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Reconnaissance du metier d avs
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CHRISTINE
Re: Reconnaissance du metier d avs
Je viens également confirmer la réalité. Après neuf mois de formation j'ai obtenu à 50 ans le DEAVS avec de très bonnes notes. Cette formation a été extraordinaire côté théorie, en effet tout ceci est nécessaire pour être une bonne professionnelle et cela m'a réellement enrichie. Côté pratique soit sur le terrain lors des trois stages ce fut la catastrophe, l'autre côté du miroir. En effet j'ai suivi des AVS et alors qu'ai-je fais ? Et bien du ménage, du ménage et du ménage.
J'ai pendant tout ce temps en communiquant au maximum analysé le problème. Et je suis d'accord avec les personnes qui ont déjà exprimé leur désarroi, la difficulté est que presque personne ne sait ce qu'est une AVS, ses compétences, ses missions, je parle surtout des personnes âgées et de leurs enfants qui nous considèrent comme des femmes de ménages sans culture et évidemment ce n'est pas valorisant pour nous qui sommes capables de faire autre chose que de passer le balaie car nous avons besoin de cette reconnaissance pour pouvoir encore mieux apporter aux autres. Il n'y a pas de sot métier mais je pense que chacun doit être à sa place tout simplement et franchement être auxiliaire de vie c'est avoir des connaissances complètes, c'est souhaiter les mettre en pratique et c'est normal puisque nous avons choisi ce métier.
En fait, d'après ma modeste analyse, le second problème vient des associations qui devraient respecter leurs AVS et offrir des missions qui leur incombent au lieu de mélanger toutes les catégories d'aide à domicile. Tout cela c'est du n'importe quoi et il faut le dire.
Moi aussi, j'ai été un temps très mal nerveusement mais j'ai décidé de me battre car ce métier si on trouve notre place est formidable.
Il y a aussi un énorme besoin sur le terrain car les personnes âgées sont souvent dans une profonde solitude sociale ou intérieure, il faut leur expliquer que nous sommes là pour elles, que de les valoriser à faire une activité ensemble n'a rien d'impensable. Si une dame a envie de faire un gâteau mais qu'elle ne peut pas toute seule, l'AVS est là pour l'aider. Souvent l'accompagnement est primordiale pour le moral d'une personne bien plus que le coup de balaie sous la table car qu'elle joie pour une dame qui se sent inutile que de partager ce gâteau avec une voisine, la famille... en fin de journée qu'aura-t-elle choisie comme meilleur moment pour elle, le ménage ou ce qu'elle a réussi en faisant un délicieux gâteau? faire quelque chose d'agréable ensemble, c'est important et le soutien psychologique de l'AVS est primordial pour qu'elle puisse garder le maximum d'autonomie et ne pas aller en structure. Maintenant faut-il que notre métier soit reconnu comme disent les copines... Souvent la personne âgée n'ose pas se libérer car pour elle une AVS c'est une personne qui fait le ménage mais surtout aucun responsable lui explique ce que va pouvoir apporter l'AVS.
Actuellement je cherche du travail, j'ai la chance de pouvoir financièrement prendre le temps de chercher et je compte bien pratiquer mon métier. J'ai bien l'intention de promouvoir ce métier et de ne pas accepter n'importe quoi, comme disent certaines AVS sur le forum c'est à nous la nouvelle génération d'AVS de s'imposer. Il est clair que c'est difficile car je me suis déjà prise la tête avec des responsables mais il faut tenir. Lorsqu'on s'est engagée à être AVS nous étions naïves et pleine d'énergie pour la cause des plus fragiles, nous avons reçu une grande "baffe" et nous nous sommes senties trahies, tout cela fait mal quand on est honnête. Pour ma part j'ai mes valeurs et je sais que je ne suis pas la seule à vouloir travailler dans le respect de la personne aidée avec une éthique correspondant à ce dont on s'est engagée. Servir les plus faibles afin que ces personnes restent au maximum à leur domicile.
