Escabeau

[cphsab]

Agathe, si tout les protagonistes de l'intervention à domicile, l'AVS au bout de la chaîne doit être en capacité de pouvoir exercer sa profession, puisque tous les éléments d'informations lui arrivent... C'est le cas isolé... cphsab

[tarentule]

bonjour pour répondre a Agathe , FRançoise et Cpshab .chez nous asso, normalement aide a !l'accompagnement, a faire et pour le ménage au départ était stipulé les pièces habitées par la personne exclue les chambres et véranda cave sous sol évidemment non habités etc Maintenant le personnel embauché sans formation a qui l' on indique aucune limite a qui l' on ne dit pas que nous sommes liés aux secrets pro que l' on "balance " chez les gens le week-end et qui font tout et n' importe quoi , les heures d' apa qui ne sont pas toutes prises ou justifiées et qui serviraient sûrement a d' autres!! et aucune prévention rien pour aider moralement et j' avais parler des tentatives de suicide ( trop de pressions) et bien encore une samedi!! a bientôt

[Agathe]

Cphsab, j'ai beau lire et relire ton intervention de 18:27, je ne la comprends pas

Françoise, ce que tu décris me fait dresser les cheveux sur la tête. Comment des AVS peuvent accepter de nourrir quelqu'un par sonde ?

Autant je peux admettre qu'on revoit nos compétences à la baisse en nous donnant des missions d'aide- ménagère (les heures ne tombent pas du ciel) mais les revoir à la hausse à ce point... je ne comprends pas que certaines acceptent.

[françoise]

Agathe,et pourtant c'est vrai, il y a des auxiliaires qui acceptaient et qui acceptent encore de faire des "choses" qu'il ne faudrait absolument pas faire, savoir dire non à une famille c'est dur aussi,je pense que c'est au employeur de mettre des limites et de les faire respecter,d'expliquer et de ré expliquer sur les réunions mensuelles, à la limite même de faire peur sur les répercutions que cela pourrait avoir de dépasser les limites de notre profession, dernièrement une nouvelle embauchée catégorie A donc Agent à domicile, on lui a donné une prestation d'auxiliaire de vie toilette, médicaments, tranferts,ect 3 jours après s'on embauche "accident de travail" en faisant un transfert,lit -fauteuil, qui doit être pénaliser? il devrait excister des réprimendes pour les employeurs qui font n'importe quoi, pour une toilette notre direction demande 20€64 la catégorie A est bien je pense payée au smig, n'allez pas plus loin!!! en chsct nous demandons maintenant un descriptif complet de l'accident et surtout la catégorie et les cirsconstances de l'accident et dernièrement j'ai su pas l'inspecteur du travail qu'un membre du chsct pouvait après un accident du travail demander une enquête pour voir si quelques chose a été fait suite à l'accident et si du matériel a été demander à la famille ou à l'usager (lit médicalisé, chaise percée, léve malade, ect) déhambulateur ect...afin de faciliter le travail de l'auxiliaire, faire une toilette à un usager dans un lit d'une personne, non, trainer un usager jusqu'au toilette sur une chaise de cuisine non,et j'en passe,à nous de remonter tout ça aux responsables et que des visites de courtoisies soient faites au domiicle de certains usagers
bonne journée

[cphsab]

Agathe,
il y a un bénéficiaire X qui sollicite d'une tutelle une aide; cette tutelle fait une étude médico-sociale, de cette étude il ressort un niveau de classification d'aide; un organisme d'aide et de maintien à domicile prend en charge ce bénéficiaire; cet organisme, au vu d'un cahier de charge, désigne une intervenante chargée d'exécuter chez ce bénéficiaire l’accompagnement et l’aide dans les actes essentiels de la vie quotidienne...
Bénéficiaire - tutelle - organisme - intervenante, telle est la chaîne des protagonistes de l'aide et de maintien à domicile et l'intervenante est au bout de la chaîne sans pour cela être nécessairement informée du contenu de l'aide à apporter.
« L'Arrêté du 24 novembre 2005 fixant le cahier des charges relatif à l’agrément «qualité» prévu au premier alinéa de l’article L. 129-1 du code du travail » commence en ces termes :
« Le ministre de l’emploi, de la cohésion sociale et du logement,
Vu le code du travail, et notamment ses articles L. 129-1, L. 129-2, L. 129-17 et R. 129-1 à R. 129-5 ;
Vu le code de l’action sociale et des familles, et notamment ses articles L. 311-3 à L. 311-5 et D. 312-6,
D. 312-7 et D. 312-7-1 ;
Vu le code de la consommation, et notamment ses articles L. 113-3 et L. 121-21 et suivants, »;
en prenant connaissance de toutes ces références vous aurez une vue d'ensemble de ce que représente l'exécution de l’accompagnement et l’aide dans les actes essentiels de la vie quotidienne apportée à un bénéficiaire...
Ne sont pas soumises aux dispositions du cahier des charges les activités qui concernent uniquement les tâches ménagères (relevant de l'agrément simple et non de l'agrément de qualité), l’environnement ou le cadre de vie (relevant de l'agrément simple et non de l'agrément de qualité), lorsqu’elles ne sont pas associées à une des activités prévues à l’article 1er .
Les services liés à l’agrément simple sont :
entretien de la maison et travaux ménagers,
petits travaux de jardinage,
prestations de petit bricolage dites « hommes toutes mains »,
soutien scolaire,
préparation des repas à domicile, y compris le temps passé aux commissions,
livraison de repas à domicile, à la condition que cette prestation soit comprise dans une offre de services incluant un ensemble d’activités effectuées à domicile,
collecte et livraison à domicile de linge repassé, à la condition que cette prestation soit comprise dans une offre de services incluant un ensemble d’activités effectuées à domicile,
livraison de courses à domicile, à la condition que cette prestation soit comprise dans une offre de services comprenant un ensemble d’activités effectuées à domicile,
soins et promenades d’animaux domestiques, pour les personnes dépendantes,
gardiennage et surveillance temporaire, à domicile, de la résidence principale et secondaire.
garde d'enfants de plus de trois ans,
assistance informatique et Internet a domicile,
activités qui concourent directement et exclusivement a coordonner et délivrer les services a la personne,
comme vous pouvez le constater il est facile de mélanger les genres et de faire exécuter par une AVS des interventions qui sont au niveau de la catégorie A, agent à domicile ou agent polyvalent. ou de la catégorie B, Employé.... cphsab

