Pour être notifié de nouveaux messages, entrer dans un forum puis cliquer sur "S'abonner au forum" (+ infos)

besoin d'aide, conscience professionnelle

La communauté Directeur d'établissement social / CAFDES se retrouve sur Les forums du Social depuis plus de 20 ans pour échanger sur les concours, le métier, le diplôme, la formation, la sélection, le salaire, la carrière, les débouchés, la profession, etc.
sahed

Re: besoin d'aide, conscience professionnelle

Message non lu par sahed » 27 févr. 2007 23:00

la loi est claire à ce sujet là en référer aux autorités compétentes et intransigeantes
Signalé immédiatement.
sahed

S. Barsacq

Re: besoin d'aide, conscience professionnelle

Message non lu par S. Barsacq » 06 mars 2007 23:15

J'ajouterai que c'est à vous de voir. Avec votre conscience. Et à vous SEULE !
La loi est bien jolie, mais ne donne qu'un cadre et est bien souvent aveugle (et de toute façon toujours avec un retard de 20 ans par rapport à la société - mais bon, ça ce n'est pas nouveau).

On peut vous donner des directions possibles, comment faire ceci et cela, mais seule vous, votre conscience peut décider et agir ou réagir (la non action est également une action ou réaction). Personne ne peut vous imposer une décision à votre place.

Cordialement
S. Barsacq

jeanne

Re: besoin d'aide, conscience professionnelle

Message non lu par jeanne » 08 mars 2007 13:55

Salut,
Signalement au procureur de la République en tant que professionnel ou en tant que citoyen.
La loi de 2002 consacre un article au signalement par les professionnels et à leur protection. Il est puni par la loi de ne pas dénoncer tout acte de maltraitance.
Ce n'est pas à vous de prouver la véracité des faits mais à l'enquête qui suit.
Par ailleurs, il est important de mettre en place dans les institutions un protocole de prévention de la maltraitance et un comité qui gère ces situations, les professionnels n'ont pas à juger, leur rôle est de protéger les enfants.

malika.

Re: besoin d'aide, conscience professionnelle

Message non lu par malika. » 08 mars 2007 19:29

BOnjour,

si tu as des faits objectifs tu dois faire remonter cette histoire quitte à ce qui tu donne ta démission.
tu porte une responsabilité non seulement pénale (non assistance en personne en danger) et surtout moral.
consulte un avocat !
bonne chance laisse par un mauvais directeur
détruire la vie d'enfants par un silence dégueulasse....
Le social c'est un métier noble!

Galtier

Re: besoin d'aide, conscience professionnelle

Message non lu par Galtier » 12 mars 2007 09:38

Il est peut être dommage de se "monter le coup" sur une affaire qui n'est sûrement pas un viol : il n'y a pas eu de pénétration, apparemment, pas plus que de contrainte ...

S'agit-il d'une banale "découverte" de la sexualité ? parasitée par une éducation familiale carencée avec des parents qui auraient trop regardé des cassettes pornos en présence de leurs enfants ? S'agit-il d'un gamin purement pervers (et à cet âge, l'adjectif est trop fort car rien n'est perdu) ?

En avez vous parlé avec le médecin ?

En tout cas, soyez prudents avant de faire un signalement : de tels signalements peuvent foutre en l'air la vie de pas mal de gens. J'ai, pour ma part, vu des personnes tout à fait honorables et innocentes interpellées sur leur lieu de travail et je peux vous dire que j'ai la haine (totale, absolue) pour les travailleurs sociaux trop imprudents, un peu agités et surtout sans formation à l'origine du signalement fait tout à fait à tort.

A propos de formation, qu'avez vous comme formation ? Normalement, le problème de la déontologie, du signalement, de la protection aurait dû être abordé. Et cela devrait vous éviter d'aller solliciter une aide sur des forums publics. Non que je rejete cette forme de discussion mais on ne sait pas à qui on s'adresse et lorsque je vois la qualité de l'orthographe ou de la synthaxe de nombre d'intervenants, je me pose quelques questions. En particulier est-ce que je travaillerais avec ces gens là ? Car lorsqu'on pratique un métier comme celui d'éduquer, il faut avoir, sur ce métier, des idées claires et ne pas être dans une passion paralysante.

Pour en revenir au signalement, je trouve surprenant que vous n'ayez pas d'interlocuteurs du genre psychiatre ou psychologue... A propos directeur et chef de service ont-ils eux mêmes la formation requise par les textes ? Et savez-vous quel est le projet de l'établissement et aussi, celui de l'association qui vous gère ?

Allez, à plus tard ...

A propos, comme ça, en passant, qu'avez vous dit au jeune concerné par ces gestes pour lui expliquer vos initiatives (changement de chambre etc...)

