Bonjour,
En tant que directeur d'Ehpad je vais probablement recevoir prochainement une demande de DIF de la part d'un salarié. En étudiant cette question je me rends compte que ce dispositif est financé sur le budget formation de l'établissement. Notre budget formation (UNIFAF) est bien maigre pour une quarantaine de salarié (environ 4000€/année) et ne me permets pas d'accepter les demandes de DIF.
Comment faites vous dans vos établissement, avez vous reçu des demandes de DIF? Sur quels motifs refusez vous ou accordez ce type de demande? Comment faites vous pour financer ce dispositif?
Bref, le dif est le reflet d'un dispositif mis en place sans que la question du financement soit pensé par nos législateurs.
Pour être notifié de nouveaux messages, entrer dans un forum puis cliquer sur "S'abonner au forum" (+ infos)
demande de dif
-
Bruno Callens
Re: demande de dif
Bonjour,
Le problème est qu'il n'est pas possible pour un salarié de cumuler plus de 6 ans de DIF (sur une base de 20 heures par an au minimum - des accords de branche peuvent être plus "généreux") soit 120 heures.
Or, tous les salariés en CDI à temps plein présents dans leur entreprise en 2004 ont d'ores et déjà atteint ce seuil.
Si bien que s'ils ne consomment pas au minimum 20 heures cette année, leurs compteurs seront automatiquement gelés...
Du point de vue de l'employeur il faut insister sur le fait qu'un refus ne peut être l'expression que d'un désaccord sur le choix de l'action de formation à l'exclusion de tout autre motif...
Sauf accord de branche en sens contraire, l'employeur n'est pas obligé de faire connaître les motifs qui l'animent mais le problème est que souvent il sera facile de démontrer que le (ou les refus) sont étrangers au choix de l'action de formation...
Malheureusement dire "le dif est le reflet d'un dispositif mis en place sans que la question du financement soit pensé par nos législateurs." n'est en rien une excuse et l'on vous rétorquera que les règles du jeu étaient connues dès 2004 (c'est l'employeur qui finance à titre principal) et à cette époque il était encore temps d'éviter que les cumuls ne soient trop importants en faisant en sorte d'étaler les dépenses de formation dans le temps.
Au lieu de cela, on s'est mis la tête dans le sable en faisant comme si le DIF n'existait pas.Ce n'est pas pour rien que certains prédisaient une "bombe à retardement".
Un forum sur le DIF :
http://www.le-dif-en-questions.fr
Bruno Callens
Le problème est qu'il n'est pas possible pour un salarié de cumuler plus de 6 ans de DIF (sur une base de 20 heures par an au minimum - des accords de branche peuvent être plus "généreux") soit 120 heures.
Or, tous les salariés en CDI à temps plein présents dans leur entreprise en 2004 ont d'ores et déjà atteint ce seuil.
Si bien que s'ils ne consomment pas au minimum 20 heures cette année, leurs compteurs seront automatiquement gelés...
Du point de vue de l'employeur il faut insister sur le fait qu'un refus ne peut être l'expression que d'un désaccord sur le choix de l'action de formation à l'exclusion de tout autre motif...
Sauf accord de branche en sens contraire, l'employeur n'est pas obligé de faire connaître les motifs qui l'animent mais le problème est que souvent il sera facile de démontrer que le (ou les refus) sont étrangers au choix de l'action de formation...
Malheureusement dire "le dif est le reflet d'un dispositif mis en place sans que la question du financement soit pensé par nos législateurs." n'est en rien une excuse et l'on vous rétorquera que les règles du jeu étaient connues dès 2004 (c'est l'employeur qui finance à titre principal) et à cette époque il était encore temps d'éviter que les cumuls ne soient trop importants en faisant en sorte d'étaler les dépenses de formation dans le temps.
Au lieu de cela, on s'est mis la tête dans le sable en faisant comme si le DIF n'existait pas.Ce n'est pas pour rien que certains prédisaient une "bombe à retardement".
Un forum sur le DIF :
http://www.le-dif-en-questions.fr
Bruno Callens