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Imagine
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Elsa
Imagine
I M A G I N E
Imagine : je pourrais être ton frère ou ta soeur, ton père ou ta mère, ton grand-père ou ta grand-mère.
Imagine : mon passé, ma famille, mon travail, mes envies, mes émotions, mes joies, mes douleurs, mes enfants... ma solitude.
Imagine : Ma vie
Maintenant pense à ta vie, ton quotidien
Maintenant pense à tes enfants et les problèmes que tu connais pour les élever mais aussi aux joies qu'ils peuvent t'apporter
Maintenant pense à ton travail qui n'est peut être pas celui que tu avais rêvé, mais qui te permet en partie de répondre au moins à tes besoins matériels.
Maintenant pense aux premiers jours de ton travail comme tu étais content(e) de venir tous les matins, soirs ou même le dimanche, car tu avais le sentiment d'aller de l'avant.
Maintenant pense à ta fatigue, à tes douleurs multiples qui apparaissent, à la course que tu aimerais stopper ou ralentir un peu pour respirer. Car certains jours, il y a de quoi devenir fou...
Maintenant pense à tes parents, plus les années passent et plus tu les sens vulnérables, dépassés par l'époque et dont le quotidien ne te permet pas de t'occuper ou simplement d'aller voir comme tu le souhaiterais.
Je pourrais continuer pendant des heures ; tu vois ta vie je la connais.
Mais en plus moi, j'ai dû me battre pour obtenir tout ce que tu as aujourd'hui. La liste serait longue et j'en suis fier.
Tes journées ont été les miennes, et un jour mes journées seront les tiennes.
Et j'en suis triste car tu pourrais être mon frère ou ma soeur, mon fils ou ma fille, mon petit- fils ou ma petite fille.
Pourtant, si tu savais, j'ai besoin de si peu pour continuer paisiblement le chemin qui me reste à faire.
Un jour peut-être toi aussi tu seras ridé(e) et la beauté de la jeunesse à laquelle tu étais comme moi tant attachée se sera envolée.
Un jour peut-être toi aussi tu seras impotent(e) et dépendant(e).
Un jour peut-être toi aussi tu attendras que l'on vienne te faire la toilette pour entendre le son de la voix de quelqu'un, même si cette personne fait comme si elle ne t'entendait pas quand tu lui parles ou essayes t'attirer son attention.
Un jour peut-être toi aussi tu préfèreras manger à la petite cueillere parce que " ça ne passe plus " plutôt qu'avec une grosse cueillere qui en plus me fait mal une fois sur deux car je n'ouvre pas la bouche assez rapidement.
Un jour peut-être toi aussi tu seras content de voir que quelqu'un a bien voulu aller te chercher un dessert supplémentaire pour compenser.
Un jour peut-être toi aussi malgré ta solitude tu rencontreras une personne dont la présence à nouveau te réconforte et avec qui tu souhaites simplement rester quelques instants, et tu ne comprendras pas que par pur jeu cruel, parce que tu n'es plus autonome on éloigne cette personne dans une autre pièce.
Un jour peut-être toi aussi, tu découvriras que certains gratuitement et sans raison te changent systématiquement de chaîne de télévision, alors que ce programme que tu regardais habituellement chez toi, te rappelle des moments de tranquillité passés à ton domicile, ou les airs entendus te remémorent ta jeunesse.
Un jour peut-être toi aussi, tu apprécieras de manger de la soupe si elle est au menu, et pas seulement quand ta famille est là.
Un jour peut-être toi aussi, tu apprécieras de porter tes vêtements, ceux que tu as choisis ou que ta petite fille t'a offerts pour la fête des grand- mères.
Un jour peut-être toi aussi, tu t'énerveras au-delà de la raison de voir tout ce qui se passe autour de toi, de voir la voisine de ton quartier qui a perdu la tête et que l'on laisse s'exhiber sans rien faire devant les grands-pères conscients. On te fera passer pour fou et tu auras droit à une petite piqûre pour te calmer.
Un jour peut-être toi aussi, tu auras un corps douloureux et fatigué, qui au moindre choc a une nouvelle plaie qui apparaît.
