besoin d'aide, conscience professionnelle

[Gabrielle]

Bonjour
Merci de prendre le temps de lire mon message.
Je travaille auprès de jeunes en difficulté social,et aujourd'hui, 2 de nos jeunes nous a confier qu'un autre jeune du groupe a mis son zizi dans les fesses d'un de ses camarades, nous avons intérogé séparément les jeunes en question et les trois enfants ont eu la même version, l'enfant qui aurait abusé de l'autre nie en bloque, seulement c un enfants qui a été retrouvé le pantalon baissé dans le lit d'un autre, s'héxibe devant les autres, imite une situation de masturbation sur les autre (dont le jeune qui aurait été abusé), sur les mobiliers..., c un jeune qui a une attitude sexualisé surtout envers l'enfant qui a été abusé. Avant cela, nous avons signalé a plusieurs reprise à la direction, que ce soit en réunion, sur la synthèse, sur nos cahier de transmission l'attitude de ce jeune mais rien n'a été fait, mis en place concrètement par la direction pour évité un passage a l'acte. Après avoir eu la version de tout les enfants (pour ce qui conserne l'histoire d'abus) nous en avons informé notre directeur et avons mis aussitot a l'écart l'enfant à 16h(changement de chambre des 2 autres enfants de sa chambre dont celui qui a été abusé) nous l'avons également mis à l'écart pour le repas pour le protéger et protégé les autres enfants, seulement le soir même la chef de service en accord avec le directeur on déçidé de ne rien mettre en place par rapport à cette histoire et que nous n'avions pas a mettre cet enfant a l'écart et que nous devions le réintégré dans le groupe comme si de rien était, et que les 2 enfants (dont l'enfant qui a été abusé)devait réintégé leur chambre.
En tant que professionnel, nous ne pouvons envisagé de noyer cette histoire d'abus voir de viol. Nous aimerions pouvoir signalé cette situation étant donné que notre direction a décidé de passé sous silence cette affaire mais nous ne savons pas comment faire, qui avertir...
Merci de me répondre le plus rapidement possible.

[DP 2L]

Un courrier en recommandé à votre direction serait interessant. Maintenant quelles justification a eu la chef de service? En tant qu'éducatif elle vous doit une explication!

Ensuite, vous avez la DDASS bien sur à informer...

Vous ne devez pas isoler un mineurs mais vous devez absoluement en premier protéger un enfant.

Bon courage.

[fanny]

bravo pour le courage de questionner vous pouvez interroger les instances en interne si votre direction reste muette; ensuite, ce jeune a été confié à votre structure par le juge des enfants, via le conseil général..donc à vous de prendre votre plus belle plume et d'informer le juge des enfants; c'est un droit et un devoir de chaque citoyen, pro ou non de saisir le juge lorsqu'il s'agit de protection d'un mineur, en l'occurence la victime et l'auteurs bon courage

[S. Barsacq]

Bonjour,

Avant d'avertir qui que ce soit, demandez-vous si vous êtes sûres du fait.
Ne s'agit-il pas d'une blague (simulée entre enfants)?

Et interrogez-vous sur les conséquences d'une telle signalisation (si c'était qch de pas grave - quels âges ont les enfants? Est-ce que l'enfant abusé a peur? Est-il traumatisé ?....Je n'en sais rien. Vous avez peut-être raison).

En général il n'existe que deux adresses pour ces cas (de maltraitance): la DDASS et la police.
Attention: Il pourrait y avoir du pénal !

Cordialement

S. Barsacq

[gabrielle]

merci de m'avoir répondu.
Les enfants ont entre 10 et 12ans.
Nous ne sommes pas en mesure de dire si cette histoire est vraie ou pas mais nous avons informé les enfants des conséquence si cette histoire n'était qu'une simple blague mais les enfants ont tout de même maintenu leus version en étant indigné du faites qu'on puisse croire qu'ils ne dise pas la vérité.

Nous nous sommes renseigné sur le signalement, il est dit que le signalement doit être fait lorsque l'on constate ou soupçonne une atteinte physique et/ou mentale...

Je pense que nous devons pas ignoré les dires des enfants, et les différents faits qu'il y a pu avoir avant cela.

D'un point de vu professionnel, nous ne pouvons pas resté là sans rien faire car c serait pour moi une faute professionnel et qui plus est peu nous retombé dessus si cette histoire s'avère vrai.
Nous avons aussitot rédigé un écrit énoncant les différant fait de cette histoire avec les différents écrits (cahier de transmission, synthèse, bilan trimestrielle)ou l'on note l'attitude sexualisé qu'a pu avoir cet enfant, afin détailler les faits et nous couvrir en prouvant que nous avons signaler à mainte reprise à la direction l'attitude de cet enfant et le potentiel danger qu'il pouvait y avoir. La direction nous disait tout simplement qu'il assumerait si il y avait passage à l'acte. Nous avons donné un exemplaire de ce dossier à chaque membre de la direction. A la suite de cela, le directeur adjiont qui n'était pas informé de cette histoire nous a convoquer en nous disant que ce que nous fesions était une faute professionnbelle, que nous n'avions pas a faire de dossier la dessus que nous violions la confidentialité.
Je ne sais pas qui réélement fait une faute professionnelle mais je ne pense pas que ce soit nous.

