A lise2
Je suis bien entendu disposée à répondre à tes questions sur mon expérience passée. Actuellement je ne travaille pas, et cela fait 3 ans que je n'ai pas retravaillé dans l'insertion. Mais je continue à faire du bénévolat... tout en préparant une VAE.
Je reviens au BCA. Il sert à faire ressortir les compétences, et non l'expérience. La personne qui a fait le BCA a estimé que tu avais les compétences (qualités et aptitudes) nécessaires à exercer ces métiers. Analyse la fiche métier et tu verras si oui ou non tu penses être à même d'exercer ce métier. Si c'est positif, le BCA est positif. Garde également en mémoire que si tu accèdes au métier de CIP, tu seras amenée à conseiller des demandeurs d'emploi sur leur orientation ou ré-orientation et que tu seras à la place de la personne qui a fait ton BCA...
Puisque tu as travaillé auprès des jeunes, as-tu pensé aux métiers de Jeunesse et Sport ?
Une précison quant aux tests AFPA : ils ne sont pas "difficiles" (connaissance culture générale, test de logique, test de personnalité). L'entretien avec le psy reste le plus angoissant, car tout dépend de lui...
A bientôt
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On ne s'improvise pas CIP!!!
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audrey
Re: On ne s'improvise pas CIP!!!
Bonjour à tous!
j'aurais aimé savoir quelles sont les motivations qui vous amènent à vouloir exercer le métier de cip en particulier(et pas un autre) (quelles sont vos convictions)?
Si jamais vous avez des livres ou autres à me conseiller pour m'informer et apprendre sur ce métier, n'hésitez pas!
Et enfin, je voulais savoir si quelqu'un avait suivi le bts esf à St laurent sur sèvre dans le 85
Voilà, je compte sur vous pour éclairer ma lanterne!!
merci et à bientôt
Audrey
j'aurais aimé savoir quelles sont les motivations qui vous amènent à vouloir exercer le métier de cip en particulier(et pas un autre) (quelles sont vos convictions)?
Si jamais vous avez des livres ou autres à me conseiller pour m'informer et apprendre sur ce métier, n'hésitez pas!
Et enfin, je voulais savoir si quelqu'un avait suivi le bts esf à St laurent sur sèvre dans le 85
Voilà, je compte sur vous pour éclairer ma lanterne!!
merci et à bientôt
Audrey
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Lise2
Re: On ne s'improvise pas CIP!!!
Merci pour tes réponses Pomme. oui j'ai pensé aux métiers de jeunesse et sport. Je me renseigne également pour le beatep pour devenir animateur socio culturel. Pourrais tu me dire dans quelle structure tu as travaillé? Auprès de quel publis? tes missions concrètes? ton parcours et ce qui pour toi es le plus dur (a été puisque tu n'es pas en poste)? Et tu fais quoi comme bénévolat? Merci de me répondre encore une fois à mes dizaines de questions
bonne journée
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Pomme
Re: On ne s'improvise pas CIP!!!
Bonjour Lise,
Le BEATEP me semble être une bonne solution pour acquérir une 1ère expérience sans s'engager pour autant dans une formation trop longue. J'ai eu l'occasion de rencontrer au cours de mes divers emplois, des personnes qui venaient du secteur de l'animation, des éducateurs, des CESF, des pions,... Comme je le disais, tous les chemins mènent à Rome.
Quant à mon expérience personnelle, j'en ai parlé un peu plus haut. Je peux essayer de te détailler un peu les missions que j'avais à accomplir. Dans l'entreprise d'insertion, les salariées étaient des femmes allocataires du RMI. J'avais en charge la mise en place des formations complémentaires CES pour les préparer à l'entrée dans la vie professionnelle classique, en passant parfois par des formations qualifiantes, en partenariat avec les structures locales : ANPE, CLI,centre d'hébergement, CCAS, Maison du Droit, tutelles... Elles rencontraient toutes sortes de difficultés qui allaient de la facture EDF impayée à la maltraitance...
Lorsque j'étais formatrice, j'étais référent d'une action AGFIPH pour les 18-30 ans. Comme précedemment, j'avais en charge l'accompagnement social des jeunes. En parallèle, je les aidais dans leur projet professionnel : détermination, validation, mise ne place des actions nécessaires à leur réalisation, toujours en partenariat. Pour ceux qui étaient en emploi, je faisais un suivi régulier en entreprise. J'ai également créer un réseau d'entreprises susceptibles de les accueillir en emploi ou en évaluation.
Enfin, lorsque j'étais formatrice d'insertion, je travaillais pour une société prestataire de l'ANPE. J'ai accompagné des D.E. dans le cadre des Objectifs Emploi et Projet, aussi bien en groupe qu'en individuel.