Cela fait un an que je suis sur le forum, depuis mes pré-recquis et j'ai créé des liens personnels sur ma boite mail avec des AVS de toute la France, des futures AVS que j'aide comme je peux. Le problème est partout, moins dans les grandes villes qu'en zone rurale.
Si les AVS déçues et battantes veulent faire quelque chose, une pétition, un blog, un "truc" sur Facebook (je ne m'y connais pas trop mais enfin..pourquoi pas) peut être qu'on peut faire bouger les choses, par amour pour la profession, pour l'avenir de toutes ses personnes fragiles... j'y crois mais je ne peux pas être seule...
mon mail si vous êtes intéressées :
chrislecorze@wanadoo.fr
P.S. : je suis allée au forum du service à domicile de Toulouse le mois dernier, j'ai appris par un syndicat que nous n'avions en effet pas de convention collective, nous concernant.... ce serait en cours peut être pour la fin de l'année.
J'ai pendant tout ce temps en communiquant au maximum analysé le problème. Et je suis d'accord avec les personnes qui ont déjà exprimé leur désarroi, la difficulté est que presque personne ne sait ce qu'est une AVS, ses compétences, ses missions, je parle surtout des personnes âgées et de leurs enfants qui nous considèrent comme des femmes de ménages sans culture et évidemment ce n'est pas valorisant pour nous qui sommes capables de faire autre chose que de passer le balaie car nous avons besoin de cette reconnaissance pour pouvoir encore mieux apporter aux autres. Il n'y a pas de sot métier mais je pense que chacun doit être à sa place tout simplement et franchement être auxiliaire de vie c'est avoir des connaissances complètes, c'est souhaiter les mettre en pratique et c'est normal puisque nous avons choisi ce métier.
En fait, d'après ma modeste analyse, le second problème vient des associations qui devraient respecter leurs AVS et offrir des missions qui leur incombent au lieu de mélanger toutes les catégories d'aide à domicile. Tout cela c'est du n'importe quoi et il faut le dire.
Moi aussi, j'ai été un temps très mal nerveusement mais j'ai décidé de me battre car ce métier si on trouve notre place est formidable.
Il y a aussi un énorme besoin sur le terrain car les personnes âgées sont souvent dans une profonde solitude sociale ou intérieure, il faut leur expliquer que nous sommes là pour elles, que de les valoriser à faire une activité ensemble n'a rien d'impensable. Si une dame a envie de faire un gâteau mais qu'elle ne peut pas toute seule, l'AVS est là pour l'aider. Souvent l'accompagnement est primordiale pour le moral d'une personne bien plus que le coup de balaie sous la table car qu'elle joie pour une dame qui se sent inutile que de partager ce gâteau avec une voisine, la famille... en fin de journée qu'aura-t-elle choisie comme meilleur moment pour elle, le ménage ou ce qu'elle a réussi en faisant un délicieux gâteau? faire quelque chose d'agréable ensemble, c'est important et le soutien psychologique de l'AVS est primordial pour qu'elle puisse garder le maximum d'autonomie et ne pas aller en structure. Maintenant faut-il que notre métier soit reconnu comme disent les copines... Souvent la personne âgée n'ose pas se libérer car pour elle une AVS c'est une personne qui fait le ménage mais surtout aucun responsable lui explique ce que va pouvoir apporter l'AVS.
Actuellement je cherche du travail, j'ai la chance de pouvoir financièrement prendre le temps de chercher et je compte bien pratiquer mon métier. J'ai bien l'intention de promouvoir ce métier et de ne pas accepter n'importe quoi, comme disent certaines AVS sur le forum c'est à nous la nouvelle génération d'AVS de s'imposer. Il est clair que c'est difficile car je me suis déjà prise la tête avec des responsables mais il faut tenir. Lorsqu'on s'est engagée à être AVS nous étions naïves et pleine d'énergie pour la cause des plus fragiles, nous avons reçu une grande "baffe" et nous nous sommes senties trahies, tout cela fait mal quand on est honnête. Pour ma part j'ai mes valeurs et je sais que je ne suis pas la seule à vouloir travailler dans le respect de la personne aidée avec une éthique correspondant à ce dont on s'est engagée. Servir les plus faibles afin que ces personnes restent au maximum à leur domicile.
