je trouve très intéressant le coup de gueule de mandroune
oui pourquoi ne pas exiger que les interventions auprès des gir 1, 2 et 3 soient réservées en priorité aux avs diplômés, car l'agrément qualité est conditionné il me semble à l'emploi de salariés qualifiés... et seulement s'il n'y a pas de diplômés disponibles on accorde les missions aux non qualifiés mais avec une priorité cette fois-ci à ceux qui ont commencé un parcours de qualification
mais comment faire pour revendiquer cela ? est-ce du ressort des dp ?
qui dans vos associations décide de donner telle intervention à tel salarié ? et quels sont les critères qui sont retenus pour les attributions des missions ?
n'y a-t-il pas le favoritisme qui joue à fond chez vous ? à ceux qui sont bien vus on donne les interventions les plus valorisantes ou les plus agréables comme "faire de l'accompagnement social", qu'ils soient ou non qualifiés ? et aux autres, ceux qu'on met "au placard" et dont on voudrait qu'ils démissionnent on donne les interventions les plus désagrébles comme du ménage pur et dur, ou des clients jamais contents...
comment peut-on contrôler tout cela, et qui peut le faire ?
sur le sujet "que pensez-vous des bénéficiaires de l'apa qui abusent..." maya s'est permise de dénoncer un abus au conseil général... c'était en 2010... il semblerait qu'elle ait été mise au placard à la suite de cela
donc plutôt que de dénoncer les abus des bénéficiaires qui ne demandent que du ménage, ne vaudrait-il pas mieux dénoncer la mauvaise utilisation des diplômés avs au sein même des associations qui ont l'agrément qualité ?
les missions auprès des gir 1, 2 et peut-être 3 devraient être assurées exclusivement par des deavs...
mais voilà comment savoir comment sont distribuées les missions qui arrivent dans nos associations ? comment contrôler ?
en principe cela devrait être contrôler par la DIRRECTE du département ou par le CG...
mais chez nous le CG ne contrôle même pas les fonds qu'il met à la disposition des associations du département... ce qui est la cause des gaspillages monumentaux qu'on constate chez nous, conséquence : redressements judiciaires et dépôts de bilan d'associations, alors qu'avec plus de 21€ de l'heure notre département est l'un des départements les plus généreux de france...
alors les abus peuvent continuer encore longtemps, seuls les avs resteront désabusés tant qu'ils ne s'organiseront pas pour défendre leur profession et , prérogatives
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AVS? femme de ménage ?!!!
-
marielo
Re:
"tutut"
Quand il n'y a dans mon asso très majoritairement que des gir 4 ou plus ... et 34% d'AVS je crois (plus un service de soins = 8 ou 9 aides soignantes ) ... difficile de faire en sorte que celles-ci ne s'occupent que des girs 1,2,3 j'imagine ,et ne se retrouvent pas qu'à ne faire pour ainsi dire que du ménage !
C'est l'explication que je trouve dans mon asso !
bonne journée
-
nana
Re:
Mariélo
Pas de GIR 1 ou 2 ou 3 dans ton association ? mais alors ces personnes sont toutes en maison de retraite ? Je pense que les AVS ne sont pas faite pour etre avec des GIR 4, la sa ne concerne que les aides ménagères non ? c donc la raison du nom sur les factures
C la première fois que j'entend qu'une assos a peu de personnes pas autonomes
Pas de GIR 1 ou 2 ou 3 dans ton association ? mais alors ces personnes sont toutes en maison de retraite ? Je pense que les AVS ne sont pas faite pour etre avec des GIR 4, la sa ne concerne que les aides ménagères non ? c donc la raison du nom sur les factures
C la première fois que j'entend qu'une assos a peu de personnes pas autonomes
-
marielo
Re:
"nana" bonsoir !
Je n'ai pas dit qu'il n'y avait pas de GIR 1,2,ou 3 dans mon asso ,mais que la MAJORITE des bénéficiaires se trouvent en GIR 4 .
Maintenant ,...c'est ma responsable qui l'a avancé !
Je tâcherai de savoir exactement ce qu'il en est , car je ne veux pas avancer trop de conneries !( mais , qui pourra me renseigner ? à voir !)
Je n'ai pas dit qu'il n'y avait pas de GIR 1,2,ou 3 dans mon asso ,mais que la MAJORITE des bénéficiaires se trouvent en GIR 4 .
Maintenant ,...c'est ma responsable qui l'a avancé !
Je tâcherai de savoir exactement ce qu'il en est , car je ne veux pas avancer trop de conneries !( mais , qui pourra me renseigner ? à voir !)