Un jour peut-être toi aussi tu auras un corps qui a besoin d'un minimum d'attention, et tu seras comme moi une personne qui a besoin que l'on prenne le temps " de prendre le temps " de s'apercevoir que j'existe, et que je suis capable de voir, parler, sentir, ressentir, comprendre. Et si tu me vois enfin j'aurai à nouveau tout simplement envie de vivre.
N'oublie pas que dans ma solitude c'est ton regard, ta main, ton oreille, ta présence que j'attends tous les jours.
TEXTE de Nathalie RIEUX -SICARD Infirmière
Imagine : je pourrais être ton frère ou ta soeur, ton père ou ta mère, ton grand-père ou ta grand-mère.
Imagine : mon passé, ma famille, mon travail, mes envies, mes émotions, mes joies, mes douleurs, mes enfants... ma solitude.
Imagine : Ma vie
Maintenant pense à ta vie, ton quotidien
Maintenant pense à tes enfants et les problèmes que tu connais pour les élever mais aussi aux joies qu'ils peuvent t'apporter
Maintenant pense à ton travail qui n'est peut être pas celui que tu avais rêvé, mais qui te permet en partie de répondre au moins à tes besoins matériels.
Maintenant pense aux premiers jours de ton travail comme tu étais content(e) de venir tous les matins, soirs ou même le dimanche, car tu avais le sentiment d'aller de l'avant.
Maintenant pense à ta fatigue, à tes douleurs multiples qui apparaissent, à la course que tu aimerais stopper ou ralentir un peu pour respirer. Car certains jours, il y a de quoi devenir fou...
Maintenant pense à tes parents, plus les années passent et plus tu les sens vulnérables, dépassés par l'époque et dont le quotidien ne te permet pas de t'occuper ou simplement d'aller voir comme tu le souhaiterais.
Je pourrais continuer pendant des heures ; tu vois ta vie je la connais.
Mais en plus moi, j'ai dû me battre pour obtenir tout ce que tu as aujourd'hui. La liste serait longue et j'en suis fier.
Tes journées ont été les miennes, et un jour mes journées seront les tiennes.
Et j'en suis triste car tu pourrais être mon frère ou ma soeur, mon fils ou ma fille, mon petit- fils ou ma petite fille.
Pourtant, si tu savais, j'ai besoin de si peu pour continuer paisiblement le chemin qui me reste à faire.
Un jour peut-être toi aussi tu seras ridé(e) et la beauté de la jeunesse à laquelle tu étais comme moi tant attachée se sera envolée.
Un jour peut-être toi aussi tu seras impotent(e) et dépendant(e).
Un jour peut-être toi aussi tu attendras que l'on vienne te faire la toilette pour entendre le son de la voix de quelqu'un, même si cette personne fait comme si elle ne t'entendait pas quand tu lui parles ou essayes t'attirer son attention.
Un jour peut-être toi aussi tu préfèreras manger à la petite cueillere parce que " ça ne passe plus " plutôt qu'avec une grosse cueillere qui en plus me fait mal une fois sur deux car je n'ouvre pas la bouche assez rapidement.
Un jour peut-être toi aussi tu seras content de voir que quelqu'un a bien voulu aller te chercher un dessert supplémentaire pour compenser.
Un jour peut-être toi aussi malgré ta solitude tu rencontreras une personne dont la présence à nouveau te réconforte et avec qui tu souhaites simplement rester quelques instants, et tu ne comprendras pas que par pur jeu cruel, parce que tu n'es plus autonome on éloigne cette personne dans une autre pièce.
Un jour peut-être toi aussi, tu découvriras que certains gratuitement et sans raison te changent systématiquement de chaîne de télévision, alors que ce programme que tu regardais habituellement chez toi, te rappelle des moments de tranquillité passés à ton domicile, ou les airs entendus te remémorent ta jeunesse.
Un jour peut-être toi aussi, tu apprécieras de manger de la soupe si elle est au menu, et pas seulement quand ta famille est là.
Un jour peut-être toi aussi, tu apprécieras de porter tes vêtements, ceux que tu as choisis ou que ta petite fille t'a offerts pour la fête des grand- mères.
Un jour peut-être toi aussi, tu t'énerveras au-delà de la raison de voir tout ce qui se passe autour de toi, de voir la voisine de ton quartier qui a perdu la tête et que l'on laisse s'exhiber sans rien faire devant les grands-pères conscients. On te fera passer pour fou et tu auras droit à une petite piqûre pour te calmer.
