besoin d'aide, conscience professionnelle

[jojo]

Coucou et un grand bravo.
Heureusement qu'il y a de bon professionnels, enfin qui essaie de faire de leur mieux.
Il ne faut pas se decourager.
Il faut tout de meme essayé de ne pas mettre a l'ecart la victime.
Ce n'est pas lui le fautif.
Allez bonne continuation

[Gabrielle]

Bonjour à tous et encore merci.

Dans cette histoire, aucun des enfants n'a été suivi pas la psychologue.

La question que je me pose également est celle-ci: si nous ne faisons rien et que cette histoire s'avère vrai et qu'un des enfants en parle et que les parents ouvre une procédure judicère, lègalement, nous serons responsable de ne pas avoir signalé les faits que les enfants nous ont confié. Mais si nous signalons et que cette histoire s'avère être fausse, je n'ose pas imaginer les conséquences sur les enfants et sur nous
Car nous sommes déjà catalogués comme une équipe opposante à la direction car dans un 1èr temps nous n'avons pas voulu signé une pétition qu'a fait circuler les cadres, en ce qui me conserne c parce que je venais d'arriver dans l'établissement et que j'estime que si l'inspecteur du travail réintègre une personne nous n'avons pas à passer au dessus de cette décision. Et il es hors de question qu'on me fasse signer sous la menace car on m'a fait comprendre que si je ne signais pas, j'allais perdre m'a place.
Dans un second temps parce que nous avons signalé a notre directeur qu'il aurait été bien que se soit la direction qui nous apprenne que le camp était annulé et que les enfants partait dans trois jours au lieu de l'apprendre par les parents qui nous posait des questions sur ce point là (ce que je trouve normale), il nous a sorti que nous n'avions pas a parler de cela avec les parents, nous lui avont fait comprendre que cela était abérrant.
Dans un troisième temps, après avoir annulé le camps et fait rentrer 9 enfants sur 12 en leur disant qu'en vu de leur comportement, ils étaient incapables d'être à l'extérieur de la fondation, le directeur nous convoquent le mardi soir en nous annonçant que 3 des éducateurs partaient jeudi matin à 6h avec les trois enfants avec un autre groupe et que mon autre collègue allait intégrer un autre groupe. Lorsque je lui ai énoncé mon étonnement sur cette désicion et sur le sens éducatif de cela et que d'un point de vu organisation personnel cela était impossible (car nous n'étions pas sensé partir à cette date, mais une semaine plus tard), le directeur m'a sorti que je vivais sur une autre planète, qu'il avait le droit de changer mes horaires quand il le voulait et que si lui avait décidé que nous partions dans moins de 2 jours, nous n'avions rien a redire sur ses décisions.
Et en ce moment, la direction nous annonce qu'une bonne partie de nos heures sup ne seront pas payées ni récupérées, ainsi que les 2 heures que nous notions pour le faite que nous fesions des couchers, levers (alors que c'est une déçision prise par eux) n'était pas une obligation de service.
Mais dans quelle boîte je bosse!!!!!!!!!! Je vais finir par péter les plombs.

C'est pour tout cela et j'en passe des meilleures que nous craignons fortement des conséquences d'un signalement.

Désolée de mettre dévié du sujet mais je pense que cela peut vous aider à mieux me comprendre.
Merci

[bernadette]

il faut rappeler à ce directeur qu'il est soumis aux mêmes regles de droits que tous les autres salariés et cadres sur le territoire français.
Les plannings doivent être affichés et donnés longtemps à l'avance, en cas de modification à la derniere minute, le salarié peut refuser sans être sanctionné.
Je ne sais pas quelle convention collective est sensée être appliquée dans cette Maison d'enfants mais il faut rapidement, non seulement faire venir l'inspecteur de travail mais saisir les prudhommes.
Au vu de la situation, il me semble que le signalement serait salutaire afin de débarrasser le secteur d'un incapable aussi patent que ce directeur.

[galtier]

Bonjour,

Pour Rolotto, le galthier auquel il pense ne s'écrit pas pareil et je ne vois pas l'intérêt de mélanger le rugby avec une gestion insouciante d'établissement d'enfants.

Le problème de cet appel est ailleurs que dans une démonstration enfantine de sexualité, c'est évident. Pourquoi ne pas parler de cette situation de direction qui s'est orgénisé pour défendre son fromage quotidien ? Avec en prime, une incompétence démontrée et une ignorance totale des textes de lois ?

Quand à Gabrielle, il faut qu'elle arrête de se faire peur avec des parents qui viendraient déclencher des procédures judiciaires à l'encontre d'un enfant de dix ans. Ca ne s'est jamais vu.

[Jo]

les procédures contre un enfant de 10 ans, ça semble effectivement plutôt marginal...mais les procédures contre les professionnels d'un établissement, c'est de plus en plus fréquent....
non assistance à personne en danger, non dénonciation d'abus sexuel sur mineur de 15 ans, défaut de protection par personne ayant autorité sur mineur de 15 ans...tout cela est prévu par le code pénal.