-
tutut
Re:
bonsoir marielo,
j'ai cru comprendre que dans ton association il y avait beaucoup d'usagers "psy"... crois-tu que notre formation avs soit adaptée à ce type de public ? à mon avis ces interventions devraient être du ressort des amp ou moniteurs éducateurs ou tisf... ou alors il faudrait une formation complémentaire aux maladies et comportements de ces malades... à moins d'un partenariat suivi avec l'équipe médico-sociale et des interventions en doublon avec un amp ou un infirmier par exemple... je ne vois pas comment nous pourrions être efficaces auprès de ces personnes... sauf à se cantonner au ménage ? mais je suppose que ce n'est pas l'objectif de nos interventions auprès de ces personnes...
j'ai cru comprendre que dans ton association il y avait beaucoup d'usagers "psy"... crois-tu que notre formation avs soit adaptée à ce type de public ? à mon avis ces interventions devraient être du ressort des amp ou moniteurs éducateurs ou tisf... ou alors il faudrait une formation complémentaire aux maladies et comportements de ces malades... à moins d'un partenariat suivi avec l'équipe médico-sociale et des interventions en doublon avec un amp ou un infirmier par exemple... je ne vois pas comment nous pourrions être efficaces auprès de ces personnes... sauf à se cantonner au ménage ? mais je suppose que ce n'est pas l'objectif de nos interventions auprès de ces personnes...
-
yveline
Re:
tutut,
Les interventions auprès des usagers "psy", comme vous dites tutut ne sont pas simples.
Dans la majorité des cas, ces personnes sont déjà prises en charge par des professionnels adaptés à leur situation (hôpital de jour, suivi à domicile par des infirmiers "psy", etc...) C'est une coordination de travail avec ces équipes de soignants qui devrait être mise en place, me semble t-il.
Ensuite de quelle façon ? peut-être informations de responsable à responsable ou rencontres directement : nous AVS avec ces spécialistes qui pourraient, pour une situation précise, nous donner des pistes de travail, pistes qui s'incriraient directement dans le projet individuel de la personne. Ce serait , à mon avis, non seulement une façon efficace d'intervenir auprès de ces personnes, mais également un travail cohérent dans une équipe qui a pour objectif d'améliorer "la vie" de ces personnes.
La grande difficulté dans cette vision des choses restera L'ARGENT évidemment!!!!!
Sans cette coordination effectivement, nous restons cantonner (pour ne pas faire d'impair.
Bonne journée à tous.
Les interventions auprès des usagers "psy", comme vous dites tutut ne sont pas simples.
Dans la majorité des cas, ces personnes sont déjà prises en charge par des professionnels adaptés à leur situation (hôpital de jour, suivi à domicile par des infirmiers "psy", etc...) C'est une coordination de travail avec ces équipes de soignants qui devrait être mise en place, me semble t-il.
Ensuite de quelle façon ? peut-être informations de responsable à responsable ou rencontres directement : nous AVS avec ces spécialistes qui pourraient, pour une situation précise, nous donner des pistes de travail, pistes qui s'incriraient directement dans le projet individuel de la personne. Ce serait , à mon avis, non seulement une façon efficace d'intervenir auprès de ces personnes, mais également un travail cohérent dans une équipe qui a pour objectif d'améliorer "la vie" de ces personnes.
La grande difficulté dans cette vision des choses restera L'ARGENT évidemment!!!!!
Sans cette coordination effectivement, nous restons cantonner (pour ne pas faire d'impair.
Bonne journée à tous.
-
marielo
Re:
"tutut"
Pour te répondre ,nous avons parfois des petites formations dans le cadre du dif sur les maladies psychiques ,point !( pour nos interventions ,je vais dire que cela tourne autour de dépression ,troubles bipolaires et schizophrénie )
Ensuite ,les remplaçantes (l'été) n'ont rien et doivent quand même intervenir auprès de ce public !
Effectivement ,nous avons beaucoup d'usagers "psy" ( c'est l'impression que j'ai du moins !) à moins qu'on ne réserve ces interventions qu'aux mêmes (car certaines refusent )? là encore ce serait bien que je me renseigne sur le pourcentage !
Pour conclure ,nos interventions se cantonnent à faire du ménage,parfois du "décrassage" ,histoire que les services sanitaires et sociaux aient la conscience tranquille ?
Certaines personnes comme moi essayent d'aller un peu au-delà en essayant de responsabiliser un peu ces personnes et en les faisant un minimum participer ,mais seules c'est difficile puisque nous sommes là pour faire du ménage ... (idem que pour les PA != tant qu'on nous donnera l'appellation d'aide ménagère ,les choses ne bougeront pas )
Elles sont suivies en psy ,sont souvent sous curatelle ,mais à domicile on ne voit personne ...
