Bonjour sop,
Moi, j'essaierais de contacter le service d'aide-soignantes. Tout du moins, en parler.
Peut-être l'ont-elles signalé à leur association ? Puisque vous ne les voyez pas, vous ne pouvez pas savoir.
Une petite chose : une personne sous anti-coagulant (je ne sais pas si c'est le cas ) , le moindre petit choc, la moindre pression peut faire apparaître des hématomes. A voir.
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Je suspecte la fille de maltraitance envers sa mére
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cphsab
Re: Je suspecte la fille de maltraitance envers sa mére
Bonjour à Toutes et à Tous
POUR INFO
Le fléau de la maltraitance des personnes âgées
DÉPENDANCE - Beaucoup de violences prennent d'autres formes que l'agression physique : pressions psychologiques, négligences et vols sont les cas les plus fréquents.
En novembre dernier, dans une maison de retraite des Vosges, une résidente de 94 ans mourrait ébouillantée dans un funeste bain «préparé» par une aide-soignante inconséquente. Dans la maison de retraite La Citadine, à Massy, dans l'Essonne, ce ne sont pas moins de 247 chutes de pensionnaires qui ont été recensées en treize mois, selon un rapport de la DDASS rendu public le 9 mars dernier.
Médiatisés, ces cas de maltraitance en cachent en réalité des quantités d'autres, souvent moins retentissants, souvent plus mesquins. La maltraitance ne commence-t-elle pas avec l'indifférence, une réaction expéditive, le tutoiement, une toilette intime sur une femme qui refuse qu'elle soit exécutée par un homme ? Précisément parce qu'elle a de multiples visages et qu'aucune définition précise existe dans la législation, la maltraitance est difficile à chiffrer. En France, ce que l'on sait de façon statistique, grâce au réseau Allô Maltraitance personnes âgées et personnes handicapées (Alma France) créé en 1995, c'est que les appels dénonçant des cas de maltraitance sont en nette hausse depuis dix ans. Pour la seule année 2005, ces appels au secours ont fait un bond de 9% pour frôler les 12 000 !
Selon les dernières données d'Alma, si la majorité des maltraitances avaient lieu en institution en 2003, ce n'était plus le cas en 2004 où elles se produisaient en majorité à domicile. Les dénonciations continuent d'émaner principalement de la famille et des professionnels. Quant aux principaux types de maltraitance, le réseau Alma les recense ainsi : négligences (23% en institution contre 10% à domicile), maltraitances psychologiques (20% contre 25%), maltraitances physiques (14% contre 16%), maltraitances financières (6% contre 19%).
Me Jean-Louis Péru, spécialisé dans ces affaires de maltraitance, observe une hausse des sollicitations «depuis trois ou quatre ans». «On ne peut rester sans ignorer ce phénomène massif», insiste cet avocat, qui traite actuellement six «gros» dossiers. Défendant alternativement des établissements et des familles, il énumère les cas auxquels il est régulièrement confronté : agressions sexuelles, vols, détournements de fonds, accidents dus à la négligence ou au manque de personnel.
Mieux former les directeurs d'établissement
Mais, selon les professionnels, la réalité de ces situations ne doit pas occulter une autre tendance : la tentation de la société en général et des familles en particulier à voir des maltraitances partout et «à sur-responsabiliser les établissements». «Le risque zéro n'existe pas», plaide le directeur d'une maison de retraite de Cholet. Tous s'accordent à préconiser une plus grande professionnalisation du secteur, et notamment une formation des directeurs d'établissement aux questions de maltraitance. «C'est à eux que revient en premier lieu d'établir des règles et d'insuffler une culture de respect dans leur établissement», souligne Claudy Jarry, le président de la Fédération nationale des associations de directeurs d'établissements pour personnes âgées (FNADEPA).
Depuis la tragique canicule de 2003, la prise de conscience est amorcée dans l'opinion et les pouvoirs publics. Reste maintenant à passer aux actes.
Le FIGARO - Delphine de Mallevoüe - 15 juin 2006.
cphsab
POUR INFO
Le fléau de la maltraitance des personnes âgées
DÉPENDANCE - Beaucoup de violences prennent d'autres formes que l'agression physique : pressions psychologiques, négligences et vols sont les cas les plus fréquents.
