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surprise que vous aimiez ce metier

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loana

Re: surprise que vous aimiez ce metier

Message non lu par loana » 21 mai 2006 13:55

salut marika,

c est clair c est pas tjrs facile, sinon je parlais de fautes d 'orthographe en repondant à louise alexandra(3 eme mess de ce forum, lis le tu comprendras). A plus

marie,

j ai effectivement un projet prof bien defini, j attends les resultats de mon concours.J ai trouve ma voie mais de nos jours on nous mets des barrierres dans les roues, sinon ca ferait longtemps que j aurais changer de boulot.bYE

cphsab

Re: surprise que vous aimiez ce metier

Message non lu par cphsab » 22 mai 2006 01:40

Bonsoir à Toutes,
[des barrierres (barrières) dans les roue] : non ! L’expression française est : « des bâtons dans les roues. ».
Cela précisé…
…Un peu de compréhension de chacune faciliterait le débat ... enfin, j’espère !
Surprise que l’on puisse aimer ce métier n’est pas plus incongru que de ne pas l’aimer ! Il suffit que cela plaise (ce qui apparemment n’est la cas pour toutes). Il suffit d’avoir les capacités (ce qui apparemment est le cas). Ces deux conditions réunies, l’idéal, la motivation en plus feront le reste.
Bien ou mal, carré ou pas, le principal est d’être en accord avec soi-même (ce qui apparemment n’est la cas pour toutes).
Chacune étant libre de suivre un autre chemin, son propre chemin, aujourd’hui être ceci et faire cela, demain être autre et faire différemment : c’est la vie ! Pas de quoi fouetter un chat (cela à l’air de ne pas être le cas pour toutes) !
L’étroitesse d’esprit, le manque de compréhension dans certains propos me navrent et génèrent en moi cette question : « comment peut-on exercer dans le social avec une telle mentalité ? » cphsab

cphsab

Re: surprise que vous aimiez ce metier

Message non lu par cphsab » 22 mai 2006 02:36

« L'accès à la formation (deavs ou tisf) est franchement compliquée » :
DEAVS du niveau V (CAP/BP) ! ! !

« Personnellement je n'ai bénéficié d'aucune formation en 3 ans et si je veux me former je devrais travailler le soir ou la nuit et me débrouiller seule car l'accès à la formation dépend du bon vouloir de vos employeurs. »
LILI, avez-vous aviez-vous connaissance des articles L. 900-1 et suivants, des articles R. 322-2 et suivants du Code du travail.
L'article L. 930-1 du Code du travail définit le contenu du plan de formation en énonçant que : « l'employeur a l'obligation d'assurer l'adaptation des salariés à leur poste de travail. Il veille au maintien de leur capacité à occuper un emploi, au regard notamment de l'évolution des emplois, des technologies et des organisations. Il peut proposer des formations qui participent au développement des compétences ».
Le plan de formation doit être distingué du congé de formation. Le congé de formation correspond à une autorisation d'absence accordée au salarié afin de suivre une action de formation à son initiative et à titre individuel alors que le plan de formation résulte d'une décision de l'employeur. D'autre part, le congé de formation permet de suivre une formation même non professionnelle alors que le plan de formation est élaboré en fonction des besoins de l'entreprise, notamment en matière d'évolutions technologiques auxquelles elle doit s'adapter. Enfin, l'article L. 931-1 du Code du travail précise que le congé de formation est indépendant de la participation du salarié aux stages compris dans le plan de formation de l'entreprise.
Informez, par courrier avec AR, votre employeur que vous voulez bénéficier de l’application de ces articles.

« Au niveau social pas d'avantages, vu les salaires je crois qu'au minimum une aide au logement ne serait pas un luxe car j'ai eu une stagiaire il y a 1 an qui m'a avoué qu'elle vivait à l'hôtel.
« Je crois que beaucoup d'aides à domicile sont dans des situations précaires… » :.
Les professions exercées dans le cadre de l’aide et du maintien à domicile seront à mon avis toujours précaires en ce qui concerne tant l’enfants en dessous de 3ans (parce qu’il grandit) que la personne âgée (hospitalisation, maison de retraite, décès). Mais là encore connaître la législation du travail aide à minimiser la précarité de ces professions.


« Egalement les heures passées dans les transports en commun… »
Vous exposez le cas des interventions en milieu urbain (grande agglomération). Il n’y a pas, à ma connaissance d’études statistiques sur le nombre d’intervenantes en milieu urbain par rapport au milieu rural ou semi rurale et c’est dommage car il pourrait y avoir des surpprises !

«ans mon association il n'y a aucune réunion.» :
Prenez connaissance des articles L. 461-1 à 461-5 du Code du travail et demandez à votre employeur d’appliquer ces articles.