Il y a par ailleurs beaucoup d'aides à dom qui n'ont pas l'appétence ni les compétences pour s'occuper de ce public ;quant à l'asso ,cela lui fait des clients ...
Je pense comme toi qu'il a un sacré travail à faire dans ce domaine et que cela n'est pas fait par manque de moyens ?manque d'acteurs compétents ? ou alors il y en a une trop grande concentration dans ma ville ?je ne sais pas !
Pour te répondre ,nous avons parfois des petites formations dans le cadre du dif sur les maladies psychiques ,point !( pour nos interventions ,je vais dire que cela tourne autour de dépression ,troubles bipolaires et schizophrénie )
Ensuite ,les remplaçantes (l'été) n'ont rien et doivent quand même intervenir auprès de ce public !
Effectivement ,nous avons beaucoup d'usagers "psy" ( c'est l'impression que j'ai du moins !) à moins qu'on ne réserve ces interventions qu'aux mêmes (car certaines refusent )? là encore ce serait bien que je me renseigne sur le pourcentage !
Pour conclure ,nos interventions se cantonnent à faire du ménage,parfois du "décrassage" ,histoire que les services sanitaires et sociaux aient la conscience tranquille ?
Certaines personnes comme moi essayent d'aller un peu au-delà en essayant de responsabiliser un peu ces personnes et en les faisant un minimum participer ,mais seules c'est difficile puisque nous sommes là pour faire du ménage ... (idem que pour les PA != tant qu'on nous donnera l'appellation d'aide ménagère ,les choses ne bougeront pas )
Elles sont suivies en psy ,sont souvent sous curatelle ,mais à domicile on ne voit personne ...
Il y a par ailleurs beaucoup d'aides à dom qui n'ont pas l'appétence ni les compétences pour s'occuper de ce public ;quant à l'asso ,cela lui fait des clients ...
Je pense comme toi qu'il a un sacré travail à faire dans ce domaine et que cela n'est pas fait par manque de moyens ?manque d'acteurs compétents ? ou alors il y en a une trop grande concentration dans ma ville ?je ne sais pas !
-
yveline
Re:
tutut,
Les interventions auprès des usagers "psy", comme vous dites tutut ne sont pas simples.
Dans la majorité des cas, ces personnes sont déjà prises en charge par des professionnels adaptés à leur situation (hôpital de jour, suivi à domicile par des infirmiers "psy", etc...) C'est une coordination de travail avec ces équipes de soignants qui devrait être mise en place, me semble t-il.
Ensuite de quelle façon ? peut-être informations de responsable à responsable ou rencontres directement : nous AVS avec ces spécialistes qui pourraient, pour une situation précise, nous donner des pistes de travail, pistes qui s'incriraient directement dans le projet individuel de la personne. Ce serait , à mon avis, non seulement une façon efficace d'intervenir auprès de ces personnes, mais également un travail cohérent dans une équipe qui a pour objectif d'améliorer "la vie" de ces personnes.
La grande difficulté dans cette vision des choses restera L'ARGENT évidemment!!!!!
Sans cette coordination effectivement, nous restons cantonner (pour ne pas faire d'impair.
Bonne journée à tous.
Les interventions auprès des usagers "psy", comme vous dites tutut ne sont pas simples.
Dans la majorité des cas, ces personnes sont déjà prises en charge par des professionnels adaptés à leur situation (hôpital de jour, suivi à domicile par des infirmiers "psy", etc...) C'est une coordination de travail avec ces équipes de soignants qui devrait être mise en place, me semble t-il.
Ensuite de quelle façon ? peut-être informations de responsable à responsable ou rencontres directement : nous AVS avec ces spécialistes qui pourraient, pour une situation précise, nous donner des pistes de travail, pistes qui s'incriraient directement dans le projet individuel de la personne. Ce serait , à mon avis, non seulement une façon efficace d'intervenir auprès de ces personnes, mais également un travail cohérent dans une équipe qui a pour objectif d'améliorer "la vie" de ces personnes.
La grande difficulté dans cette vision des choses restera L'ARGENT évidemment!!!!!
Sans cette coordination effectivement, nous restons cantonner (pour ne pas faire d'impair.
Bonne journée à tous.
-
Nina
Re:
Marielo,
J'ai travaillé 4 ans auprès d'une dame âgée qui était en résidence séniors non médicalisée, je faisais sa toilette, son lit, j'entretenais son petit environnement,je commandais ses protections (indispensables),je la promenais,je faisais sa correspondance avec ses amies parisiennes,je veillais à ce qui ne lui manque rien.J'étais son AVS, son rayon de soleil, la fille qu'elle n'avait pas eue ou la belle-fille qu'elle aurait aimé avoir...