[S. Barsacq]

Bien sûr, que la direction ne veut pas rendre le cas publique....
Je ne peux évidement pas en juger (pour la simple raison que je n'y étais pas, et que les conséquences peuvent être lourdes, et ceci dans tous les camps - comme également dans le vôtre d'ailleurs).
A vous de voir, d'évaluer, d'en refléchir.....

Mais peu importe votre décision, une fois agit, vous ne pouvais plus revenir dessus........

Cordialement

S. Barsacq

[roloto]

tOUt professionnel a un devoir de protection. C'est une de nos première mission. C'est quoi cette direction. Elle travaille,ras le bol de ces gens qui sont là pour leur carrière et non pas pour les gosses. Un jeune découvre la sexualité, il y a t-il des procédures. Que fait le psychologue ?
Enfin je crois qu'à un moment il ne faut pls se poser de question, quelles sont les conséquences de cette situation. Un enfant continue de vivre peut être un traumatisme, pendant que des pros, réfléchisse surf les conséquences d'une telle histoire. 9a me met les boules, que devient le social, cher carrièristes. Je suis éduacteur spécialisé de formation et maintenant directeur. J'ai la même déontologie, celle de respecter les clients, oui j'ai bien dit les clients. a BON ENTENDEUR , et si c'était votre enfant comment aurriez vous réagis.

[Renatus]

Bonjour,
S'il y a suspicion d'abus sexuels cette affaire relève de la police ou de la gendarmerie, seuls à même de devoir conduire une enquête.Un tel probléme ne se régle pas intra-muros n'en déplaise à ces directeurs qui ne pensent qu'à leur carrière et pour ce faire ne veulent pas de vagues ! Si les fais sont exacts, la direction sera mise en examen pour non dénonciation, mais pourquoi pas les éducateurs complices de cette omerta institutionnelle !

[bernadette]

un certain nombre d'affaires ont été traitées par la presse professionnelle (notamment l'asso montjoie du Mans) et les professionnels ont été sanctionnés qu'ils soient exécutants, directeurs ou gestionnaires.
Il me semble qu'en tant que professionnel, et en respectant les liens hiérarchiques, l'équipe a fait son travail en mettant les enfants à l'abri, en informant par écrit le directeur... mais avez vous un récépicé de remise du courrier?
Il me semble nécessaire également de prévenir le président de l'association qui est de toute facon le responsable juridique de l'ensemble.
Lors d'une réunion d'équipe éducative, vous pouvez ecrire une synthèse des evenements et demander sa transmission auprés du service Aide sociale à l'enfance.
De toute facon, chaque personne peut (doit)dénoncer de tels faits et ce peut être fait de facon anonyme aupres des services de l'ASE.

[marc]

Au delà de votre conscience professionnelle, il en va de votre responsabilité pénale : si vous ne dénoncez pas les faits à la Justice (substitut des mineurs pour l'auteur présumé et juge des enfants pour la victime présumée), votre responsabilité pénale est engagée, pour non-dénonciation d'atteinte sexuelle sur mineur de moins de 15 ans, avec à la clé peine d'emprisonnement et interdiction d'exercer auprès d'enfants.
Si votre direction veut étouffer les faits, c'est sa responsabilité, mais si les faits sont parlés, dans les 10 ans qui suivent, c'est la votre, en temps que témoins indirects (même si vous n'avez pas vu, vous avez vous-mêmes recueilli la paroles des enfants)que la justice recherchera, si la victime devenue majeure ou son représentant légal porte l'affaire devant un tribunal (et ça arrive de plus en plus souvent).
Et ça, c'est juste pour le volet pénal.

En ce qui concerne le volet moral, je vous renvoie à votre conception de votre rôle éducatif : un enfant vous est confié pour être protégé de son milieu naturel, il se retrouve en grave danger moral dans l'institution, comment va t-il réussir à se construire, avec quels repères, quelle image de l'adulte référent, de la justice et de ce qui est bien ou mal ?

si le pire que vous craignez, c'est une sanction de la part de l'employeur, moi, le pire que je crains, c'est une perte de votre identité professionnelle, qui serait reniée si vous cautionnez une position hiérarchique qui va à l'encontre de tous les principes de votre rôle.

Ce n'est qu'une mise en garde, celle d'un chef de service, diplômé educ spé depuis 19 ans, qui a démissionné à deux reprises dans sa carrière, préferant le risque du chômage que le risque de ne pas réussir à se regarder dans un miroir et de voir sa honte dans les yeux des gamins qui lui sont confiés.

Je ne peux que vous conseiller d'assumer vos convictions, pour l'avoir moi même toujours fait et jamais regretté, malgrè quelques passages à vide...