CHRS

[Maria59]

Bonjour,

Actuellement en Master 2, je suis à la recherche d'un stage. J'aimerais beaucoup dans un CHRS pour femmes victimes de violences conjugales. Je voulais savoir s'il y a des personnes qui ont eu cette expérience et si ces personnes veulent bien me la faire partager. Aussi, s'il y a des personnes ayant un poste de responsabilité dans un CHRS pour femme victimes de violence conjugale, je suis preneuse de son témoignage (parcours d'étude, missions etc...) Merci et à bientôt !

[hervé]

Bonjour Maria
Il est difficile de t'aider ne sachant dans quelle région tu es (59 ?)
Tu pourrais aller sur le site de la FNARS (fédération nationales des associations d'accueil et de réinsertion sociale). Tu y trouveras la délégation régionale la plus proche de chez toi.
La délégation pourra t'indiquer les CHRS de ta région et notamment les centres spécialisé dans l'accueil et l'accompagnement des femmes victimes de violences conjugales ou familiales.
La délégation pourra d'ailleurs être intéressée par ton thème de recherche et peut-être t'aider pour le fonds documentaire
Bonne route

[Maria59]

Bonjour, oui ma région est le 59. J'aimerais savoir si les CHRS sont amenés à disparaître car j'ai lu plusieurs choses sur Internet. Quel est l'avenir des CHRS ? Si vous pouvez m'éclairer sur cette question, ce serait formidable car en effet, si les CHRS n'ont pas d'avenir, alors ce n'est peut être pas intéressant de se tourner vers un CHRS pour mon stage de fin d'études... Qu'en pensez-vous ?

Merci de vos réponses

[Hervé]

Les CHRS ne sont pas appelés à disparaître !
Ils doivent évoluer, c'est là tout l'enjeu de la démarche de refondation lancée par le gouvernement. Les professionnels critiquent fortement cette démarche (vas sur le site de la FNARS) mais doivent aussi reconnaître les problématiques auxquelles sont confrontés les CHRS.
Normalement un CHRS accueille pour des périodes diverses (mais en moyenne six mois, soit entre trois jours et un an). Mais ils ont de plus en plus de publics qui ne peuvent quitter le CHRS et embolisent le système : les déboutés du droit d'asile, des jeunes sans ressources, des sortants de psychiatrie ou de structures pour toxicomanes qui ne sont plus "en crise" mais toujours pas guéris et dons guère autonomes, des familles avec ou sans enfants, mais surtout sans ressources.
Il nous faut donc travailler à l'évolution des modes de prise en charge et de définition des lits et places mais les CHRS restent indispensables.