Eh oui, une fois encore cphsab se positionne sur des textes conventionnels concernant les responsables de secteur !
Un responsable de secteur occupe un poste charnière entre les intervenants à domicile et les personnes aidées mais aussi entre les intervenants et les responsables institutionnels….
Dans la CCN ***** (1970) l’emploi de responsable de secteur n’apparaît pas
Dans la CCN Organismes Aide ou Maintien à domicile - Catégories : E. - ENCADREMENT / Direction : RESPONSABLE DE SECTEUR. Conseiller technique. Maîtresse de maison.
- Complexité : Ces emplois comportent des travaux qualifiés correspondant à des modes opératoires particulièrement élaborés, combinant un savoir-faire pratique associé à un savoir théorique du métier. Ils peuvent correspondre à l'encadrement d'une équipe à partir de directives clairement définies.
- Autonomie : L'ensemble des activités nécessite de l'initiative dans le cadre de procédures définies selon des techniques éprouvées.
- Impact des décisions prises : Les activités exercées ont un impact limité sur d'autres postes de travail. Elles peuvent avoir des effets sur le fonctionnement ou le résultat d'une équipe.
- Relations : Les relations consistent à échanger toutes informations utiles à la réalisation des activités, à préconiser des améliorations de ces dernières et/ou à animer une équipe de travail.
- Compétences : Les compétences nécessaires acquises par la formation initiale, la formation ou l'expérience professionnelle allient théorie et pratique de processus avancés.
La fonction de responsable de secteur correspond au niveau III de l'éducation nationale soit niveau BTS, DUT….
Constat après analyse (cela concerne uniquement les responsables de secteur n’ayant pas un BTS ou un DUT et ce afin d’éviter toute polémique) :
1° / Combien de responsables de responsables de secteur ont ce niveau ?
2° / combien de responsables de secteur font "office de" sans en avoir ni la qualification ni les compétences ?
3° / combien de responsables de secteur sont fiers [es] de leur titre sans en avoir les avantages financiers mais bénéficiant de tous les emm….,
4°/ combien de responsables de secteur sont flattés [es] du titre que l‘employeur leur confère et sont inconscients [es] du dommage causé à l’ensemble des personnes bénéficiaires et des intervenants[es] à domicile ?
cphsab
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Auxiliaire de vie, kesako ?
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Edmee
Re: responsable de secteur
Bien vu, cph, sab.
Je partage assez votre anayse.
Mais il y a aussi d'excellents responsables de secteur.
Je partage assez votre anayse.
Mais il y a aussi d'excellents responsables de secteur.
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cphsab
Re: responsable de secteur
Edmée, bien loin de mon propos de dire qu’il n’est que de mauvais responsables de secteur.
Mon propos tendrait plutôt à dénoncer les conséquences pernicieuses de fait résultant de responsables de secteur faisant "office de" sans en avoir ni la qualification ni les compétences.
Les tord de l’inconséquence de cette valorisation d’un salarié faisant office de est de 2 ordres :
1° / au bénéfice de l’employeur.
Le directeur de l’association ou de l’organisme qui emploie ce salarié non cadre en lieu et place d’un cadre fait quelques économies substantielles en fin d’exercice sur les salaires et les charges sociales et doit avoir la reconnaissance du Conseil d’administration pouvant lui apporter quelqu’augmenations sous forme de prime ou autre... faisant fi de l’équité, du droit du travail et de la simple honnêteté.
Tout directeur sait qu’il a peu de risque qu’un salarié se retourne judiciairement contre le représentant légal de cette association ou de cet organisme, le salarié ayant trop peur de perdre son emploi.
2° / au détriment du salarié,
Le salarié faisant "office de" responsable de secteur n’ayant pas les compétences requises à toutes les chances d’être débordé par cette charge de responsabilités. Il n’a ni le temps ni les compétences d’assurer les charges inhérentes à cette fonction, entre autre, gérer le personnel sous sa responsabilité, et cætera et cætera…
Je ferai de cette occurrence un parallèle entre :
les aides à domicile qui font fonction d’AVS sous la responsabilité de l’employeur ,
les AVS qui, chez plusieurs employeurs, totalisent un temps de travail supérieur à la durée légale de travail,
Ces salariés prennent l’emploi, même partiel, d’autres salariés.
Ces salariés ont l’égoïsme de l’ignorance la plus flagrante de ce qu’est le respect de l’autre, des autres (le moi d’abord !).
cphsab
Mon propos tendrait plutôt à dénoncer les conséquences pernicieuses de fait résultant de responsables de secteur faisant "office de" sans en avoir ni la qualification ni les compétences.
Les tord de l’inconséquence de cette valorisation d’un salarié faisant office de est de 2 ordres :
1° / au bénéfice de l’employeur.
Le directeur de l’association ou de l’organisme qui emploie ce salarié non cadre en lieu et place d’un cadre fait quelques économies substantielles en fin d’exercice sur les salaires et les charges sociales et doit avoir la reconnaissance du Conseil d’administration pouvant lui apporter quelqu’augmenations sous forme de prime ou autre... faisant fi de l’équité, du droit du travail et de la simple honnêteté.
Tout directeur sait qu’il a peu de risque qu’un salarié se retourne judiciairement contre le représentant légal de cette association ou de cet organisme, le salarié ayant trop peur de perdre son emploi.
2° / au détriment du salarié,
Le salarié faisant "office de" responsable de secteur n’ayant pas les compétences requises à toutes les chances d’être débordé par cette charge de responsabilités. Il n’a ni le temps ni les compétences d’assurer les charges inhérentes à cette fonction, entre autre, gérer le personnel sous sa responsabilité, et cætera et cætera…
Je ferai de cette occurrence un parallèle entre :
les aides à domicile qui font fonction d’AVS sous la responsabilité de l’employeur ,
les AVS qui, chez plusieurs employeurs, totalisent un temps de travail supérieur à la durée légale de travail,
Ces salariés prennent l’emploi, même partiel, d’autres salariés.
Ces salariés ont l’égoïsme de l’ignorance la plus flagrante de ce qu’est le respect de l’autre, des autres (le moi d’abord !).
cphsab