« donc le constat est le suivant : travailler dans le social et s'occuper des autres c'est super mais à condition de ne pas devenir soi-même un cas social ! »
LILI, réflexion hautement pertinente sur le "cas social" de certaines intervenantes que l’urgence du quotidien estompe.

«…avec qui j'avais tissé des liens affectifs… » :
Le piège des professions du social est justement ce tissage de liens affectifs entre intervenantes et bénéficiaires. S’endurcir n’est pas sans danger non plus. Votre réflexion : « qu'être marié(e) est préférable lorsque l'on veut exercer ce métier. » prend toute sa valeur encore faut-il que le/la conjoint(e) assure. cphsab

LILI LEFEVRE

Re: surprise que vous aimiez ce metier

Message non lu par LILI LEFEVRE » 22 mai 2006 16:18

bonjour

Pour répondre à cphsab concernant votre réaction suite à mon intervention, lorsque j'écris que l'accès à la formation pour le DEAVS est franchement compliqué, je ne veux pas dire que c'est difficile en ce qui concerne le niveau, mais difficile d'y accéder ou d'avoir la possibilité d'une prise en charge !

On est pas forcément idiot parce qu'on exerce ce métier.

A part ça merci pour les renseignements.

cphsab

Re: surprise que vous aimiez ce metier

Message non lu par cphsab » 22 mai 2006 18:26

Bonjour LILI,
Il n’était pas dans mon intention d’effectuer un rapport minimaliste entre un niveau d’équivalence et l’accession à la recherche d’une information quelconque.
Il est quand même de se rappeler, et c’est ce que j’ai voulu souligner, qu’une des fonctions de l’AVS est quand même : « d'effectuer un accompagnement social et un soutien auprès des publics fragiles, dans leur vie quotidienne. Aide à faire (stimule, accompagne, soulage, apprend à faire) et/ou fait à la place d'une personne qui est dans l'incapacité de faire seule les actes ordinaires de la vie courante. »
Dans ce cadre il peut lui être demandé d’effectuer des démarches administratives. Je n’ai rien voulu exprimer d’autre que cela.
Une incapacité, une inaptitude à faire n’est jamais idiote, mais il est idiot de ne pas reconnaître cette incapacité, cette inaptitude à faire. cphsab

val

Re: surprise que vous aimiez ce metier

Message non lu par val » 23 mai 2006 14:17

Salut Loana,

Je suis nouvelle dans le métier. Avant j'étais hôtesse d'accueil standardiste bilingue.
J'ai été virée quand ma boîte a été rachetée. Du coup j'ai fait une pause. J'ai été très écoeurée par la façon dont le personnel est traité dans les grosses boîtes. J'ai eu l'impression d'avoir occupé pendant 15 ans un poste de "potiche dans un bocal". Les gens nous parlent sans nous voir réèlement et nous oublient dés qu'ils ont leur information, alors que l'accueil est la première image d'une boîte. Pourtant j'aimais beaucoup mon travail qui était en plus apprécié par mes collègues. Pour moi c'était un travail de contact très varié
Aujourd'hui j'ai tourné une page. Peut-être suis-je particulièrement bien tombée au niveau employeur. Je n'ai pas encore beaucoup d'heures, mais quand je vais chez cette femme atteinte d'Eilzeimer et d'artrose, je me sens bien et à ma place. Mais c'est surtout lorsque je repars que je me sens vraiment bien. Que j'ai nettoyé le réfrigérateur, éplucher des légumes ou aider cette personne à marcher, je sais surtout que je lui ai amené l'extérieur à elle. Que pendant 1heure 1/2, je lui ai donné du temps, ce que les gens ne prennent plus le temps de faire aujourd'hui. Et surtout je sais qu'elle attend déjà mon retour. Pourtant c'est une personne qui a des visites régulièrement, mais je suis la seule à être réèlement à sa disposition pour ce qu'elle n'ose pas demander à sa famille.
Sa famille elle est particulièrement soulagée d'avoir quelqu'un sur qui s'appuyer et cela est très gratifiant pour moi.

J'ai 3 enfants et entendre systématiquement MERCI pour un verre d'eau, trouver un appartement correct et non pas en chantier me fait du bien. Je n'ai plus cette impression de recommencer jour après jour de faire les mêmes gestes pour des personnes que j'adore et qui me le rendent bien, mais qui oublient qu'une maman peut-être fatiguée et apprécie que son travail soit respecter.

Pour apprècier ce métier, je pense qu'il faut déjà le respecter et respecter les personnes chez qui nous nous déplaçons. Pour moi, il n'y a pas de sot métier tant qu'il est bien fait.

Essaye de redécouvrir ton métier, quite à changer d'employeur ou d'Assoc. Perds le côté mécanique des choses et essaye d'imaginer ce qu'étaient ces personnes il y a 20 ans.