Un jour peut-être toi aussi, tu auras un corps douloureux et fatigué, qui au moindre choc a une nouvelle plaie qui apparaît.
Un jour peut-être toi aussi tu auras un corps qui a besoin d'un minimum d'attention, et tu seras comme moi une personne qui a besoin que l'on prenne le temps " de prendre le temps " de s'apercevoir que j'existe, et que je suis capable de voir, parler, sentir, ressentir, comprendre. Et si tu me vois enfin j'aurai à nouveau tout simplement envie de vivre.
N'oublie pas que dans ma solitude c'est ton regard, ta main, ton oreille, ta présence que j'attends tous les jours.
TEXTE de Nathalie RIEUX -SICARD Infirmière
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loulette
Re: Imagine
bonjour Nathalie, je viens de temps en temps sur le forum et ce que je lis parfois me donne les frissons. les frissons d'angoisses mais ce que vous avez écrit est formidable, je suis AVS, et je sais que les personnes agées dépendantes m'attendent avec impatience,elles n'ont plus que nous parfois (car les enfants sont éloignés)avec qui parler de leurs envies, de leurs souvenirs, de leur peur souvent, et je suis là à les écouter et à les réconforter par les paroles, les gestes et les marques d'attentions qui leur font plaisirs bien souvent seules chez elles sans voir personnes de la journée que ns toute confondue san distinction car nous sommes toutes complémentaires dans le métier de l'aide à la personne. j'ai travaillé en institution ,et ce que j'ai vu, je ne veux pas que ma maman le vive là-bas c'est pour cela que ce métier a été reconnu par un diplome permettre aux personnes qui le désire de rester chez eux le plus longtemps possible avec pour aide, des personnes qui aiment leur travail aux cotés des personnes fragilisées par la maladie, le handicap et la vieillesse à plus de vous lire c'est tellement mieux de lire des messages tels que le votre je m'emploie à donner tout ce que je peux de moi-m^m quand je suis auprès des personnes chez qui je me rends journellement pour l'aide à la toilette, à l'habillage, les repas , et le ménage.
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cphsab
Re: Imagine
Dans une rubrique de ce forum j’ai écrit : il y a ce qui est, il y a ce que l’on souhaite !
Ce qui est : la réalité d’un état définie par des normes, des contraintes de toutes sortes. Les normes, les contraintes c’est froid, c’est dénué de sentiment. Réalité : fruit de l’intellect.
Ce que l’on souhaite : état d’âme idéalisant la réalité à travers ses propres normes ses propres contraintes, c’est valorisant, c’est motivant. Etat d’âme : fruit du cœur.
Le texte proposé par Elsa est beau. Il fait incontestablement vibrer la fibre émotionnelle qui est en chacun de nous. Faut-il pour autant ignorer que ces moments privilégiés sont rares et que les contingences quotidiennes obscurcissent ces moments privilégiés. Il est bon, je crois, que toute chose gardée entre début et fin se situe un milieu appelé également point d’équilibre.cphsab
Ce qui est : la réalité d’un état définie par des normes, des contraintes de toutes sortes. Les normes, les contraintes c’est froid, c’est dénué de sentiment. Réalité : fruit de l’intellect.
Ce que l’on souhaite : état d’âme idéalisant la réalité à travers ses propres normes ses propres contraintes, c’est valorisant, c’est motivant. Etat d’âme : fruit du cœur.
Le texte proposé par Elsa est beau. Il fait incontestablement vibrer la fibre émotionnelle qui est en chacun de nous. Faut-il pour autant ignorer que ces moments privilégiés sont rares et que les contingences quotidiennes obscurcissent ces moments privilégiés. Il est bon, je crois, que toute chose gardée entre début et fin se situe un milieu appelé également point d’équilibre.cphsab
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Elsa
Re: Imagine
Merci de votre réflexion cphsab, vos propos émanent visiblement d'une personne qui a vécu et acquis une grande sagesse.
Merci aussi à loulette d'avoir vibrer au beau texte de nathalie, ce qui démontre sa grande sensibilité de coeur, cela est une richesse dans le social. Avec du temps et du recul on apprend à maîtriser ses émotions, ce qui ne veut pas dire qu'on arrête de regarder avec son coeur...