Les difficultés, tu peux les trouver à tous les niveaux.Il est vrai que tu es amenée à rencontrer des personnes avec un vécu terrible et qu'il est parfois difficile d'y faire face. Tu peux être amenée à accompagner des personnes qui ont été maltraitantes, violantes, ayant eu des problèmes avec la justice, et tu te dois de faire ton travail, sans "en tenir compte".
Les difficultés peuvent être également liées à la structure pour laquelle tu travailles, des moyens (financiers, pédagogiques...) dont tu disposes, du nombre de personnes que tu dois suivre :il m'est arrivée de recevoir 12 personnes en entretien individuel dans une journée dans le cadre des prestations ANPE, sur plusieurs semaines pour réduire les coûts de déplacement de la société !!!
Ensuite, tout ce qui est lié à l'emploi et qui peut être vécu comme difficulté : la peur de se tromper dans une orientation, l'agressivité, le découragement de l'accompagné ou le tien, l'intervention face à face ou groupe, un groupe qui ne se "soude" pas, la disponibilité, etc...
Enfin, pour répondre à ta dernière demande, je fais du bénévolat dans une Maison de la Solidarité (il y en a sur tout le territoire) et dans une association de défense des consommateurs.
Espérant avoir répondu à tes attentes.
Bon courage.
Le BEATEP me semble être une bonne solution pour acquérir une 1ère expérience sans s'engager pour autant dans une formation trop longue. J'ai eu l'occasion de rencontrer au cours de mes divers emplois, des personnes qui venaient du secteur de l'animation, des éducateurs, des CESF, des pions,... Comme je le disais, tous les chemins mènent à Rome.
Quant à mon expérience personnelle, j'en ai parlé un peu plus haut. Je peux essayer de te détailler un peu les missions que j'avais à accomplir. Dans l'entreprise d'insertion, les salariées étaient des femmes allocataires du RMI. J'avais en charge la mise en place des formations complémentaires CES pour les préparer à l'entrée dans la vie professionnelle classique, en passant parfois par des formations qualifiantes, en partenariat avec les structures locales : ANPE, CLI,centre d'hébergement, CCAS, Maison du Droit, tutelles... Elles rencontraient toutes sortes de difficultés qui allaient de la facture EDF impayée à la maltraitance...
Lorsque j'étais formatrice, j'étais référent d'une action AGFIPH pour les 18-30 ans. Comme précedemment, j'avais en charge l'accompagnement social des jeunes. En parallèle, je les aidais dans leur projet professionnel : détermination, validation, mise ne place des actions nécessaires à leur réalisation, toujours en partenariat. Pour ceux qui étaient en emploi, je faisais un suivi régulier en entreprise. J'ai également créer un réseau d'entreprises susceptibles de les accueillir en emploi ou en évaluation.
Enfin, lorsque j'étais formatrice d'insertion, je travaillais pour une société prestataire de l'ANPE. J'ai accompagné des D.E. dans le cadre des Objectifs Emploi et Projet, aussi bien en groupe qu'en individuel.
Les difficultés, tu peux les trouver à tous les niveaux.Il est vrai que tu es amenée à rencontrer des personnes avec un vécu terrible et qu'il est parfois difficile d'y faire face. Tu peux être amenée à accompagner des personnes qui ont été maltraitantes, violantes, ayant eu des problèmes avec la justice, et tu te dois de faire ton travail, sans "en tenir compte".
Les difficultés peuvent être également liées à la structure pour laquelle tu travailles, des moyens (financiers, pédagogiques...) dont tu disposes, du nombre de personnes que tu dois suivre :il m'est arrivée de recevoir 12 personnes en entretien individuel dans une journée dans le cadre des prestations ANPE, sur plusieurs semaines pour réduire les coûts de déplacement de la société !!!
Ensuite, tout ce qui est lié à l'emploi et qui peut être vécu comme difficulté : la peur de se tromper dans une orientation, l'agressivité, le découragement de l'accompagné ou le tien, l'intervention face à face ou groupe, un groupe qui ne se "soude" pas, la disponibilité, etc...
Enfin, pour répondre à ta dernière demande, je fais du bénévolat dans une Maison de la Solidarité (il y en a sur tout le territoire) et dans une association de défense des consommateurs.
Espérant avoir répondu à tes attentes.
Bon courage.
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Lise2
Re: On ne s'improvise pas CIP!!!
Et bien mille fois merci... tu as vraiment bien répondu à toutes mes interrogations. Demain je revois ma conseillère je vais lui expliquer mes craintes et surtout mon problème vis à vis du manque d'expérience et je vais essayer de lui parler du beatep... Je croise les doigts. On verra bien de main ce qu'elle va me dire puisque finalement ce qui ressort de mon bca c'est que j'ai la fibre sociale donc elle trouvait que cip m'irait bien mais on peut tout à fait envisager autre chose. A suivre et bonne journée.