Comment aider les familles face à la violence des enfants adultes ?

[Vivi]

Je constate qu'il est souvent difficile de trouver une information sans être guidée par quelqu'un (organisme ou professionnel spécialiste), cela pose le problème de l'accès à l'information que l'on retrouve dans différentes situations de demande d'aide (sociale ou sanitaire).


Ceci se traduit par un accès à ces aides limité par l'ignorance (même des professionnels).

Par exemple une femme vivant en situation monoparentale(dont la fille, jeune adulte, à la suite d'une dépression, se voit prescrire des anti-dépresseurs et qui en devient dépendante et allergique) ne sait pas à qui s'adresser pour aider sa fille et obtenir elle-même une aide psychologique car la situation devient insuportable. La fille refuse de vois un psy.

Les médecins s'en lavent les mains et ne savent pas gérer (véridique !) ni vers qui orienter (encore vrai). Les assistantes sociales lui disent ne pas s'occuper des enfants majeurs. Je n'ai pas pu, moi-même l'informer correctement (ne connaissant pas ce type de dispositif).

Elle est désespérée et seule avec sa fille face à une situation qui dérape (il n'y a aucun critère d'obstacle provoqué par une appartenance ethnique ou autre qui pourraient faire soupçonner les personnes vigilantes à ce sujet d'une exclusion malveillance, ces personnes sont des françaises de souche si l'on peut le dire ainsi).

Les droits existent, mais il y a une sélection par l'information. Et certains souffrent dans leur solitude.

J'ai vu sur TVE1 (la télévision espagnole sur le câble) une émission concernant ce problème avec une certaine jeunesse espagnole où la famille et le jeune sont pris en charge par des équipes éducatives qui interviennent auprès du jeune à la demande d'un des parents (qui se retrouvent en situation de danger réel à cause du dérapage de leur enfant adulte).

Je me demande si celà existe en France.

Aves-vous des informations ?

[Bilou]

J'y pense...il y a des associations pour cela...je pense notamment à l'UNAFAM qui saurait accueillir et orienter la mère...

Ceci peut peut-être concerner d'autres cas...

[Vivi]

Merci Bilou )

J'ai en effet visité le site et je crois qu'il correspond au problème posé.

Merci encore,

A+

[Vivi]

:blabla:
Bonsoir Bilou,
J'espère que tu as repéré comment insérer un smiley dans ton message !
:hapfac:
A+

[Vivi]

Bonjour,

Cette question a inspiré les internautes qui fréquentent le Forum :

TISF Sur ce même site

sur lequel je l'ai également posté, souhaitant interroger les professionnels qui seraient plus prêt du terrain.

En effet, le débat devient de plus en plus intéressant dans la mesure où des témoignages sont envoyés et des bonnes adresses communiquées.

Encore merci Bilou pour ta précieuse information.

Je vous invite à approfondir le débat et à apporter vos informations sur ce forum si vous le souhaitez, ou si vous cherchez des informations à ce sujet.

Merci.
Vivi

[Vivi]

ENCORE UN ECHEC !

En France ON REFUSE de s'occuper des problèmes de ce type (contrairement à l'Espagne par exemple).

Quand je tombe sur un organisme qui "paraît" proposer ce genre d'intervention, il me renvoie vers un autre, qui me revoit vers un autre, qui me revoit vers un autre...

Certes, l'exemple que je vais citer n'a rien à voir avec les attitudes "caractérielles" des personnes dont nous parlons : il y a quelques mois, un jeune schizophrène a massacré au sabre l'équipe de nuit d'un hôpital.

La famille interrogée par les journaliste a dit avoir avertie les professionnels concernés de l'état de santé du fils et que toutes les portes s'étaient fermées devant eux. Personne ne les aidait ni les écoutait jusqu'à ce que l'irrémédiable se produise choses qu'elles redoutaient d'ailleurs.

Conclusion : en France on ne s'intéresse pas aux problèmes comportementaux des adultes jeunes. Tant pis pour les familles, et pour eux et tant pis pour la société...

Je suis en colère !