Des textes comme celui de nathalie font du bien, car nous sommes continuellement confrontés à un monde de brutes (voir faits de l'actualité ou faits historiques comme aujourd'hui où on nous remémore l'esclavage). C'est pourquoi j'invite les internautes à apporter ici de belles poésies ou beaux textes, histoire de nous réconcilier un peu avec le genre le humain.
elsa
Merci aussi à loulette d'avoir vibrer au beau texte de nathalie, ce qui démontre sa grande sensibilité de coeur, cela est une richesse dans le social. Avec du temps et du recul on apprend à maîtriser ses émotions, ce qui ne veut pas dire qu'on arrête de regarder avec son coeur...
Des textes comme celui de nathalie font du bien, car nous sommes continuellement confrontés à un monde de brutes (voir faits de l'actualité ou faits historiques comme aujourd'hui où on nous remémore l'esclavage). C'est pourquoi j'invite les internautes à apporter ici de belles poésies ou beaux textes, histoire de nous réconcilier un peu avec le genre le humain.
elsa
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Elsa
Re: Imagine
Et voici un texte qui n'est pas d'aujourd'hui mais qui rejoint celui de nathalie.
Heureux ceux qui...
Heureux ceux qui respectent mes mains décharnées et mes pieds déformés.
Heureux ceux qui conversent avec moi bien que j'aie désormais quelque peine à bien entendre leurs paroles.
Heureux ceux qui comprennent que mes yeux commencent à s'embrumer et mes idées à s'embrouiller.
Heureux ceux qui, en perdant du temps à bavarder avec moi, gardent le sourire.
Heureux ceux qui jamais ne me font observer : "C'est la troisième fois que vous me racontez cette histoire !".
Heureux ceux qui m'assurent qu'ils m'aiment et que je suis encore bonne ou bon à quelque chose.
Heureux ceux qui m'aident à vivre l'automne de ma vie...
Saint Vincent de Paul
Heureux ceux qui...
Heureux ceux qui respectent mes mains décharnées et mes pieds déformés.
Heureux ceux qui conversent avec moi bien que j'aie désormais quelque peine à bien entendre leurs paroles.
Heureux ceux qui comprennent que mes yeux commencent à s'embrumer et mes idées à s'embrouiller.
Heureux ceux qui, en perdant du temps à bavarder avec moi, gardent le sourire.
Heureux ceux qui jamais ne me font observer : "C'est la troisième fois que vous me racontez cette histoire !".
Heureux ceux qui m'assurent qu'ils m'aiment et que je suis encore bonne ou bon à quelque chose.
Heureux ceux qui m'aident à vivre l'automne de ma vie...
Saint Vincent de Paul
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laura
Re: Imagine
Le sourire de Mylène
Mon sourire c'est ce que je peux offrir,
C'est ma façon à moi de dire : c'est pas grave.
Mon sourire c'est tout ce que je peux offrir .
C'est pas se moquer,
C'est pas injurier ;
C'est juste une petite douceur pour dire que j'ai un coeur.
Un sourire ça couvre les pleurs et procure la paix intérieure.
Peux-tu comprendre que je ne veux plus me pendre ?
Pour offrir ce que j'ai de mieux.
De plus, un sourire, jamais devient vieux.
Un sourire rendu rend toujours heureux,
Et on sait qu'on est au moins deux.
Pas besoin de voler pour l'offrir, ni de dire que je ne fais que survivre.
On l'offre, parfois on en reçoit,
Toujours sincère, c'est aux autres qu'on le doit. »
Mon sourire c'est ce que je peux offrir,
C'est ma façon à moi de dire : c'est pas grave.
Mon sourire c'est tout ce que je peux offrir .
C'est pas se moquer,
C'est pas injurier ;
C'est juste une petite douceur pour dire que j'ai un coeur.
Un sourire ça couvre les pleurs et procure la paix intérieure.
Peux-tu comprendre que je ne veux plus me pendre ?
Pour offrir ce que j'ai de mieux.
De plus, un sourire, jamais devient vieux.
Un sourire rendu rend toujours heureux,
Et on sait qu'on est au moins deux.
Pas besoin de voler pour l'offrir, ni de dire que je ne fais que survivre.