Cela fait un an que je suis sur le forum, depuis mes pré-recquis et j'ai créé des liens personnels sur ma boite mail avec des AVS de toute la France, des futures AVS que j'aide comme je peux. Le problème est partout, moins dans les grandes villes qu'en zone rurale.
Si les AVS déçues et battantes veulent faire quelque chose, une pétition, un blog, un "truc" sur Facebook (je ne m'y connais pas trop mais enfin..pourquoi pas) peut être qu'on peut faire bouger les choses, par amour pour la profession, pour l'avenir de toutes ses personnes fragiles... j'y crois mais je ne peux pas être seule...
mon mail si vous êtes intéressées :
chrislecorze@wanadoo.fr
P.S. : je suis allée au forum du service à domicile de Toulouse le mois dernier, j'ai appris par un syndicat que nous n'avions en effet pas de convention collective, nous concernant.... ce serait en cours peut être pour la fin de l'année.
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oups
Re: Reconnaissance du metier d avs
Bonjour Christine,
Votre post est interressant à plus d'un titre.
Comme vous, j'ai été déstabilisée au début. Jusqu'au jour ou je suis montée dans les tours, à savoir prise de bec avec la RDS sur la fonction de l'AVS. Nous avons eu une conversation sur la prise en charge globale de la personne, ménage inclus...mais pas femme de ménage. Grosse difference. J'ai abordé le sujet du plan d'aide élaboré par le Conseil Général, elle a feint de ne pas comprendre...Bref, le principal étant pour elle de conserver "ses" bénéficiaires...donc de céder à toutes leurs demandes même si c'est du n'importe quoi.
Ca m'a gonflé, j'ai envoyé un recommandé en AR à la DRH, dans lequel j'explique que l'on me missionne chez des personnes non dépendantes (ex: GIR 5,6, emploi familiaux...)et surtout sur mes difficultés relationnelles avec la RDS. Je sollicite également un RV afin de m'expliquer et ajoute que la présence de la RDS serait souhaitable.
Le RV a eu lieu, à trois, et tout est rentré dans l'ordre. Depuis j'ai signé un CDI, j'interviens chez des personnes qui ont vraiment besoin d'aide, j'ai repris confiance et surtout j'y vais avec le sourire.
Mais combien d'entre nous aurons la même démarche?
Etre une balle dans un jeu de quilles porte ses fruits à conditions de connaître les règles du jeu.
A bon entendeur.
Comme quoi
Votre post est interressant à plus d'un titre.
Comme vous, j'ai été déstabilisée au début. Jusqu'au jour ou je suis montée dans les tours, à savoir prise de bec avec la RDS sur la fonction de l'AVS. Nous avons eu une conversation sur la prise en charge globale de la personne, ménage inclus...mais pas femme de ménage. Grosse difference. J'ai abordé le sujet du plan d'aide élaboré par le Conseil Général, elle a feint de ne pas comprendre...Bref, le principal étant pour elle de conserver "ses" bénéficiaires...donc de céder à toutes leurs demandes même si c'est du n'importe quoi.
Ca m'a gonflé, j'ai envoyé un recommandé en AR à la DRH, dans lequel j'explique que l'on me missionne chez des personnes non dépendantes (ex: GIR 5,6, emploi familiaux...)et surtout sur mes difficultés relationnelles avec la RDS. Je sollicite également un RV afin de m'expliquer et ajoute que la présence de la RDS serait souhaitable.
Le RV a eu lieu, à trois, et tout est rentré dans l'ordre. Depuis j'ai signé un CDI, j'interviens chez des personnes qui ont vraiment besoin d'aide, j'ai repris confiance et surtout j'y vais avec le sourire.
Mais combien d'entre nous aurons la même démarche?