Vivi

[Vivi]

Bonjour Louis,

Le propos suivant n'est pas une critique mais une analyse et s'applique à tout pays : il est sûr que l'Etat réagit en tant que "Bulldozer" car c'est une machine lourde qui met du temps à réagir car elle fonctionne sur le principe de l'inscription sur l'agenda du problème sur lequel on a attiré son attention par tout moyen.
C'est ainsi et c'est lié à sa nature, il ne peut pas agir autrement.

Il faut donc du temps et des moyens (financiers et relationnels) pour entreprendre une action au niveau des associations, en effet.
Par exemple, les problèmes de la drogue, de l'obésité, de l'autisme n'intéressaient personne et les usagers concernés se plaignaient de ne pas être aidés.
Puis un jour, les propositions de solutions (d'aides) sont arrivées... imparfaites, certes, mais elles sont là.
Les médias y sont pour quelque chose.

Je ne connais personne à la télé, alors....

OUI, l'Etat doit s'occuper de ça, car cela demande l'intervention de professionnels qualifiés (médecins spécialistes, éducateurs, psychanalystes, etc.).
Il ne s'agit pas ici d'organiser une sortie à la plage en bus.
Donc, comme de problème est d'une ampleur différente, il faut que l'Etat s'en occupe, où qu'il délègue, mais qu'il nous en donne les moyens.
Un député ? pourquoi pas ! c'est à voir !

Cordialement.

vivi

[Vivi]

Louis,

Internet est décidément un trésor inestimable d’informations.
Je pense qu’il est également l’une des causes de la déstructuration des repères (il y a bien la racine « père ») pour les jeunes d’aujourd’hui.
Les limites « explosent » et les nouvelles règles ne sont pas encore en place.
Mais il y a sans doute aussi d’autres éléments qui entrent en compte dans ce phénomène particulier de la violence des jeunes.

J’ai de la famille en Allemagne (ancien Est) et je m’intéresse aux reportages concernant la période avant la chute du mur.
Sur Arte, le reportage démontrait comment la jeunesse avait été aguerrie par une propagande qui s’infiltrait partout de façon insidieuse (et volontaire d’ailleurs).
Bon, chez nous ce n’est pas pareil, d’accord ! mais attention aux images, aux symboles, aux événements qui sont livrés tels quels sans qu’il y ait un échange d’idée avec les jeunes leur permettant d’avoir une attitude critique.

J’ai une proposition, en vue, de poste de directeur d’une association qui envoi des éducateurs de rue dans les cités en difficultés. Si la réponse du recruteur est positive, je sens que je vais avoir la possibilité de prendre des initiatives.
Ce sera l’occasion de créer un service du type de celui que je cherche. J’y réfléchis.
Cordialement,

Vivi

[Vivi]

Rectification d'une erreur de syntaxe :

Quand je dis dans mon message "je sens que je vais avoir la possibilité de prendre des initiatives" il faut ajouter "par rapport à ce type de problème".
Il est évident que si je j'occupe un poste de directeur, c'est pour prendre des initiatives.
lol

vivi

[Vivi]

J'ai enfin trouvé la solution car j'ai rencontré un ange gardien.
A force de chercher, j'ai trouvé qui peut aider les parents et les enfants majeurs en cas de crise et de blocage des situations.
La lecture de plusieurs témoignages sur d'autres forum et de vive voix m'ont confirmé de l'ampleur du monde.
Je vous communique l'existence d'aide à domicile type SESSAD sos psy même pour les adultes du moment qu'ils sont cloîtrés à la maison. Il s'agit d'un psy qui se déplace.
Lire les livres :
- "Approche psychanalytique des troubles consécutifs à l'usage d'hallucinogènes", Fred Fliege, ANRT
- LA PRISE EN CHARGE PSYCHANALYTIQUE D'UN SUJET PSYCHOTIQUE- EN SITUATION DE MARGINALITE SOCIALE / FRED FLIEGE in CONNEXIONS (N.88, 2007-2)
Peut-être y trouverez-vous des réponses.

Bon courage à tous et merci à ceux qui m'ont écrit.


C'est fiable !