Pour être notifié de nouveaux messages, entrer dans un forum puis cliquer sur "S'abonner au forum" (+ infos)

la violence des usagers ne concerne pas les directeurs

La communauté Directeur d'établissement social / CAFDES se retrouve sur Les forums du Social depuis plus de 20 ans pour échanger sur les concours, le métier, le diplôme, la formation, la sélection, le salaire, la carrière, les débouchés, la profession, etc.
Madou

la violence des usagers ne concerne pas les directeurs

Message non lu par Madou » 19 oct. 2006 11:22

Bien sur que le titre est une provocation pour vous faire réagir chers collègues, car le post de Moun n'interpelle personne... et cela me laisse perplexe...
Alors, vous sentez-vous concerné quand votre personnel se fait agresser ou subit des violence de la part des usagers ?
Que faites vous alors ? , qu'avez-vous mis en place ? quelles réponses instituionnelles apportez vous ?
Etes vous, comme moi, parfois en difficulté pour répondre, malgré ce que vous avez déjà fait ?
Merci de me faire part de vos vraies difficultés à ce sujet afin de m'aider à améliorer justement cette réponse intitutionnelle.
Et désolée pour l'entrée en matière...

Foutché,

Re: la violence des usagers ne concerne pas les directeurs

Message non lu par Foutché, » 20 oct. 2006 09:23

Bonjour,
Bonne question. Provocatrice, certes mais d'actualité.
Directeur depuis trente ans, il m'est toujours difficile de répondre à des situations de violence de la part des usagers envers le personnel et pourtant je pars du principe que nous devons AIDE ET PROTECTION au personnel qui fait son devoir.
Cela est valable aussi pour les gens qui, informé par exemple de viol ou d'inceste, doivent faire un signalement et sont retenus par toutes sortes de pressions.
A plus...

fb

Re: la violence des usagers ne concerne pas les directeurs

Message non lu par fb » 20 oct. 2006 19:21

la violence me concerne et je réagis chaque fois que cela se présente (heureusement rarement!)

selon la forme prise par celle-ci et l'ampleurs :

en apportant aide et soutien au salarié concernés
en mobilisant l'équipe pour le soutenir, protéger, appuyer

en réfléchisant avec l'équipe sur l'acte posé, le pourquoi, éventuellement l'erreur pédagogique qui en est la cause ou et le déclencheur....
sur la manière de prévenir sa réitération et protéger les salariés et les usagers (+voisins....)

en faisant chaque fois que nécesaire intervenir la loi :
appel aux forces de l'ordre (sur l'instant si nécesaire et chaque fois que nécesaire)ou pompiers, SAMU, Procureur de permanence, maire du village (hospitalisation d'office ou par contrainte)
en déposant plainte en tant que responsable d'établisement
en accompagnant le salarié dans une démarche de plainte personnelle
en prévenant et provoiquant une réponse rapide du juge des enfants ou d'instruction,
de l'ASE (ça c'est dur!!!)

parfois en prenant mes responsabilités de protection des usagers et personnels : exclusion, mises à pieds (mesures immédiates avant autorisation en cas d'extrêmes risques et dangers.....


Je préfère il est vrai tenter de travailler en amont et faire de la prévention, admettre dans les posibilités de l'équipe et des personnels, faire un bon diagnostic à l'entrée, prendre à l'esai....
ce sera aussi animer les équipes en direction d'une pédagogie active, vivante, réactive en tentant de répondre aux besoins des usagers....dans le calme, l'honneteté de la réponse et la bonne humeur et cela paie surtout si en plus on valorise la formation, les initiatives, la réflexion et l'analyse préalable....
(en général cela paie mais pour autant la problématique des usagers, l'ancienneté des troubles, le manque de réactivité des institutions (justice, ASE, ed nationale....) fait que des violences se produisent encore parfois....)

.....je ne comprends pas trop la phrase de Foutché sur les freins ou pressions qui empêcheraient un signalement de viol ou autre ....
Pour ma part, je n'en n'ai pas et signale même, au besoin en exprimant mes doutes sur la véracité de celui-ci.....
aux services de justice (parquet et juge) et leurs auxiliaires (police, experts, enquêteur) de prendre la suite et vérifier......

bon courage à tous

FB

Madou

Re: la violence des usagers ne concerne pas les directeurs

Message non lu par Madou » 21 oct. 2006 19:00

Merci pour ces premières réponses.
Des freins, oui, il y en a.
Selon le professionnel et la relation qu'il a avec la famille, par exemple, selon l'association dans laquelle on travaille. J'ai reçu un jour un candidat pour un poste de chef de service. Il avait été licencié car il avait osé porter plainte à l'encontre du fils du président, qui avait violé un autre usager. Cela interroge, non ?