On l'offre, parfois on en reçoit,
Toujours sincère, c'est aux autres qu'on le doit. »
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emma
Re: Imagine
j'aime beaucoup cette chanson
Cadeau
Hier soir, dans la cuisine, je préparais le dîner,
Quand mon petit garçon est entré.
Il m'a tendu un morceau de papier griffonné,
J'ai essuyé mes mains sur mon tablier,
Je l'ai lu, et voici ce qu'il disait :
Pour avoir fait mon lit toute la semaine : 2 €
Pour avoir été aux commissions : 1 €
Pour avoir surveillé le bébé pendant que toi
Tu allais aux commissions : 0,5 €
Pour avoir descendu la corbeille à papiers : 0,5 €
Pour avoir remonté la corbeille à papiers : 1 €
Pour avoir arrosé les fleurs sur le balcon : 1 €
Total : 6 €
Je l'ai regardé, il se tortillait en mâchant son crayon,
Et une foule de souvenirs sont revenus à ma mémoire.
Alors j'ai pris son crayon, j'ai retourné la feuille,
Et voilà ce que j'ai écrit :
Pour neuf mois de patience et douze heures d'accouchement : CADEAU,
Pour tant de nuits de veille surveillant ton sommeil : CADEAU,
Pour toutes les inquiétudes : CADEAU,
Pour tes jouets, ta nourriture, tes vêtements : CADEAU,
Pour tous les conseils, les connaissances transmises et le prix de tes études : CADEAU,
Pour t'essuyer les larmes et te moucher : CADEAU,
Et quand on fait le tour, le total de mon amour, c'est : CADEAU.
Quand il a eu fini de lire,
Il avait un gros chagrin dans les yeux.
Il a levé la tête, il a dit :
M'man, je t'aime beaucoup.
Il a repris son papier, il l'a retourné,
Et en grosses lettres, il a marqué :
C'est CADEAU.
Et quand on fait le tour, le total de l'Amour,
c'est : CADEAU.
Adapté d'une chanson de Marie Laforêt, 1974, Ed. Polydor
Cadeau
Hier soir, dans la cuisine, je préparais le dîner,
Quand mon petit garçon est entré.
Il m'a tendu un morceau de papier griffonné,
J'ai essuyé mes mains sur mon tablier,
Je l'ai lu, et voici ce qu'il disait :
Pour avoir fait mon lit toute la semaine : 2 €
Pour avoir été aux commissions : 1 €
Pour avoir surveillé le bébé pendant que toi
Tu allais aux commissions : 0,5 €
Pour avoir descendu la corbeille à papiers : 0,5 €
Pour avoir remonté la corbeille à papiers : 1 €
Pour avoir arrosé les fleurs sur le balcon : 1 €
Total : 6 €
Je l'ai regardé, il se tortillait en mâchant son crayon,
Et une foule de souvenirs sont revenus à ma mémoire.
Alors j'ai pris son crayon, j'ai retourné la feuille,
Et voilà ce que j'ai écrit :
Pour neuf mois de patience et douze heures d'accouchement : CADEAU,
Pour tant de nuits de veille surveillant ton sommeil : CADEAU,
Pour toutes les inquiétudes : CADEAU,
Pour tes jouets, ta nourriture, tes vêtements : CADEAU,
Pour tous les conseils, les connaissances transmises et le prix de tes études : CADEAU,
Pour t'essuyer les larmes et te moucher : CADEAU,
Et quand on fait le tour, le total de mon amour, c'est : CADEAU.
Quand il a eu fini de lire,
Il avait un gros chagrin dans les yeux.
Il a levé la tête, il a dit :
M'man, je t'aime beaucoup.
Il a repris son papier, il l'a retourné,
Et en grosses lettres, il a marqué :
C'est CADEAU.
Et quand on fait le tour, le total de l'Amour,
c'est : CADEAU.
Adapté d'une chanson de Marie Laforêt, 1974, Ed. Polydor
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toto
Re: Imagine
Travail d'équipe
Lorsque les oies volent en formation,
elles vont environ 70 % plus vite
que lorsqu'elles volent seules.
Les oies partagent la direction.
Lorsque la meneuse fatigue,
elle reprend sa place dans le V
et une autre prend la tête.
Les oies tiennent compagnie à celles qui tombent.
Lorsqu'une oie malade ou faible
doit quitter la formation de vol,
au moins une autre oie se joint à elle
pour l'aider et la protéger.
