se situent toujours pas sur un champ d’intervention repéré.
Les jeunes professionnelles appréhendant ce manque de repérage, pourraient rechercher avec l’aide de leurs centres de formation à intégrer des postes de travail à la frontière de qualifications reconnues dans une hétérogénisation de leur fonction.
Les anciennes diplômées en poste pourraient se disputer deux terrains d’intervention qui semblent antagonistes. Des positions de repli ou de crispation, d’évitement ou d’adaptation apparaîtraient. Les stratégies développées par les TISF interviewées pour se faire reconnaître hors ou dans le travail social relèveraient de démarches singulières sans mouvement profond de construction collective. Evincées souvent par les travailleurs sociaux et reléguées fonctionnellement à l’aide domestique ou utilisées pour faire face aux carences numériques de travailleurs sociaux diplômés, leur position professionnelle parait toujours fragile.
Ce manque de repérage sur l’échiquier des professions semblerait, pour certains, être une force :
« Le développement ultérieur de la profession (TISF) dépend de la capacité de ses membres à trouver des possibilités d’occuper des fonctions nouvelles ou de les créer. Sa faiblesse statutaire peut paradoxalement lui en offrir l’occasion »
Pour un autre auteur, l’in définition de leur statut crée une utilité fonctionnelle adaptable aux différentes tâches qui ne sont pas prises en charge par les autres professions dûment répertoriées et autoriserait :
« Que la logique publique permette de conserver ces professionnelles comme une armée de réserve mobilisable et corvéable à merci. »
Cette position intermédiaire entre deux champs d’intervention est prise en compte par les centres de formation qui tentent d’orienter les étudiantes vers de nouveaux parcours d’insertion professionnelle. La directrice d'un centre de formation régional de TISF interrogée dans le cadre de cette étude, illustre cette démarche:
"Dans le cursus de formation des TISF, les stages des étudiants en service d'aide aux familles sont obligatoires. Mais quatre stages sont réservés aux établissements, quels qu'ils soient. Personnes âgées et/ou handicapées, structures d'accueil d'enfants ou de placement, centre d'apprentissage par le travail. Avec les cadres pédagogiques nous insistons sans arrêt sur l'opportunité pour l'élève de percevoir le fonctionnement de leurs tuteurs, moniteur éducateur, maîtresse de maison ou animateur, pour envisager un jour de postuler sur ces emplois. Il en va de leur avenir. »
Cette démarche peut semble-t-il porter les nouvelles professionnelles vers de nouveaux postes mais en abandonnant tout ou partie de leurs particularités. Nous pourrions voir dans cette stratégie la création d'un "groupe de référence" au sein du groupe de TISF qui pourrait représenter une anticipation des positions souhaitables à prendre et ainsi assurer la persistance de ce groupe. Mais cette dynamique peut aussi être atomisante et disperser ainsi les TISF dans des postes diversifiés. Cette capacité d’adaptation intrinsèque à leur fonction, si elle peut permettre une intégration à de nouvelles équipes de travail, n’engendrera pas une identité professionnelle distinctive
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Laure
Emploi TISF
Il est vrai qu'en indre et loire le secteur de l'emploi TISf est complétement bouché.
Je le sais bien car je suis diplomée depuis 2006 et je ne trouve toujours pas de travail seulement dans les grandes villes de france mais en touraine il ni a rien.
Je le sais bien car je suis diplomée depuis 2006 et je ne trouve toujours pas de travail seulement dans les grandes villes de france mais en touraine il ni a rien.
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celine
Re: emploi après le DE
bonjour,
je voudrais savoir combien touche une tisf de l'heure.
merci
je voudrais savoir combien touche une tisf de l'heure.
merci
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toto
Re: emploi après le DE
à Anatole : apicard@*****56.org
traduction : Anatole Picard de l'***** 56 ?