Les associations de parents ne sont pas toujours clean à ce sujet et savent utiliser leur pouvoir pour étouffer les choses ou faire avorter des décisions qui devraient être prises. Dans ce sens, certaines associations peuvent être dans la maltraitance elle même.

Pour avoir bossé dans différents secteurs, je pense que le directeur (de manière générale) est plus libre des réponses à apporter aux usagers et aux professionnels, que dans une association de parents, là aussi de manière générale.
Et cela peut aller dans les deux sens... que penser d'une association qui ayant appris qu'une violence avait été commise sur un usager par un professionnel, devant témoins, n'ait pas donné suite... aberrant, non ? et pourtant, je l'ai vu. Que dire d'une association à qui on apprend que le fils de l'administrateur machin a violé un autre adulte et qu'il est recommandé de ne rien faire...
Que penser de professionnels, qui, témoins de scène de violence, se taisent, même quand c'est eux qui prennent les coups?...
Que faire quand une association vous fait retirer de tous les documents de communication, à commencer par le PE, le chapitre discipline.
J'ai proposé une échelle de sanctions mais ça coince.
Après bien du travail, ça change, ça bouge, les gens commence à parler. Déjà quand les choses sont sues, on peut agir.

Foutché

Re: la violence des usagers ne concerne pas les directeurs

Message non lu par Foutché » 22 oct. 2006 17:08

Bonjour,


Bigre, bigre... Nous avions Zorro dans notre corporation et nous ne le savions pas... Sacré Fb, je plaisante mais des propos aussi tranchés me surprennent.
Bien sûr, je n'ai jamais hésité devant un signalement s'il me semblait juste. Bien sûr, je fais appel à la LOI avec des plaintes, des appels à la gendarmerie etc... (NB les pompiers ne sont pas là pour la loi mais pour l'aide... c'est autre chose).

Mais je nuance encore mon propos en sachant comme le dit Madou qu'il y a trop de freins : une Asso qui ne veut pas de vagues, des cadres morts de peur devant la tâche difficile etc... J'ai, parmi mes salariés une psycho qui a été virée DEUX fois de deux boîtes après avoir fait un signalement. A chaque fois, la personne mise en cause a été condamnée, donc la psy disait vrai, pourtant on l'a virée sous le prétexte qu'elle mettait la révolution dans ces maisons, qu'elle portait atteinte à leur bonne renommée...
Lisez sur ces mêmes forums éducateurs certains tchats comme "dépôt de plainte" et vous comprendrez que l'on peut être sceptique devant la volonté de faire place nette en cas de sévices...

Dans certains milieux (je veux dire certains établissements) les sévices existent, le sadisme fait sa loi ... Nous le savons par les plaintes de quelques personnes handicapées, ou de quelques salariés qui se plaignent mais n'osent pas agir même quand on leur propose de les accompagner. Que faire quand on n'est pas soi-même témoin ?

Comment prendre la prérogative d'aller mettre le feu chez les collègues au risque de passer pour le restant de ses jours comme celui qui ... s'est mélé de ce qui le regardait pas ou, pire, qui s'est trompé et a foutu en l'air une affaire qui tournait..;

Allez, à plus...

justine

Re: la violence des usagers ne concerne pas les directeurs

Message non lu par justine » 24 nov. 2006 18:40

bonjour, mon mari est educ spé mais moi je suis juste une enfant de la dassplacé en 1985 voila mon témoignage d'enfant battu en famille d'accueil, personne n'a bougé personne n'a rien voulu voir !!!