En novembre dernier, dans une maison de retraite des Vosges, une résidente de 94 ans mourrait ébouillantée dans un funeste bain «préparé» par une aide-soignante inconséquente. Dans la maison de retraite La Citadine, à Massy, dans l'Essonne, ce ne sont pas moins de 247 chutes de pensionnaires qui ont été recensées en treize mois, selon un rapport de la DDASS rendu public le 9 mars dernier.
Médiatisés, ces cas de maltraitance en cachent en réalité des quantités d'autres, souvent moins retentissants, souvent plus mesquins. La maltraitance ne commence-t-elle pas avec l'indifférence, une réaction expéditive, le tutoiement, une toilette intime sur une femme qui refuse qu'elle soit exécutée par un homme ? Précisément parce qu'elle a de multiples visages et qu'aucune définition précise existe dans la législation, la maltraitance est difficile à chiffrer. En France, ce que l'on sait de façon statistique, grâce au réseau Allô Maltraitance personnes âgées et personnes handicapées (Alma France) créé en 1995, c'est que les appels dénonçant des cas de maltraitance sont en nette hausse depuis dix ans. Pour la seule année 2005, ces appels au secours ont fait un bond de 9% pour frôler les 12 000 !
Selon les dernières données d'Alma, si la majorité des maltraitances avaient lieu en institution en 2003, ce n'était plus le cas en 2004 où elles se produisaient en majorité à domicile. Les dénonciations continuent d'émaner principalement de la famille et des professionnels. Quant aux principaux types de maltraitance, le réseau Alma les recense ainsi : négligences (23% en institution contre 10% à domicile), maltraitances psychologiques (20% contre 25%), maltraitances physiques (14% contre 16%), maltraitances financières (6% contre 19%).
Me Jean-Louis Péru, spécialisé dans ces affaires de maltraitance, observe une hausse des sollicitations «depuis trois ou quatre ans». «On ne peut rester sans ignorer ce phénomène massif», insiste cet avocat, qui traite actuellement six «gros» dossiers. Défendant alternativement des établissements et des familles, il énumère les cas auxquels il est régulièrement confronté : agressions sexuelles, vols, détournements de fonds, accidents dus à la négligence ou au manque de personnel.
Mieux former les directeurs d'établissement
Mais, selon les professionnels, la réalité de ces situations ne doit pas occulter une autre tendance : la tentation de la société en général et des familles en particulier à voir des maltraitances partout et «à sur-responsabiliser les établissements». «Le risque zéro n'existe pas», plaide le directeur d'une maison de retraite de Cholet. Tous s'accordent à préconiser une plus grande professionnalisation du secteur, et notamment une formation des directeurs d'établissement aux questions de maltraitance. «C'est à eux que revient en premier lieu d'établir des règles et d'insuffler une culture de respect dans leur établissement», souligne Claudy Jarry, le président de la Fédération nationale des associations de directeurs d'établissements pour personnes âgées (FNADEPA).
Depuis la tragique canicule de 2003, la prise de conscience est amorcée dans l'opinion et les pouvoirs publics. Reste maintenant à passer aux actes.
Le FIGARO - Delphine de Mallevoüe - 15 juin 2006.
cphsab
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sop
Re: Je suspecte la fille de maltraitance envers sa mére
Bonjour Chantaltlse,
Je crois qu'étant en début de carrière m'être inquiétée trop vite.
je trouve la personne en bonne santé et je ne vois plus de gros bleus.
D'ailleurs je la revois ce w-end et le w-end prochain.
Je crois qu'étant en début de carrière m'être inquiétée trop vite.
je trouve la personne en bonne santé et je ne vois plus de gros bleus.
D'ailleurs je la revois ce w-end et le w-end prochain.
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chantaltoulouse
Re: Je suspecte la fille de maltraitance envers sa mére
Merci SOP d'avoir répondu franchement.
C'est vrai que nous sommes tellement sensibilisés au problèmE de la maltraitance que la vigilance peut vite se transformer en fausses accusations.
C'est pour cela que je prone toujours la prise de recul.
C'est vrai que nous sommes tellement sensibilisés au problèmE de la maltraitance que la vigilance peut vite se transformer en fausses accusations.
C'est pour cela que je prone toujours la prise de recul.