Etre une balle dans un jeu de quilles porte ses fruits à conditions de connaître les règles du jeu.
A bon entendeur.
Comme quoi
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Christine
Re: Reconnaissance du metier d avs
Pour oups,
Voilà quelqu'un qui a du caractère et c'est très bien, on peut être humaine, sensible et généreuse et avoir le courage de s'imposer. Vous aimez comme moi votre métier et vous vous êtes battue pour exercer comme il se doit. C'est génial car ainsi vous pouvez promouvoir le métier d'AVS et ainsi petit à petit le public pourra comprendre quelles sont les compétences de l'AVS et se reposer sur elle. Je vous remercie de ce commentaire il me donne la force de trouver ma place et prouve qu'on peut y arriver.
Voilà quelqu'un qui a du caractère et c'est très bien, on peut être humaine, sensible et généreuse et avoir le courage de s'imposer. Vous aimez comme moi votre métier et vous vous êtes battue pour exercer comme il se doit. C'est génial car ainsi vous pouvez promouvoir le métier d'AVS et ainsi petit à petit le public pourra comprendre quelles sont les compétences de l'AVS et se reposer sur elle. Je vous remercie de ce commentaire il me donne la force de trouver ma place et prouve qu'on peut y arriver.
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pascal
Re: Reconnaissance du metier d avs
Bonjour, actuellement en vacances j'ai pris le temps de lire les forums d' AVS et je trouve Christine votre idée très intérréssante d'essayer un " truc "
pour faire bouger les choses surtout la priorité de la reconnaissance de notre métier.
A très bientôt.
pour faire bouger les choses surtout la priorité de la reconnaissance de notre métier.
A très bientôt.
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Yveline
Re: Reconnaissance du metier d avs
Christine,
ENtièrment d'accord avec vous, la personne aidée doit être le centre de nos interventions.
La reconnaissance de notre profession commencera par la relation avec notre employeur.
- D'abord en nous proposant des contrats de travail respectant la législation et en tenant compte des kms, des temps de trajet, etc...
- Ensuite des temps de "mise en commun" pour d'une part améliorer nos pratiques professionneles et d'autre part réajuster les interventions plus délicates.
- Egalement, lorsque la structure accepte des stagiaires, en les accompagnant comme il se doit, c'est-à-dire avec du personnel formé pour cela (des stages de "tutorat" existent
- et pour finir, surout si toute l'équipe (endadrants, bureau, aides à domicile) tiennent le même discours.
Le reste viendra tout seul.
ENtièrment d'accord avec vous, la personne aidée doit être le centre de nos interventions.
La reconnaissance de notre profession commencera par la relation avec notre employeur.
- D'abord en nous proposant des contrats de travail respectant la législation et en tenant compte des kms, des temps de trajet, etc...
- Ensuite des temps de "mise en commun" pour d'une part améliorer nos pratiques professionneles et d'autre part réajuster les interventions plus délicates.
- Egalement, lorsque la structure accepte des stagiaires, en les accompagnant comme il se doit, c'est-à-dire avec du personnel formé pour cela (des stages de "tutorat" existent
- et pour finir, surout si toute l'équipe (endadrants, bureau, aides à domicile) tiennent le même discours.
Le reste viendra tout seul.
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SOIZIC 29
Re: Reconnaissance du metier d avs
JE SUIS d'accord avec vous tous, je viens juste d'obtenir mon DEAVS, et je suis suis très heureuse, car, derrière ce ciplôme, il y a beaucoup de travail perso, des remises en questions, dès le départ, je vais être claire : référentiel métier avec tout ce que cela implique, à chacun son métier, je ne suis pas une technicienne de l'entretien, mais je me considère comme faisanr désormais partie des travailleurs sociaux; mais que les personnes se rassurent, je mets un point d'honneur à effectuer le mieux possible, l'entretien d'un logement, je m'applique, mais je n'ai pas qu'une corde à mon arc, et je compte bien le faire savoir, maintenant, mesdames, messieurs, à nous de jouer...