. Nous avons été placé ma petite soeur et moi de 1986 à 1995 dans une famille d'accueil en Essonne. J'avais 6 ans et ma petite soeur 3. Nous avons été retirées à mes parents car ma mère était à l'hôpital en dépression et mon père, bien que nous aimant, n'arrivait pas à s'occuper de nous. . Ils nous ont retirées à notre mère pour nous "protéger" et en fait c'est aux mains de l'enfer qu'ils nous ont livrées. Chaque jour, nous nous faisions frapper par la nourrice, traitées de putains, humiliées de sorte que nous n'ayons pas d'amies à qui nous confier. Si je vomissais j'étais forcée de manger mon propre vomi à la petite cuillère. Elle m'a déjà fait manger un crayon à papier parce que je l'avais mordillé. A une question de cette femme monstrueuse, ma soeur ne sut pas quoi répondre et pour la punir cette sorcière de nourrice lui fit manger la pâtée du chat qui traînait depuis le matin dans l'assiette. Le matin nous devions faire le ménage avant d'aller à l'école, je devais nettoyer le lavabo des toilettes avec du Cif. Si j'avais mal essoré l'éponge, elle me l'essorait dans la bouche. Quand je me lavais les dents, si j'avais oublié quelques gouttes d'eau dans le gobelet, elle m'appelait :"DUPONT viens là!" en hurlant. Je tremblais de peur, non seulement je me prenais une claque ou deux mais en plus elle me jetait un gobelet rempli d'eau au visage. Et pour chaque chose il en était de même. Tout était prétexte à nous frapper et à nous torturer. Ma soeur et moi n'avions pas le droit de jouer ensemble,(parfois quand elle l’avait décidé, nous le pouvions) soi-disant c'était le psychologue qui en avait décidé ainsi. Ma soeur devait être moins "dépendante" de moi. Elle me disait toujours que plus tard je serai une putain comme ma mère et que personne ne m'aimerait jamais parce que j'étais trop moche.Quand ma mère nous offrait des chocolats à pâques, se privant pour nous les offrir, ce n'était pas nous qui les mangions mais les enfants de la sorcière (la nourrice). Elle a raconté à tous ses voisins, aux membres de sa famille devant nous que ma mère était folle et que mon père était un alcoolique. Tout cela raconté par elle avec haine. De quel droit calomniait elle mes parents de cette manière? Durant les deux dernières années que j'ai passé chez elle, elle tentait de m'obliger, sous peine de coups, à dire à ma propre mère, quand je la voyais le mercredi, que je ne l'aimais pas et que je ne voudrais jamais vivre avec elle. Le soir elle me demandait si j'avais bien dit cela à ma mère et je répondais que non, alors je me faisais battre. Jamais je n'aurai cédé à son horrible chantage. Je préférais prendre des coups que de faire du mal à ma mère. Le fils aîné de cette famille d'accueil nous frappait aussi, surtout moi qu'il haïssait. Un jour il a dit à ma soeur de me mettre une claque sinon c'est à elle qu'il en mettrait une. Ma soeur l'a fait mais ça ne nous a pas séparées. .J'ai été violée par le fils aîné de cette sorcière, à l'école je n'avais pas d'amies, vous savez comment sont les enfants si vous êtes habillée comme une pouilleuse ils se moquent de vous, en plus la nourrice nous avait fait couper les cheveux courts comme un garçon, les enfants se moquaient de nous a l'école.Au collège , pareil, j'étais toujours toute seule dans un coin,avec mes livres et mes rêves pour compagnie .problème ,c'est qu'on se prenait des coups tous les jours, toute la journée, mais qu'elle s'arrêtait toujours avant que ça puisse laisser des marques qui risquerait de se remarquer, mis à part l'arcade sourcilière qu'elle a ouverte à ma soeur en la jetant contre la baignoire. Le soir elle venait vérifier si on dormait, je ne parle pas de savoir si on discutait ma soeur et moi, nous avions bien trop peur pour nous y risquer, juste voir si on dormait vraiment, Moi, j’adorais rêver éveillé, tous les soirs j’imaginai que je vivais dans les bois avec ma mère et ma sœur ou alors j’imaginai le paradis.Je me disais qu’il fallait que je vive car un jour mon prince charmant viendrait me chercher ,tout comme dans les contes de fées que je lisais. Des fois je m’endormais, la sorcière venait ,elle soulevait le drap et déjà elle vérifiait que mes mains n'étaient pas près de mon ventre sinon elle me réveillait avec des baffes, quand on dort,ça fait bizarre!! Ensuite elle soulevait mes paupières pour vérifier que je ne faisais pas semblant de dormir, et bien sûr si je n'avais pas réussi à m'endormir, je m'en prenais plein la figure. Le lendemain elle arrivait à 4 heures du matin et elle me faisait tomber de mon lit, je devais ensuite rester dans la cuisine, assise sur une chaise, elle, elle allait se recoucher, je me souviens que j'avais froid, que j'avais peur!, Quand on jouait ma soeur et moi ça devait être devant elle et attention à ce qu'on faisait dire à nos poupées il ne valait mieux pas que j’envisage de faire dire à ma poupée « pourquoi tu pleures ? », ou « tu veux ta maman ?. »