[Agathe]

Ce qui est malheureux c'est que ce sont ces AVS qui acceptent de dépasser les limites de compétence qui seront gardées en priorité, l'employeur se débarrassera de celles qui ont assez de conscience professionnelle pour ne pas faire tout et n'importe quoi.

C'est ce que je dénonçai dans un autre topic, les AVS ne sont pas jugées en fonction de leurs qualités professionnelles mais selon leur degré de malléabilité (ça existe ce mot ?)

Moi je lâche du lest sur le ménage et les urgences, ce qui me permet d'être intransigeante sur les limites de compétence, les limites de mon dos, la sécurité de la personne aidée et l'amplitude horaire. Je n'hésite pas à rappeler à ma chef des notions juridiques telles que non-assistance à personne en danger, abus de faiblesse, maltraitance, histoire qu'elle se souvienne qu'on a l'adresse de la DRASS.

Pour l'instant ça fonctionne bien comme ça et si un jour ça ne fonctionne plus bah je changerai d'employeur ou de métier, je n'ai plus l'âge de la soumission passive

[Agathe]

Cphsab,

"lorsqu’elles ne sont pas associées à une des activités prévues à l’article 1er"

A partir du moment où elles sont associées à une activité prévue à l'article 1er, ça relève bien de l'AVS.

Une AVS = aide-ménagère + d'autres compétences, et non pas: une AVS = autres compétences uniquement.

Effectivement, M. Dupont pourrait dans la journée recevoir Corinne catégorie C pour sa toilette, puis Sophie catégorie B pour son repas, puis Gertrude catégorie A pour son ménage, ça lui reviendrait moins cher.

Mais ça contribuerait à précariser la profession parce qu'il est quand même difficile de trouver à donner à une AVS 35 heures de toilettes/stimulation et autres activités qui dépendent exclusivement de sa catégorie, les temps partiels seraient encore plus partiels qu'ils ne le sont.

Je ne saisis pas bien ce que vous voulez me dire.

[cphsab]

Agathe,
Si vous êtes informée des besoins spécifiques du bénéficiaire, si votre employeur s’assure après de vous de la bonne compréhension du protocole d’intervention consignes, tâches à accomplir...etc, si vous participez à un suivi individualisé de l’intervention, si vous faites remonter à votre employeur les événements importants concernant le bénéficiaire, si vous êtes associée aux réflexions entraînant les modifications d’intervention, si vous êtes associée à la coordination avec les autres intervenants et si vous répondez à toutes ces questions par l’affirmatif vous saurez exactement à quel niveau de catégorie correspond l’intervention. cphsab

[françoise]

nous ne sommes pratiquement jamais au courrant ou alors très brièvement de:
-de l'état de santé de l'usager
-du travail a effectué (toilette oui mais, aide à la toilette, toilette au lit)
- médicaments, y a t-il un semainier ou une ordonnance
- y a t-il des tranferts à effectuer
-de qui intervient déjà et pour quelles taches, nous sommes parfois 3 à intervenir
- si il y a des repas sont-ils livrés ou doit-on les preparer y a t-il des régimes?
Il faut reconnaitre que parfois ,nous sommes lancés dans la nature avec très peu d'informations,quand à l'employeur qui s'assure auprès des salariés de la bonne compréhension des consignes si il en existe que l'on me le présente

[Claudine]

Quand on est en mandataire les assocs ne disent rien aux clients et on est obliger de tout mettre en place et beaucoup de personnes nous confondes avec des aide ménagère .Nous sommes la pour les aidés dans les gestes dela vie quotient et ne pas faire donc entretien du logement dans le courant pas de grand ménage car c'est le role d'entreprises de nettoyage.Pour les repas toilette cela doit rester 1 geste de la vie et non pas 1 acte médical