Quelles sont les fonctions d'une auxiliaire de vie?

[laurence]

bonjour,
diplômé depuis juin 2008, j'ai effectué des remplacements dans une asso et un CCAS il est vrai que pour beaucoup de bénéficiaires une AVS est une aide ménagère. Mais je pense à mon niveau avoir fait évoluer les mentalités grâce à un remplacement de 9 mois pour un arrêt de travail. J'ai pu prouver que le ménage était "fait" et que je pouvais être là pour de l'écoute autour d'un café, expliquer que je pouvais les accompagner et non pas faire les courses à leur place etc, etc ( car certaine employée le font c'est plus rapide ) il faut le constater aussi il y a des mentalités a faire changer au niveau employés et employeur. Donc j'ai pu mettre en pratique tous les modules appris pendant ma formation. Pendant ce remplacement je suis intervenu au domicile d'un mr en résidence pour PA et le directeur de cette résidence privée ( et l'on peut le dire de standing) m'a proposé un entretien pour un éventuel poste d'AVS,il est vrai qu'il me semble que dans cette établissement les AVS sont vraiment là pour intervenir au niveau de l'accueil (promenade dans le parc, animation, aide au repas pris au restaurant etc etc) car bien sur nous n'intervenons pas au domicile de la PA qui a le choix de son asso Cela me tente car j'en ai marre des remplacements, mai j'aime aussi la diversité des personnes rencontrèes. donc qq conseils et expériences vécues me seraient bien utile. merci lau

[seb]

mon epouse travaille comme auxilliaire de vie aupres d'une personne handicapee. Celle-ci lui fait faire tout sont menage ,repassage , lui fait nettoyer l'animal de sont fils et lui fait sortir et rentrer les poubelles. Tout ceci fait-il parti de sont travaille d'auxilliaire de vie?

[nadia]

J'ai lu avec intérêt ce post car j'ai pour ma fille de 25 ans une auxiliaire de vie 65 heures par mois.
Elle est passée par une association dont la tarification est intégralement financée par le conseil général, sinon ce n'est pas avec environ 700 euros d'AAH mensuels sur lesquels elle me verse 200 euros pour la nourriture et une participation au loyer qu'elle pourrait avoir une vie "normale".
Le principal pour ma fille est l'aide à la toilette et aux repas plus des sorties. Ma fille souhaitait être maquillée, s'habiller avec n'importe quel vêtement ouvert devant ou dans le dos, manger autre chose que de la viande hachée, sortir dans les magasins sans me demander de l'accompagner, avoir des vêtements repassés (je suis moi même handicapée), une chambre dépoussiérée régulièrement tout en gardant ses bibelots (elle est allergique à la poussière).
Au début cela s'est bien passé. Et puis, la poussière n'a plus été faite, l'auxiliaire lui a conseillé de se faire couper les cheveux, d'acheter un mixeur, des légumes surgelés avec des morceaux de viande pré-coupés. Elle ne l'accompagne plus faire les boutiques. Bref, ma fille est déçue et nous sommes désemparées. Faire appel à un autre service (ou une auxiliaire indépendante) est trop onéreux. Tout arrêter reviendrait à dire que je peux prendre la place de l'auxilaire (ce qui m'est impossible) et revenir aux repas sur le pouce avec viande hachée.
Je reconnais qu'être payée le smic pour votre travail n'est pas normal, mais lorsqu'une auxilaire demande 10 euros nets, cela coûte 15 euros à la personne handicapée qui n'est indemnisée que de 13 euros et des poussières avec la PCH.
Désolée d'avoir exposé un problème personnel, mais je pense que ma fille n'est pas la seule à devoir gérer un tel casse-tête.

[zazou]

Bonsoir,
Je suis tombée sur ce forum en faisaint une recherche, en fait je passera la semaine prochaine un test de sélection pour une formation d'AVS, ça se passe à mon Pole emploi, après selecion, les candidates admises suiveront une formation et obtiendront un diplome d'Etat.
Je suis trés inquiéte et je me demande les question vont être portées sur quoi ? si vous pouvez m'aider pour que je me prépare bien.
Merci

[gene]

FORMIDABLE,
Vous êtes toutes FORMIDABLES,
Tout ce que vous écrivez je pense que chacune de nous le vit au quotidien (les bons moments comme les moins bons)Les doutes cependant nous envahissent si nous nous trouvons dans des situations inhabituelles.J'aimerais vous demander s'il serait possible que vous me donniez des conseils sur nos limites au sujet de la prise des médicaments de nos patients.Pas les petits remèdes ordinaires mais ceux qui sont a manipuler avec attention. C'est un sujet assez récurent qui se pose en ce moment dans mon assis car certaines collègues se prennent pour des infirmières et même pour des médecins ! ! ! ! Les familles ne comprennent souvent pas pourquoi certaines de nous refusent d'exécuter des actes souvent dangereux pour les patients que nous nous occupons. Les RDS elles-mêmes n'ont pas de réponses écrites et justifiées par des textes de loi qui réfèrent a notre profession qui est assez récente et surtout reconnue.
Merci de répondre a mon questionnement car je perds un peu patience quand je dois me justifier auprès de mes collègues quand le sujet arrive sur le tapis

Milles mercis a vous toutes et continuez a nous donner de vos conseils car notre profession devient de plus en plus complexe.

[Bisousnours]

Tout est dit sur le sujet lors de la formation, nous ne devons pas manipuler les médicaments sauf si le médecin ou infirmier (ère) nous donne l'autorisation par écrit, ou bien les médocs placés dans le pilulier par le professionnel. Souvent nous nous retrouvons devant un dilemme, des gouttes prescrites ou bien pommade anti-inflammatoire, l'ordonnance doit être mise en évidence, ou bien il m'est arrivée de tél à la famille pour confirmation.
Lorsque la personne est seule il est difficile de lui refuser perso je regarde l'ordonnance et note sur le cahier de liaison ou celui de l'infirmier (ère) nous avons toujours une réponse écrite.
Souvent nous ne sommes pas respectées par les professionnels de santé à domicile, mais là ça passe pas folles les guêpes

[molly]

Passer un diplôme en VAE, n'est pas simple. Une série de mises en situation, à l'écrit, un mémoire, notre expérience professionnelle, des cas et pathologies que nous devons connaître.
Dans le monde du handicap physique, c'est vaste, et très intéressant. Tétraplégie, sclérose en plaques, myopathies diverses, IMC, IMOC, gériatrie, pédiatrie, AVC, maladie de Parkinson, et Alzheimer et j'en passe... Si l'on ne connait pas les pathologies des gens qu'on est amené à suivre et à aider, il faut les connaître. Sans compter tous les outils mis à notre disposition, l'hygiène, la nutrition...
Puis un oral, pas facile, où on nous pose des questions tous azimuts ! et un diplôme acquis chèrement et qui doit être reconnu par les usagers, les employeurs et les grandes instances... Un DE qui m'a passionné, qui m'a fait me remettre en question vis-à-vis de ma pratique professionnelle.