Bon courage, mais ne t'accroche pas si vraiment tu n'y retrouves pas de goût.Tu finirais par être négative pour les personnes pour qui tu travailles et surtout pour toi et ta famille. Essaye peut-être assistante maternelle. On ne sait jamais à qu'elle heure on fini, mais il y a un échange beaucoup plus fort avec les enfants qu'avec les adultes. Ils n'ont pas cette retenue dictée par des habitudes.

Valérie

charline

Re: surprise que vous aimiez ce metier

Message non lu par charline » 23 mai 2006 16:45

Moi aussi je fait beaucoup de phautes ,mais ce que vous avez ecrit et tout a fais juste Dans ce métier il faut savoir tout faire et surtout le faire avec passion si non on se tourne vér une autre branche
je suis auxiliaire de vie depuit 5 ans mais sans diplome j'ai perdu nom dernier emplois il y a peu de tempt et ne peu retouver un autre vu que je n'est pas nom DEAVS quand je lit les pleintes de certaines sur ce forom je suis outré

cphsab

Re: surprise que vous aimiez ce metier

Message non lu par cphsab » 23 mai 2006 20:07

Bonjour aux intervenantes de cette rubrique,
Il y a bien sur, pour moi, le risque de passer, une fois de plus, pour un "rabat joie"… mais une fois encore il convient de recadrer une expression qui est souvent galvaudée et hors de son contexte.
Peut-on être bachelier sans avoir obtenu le baccalauréat ? Non !
Il en est de même de la dénomination d’Auxiliaire de vie Sociale. Ce titre ne vaut que par l’obtention du Diplôme d’État.
Ci-joint les emplois (ordre croissant de niveau de qualification) de la convention collective des organismes d’aide ou de maintien à domicile.
A.1. Agent à domicile
A.2. Agent polyvalent
A.4. Agent d'entretien
B.1. Employé(e) à domicile
- en cours d'accès au diplôme d'Etat de technicien de l'intervention sociale et familiale par formation ou par validation des acquis et de l'expérience dans les conditions qui seront définies par voie réglementaire ;
- en cours d'accès au diplôme d'auxiliaire de vie sociale soit par la formation soit par la VAE, ou titulaire d'un des diplômes, certificats ou titres suivants :
- BEP carrière sanitaire et sociale ;
- BEPA option services, spécialité services aux personnes ;
- BEPA, option économie familiale et rurale ;
- CAP agricole, option économie familiale et rurale ;
- CAP agricole et para-agricole employé d'entreprise agricole option employé familial ;
- CAP petite enfance ;
- CAP employé technique de collectivités ;
- titre assistant de vie du ministère du travail ;
- titre employé familial polyvalent sous réserve de l'homologation du ministère ;
- brevet d'aptitudes professionnelles assistant animateur technique.
B.2. Employé(e) d'entretien
C.1. Auxiliaire de vie sociale.

Quelque soit le niveau de la salariée, la convention collective prévoit 2 aménagements pour réduire la précarité de ces emplois d’aide à domicile.
1° / la priorité d’emploi pour une emploi créé ou vacant pour les temps partiel à condition que la salariée en fasse la demande à l’employeur par courrier recommandé avec accusé de réception ;
2° / déclanchement du chômage partiel par l’employeur encore la aussi faut-il en faire la demande à l’employeur.

Être outrée est présentement un sentiment honorable, mais apprendre à connaître ces droits et demander à son employeur de les appliquer n’a rien de honteux… cphsab

amélie

Re: surprise que vous aimiez ce metier

Message non lu par amélie » 09 juin 2006 19:38

le DEAVS est peut etre de niveau BEP CAP mais dans le niveau 5 il y a aussi aide soignante et AMP. C'est pas parce que c'est un niveau bep que l'on doit etre des bonnes!!!!!!!!

Mary

Re: surprise que vous aimiez ce metier

Message non lu par Mary » 14 juin 2006 14:19

Le ménage, le Ménage : eh oui ! il faut en faire, cela fait parti de la prise en charge d'une personne dépendante (lisez le référentiel du méter , svp)
Quand l'hospitalisation à domicile sera au point en
france, ns aurons un rôle moins matériel et plus technique (actes essentiels de la vie quotidienne) les actes courants seront à ce moment-là pris en charge par une aide ménagère (qui n'est pas un sot métier, il n y a que de sots gens !)
En ce qui concerne la compréhension du métier, c'est aussi notre affaire, il faut se positionner et ne pas accepter de faire n'importe quoi chez les personnes aidées sous prétexte qu'elles peuvent nous évincer - J'espère que cette branche "aide à domicile" sera entièrement professionnalisée, car j'ai vu des choses en stage avec les gens du terrain comme ils disent ! VIVE LE DEAVS - VIVE LES PROFESSIONNELS FORMES en CONTINU parce que la VAE : on ne doit pas parler de la même chose !

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