En faisant partie d'une équipe, nous aussi
nous pouvons faire beaucoup plus et beaucoup plus rapidement.
Les mots d'encouragement et d'appui
(comme les cris de l'oie)
contribuent à inspirer et à stimuler
ceux qui sont en première ligne,
les aidant à soutenir le rythme,
les tensions et la fatigue quotidienne.
Il y a enfin la compassion et l'altruisme
envers ceux qui appartiennent à l'ultime équipe
que représente l'humanité...
La prochaine fois que vous verrez une formation d'oies,
rappelez-vous que c'est à la fois
un enrichissement, un défi et un privilège
que d'être membre à part entière d'une équipe.
Wallace Co. Inc.
Lorsque les oies volent en formation,
elles vont environ 70 % plus vite
que lorsqu'elles volent seules.
Les oies partagent la direction.
Lorsque la meneuse fatigue,
elle reprend sa place dans le V
et une autre prend la tête.
Les oies tiennent compagnie à celles qui tombent.
Lorsqu'une oie malade ou faible
doit quitter la formation de vol,
au moins une autre oie se joint à elle
pour l'aider et la protéger.
En faisant partie d'une équipe, nous aussi
nous pouvons faire beaucoup plus et beaucoup plus rapidement.
Les mots d'encouragement et d'appui
(comme les cris de l'oie)
contribuent à inspirer et à stimuler
ceux qui sont en première ligne,
les aidant à soutenir le rythme,
les tensions et la fatigue quotidienne.
Il y a enfin la compassion et l'altruisme
envers ceux qui appartiennent à l'ultime équipe
que représente l'humanité...
La prochaine fois que vous verrez une formation d'oies,
rappelez-vous que c'est à la fois
un enrichissement, un défi et un privilège
que d'être membre à part entière d'une équipe.
Wallace Co. Inc.
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laura
Re: Imagine
Prière de celui qui soigne
Je t'offre, mon Dieu, mon regard et mes bras.
Je t'offre mes mains pour soigner la souffrance.
Je t'offre mon expérience et quel qu'en soit le prix
je t'offre mes efforts et ma persévérance.
Donne-moi d'écouter celui qui vient me voir,
celui qui me demande de le réconforter.
Donne-moi d'écouter sans relâche.
Donne-moi de soigner celui qui dit : « J'ai mal »,
celui qui me demande encore de l'apaiser.
Donne-moi de soigner sans relâche.
Donne-moi de donner mes instants
à tous ceux qui demandent le soulagement.
Donne-moi de me donner sans cesse.
Donne-moi de ne pas oublier que si j'ai le pouvoir de soigner,
je suis fait avant tout pour servir.
Donne-moi de ne pas m'affaiblir.
Garde-moi de la peur et de l'indifférence,
garde-moi de l'oubli.
Donne-moi de voir l'ami, le frère, dans la main tendue.
Aide-moi à marcher avec lui.
Je t'offre, mon Dieu,
ma joie pour accueillir, mon coeur pour soulager,
ma force pour tenir, et ma vie pour soigner.
Anonyme
Je t'offre, mon Dieu, mon regard et mes bras.
Je t'offre mes mains pour soigner la souffrance.
Je t'offre mon expérience et quel qu'en soit le prix
je t'offre mes efforts et ma persévérance.
Donne-moi d'écouter celui qui vient me voir,
celui qui me demande de le réconforter.
Donne-moi d'écouter sans relâche.
Donne-moi de soigner celui qui dit : « J'ai mal »,
celui qui me demande encore de l'apaiser.
Donne-moi de soigner sans relâche.
Donne-moi de donner mes instants
à tous ceux qui demandent le soulagement.
Donne-moi de me donner sans cesse.
Donne-moi de ne pas oublier que si j'ai le pouvoir de soigner,
je suis fait avant tout pour servir.
Donne-moi de ne pas m'affaiblir.
Garde-moi de la peur et de l'indifférence,
garde-moi de l'oubli.
Donne-moi de voir l'ami, le frère, dans la main tendue.
Aide-moi à marcher avec lui.
Je t'offre, mon Dieu,
ma joie pour accueillir, mon coeur pour soulager,
ma force pour tenir, et ma vie pour soigner.
Anonyme