en 1995, nos éducateurs nous ont demandé si on souhaitait rester chez Mme H ou aller dans un foyer.J'ai dit tout de suite que je voulais aller en foyer, ma petite soeur n'a pas répondu. Je leur ai demandé de ne rien dire à Mm H! Ce qu'ils ont fait au début. Nous avons été visiter le foyer, j'étais enchantée, dans la voiture des éducateurs j'ai dit que J... aussi voulait partir mais qu'elle n'osait pas le dire. Ils ont demandé à ma soeur si elle voulait rester avec Mme H, même si moi j'allais en foyer, elle a pleuré. Moi, j'ai eu très peur je ne voulais pas que ma soeur reste seule.Un soir je reviens du collège, à peine suis- je arrivée que la sorcière me frappe, me jette dans les escaliers en me foutant des claques, des coups de pieds dans le ventre et j'en passe.Elle venait de découvrir que j'avais dit à mes éducateurs que je voulais aller en foyer. Il restait le rendez vous chez le juge, elle m'a promis le pire si je ne disais pas au juge que je voulais rester chez elle .Rendez vous chez le juge, je sais que je vais souffrir comme jamais si je dis au juge que je veux aller en foyer, mais dans deux mois nous serons partie de chez elle, je n'aurai plus que deux mois à supporter tout ça!!! Je dis au juge et devant elle que je veux aller en foyer , alors que le matin même,la vipère me tapait me tenant le visage tout prés du sien jusqu'à ce que je promette que je dirai ce qu'elle veut.Ma soeur a dit qu'elle voulait rester avec "tata".Cette vipère de jours.C'est cette année que son fils m'a forcé à le prendre dans ma bouche si vous voyez ce que je veux dire...Un jour que ma soeur a trouvé un slip par terre près du linge à repasser, elle l'a remis dedans , voila la furie qui demande qui a fait ça ,ma soeur lui dit que c'est elle et elle se jette sur elle lui frottant le slip sur le visage, tu ne vois pas que c'est un slip sale!!!! Elle lui hurle dessus et lui serre le coup avec. Ma soeur est venue me voir ensuite en larmes m'expliquant ce qui s'était passé et bien voyez vous, j’ai eu une haine, une envie de meurtre, vous ne pouvez pas savoir, ! Elle m'a prévenu un mois avant que l 'on s'en aille de chez elle, pour vivre en foyer, qu'elle me tuerait(si elle avait su que j’avais été a deux doigts de le faire moi) si je répétais quoi que ce soit qu'on ait subi chez elle.Moi aussi des fois je rêve de la tuer car j'ai mal et tout le monde s'en fout que des enfants soit maltraités en famille d'accueil, hors c'est courant. C'est vrai que certains peuvent vouloir se venger de leur nourrice et raconter n'importe quoi mais pendant qu'ils sont là bas, pas dix ans après et ils ne portent pas plainte comme je l'ai fais deux fois déjà, ils ne contactent pas d'association, ils ne recherchent pas de témoignages comme je l'ai fais, alors pourquoi l'enquête policière est elle toujours classée ? Je n'abandonnerai jamais jusqu'à ce qu'on reconnaisse ce que ma soeur et moi avons subies et qu'on prenne des mesures nouvelles pour que ça ne se renouvelle plus pour d'autres.Une fois que nous avons été en foyer, nous sommes reparti un week-end chez la vipère et croyez moi elle m'a foutu une baffe dés le premier jour parce que j'avais laissé mes cheveux lâchés.Elle m'a frappée pour une histoire de carton aussi, bref! Je ne comprends pas, comment n'a t- elle pas pu soupçonner que nous irions nous plaindre un jour!!! Elle m'avait menacée de me tuer si je révélai quoi que ce soit mais les enfants ça grandit et un jour ça devient adulte, comment n'a t- elle pas pu songer à tout ça!!!
Depuis, elle a eu des problèmes avec le conseil général je crois et elle ne travaille plus avec eux.Par contre je sais par sa nièce qu'elle garde les enfants d'un couple d'amis la journée. Il semble que ça se passe bien .Forcément les parents sont des gens respectables, elle a quand même dû répondre aux gendarmes en ce qui nous concerne et en plus elle ne garde ces enfants qu'a la journée.Tout ses enfants à elle sont partis de la maison.Je crois que beaucoup des coups que l'on prenait étaient pour la décharger d'une fatigue nerveuse et physique, elle était méchante ça s'est sûr , sa famille le dit, mais en plus elle était mal dans sa vie de femme et sans doute fatiguée d'avoir 5 enfants à s'occuper, ses 3 enfants et moi et ma soeur.Pourtant elle n’avait pas à se plaindre de nous, nous avions de très bons résultats scolaires;j'ai passé des nuits entières des l âge de 8 ans à me demander ce qu'elle attendait de nous.En fait nous n'y étions pour rien .Elle ne nous aimait pas c'est tout!!!
.Mon rêve c'est que l'on enlève plus d'enfants à leurs parents sauf à leur demande ou si les enfants sont maltraités physiquement par leurs parents et que nous changions tous notre façon de vivre et de nous comporter les uns avec les autres. J’ai beaucoup souffert, il m’arrive encore parfois d’avoir le cœur qu saigne mais j’essaie de positiver cette horrible enfance en essayant de changer les choses, peut-être certains ont-ils étés surpris, voir choqué, des détails intimes et personnels que je livre, mais tel est le prix de mon combat ! C’est en vous alertant sur mon histoire que je pourrai sensibiliser les gens au sujet de la maltraitance institutionnelle.

