Bonsoir,
Il y a peut-être l'âge, la situation familiale, c'est un ensemble.
Pour les cours, je sais que des associations comme JALMAV (Jusqu'à La Mort Accompagner La Vie) propose des sessions. Il faut avoir les neurones solides.
Mais il est intéressant que tu puisses témoigner de ce que tu ressens dans ces cas. Comment tu abordes les choses.
Lis les témoignages et compares avec ton vécu. Mais ne pas oublier que chaque aidant a ses propres méthodes et réactions et se pose souvent les mêmes questions.
J'ai personnellement fait deux petits stages sur le sujets, trop courts et insuffisants à mon goût.
A+ Patrick
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Faire face à un décès
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isa
Re: Faire face à un décès
bonjour
je viens de perdre une personne agée chez qui j'intervenais depuis 7 ans ( soulagement pour elle et la famille ),passant devant chez elle hier je me suis rendu compte que le medecin etait la ,voyant ma collegue dehors je me suis arreter prendre des nouvelles, (je devais intervenir 2 h plus tard )lorsqu'elle m'a annoncé que c'etait la fin(le choc je reviens de vacances et je n'etait pas au courant que sa santé s'etait dégradé en moins d'un semaine ) il m'a ensuite paru naturel d'etre presente avec elle (a deux on surmonte mieux )jusqu'a l'arrivée de la famille ,ma collegue s'est mise en retrait, peu a l'aise encore avec la mort .
le medecin a voulu faire un electro cardio pour vérifié et m'a demander de l'aide pour placer les electrodes (je me suis senti flatté d'etre reconnu en professionnel est ce juste en un tel moment !! )j'ai ravalé mes larmes appelé l'infirmière pendant que ma collègue appelait la famille ,ensuite j'ai aidé l'infirmière a faire sa toilette (c'etait une premiere pour elle ,elle ne savait pas comment si prendre ,et aucune collègues ne répondaient , je me suis senti si a l'aise et si professionnel que ca ma fais peur )
je pensais que ce serai dur j'avais un attachement pour elle ,elle etait ma derniere première cliente ,je me rends compte que je suis plus détaché maintenant je m'investis plus emotionnellement auprès des clients adherents
je viens de perdre une personne agée chez qui j'intervenais depuis 7 ans ( soulagement pour elle et la famille ),passant devant chez elle hier je me suis rendu compte que le medecin etait la ,voyant ma collegue dehors je me suis arreter prendre des nouvelles, (je devais intervenir 2 h plus tard )lorsqu'elle m'a annoncé que c'etait la fin(le choc je reviens de vacances et je n'etait pas au courant que sa santé s'etait dégradé en moins d'un semaine ) il m'a ensuite paru naturel d'etre presente avec elle (a deux on surmonte mieux )jusqu'a l'arrivée de la famille ,ma collegue s'est mise en retrait, peu a l'aise encore avec la mort .
le medecin a voulu faire un electro cardio pour vérifié et m'a demander de l'aide pour placer les electrodes (je me suis senti flatté d'etre reconnu en professionnel est ce juste en un tel moment !! )j'ai ravalé mes larmes appelé l'infirmière pendant que ma collègue appelait la famille ,ensuite j'ai aidé l'infirmière a faire sa toilette (c'etait une premiere pour elle ,elle ne savait pas comment si prendre ,et aucune collègues ne répondaient , je me suis senti si a l'aise et si professionnel que ca ma fais peur )
je pensais que ce serai dur j'avais un attachement pour elle ,elle etait ma derniere première cliente ,je me rends compte que je suis plus détaché maintenant je m'investis plus emotionnellement auprès des clients adherents
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Géraldine
Re: Faire face à un décès
Bonjour Nad,
Je pense moi-même réagir de façon assez détachée, et je m'inquiète souvent devant le témoignage des autres. Je me demande si je ne serais pas insensible. Je ne pense pas que l'âge y soit pour grand chose (j'ai 30 ans). Par contre, je suis consciente de relativiser. Ce qui me peine et me touche le plus c'est la déchéance de la personne, la mort dans les cas que j'ai connus arrivant comme une délivrance (c'est ce que je me dis). Je crois également que le lien entre la personne aidée et l'intervenant est déterminant dans la réaction que l'on peut avoir. Je n'avais pas noué de relation forte avec ces personnes et je les connaissais depuis moins d'un an. Pour moi, il est normal de mourir lorsqu'on est très âgé. Le plus souvent, ces personnes n'ont plus de sens à leur vie ; elles attendent, j'en suis convaincue, de mourir. Je suis beaucoup plus remuée quand je vois un enfant recouvert d'un drap blanc au bord de la route ...
Géraldine
Je pense moi-même réagir de façon assez détachée, et je m'inquiète souvent devant le témoignage des autres. Je me demande si je ne serais pas insensible. Je ne pense pas que l'âge y soit pour grand chose (j'ai 30 ans). Par contre, je suis consciente de relativiser. Ce qui me peine et me touche le plus c'est la déchéance de la personne, la mort dans les cas que j'ai connus arrivant comme une délivrance (c'est ce que je me dis). Je crois également que le lien entre la personne aidée et l'intervenant est déterminant dans la réaction que l'on peut avoir. Je n'avais pas noué de relation forte avec ces personnes et je les connaissais depuis moins d'un an. Pour moi, il est normal de mourir lorsqu'on est très âgé. Le plus souvent, ces personnes n'ont plus de sens à leur vie ; elles attendent, j'en suis convaincue, de mourir. Je suis beaucoup plus remuée quand je vois un enfant recouvert d'un drap blanc au bord de la route ...
Géraldine