Votre post qui date de plus de 2 ans m'a échappé... mais il n'est pas trop tard pour faire quelques réflexions... étrangement ce mémoire de DSTS semble rejoindre ce que je dénonce depuis toujours sur ce forum :
c'est-à-dire l'imposture du centre de formation des tisf de bretagne.
mais quel laïus votre extrait d’un mémoire de DSTS (Diplôme Supérieur en Travail Social ?) Rennes 2004 !
sans connaissance du vécu des témoins cités (annie et marie-thérèse) le discours est qd même bien obscur...
néamoins je retiens les dernières lignes que je recopie ci dessous :
".... « Que la logique publique permette de conserver ces professionnelles comme une armée de réserve mobilisable et corvéable à merci. »
Cette position intermédiaire entre deux champs d’intervention est prise en compte par les centres de formation qui tentent d’orienter les étudiantes vers de nouveaux parcours d’insertion professionnelle.
La directrice d'un centre de formation régional de TISF interrogée dans le cadre de cette étude, illustre cette démarche:
"Dans le cursus de formation des TISF, les stages des étudiants en service d'aide aux familles sont obligatoires. Mais quatre stages sont réservés aux établissements, quels qu'ils soient. Personnes âgées et/ou handicapées, structures d'accueil d'enfants ou de placement, centre d'apprentissage par le travail. Avec les cadres pédagogiques nous insistons sans arrêt sur l'opportunité pour l'élève de percevoir le fonctionnement de leurs tuteurs, moniteur éducateur, maîtresse de maison ou animateur, pour envisager un jour de postuler sur ces emplois. Il en va de leur avenir. »
..."
SIC
Anatole de l’***** 56 ?
Cette directrice de centre de formation est LOGIQUEMENT celle d'Arcades, n'est-il pas vrai ?
une preuve de plus que cette école encourage ses élèves à se positionner sur les postes de moniteurs-éducateurs ou d'animateurs...
PREUVE FLAGRANTE DE L'IMPOSTURE DU CENTRE DE FORMATION qui forme des TISF mais qui fait croire à ses élèves qu'ils peuvent êtres moniteurs-éducateurs ou animateurs !
MALHONNETETE DE L ECOLE qui accepte que des maîtresses de maison puissent être les tuteurs des stages des élèves TISF - car il faut rappeler que la formation des maîtres de maison est de niveau V alors que arcades prétend former des TISF dont le niveau est IV !!!!!!!!!
à titre comparatif :
- est-ce aux AMP d'encadrer les futurs éducateurs ?
- ou encore aux aides-soignants de former les infirmiers ????????
Cette imposture, ce laxisme ou cette INCOMPETENCE... plusieurs des stagiaires d'arcades en ont fait les frais... en effet beaucoup de stages dits "de professionnalisation" ont été "encadrés" par des maîtresses de maison qui de plus n'étaient pas titulaires du diplôme de maîtresse de maison..., cela n'a aucunement été vérifiée ni par Arcades, ni par la DRASS... et les DE ont néanmoins été octroyés !
Conclusion :
Le Diplôme d'Etat de TISF ne vaut rien dans la mesure où n'importe qui peut encadrer la formation pratique des apprenants... n'importe quel agent d'entretien est habilité à encadrer les futurs TISF... (je le sais parce que cela m'est arrivé comme à plusieurs de mes camarades de promo...)
donc comme il est écrit dans ce mémoire DSTS (Diplôme Supérieur en Travail Social ?) :
"...logique publique permette de conserver ces professionnelles comme une armée de réserve mobilisable et corvéable à merci..."
La TISF n'est donc qu'un pion mobilisable et corvéable à merci, et les Centres de Formation ne sont que les fournisseurs de ces soldats "esclaves"
voilà la triste réalité des TISF bretonnes formées par arcades, école qui est complice et profite de cette nouvelle forme d'esclavagisme
:frown:
:triste:
traduction : Anatole Picard de l'***** 56 ?
Votre post qui date de plus de 2 ans m'a échappé... mais il n'est pas trop tard pour faire quelques réflexions... étrangement ce mémoire de DSTS semble rejoindre ce que je dénonce depuis toujours sur ce forum :
c'est-à-dire l'imposture du centre de formation des tisf de bretagne.
mais quel laïus votre extrait d’un mémoire de DSTS (Diplôme Supérieur en Travail Social ?) Rennes 2004 !
sans connaissance du vécu des témoins cités (annie et marie-thérèse) le discours est qd même bien obscur...
néamoins je retiens les dernières lignes que je recopie ci dessous :
".... « Que la logique publique permette de conserver ces professionnelles comme une armée de réserve mobilisable et corvéable à merci. »
Cette position intermédiaire entre deux champs d’intervention est prise en compte par les centres de formation qui tentent d’orienter les étudiantes vers de nouveaux parcours d’insertion professionnelle.