Madou

Re: la violence des usagers ne concerne pas les directeurs

Message non lu par Madou » 25 nov. 2006 22:35

Pouhhh, eh bien mon Dieu, chapeau d'avoir resisté et grandi malgré cela... Ne dites pas : je ne suis qu'une enfant de la DASS, vous êtes Justine, l'enfant de vos parents et je suis sûre que vous êtes quelqu'un de bien. La violence n'est pas propre à ce milieu, elle touche tous les milieux et on ne s'en doute pas. Je connais assez peu de nourrice, il y a de tout dans celles que je connais.
Comment les travailleurs sociaux ne se sont-ils aperçus de rien ? je me suis posée la même question alors qu'une institution avec laquelle mon établissement est partenaire, a connu des pb de moeurs éduc/usagers. Personne n'a rien vu, personne... C'est fou. J'ai été extrêmement perplexe de constater la capacité de se taire, même chez des personnes handicapées. La clef est dans le faire parler et écouter, mais tout cela n'est pas évident. Je crois que les choses bougent.
Les années noires sont derrière vous, vivez heureuse maintenant avec votre prince charmant.
Je vous embrasse.
Madou

JUSTINE

Re: la violence des usagers ne concerne pas les directeurs

Message non lu par JUSTINE » 26 nov. 2006 11:33

Merci a vous ,merci beaucoup de ce message , j'essaie d'etre heureuse pas toujours évident mais la vie reste tout de même trés belle , les enfants sont notre avenir notre présent, pour eux je me bats et me battrai toujours.Bonne continuation a vous.

fb

Re: la violence des usagers ne concerne pas les directeurs

Message non lu par fb » 26 nov. 2006 12:52

merci pour votre témoignage justine, il est courageux et je crois utile sur ce forum où se retrouvent principalement des élèves educs et AS.
bon courage à vous

justine

Re: la violence des usagers ne concerne pas les directeurs

Message non lu par justine » 26 nov. 2006 19:57

Merci, il est étonnant ET encourageant que des personnes qui ne me connaissent pas me croient et me soutiennent alors que des professionnels soi disant, je parle de mes anciens educateurs, ne m'aient pas soutenu et si ils ne disent pas que je mens en tout cas ils ne m'ont jamais cru, le psy allant jusqu'a me dire quand il y a 3 ans j'ai tenu a les revoir que souvent on ne voit pas le passé tel qu'il a été ,on a tendance a le déformer!!
aie!!! ca m'a fait mal, trés mal!!
Je ne leur en voulait pas jusqu'a ce jour mais là d'etre aussi pourri oui, je leur en veut!!
Pour se proteger ils sont capable de me faire croire que j'ai tout inventé heureusement que ma soeur a vécu comme moi, qu'il y a des gens qui m'ont dit" t'inquietes pas tu n'as rien défoirmé nous on a vu et on peut t'assurer que tu perds pas la tête".
alors merci a vous qui avez su lire dans mon témoignage toute ma souffrance!!!

Répondre