S. Barsacq

Re: besoin d'aide, conscience professionnelle

Message non lu par S. Barsacq » 12 mars 2007 18:12

J'ai déjà essayé d'argumenter dans le même sens que vous.

Seule réaction: Qn qui insiste sur des textes de loi.......

Enfin, ....je m'abstiens de mes commentaires.......

Cordialement

S. Barsacq

Gabrielle

Re: besoin d'aide, conscience professionnelle

Message non lu par Gabrielle » 12 mars 2007 23:07

Merci pour vos réponses.

On a beau être formé (je suis M.E), il n'en reste pas moins que cette histoire est assez lourde à porter car ce n'est pas sans conséquence ni pour l'un ni pour les autres, c pourquoi, je suis venue demander quelques infos, quelques conseils car c'est bien beau la théorie mais lorsqu'on se retrouve dans cette histoire, il nous faut bien plus que cela pour essayer de prendre la meilleure solution.

Dans notre institution, la psychologue est la femme du directeur, le directeur adjoint est diplomé es, il est passé en 1 an d'ES à chef de service à directeur adjoint, notre chef de service est arrivée il y a 1 an et demi en tant qu'ES, à la fin de sa 1ère année, elle a été promue chef de service. La futur présumée seconde chef de service est actuellement en formation d'ES dans l'établissement, lorsqu'elle aura obtenu son diplome d'es, elle occupera le poste de chef de service. Tout cela me fait me poser des questions sur cette "soi disant direction".

Par rapport aux différents faits de cette histoire, le directeur a reçu certain des jeunes dans son bureau sans la présence d'un des éduc. En réunion, le directeur nous a affirmé que tout les enfants lui avaient dit que ce n'étaient que des histoires, (le souci c que les garçons nous disent qu'ils ne lui ont jamais dit ça)et que nous n'avons pas a parler de cette histoire avec les enfants, que les cadres règlerons ça eux même.
La psychologue nous a demander de changer de chambre les 2 enfants consernés car il faut éviter qu'il y ai récidive si il y avait eu effectivement un passage à l'acte.

Le changement de chambre que nous avons effectué le jour ou les garçons nous ont parler de cette affaire c déroulé ainsi: nous avons énoncé que ce changement de chambre était provisoire,(pour la nuit, en attendant d'avoir des consignes de la direction) que cela allait permettre a chacun des garçons consernés de ce poser (car confrontation verbale, physique entre les jeunes), nous avons expliqué aux jeunes que nous avions bien entendu la parole de chacun et que nous allions en parler avec la direction. voilà en gros ce que nous avons pu dire, mais notre prise en charge a ce moment là était aussi de protéger chacun des enfants, évité que le soi-disant "agresseur" puisse ce faire violenter par les autres.

Depuis ce jour, rien a été fait, à part nous dire que ce genre d'histoire devait être réglé au sein de l'établissement.

bernadette

Re: besoin d'aide, conscience professionnelle

Message non lu par bernadette » 13 mars 2007 08:22

Courage Gabrielle,
Tu as fait ce que tu devais faire, vis à vis de l'établissement.
Vu ta crainte de l'inaction de la direction, je te suggère de prendre contact avec un travailleur social de l'ASE et sous couvert de l'anonymat (pour préserver ton poste dans l'entreprise) d'évoquer le problème. Les enfants qui sont confiés à l'établissement doivent etre aussi suivi par une équipe de secteur, et l'enfant pourra leur parler de la chose, alors la situation bougera.

Galtier

Re: besoin d'aide, conscience professionnelle

Message non lu par Galtier » 13 mars 2007 10:09

Je reviens sur ce site et sur cette question pour voir où ça en est.

Je vois deux choses : les gestes de cet enfant et la situation de la direction.

Pour ce qui est du gamin, je trouve que ceux qui encouragent à un signalement y vont un peu fort. Il y a eu des gestes déplacés, surprenants, génants mais rien d'autre et il s'agit d'un gamin de dix ans, si j'ai bien compris ! Personne n'est donc capable de régler un problème avec un enfant de dix ans ? Il n'ya donc pas d'adulte dans cette institution pour qu'on songe tout de suite à appeler au secours les juges et les gendarmes ? Ce petit morveux de dix ans présente de tels caractères de délinquance qu'on pense qu'il va faire des enfants à toute l'équipe d'encadrement du Centre ? Où s'agit-il (plus simplement) d'un simple problème d'éducation, qui doit se règler en équipe ? Laissons le vivre, ce gosse, sans lui envoyer à son âge les gendarmes ! Il en a bien assez avec les psychologues du Centre et des divers services qui, apparemment se sont succédé sur son cas. Aidons le à se construire en lui montrant où est son devoir, en lui expliquant comment se comporter en personne responsable et en lui donnant l'exemple de personnes responsables (je parle de celles qui l'entourent).