Pour son fils unique, médecin généraliste de surcroît, bien heureux de se voir libéré de toutes ces tâches car surbooké par son travail et la gestion de son patrimoine immobilier donc pas de temps à consacrer à sa mère, j'étais son aide ménagère.
Quand on pense qu'un médecin ne fait pas la distinction entre aide ménagère et AVS, sachant tout ce que je faisais pour sa mère ça laisse quelque amertume. De plus j'ai du me battre pour obtenir mes indemnités de fin de contrat qui m'ont été réglées au bout de trois mois quand la succession a été faite par le notaire. C'est ça AVS indépendante en CESU. Aucun respect pour la salariée. A bientôt.
J'ai travaillé 4 ans auprès d'une dame âgée qui était en résidence séniors non médicalisée, je faisais sa toilette, son lit, j'entretenais son petit environnement,je commandais ses protections (indispensables),je la promenais,je faisais sa correspondance avec ses amies parisiennes,je veillais à ce qui ne lui manque rien.J'étais son AVS, son rayon de soleil, la fille qu'elle n'avait pas eue ou la belle-fille qu'elle aurait aimé avoir...
Pour son fils unique, médecin généraliste de surcroît, bien heureux de se voir libéré de toutes ces tâches car surbooké par son travail et la gestion de son patrimoine immobilier donc pas de temps à consacrer à sa mère, j'étais son aide ménagère.
Quand on pense qu'un médecin ne fait pas la distinction entre aide ménagère et AVS, sachant tout ce que je faisais pour sa mère ça laisse quelque amertume. De plus j'ai du me battre pour obtenir mes indemnités de fin de contrat qui m'ont été réglées au bout de trois mois quand la succession a été faite par le notaire. C'est ça AVS indépendante en CESU. Aucun respect pour la salariée. A bientôt.
-
marielo
Re: AVS? femme de ménage ?!!!
"nina"
Je comprends toute l'amertume que tu as pu ressentir à l'issue de cette "aventure" ...
Les familles des aidés ont souvent des oeillères et du mépris envers les AVS ,je ne sais à quoi cela tient ?!
(Indépendante en cesu ou en asso ,je pense que cela revient au même )
Quant aux médecins...ils nous côtoient parfois mais n'ont pour autant pas plus de respect pour nous =
J'ai été très proche d'un couple âgé durant plusieurs années ;au fur et à mesure qu'ils s'installaient dans la dépendance ,mon rôle devenait de plus en plus important :soutient moral,gestion de l'alimentation , courses ,transmissions infirmières ,pharmacie,administration,coups de fils passés à droite et à gauche ,et ménage ,entretien du linge etc...; bref,le travail d'une AVS accomplie !
Je croisais assez souvent le médecin de famille (dont j'avais été le voisin avant d'être "bonniche" !)
Celui-ci voyait le travail que j'effectuais à leur côté ,et ce couple lui disait combien j'étais précieuse et indispensable .
Un jour ,je l'ai entendu parler de moi dans ces termes "votre femme de ménage" : je suis restée sans voix ! dégoutée ... j'avais la nausée quand je le croisais par la suite .
La plupart des infirmières nous nomment aussi "aides-ménagères " auprès des personnes aidées ,même quand elles sont sympas !
Je crois que ce combat concernant la reconnaissance de notre travail est perdu ...
Bon courage à toutes !
Je comprends toute l'amertume que tu as pu ressentir à l'issue de cette "aventure" ...
Les familles des aidés ont souvent des oeillères et du mépris envers les AVS ,je ne sais à quoi cela tient ?!
(Indépendante en cesu ou en asso ,je pense que cela revient au même )
Quant aux médecins...ils nous côtoient parfois mais n'ont pour autant pas plus de respect pour nous =
J'ai été très proche d'un couple âgé durant plusieurs années ;au fur et à mesure qu'ils s'installaient dans la dépendance ,mon rôle devenait de plus en plus important :soutient moral,gestion de l'alimentation , courses ,transmissions infirmières ,pharmacie,administration,coups de fils passés à droite et à gauche ,et ménage ,entretien du linge etc...; bref,le travail d'une AVS accomplie !
Je croisais assez souvent le médecin de famille (dont j'avais été le voisin avant d'être "bonniche" !)
Celui-ci voyait le travail que j'effectuais à leur côté ,et ce couple lui disait combien j'étais précieuse et indispensable .
Un jour ,je l'ai entendu parler de moi dans ces termes "votre femme de ménage" : je suis restée sans voix ! dégoutée ... j'avais la nausée quand je le croisais par la suite .
La plupart des infirmières nous nomment aussi "aides-ménagères " auprès des personnes aidées ,même quand elles sont sympas !
Je crois que ce combat concernant la reconnaissance de notre travail est perdu ...
Bon courage à toutes !