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oups
Re: Reconnaissance du metier d avs
Yvelyne,
Je m'abstiendrais de vous dire qu'à chaque fois c'est un plaisir de vous lire.
La relation à l'employeur est primordiale et là je vous suis.
Mais combien sont près à nous suivre dans une telle démarche?
Je comprends vos 4 -
1 - ...
2 - ...
3 - ...
4 - ...
Le premier pourrait se régler facilement (tout est relatif), c'est une histoire de texte, de droit du travail, de convention(s) collective(s).
Le deuxième, voudrait que nos employeurs se soucient des besoins spécifiques de la personne aidée afin d'y apporter une quelconque amélioration.
Le troixième, les stages de tutorat, sont fort bien dans l'idée, mais aujoud'hui difficilement réalisables sur le terrain...
Je m'abstiendrais, pour le quatrième, de dire que vous avez raison.
Ya du boulot sur la planche et le reste viendra tout seul...
Je m'abstiendrais de vous dire qu'à chaque fois c'est un plaisir de vous lire.
La relation à l'employeur est primordiale et là je vous suis.
Mais combien sont près à nous suivre dans une telle démarche?
Je comprends vos 4 -
1 - ...
2 - ...
3 - ...
4 - ...
Le premier pourrait se régler facilement (tout est relatif), c'est une histoire de texte, de droit du travail, de convention(s) collective(s).
Le deuxième, voudrait que nos employeurs se soucient des besoins spécifiques de la personne aidée afin d'y apporter une quelconque amélioration.
Le troixième, les stages de tutorat, sont fort bien dans l'idée, mais aujoud'hui difficilement réalisables sur le terrain...
Je m'abstiendrais, pour le quatrième, de dire que vous avez raison.
Ya du boulot sur la planche et le reste viendra tout seul...
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marie-laurence
Re: Reconnaissance du metier d avs
Bonsoir ,( oups, soizic,yveline,christine ... )
J'ai " envisagé" il y a 3 mois , d'aller travailler en structure = d'attendre d'avoir mon DEAVS pour passer le DE d'AMP ou d'AS ,( car j'étais en stage en ehpad et que je m'y plaisais beaucoup )
J'ai réfléchi depuis , et je me suis rendue compte que ces conditions de travail en ehpad étaient exceptionnelles , et qu'il ne s'agissait aussi pour moi que d'une question de reconnaissance : j'ai compris que j'avais choisi le métier d'AVS , et pas celui d'aide soignante ... et qu'il valait mieux envisager de me battre pour une reconnaissance de mon travail ( quand je serai AVS ) plutôt que " fuir" ,en quittant le navire sur lequel j'avais choisi d'embarquer au départ ! ( pour une autre embarcation incertaine ! )
J'espère que j'aurai le courage et la force de " oups" pour me battre si besoin est , afin qu'on me respecte et qu'on reconnaisse mon travail à sa juste valeur ! je n'ai pour l'instant pas les arguments "pour" ( le diplôme ) mais je pense que pour moi, il est clair que c'est ce métier que je veux faire ...
Merci beaucoup "oups", de nous donner du courage , et l'envie de nous battre individuellement ... je pense que nous devons hélas envisager d'agir chacun de notre côté pour essayer de faire bouger les choses progressivement , pour notre intérêt à toutes dans le futur, une action globale semblant difficile à mettre en place .
Vous êtes souvent , dans ce forum , à l'***** , moi non ; les conditions de travail , et les interventions changent d'une association à l'autre , d'une région à l'autre , mais notre travail et nos préoccupations restent quand même globalement les mêmes ...