Voilà pour le gamin. Je ne sais pas si j'ai eu les mots qu'il faut, mais je pense qu'une histoire de ce genre avec un gamin de dix ans ne mérite pas la mousse qu'elle fait sur le web en ce moment. Si... bien sûr, les éducateurs qui l'entourent sont adultes.

C'est alors qu'on arrive au deuxième problème. Problème majeur et récurrent depuis quarante ans que je suis dans le social. Celui de l'encadrement. La désinvolture, l'insouciance avec laquelle certains cadres se cooptent me laisse pantois. Dans nombre de maisons (et c'est flagrant dans les maisons de retraite ou les maisons d'enfants) on trouve le mari, l'épouse, la soeur, le beau-frère, la belle-mère etc... J'ai connu un établissement ou sur trente-sept employés, Trente-trois étaient de la même famille !!!! Et les quatre autres emplois ? tenus par des "étrangers" qui n'arrivaient pas à s'impliquer (car les vraies réunions de travail avaient lieu de dimanche autour du pot-au-feu de la mère qui était aussi (quelle blague !!) économe!!! Incroyable.) Et le directeur de s'étonner (hypocritement ou sottement ?) de ne pas trouver de moniteurs stables pour ces quatre postes ????

C'est un peu ce qui semble se passer dans la maison où travaille Gabrielle. Les gens ont l'air de se coopter en fonction de critères qui nous échapent. (tiens, à propos de critères obscurs, je viens d'apprendre qu'une association recrute uniquement des gens appartenant à la "Maison de Nazareth", une associaiton d'analyse existentielle, qui figure sur la liste des sectes du rapport parlementaire sur les sectes !!!). Le plus fort est que les services de tutelles laissent faire... Je comprend que cela heurte Gabrielle, mais seule, elle ne pourra rien y faire je pense.

Je tire une leçon de tout ceci : les éducateurs devraient BEAUCOUP s'interesser au projet pédagogique de l'association qui les embauche, à leurs responsables (pourquoi sont-ils au conseil d'administration.. Est-ce pour défendre la place de leur enfant handicapé, par exemple ??) . Ils éviteraient beaucoup de déconvenues.

Pour Gabrielle, je comprends et partage son desarroi mais la seule chose à faire avec son petit démon lubrique c'est de s'occuper avec fermeté et vigilance de lui. Et peut-être de s'informer sur le suivi des jeunes après leur sortie de l'institution;.... Y en a-t-il beaucoup qui retrouve la vie ordinaire sans souci ?

Bon courage Gabrielle, vous êtes dans un bon langage et pardon d'avoir été un peu long mais, pour avoir eu à faire des signalements, j'ai pris cet appel à l'aide un peu trop à coeur et je vous exhorte encore à la prudence avec un enfant de dix ans.

roloto

Re: besoin d'aide, conscience professionnelle

Message non lu par roloto » 13 mars 2007 12:02

Galtier
Ancien demi de mélé, stade français, et équipe de france. Stratégique et avec une vision du jeu qui permettait au trois quart d'avoir des ballons propres pour qu'ils puissent développer des actions ou construire est plutôt le bon mot.
La question que soulève Gabrielle, est une question plus profonde que celle du traitement de la situation des momes. Du moins je la situe pour ma part à celle de pros, notamment cadre qui sont rémunérés pour protéger des enfants et les éduquer.. Il semble que cette situation n'est pas unique.Des pros préviligient une carrière ou pensent entretenir une situation calme (pas faire de vagues...). Je trouve que ces pros jètent le discrédit. Il semble que pour des éducateurs aient des ballons propres il faut qu'en amont le travail des cadres soit aussi optimum, voire exemplaire. Dans ce cas précis ce n'est pas le cas. Pourquoi essayer de cacher si on n'a rien à cacher. Pensez vous!!!, Si la sitution avait été clean, il n'y aurait pa eu toute cette mousse autour de cette question; eT C'EST BIEN PARCEQUE CETTE QUESTION DeRANGE SOUVENT QUELLE A AUTANT D'éCHO; non?
Renvoyer la responsabilité sur des éducs, qui il est vrai avant de s'engager dans une boite devraient lire le projet instit et péda. Mais ils sont dans d'autres réalités, notamment celle d'être embauché (parfois on ne fait pas la fine bouche). Donc je termine, je pense pour ma part que poser le problème permet de clarifier certaines choses et de penser à des procédures qui ne renvoient pas toujours à la responsabilité individuelle de chacun. Pour que le secetur accède à plus de reconnaissance, pour moi, il faut traiter ce genre de situation? Comme dirait le nain de jardin, il faudrait karchérisait. Oup si celui ci devient une de mes références, c'est que je suis tombé bien bas
A plus

Répondre