Dans notre métier, il n'y a pas que...

[superavs]

P.S. les fautes d'hortographe c'a fait rire aussi.

[Agathe]

Une mamie de 94 ans qui parle à peine le français, alzheimer et arthritique et qui se plaint de douleurs dans le pied droit :

- Mon pied droit est très malheureux aujourd'hui.
- Pauvre pied, il faut dire que c'est un vieux, vieux pied, c'est difficile pour lui.
- Ah oui ? Vous croyez que mon pied droit est plus vieux que le gauche ?

On a ri. J'adore ces moments où, malgré toutes leurs misères, ils trouvent la force d'avoir le sens de l'humour.

[dyna07]

j'ai une autre anecdote tres amusante je m'occupe d'une dame de 97 ans pas de pathologies particulieres a part son age.un matin j'arrive je lui dis bonjour lui demande si elle a bien dormi comment elle se sent,elle me reponds un peu barbouillee ce matin et je lui dis vous etes sure que vous n'etes pas enceinte? elle me reponds je ne crois pas!mais peut-etre que je devrais faire un test pour en etre sure!! :mdr!: :lol2: :lol2:

[superavs]

Encore une petite histoire dont la morale se rapporte à notre beau métier :

Un homme se promène dans une rue en travaux. Il croise un ouvrier qui casse des cailloux. intrigué, il lui demande : " Que faites-vous mon brave monsieur ? "
L'homme lui répond " Je casse des cailloux !!! "

Il continue son chemin et il croise un deuxième ouvrier " Que faites-vous mon brave monsieur ? "
L'homme lui répond " je gagne ma croûte !!! "

Il voit un ouvrier un peu plus loin et lui demande " que faites-vous mon brave monsieur ? " L'homme lève la tête et lui dit en souriant " Je construis une cathédrale monsieur !!! "

[nana77]

Bonjour à toutes et à tous,
super tes petites histoires superavs, autrement dit elles donnent envie de voir le côté plein d'une bouteille plutôt que le côté vide. Et bravo à Shaliade d'avoir lancé ce post. C'est un délice. Dès que j'ai une anecdote qui me revient je vous en fais part. Bonne journée

[Shaliade]

Lors d'une de mes interventions, une dame de 88 ans atteinte d'Alzheimer, m'a raconté ceci( son petit fils, lors d'une visite du dimanche, la lui avait raconté) elle-même me la répètait en se marrant:

" deux amis sur un banc:

- Tu préfères avoir la maladie d'alzheimer ou de parkinson?
Son pote lui répond:
- Je sais pas, tu préfères quoi toi ?
Et il lui dit :
- Moi je préfère parkinson, parce que vaut mieux renverser une goutte de Ricard que d'oublier de le boire... "

Cela peut choquer de rire avec ça, mais quand c'est dit par une "mamie" atteinte de la maladie, de un on ne sait pas trop si on doit rire avec et de deux on reste "tout paf!", puis on rigole ...

[sandy49]

anecdote de la semaine :

j'aide une dame à se déshabiller MAIS la famille qui s'était occupée d'elle dans la journée avait mal remis la "garniture" de sa culotte. donc forcément elle était restée collée aux poils. nous nous sommes regardées et je lui ai dit de respirer un bon coup car je vais devoir l'enlever et je lui dis "attention! je vais vous faire un épilation gratuite aujourd'hui" cela l'a tellement fait rire que par son fou rire et le mien il est arrivé ce qui devait arriver et j'ai du tout nettoyer. mais bon, c'était génial de rigoler autant. à + SANDIE

[Shaliade]