Bonne soirée à toutes
;
J'ai " envisagé" il y a 3 mois , d'aller travailler en structure = d'attendre d'avoir mon DEAVS pour passer le DE d'AMP ou d'AS ,( car j'étais en stage en ehpad et que je m'y plaisais beaucoup )
J'ai réfléchi depuis , et je me suis rendue compte que ces conditions de travail en ehpad étaient exceptionnelles , et qu'il ne s'agissait aussi pour moi que d'une question de reconnaissance : j'ai compris que j'avais choisi le métier d'AVS , et pas celui d'aide soignante ... et qu'il valait mieux envisager de me battre pour une reconnaissance de mon travail ( quand je serai AVS ) plutôt que " fuir" ,en quittant le navire sur lequel j'avais choisi d'embarquer au départ ! ( pour une autre embarcation incertaine ! )
J'espère que j'aurai le courage et la force de " oups" pour me battre si besoin est , afin qu'on me respecte et qu'on reconnaisse mon travail à sa juste valeur ! je n'ai pour l'instant pas les arguments "pour" ( le diplôme ) mais je pense que pour moi, il est clair que c'est ce métier que je veux faire ...
Merci beaucoup "oups", de nous donner du courage , et l'envie de nous battre individuellement ... je pense que nous devons hélas envisager d'agir chacun de notre côté pour essayer de faire bouger les choses progressivement , pour notre intérêt à toutes dans le futur, une action globale semblant difficile à mettre en place .
Vous êtes souvent , dans ce forum , à l'***** , moi non ; les conditions de travail , et les interventions changent d'une association à l'autre , d'une région à l'autre , mais notre travail et nos préoccupations restent quand même globalement les mêmes ...
Bonne soirée à toutes
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Christine
Re: Reconnaissance du metier d avs
Bonsoir tout le monde,
Pascal tu es courageux de profiter de tes vacances pour te pencher sur nos discussions.
Depuis ma dernière intervention içi, j'ai trouvé du travail d'aide à domicile mais dans le privé. J'ai rejoins une équipe jeune. Le patron a créé sa "boîte" il y a trois ans et si ce n'est pas parfais je trouve dans cet emploi un réel épanouissement. Aucun rapport avec les deux ASSAD où j'avais fait mes stages. J'ai un CDI de 39 h semaines et deux clients. Je n'ai pas à courir à droite à gauche. En journée je m'occupe d'un couple dont la dame est en soins paliatifs et le mari avec la maladie d'Alzheimer, et je fais des nuits auprès d'une dame qui a fait il y a longtemps un AVC.
Mes fonctions sont bien celles d'une AVS et je puis dans les outils apportés lors de ma formation pour faire au mieux mon travail et valoriser notre métier. Le salaire me semble correcte 10,25 brut et surtout je me sens reconnue dans mon travail par mon employeur et les personnes chez qui je travaille. Par contre il y a des choses à améliorer car lorsque je travaille les jours fériés je suis payées normalement. Voilà, je voulais vous donner de mes nouvelles et encourager tout le monde, mes missions sont à 13 et 20 kms, j'ai un peu de route mais comme j'y vais heureuse cela n'a pas beaucoup d'importance. Dans ma commune il m'aurait donné du travail mais dans quelles conditions ? mon stage chez eux m'a suffi, ils étaient honnêtement arriérés dans leur fonctionnement donc je suis contente de mon choix.
A bientôt tout le monde, et bonne fin de vacances à Pascal.
Pascal tu es courageux de profiter de tes vacances pour te pencher sur nos discussions.
Depuis ma dernière intervention içi, j'ai trouvé du travail d'aide à domicile mais dans le privé. J'ai rejoins une équipe jeune. Le patron a créé sa "boîte" il y a trois ans et si ce n'est pas parfais je trouve dans cet emploi un réel épanouissement. Aucun rapport avec les deux ASSAD où j'avais fait mes stages. J'ai un CDI de 39 h semaines et deux clients. Je n'ai pas à courir à droite à gauche. En journée je m'occupe d'un couple dont la dame est en soins paliatifs et le mari avec la maladie d'Alzheimer, et je fais des nuits auprès d'une dame qui a fait il y a longtemps un AVC.