La directrice d'un centre de formation régional de TISF interrogée dans le cadre de cette étude, illustre cette démarche:
"Dans le cursus de formation des TISF, les stages des étudiants en service d'aide aux familles sont obligatoires. Mais quatre stages sont réservés aux établissements, quels qu'ils soient. Personnes âgées et/ou handicapées, structures d'accueil d'enfants ou de placement, centre d'apprentissage par le travail. Avec les cadres pédagogiques nous insistons sans arrêt sur l'opportunité pour l'élève de percevoir le fonctionnement de leurs tuteurs, moniteur éducateur, maîtresse de maison ou animateur, pour envisager un jour de postuler sur ces emplois. Il en va de leur avenir. »
..."
SIC
Anatole de l’***** 56 ?
Cette directrice de centre de formation est LOGIQUEMENT celle d'Arcades, n'est-il pas vrai ?
une preuve de plus que cette école encourage ses élèves à se positionner sur les postes de moniteurs-éducateurs ou d'animateurs...
PREUVE FLAGRANTE DE L'IMPOSTURE DU CENTRE DE FORMATION qui forme des TISF mais qui fait croire à ses élèves qu'ils peuvent êtres moniteurs-éducateurs ou animateurs !
MALHONNETETE DE L ECOLE qui accepte que des maîtresses de maison puissent être les tuteurs des stages des élèves TISF - car il faut rappeler que la formation des maîtres de maison est de niveau V alors que arcades prétend former des TISF dont le niveau est IV !!!!!!!!!
à titre comparatif :
- est-ce aux AMP d'encadrer les futurs éducateurs ?
- ou encore aux aides-soignants de former les infirmiers ????????
Cette imposture, ce laxisme ou cette INCOMPETENCE... plusieurs des stagiaires d'arcades en ont fait les frais... en effet beaucoup de stages dits "de professionnalisation" ont été "encadrés" par des maîtresses de maison qui de plus n'étaient pas titulaires du diplôme de maîtresse de maison..., cela n'a aucunement été vérifiée ni par Arcades, ni par la DRASS... et les DE ont néanmoins été octroyés !
Conclusion :
Le Diplôme d'Etat de TISF ne vaut rien dans la mesure où n'importe qui peut encadrer la formation pratique des apprenants... n'importe quel agent d'entretien est habilité à encadrer les futurs TISF... (je le sais parce que cela m'est arrivé comme à plusieurs de mes camarades de promo...)
donc comme il est écrit dans ce mémoire DSTS (Diplôme Supérieur en Travail Social ?) :
"...logique publique permette de conserver ces professionnelles comme une armée de réserve mobilisable et corvéable à merci..."
La TISF n'est donc qu'un pion mobilisable et corvéable à merci, et les Centres de Formation ne sont que les fournisseurs de ces soldats "esclaves"
voilà la triste réalité des TISF bretonnes formées par arcades, école qui est complice et profite de cette nouvelle forme d'esclavagisme
:frown:
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lilou
Re: emploi après le DE
:frown: je sais que la rémunération est une chose importante dans la vie de tous les jours.
le "prix" de l'heure d'une TISF est fonction de son coefficient. donc pour un Coef de 321 première année aprés le DE celà fait un total de 1686.53 brut mensuel et 11.12 de l'h toujours brut.
mais le métier est trés intéressant et offr des possibilité d'aller plus loin en terme de carrière si on veut se bouger les fesses.
le "prix" de l'heure d'une TISF est fonction de son coefficient. donc pour un Coef de 321 première année aprés le DE celà fait un total de 1686.53 brut mensuel et 11.12 de l'h toujours brut.
mais le métier est trés intéressant et offr des possibilité d'aller plus loin en terme de carrière si on veut se bouger les fesses.