Alzheimer léger pour une dame de 94 ans, ce que la famille disait.
H avait vécu chichement durant sa longue vie. Institutrice dans sa vie d’avant retraite et vieillesse, elle n’avait jamais eu que quelques piécettes en poche. C’était le temps d’avant où quand le mari acceptait que sa femme travaille, c’était lui qui gérait le salaire, la bourse, voir peut-être recevait directement la paie de sa femme.
Ces quelques piécettes, elle les cousait dans un ourlet d’un de ses vêtements médiocres, pour le cas où !
De décès en décès de sa famille nombreuse, d’héritage en héritage, elle a pu donner à chacun de ses enfants, 3 filles et 1 fils, une petite maison dans les environs du village où elle vieillirait seule, quand son mari fut parti dans un autre ailleurs.
Une fille en Suisse, un fils en Bretagne, une fille à Paris, la dernière restée dans le village mais dont le métier à la Mairie ne lui laissait pas de temps de …Les petites maisons offertes furent modernisées, améliorées, rajeunies…et habitées un mois par an. Et puis, offertes à leur tour aux petits-enfants qui firent pareil à leurs parents…
H contrairement à ce qu’elle avait cru, vieillissait de plus en plus seule, voyant peu sa nombreuse et riche descendance.
Fut un moment dans des années de déprime grisaillantes où elle ne faisait plus aucun effort pour s’habiller décemment, surtout dans la maison qu’elle avait gardée pour elle et qui tombait en ruine, en plein centre du village, pas loin de l’école où elle avait enseigné durant 35 ans :
Bonnet tricoté avec des restes de vieux pulls inachevés. Pulls qu’elle avait espérés voir un jour portés par l’un de ses chers proches, mais dénigrés le dos enfin monté, pour cause de couleurs ou motifs inadéquats, pour la ville moderne et métiers high-tech.
Robes noires où les ourlets et coutures se chamaillaient sans cesse, plus visibles que l’étoffe élimée aux dessins incertains.
Bas rapiécés, chaussures de récupération…
Les vieux linges séchant à l’ancienne mode sur le fil dans le petit jardin au centre du village, les voisins jasaient et ça est revenu un jour aux oreilles des enfants lointains :
« C’est quand même honteux, en arriver-là, après tout ce qu’elle a fait pour ses enfants, et avec le mari volage qu’elle a eu… »
Alors les enfants se mirent d’accord entre eux, pas pour H, mais contre les voisins et leurs « quand dira-t-on », ils firent un pot commun « budget vêtements » pour Maman. Et lui offrir des tenues adéquates pour eux et les voisins, sans penser mettre en premier lieu un peu de chauffage dans la vieille maison pleine de courant d’air de l’absence de chaleur humaine et de celle des vieux châssis pourris, que les radiateurs électriques jamais ouverts pour cause d’économie ne pouvaient de toute façon pas combattre.
Quand je gardais H, en garde responsable, dix fois par jour, je la retrouvai nue comme un ver. Elle passait de longues heures à ôter tous ses beaux vêtements, sans jamais les abîmer, les repliant avec soin.
Bien des semaines se sont écoulées avant qu’elle ne puisse avec ses mots et ses phrases sous influence d’Alzheimer-le-grand, m’expliquer la raison.
Les enfants venaient aux fêtes, et apportaient des beaux vêtements chers et en provenances de la ville. Cadeaux, disaient-ils ! Tous les cadeaux étaient chiffons, alors qu’H, ne rêvait que de livres de Vian et compagnie, de musique de quand elle était plus jeune, de sucreries qu’elle adorait plus que tout !
Chiffons dont on parlait ouvertement de leur qualité, de leur « très » haut prix, devant elle. Pourquoi y faire attention, alors que 80% de son temps H divaguait dans d’autres ailleurs !
Elle qui cousait 2 sous et 3 centimes dans ses robes, afin de nourrir ses enfants le cas où…
H se mettait nue, car elle ne voulait pas être enterrée dans de si belles étoffes dont elle n’était pas à la hauteur… et surtout si un contrôleur d’impôts passait par-là, la voyant si bien habillée, ne lui reprenne les maisons que les descendants louaient aux touristes, à la place de les habiter, proche d’elle ou un peu plus en tous les cas !

[Anna]

Un monsieur atteint d'alzheimer, marié (je m'en suis occupée 8 mois avant son admission en maison de retraite) est revenue chez son épouse juste 1 heure pour la première fois depuis janvier. Son épouse était allée le chercher pour un diner familial. Arrivé à sa maison (où il a vécu 20 ans) sa femme lui dit de s'assoir, il regarde autour de lui et lui dit "t'es bien installée ici, c'est une jolie maison, dommage que ton mari soit parti avec la première catin qu'il a trouvé" !!!!
Sa femme n'a pas pû s'empêcher d'en rire et ce monsieur lui a dit qu'elle avait bien raison de le prendre de cette façon... C'est t'y pas le top ??

[riviere]

:blabla: dans notre metier il ya des moments

heureux j'ai repris le boulot ce matin et le papi

de 99ans chantait a tue tete anne marie!!!!!!!!!!!!!
annemarie façon chanteur opera avec un large sourire
cela& fait plaisir quand méme