Mes fonctions sont bien celles d'une AVS et je puis dans les outils apportés lors de ma formation pour faire au mieux mon travail et valoriser notre métier. Le salaire me semble correcte 10,25 brut et surtout je me sens reconnue dans mon travail par mon employeur et les personnes chez qui je travaille. Par contre il y a des choses à améliorer car lorsque je travaille les jours fériés je suis payées normalement. Voilà, je voulais vous donner de mes nouvelles et encourager tout le monde, mes missions sont à 13 et 20 kms, j'ai un peu de route mais comme j'y vais heureuse cela n'a pas beaucoup d'importance. Dans ma commune il m'aurait donné du travail mais dans quelles conditions ? mon stage chez eux m'a suffi, ils étaient honnêtement arriérés dans leur fonctionnement donc je suis contente de mon choix.
A bientôt tout le monde, et bonne fin de vacances à Pascal.
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oups
Re: Reconnaissance du metier d avs
Bonjour,
Des moments de doute, j'en ai eu aussi.
Il est parfois difficile de faire face à certaines situations.
Mais j'ai décidé, comme vous de ne pas quitter le navire. Devenir AVS est un choix mûrement réfléchit. je suis une ancienne élève infirmière (je n'ai pas le DE, des raisons de santé ne m'ont pas permi de finir mes études) pour autant je ne l'ai jamais regretté. J'aurai pû travailler comme aide soignante mais j'ai préféré bosser dans le social auprès des publics en difficulté d'insertion. Cela m'a beaucoup plu. Aujourd'hui je peux allier les deux qui au final ne font qu'un: prendre soin au sens large.
Il m' fallu comprendre pourquoi j'ai eu des doutes.
Je travaille pour une GROSSE asso, l'*****, dans l'Hérault. Voici quelques chiffres:
- 1400 salariés, Montpellier
- 3000 pour le département
- un million d'heures APA (pour 2009)
Sur les 3000 salariés seul 5% sont diplômés (150)(difficulté du tutorat)
Sur ces 150 une petite poignée osent dire tout haut ce que beaucoup pensent tout bas (Yveline a bien résumé).
Bien sûr il y a l'art et la manière de s'élever. C'est comme l'humour on peut rire de tout mais pas avec n'importe qui.
Repérer les bons interlocuteurs n'est pas chose facile. Il faut de la patience.
J'ai décidé d'en avoir et d'avancer, n'en déplaise à certains.
Si chacun apporte sa pierre à l'édifice, à condition que les fondations soient solides, on devrait y arriver.
Et le reste viendra tout seul.
A bientôt.
Des moments de doute, j'en ai eu aussi.
Il est parfois difficile de faire face à certaines situations.
Mais j'ai décidé, comme vous de ne pas quitter le navire. Devenir AVS est un choix mûrement réfléchit. je suis une ancienne élève infirmière (je n'ai pas le DE, des raisons de santé ne m'ont pas permi de finir mes études) pour autant je ne l'ai jamais regretté. J'aurai pû travailler comme aide soignante mais j'ai préféré bosser dans le social auprès des publics en difficulté d'insertion. Cela m'a beaucoup plu. Aujourd'hui je peux allier les deux qui au final ne font qu'un: prendre soin au sens large.
Il m' fallu comprendre pourquoi j'ai eu des doutes.
Je travaille pour une GROSSE asso, l'*****, dans l'Hérault. Voici quelques chiffres:
- 1400 salariés, Montpellier
- 3000 pour le département
- un million d'heures APA (pour 2009)
Sur les 3000 salariés seul 5% sont diplômés (150)(difficulté du tutorat)
Sur ces 150 une petite poignée osent dire tout haut ce que beaucoup pensent tout bas (Yveline a bien résumé).
Bien sûr il y a l'art et la manière de s'élever. C'est comme l'humour on peut rire de tout mais pas avec n'importe qui.
Repérer les bons interlocuteurs n'est pas chose facile. Il faut de la patience.
J'ai décidé d'en avoir et d'avancer, n'en déplaise à certains.
Si chacun apporte sa pierre à l'édifice, à condition que les fondations soient solides, on devrait y arriver.
Et le reste viendra tout seul.
A bientôt.