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N'en avez vous pas marre du manque de reconaissance des beneficiaires ???

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Miss

Re: N'en avez vous pas marre du manque de reconaissance des beneficiaires ???

Message non lu par Miss » 12 oct. 2011 15:19


Voilà qui change mon regard sur la psychiatrie! Par chez moi, c'est saturé, les gens qui passent par un psychiatre et que je ne connais passent par le CMP. J'ai peur de croisé les gens chez qui j'interviens, ça ferait bien!! :mdr!: Ca ferait désordre :lol2:

En tout cas, j'ai bien demandé une psychothérapie et elle m'a dit qu'elle le faisait. Enfin... Une sorte d'analyse en fait. Pourquoi ce ne serait pas une "psychothérapie" proprement dite ?

Le travail de fond, je l'ai fait toute seule. Je connais très bien mon histoire jusqu'à celle de mes arrières grand-parents. Là où j'ai besoin d'aide, c'est pour la comprendre, accepter et prendre du recul pour bien vivre avec. En fait, cela fait des années que je connais la psychogénéalogie.

Je suis en train de lire un livre de Christophe André que je ne peux que conseiller "Imparfait, libre et heureux", il est génial!!

J'ai la chance de pouvoir me payer une psychothérapie, mais ce ne sera pas à des cadences de deux fois par semaine mais plutôt deux fois par mois. Je pense que si on appuie ce travail à deux avec un travail personnel derrière, on peut avoir de très bons résultats. Je trouve important de ne pas être dépendant d'une tierce personne et se prendre en main dès le début a été pour moi la solution pour réduire les frais

Cependant, je n'ai jamais pu aboutir ce long travail que j'ai entrepris il y a environ 10 ans, j'ai juste passé la débroussailleuse :razz:

Au cas par cas, il existe des solutions. En tout cas, j'ai trouvé la mienne!

bibi

Re:

Message non lu par bibi » 12 oct. 2011 15:57

Qui peut être quoi ? psychanalyste, psychologue, psychiatre, thérapeute ?

Ces termes recouvrent en effet des réalités bien différentes:

-un psychanalyste est un adepte de la théorie développée par Freud et ses disciples: il postule l'idée que la libre association permet l'accès à l'inconscient et qu'une fois ce dernier mis à nu, le patient peut commercer à se sentir mieux grace à une prise de conscience du refoulé. Pour le devenir, il suffit simplement d'avoir été soi-même analysé (bien que Freud , au départ, insistait sur la nécessité d'un diplôme médical)...

-un psychologue est un diplômé universitaire bac+ 5. il a étudié la psychologie du développement (par exemple, le développement des enfants), la psychologie sociale (la manipulation, les relations entre groupes,etc.), la psychologie différentielle (la personnalité), la psychologie cognitive (etudes de la mémoire, raisonnement), et la psychopathologie. En somme, il a étudié l'homme dans son fonctionnement normal...
Par la suite, il opte pour un choix entre différentes chapelles thérapeutiques: il peut être cognitivo-comportementaliste et estimer alors que son job est de gérer les pensées dysfonctionnantes de son patient (genre: "je suis nul") par la mise en place d'exercices pratiques pour les modifier (si je me sens nul, mettre en place des activités de maîtrise qui réduiront les sentiments de dévalorisation); il peut être psychanalyste ou systémique (il estime alors que les problèmes ne sont pas individuels mais résulte des interactions dans le milieu dans lequel ils se produisent: la famille, le travail)

-un pyschiatre est un médecin (bac+8) qui s'est spécialisé ensuite durant trois ans dans les maladies mentales. Comme il est medecin, il est le seul qui peut prescrire des médocs et qui soit remboursé par la sécu; mais son savoir ne résulte, la plupart du temps, qu'en une connaissance accrue du DSM-4; la "bible" qui répertorie et classe les maladies mentales...

-un thérapeute est toute personne qui pratique une thérapie, c'est à dire qui prétend posseder une connaissance dans l'aide ou le développement de la personne. Comme on en répertorie plus d'une centaine, il n'y a pas de diplôme officiel. N'importe qui peut se dire thérapeute; mais la majorité d'entre eux ont appris leurs savoir par un orgisme de formation spécialisé dans une certaine methode: cela peut être la PNL, l'analyse transactionnelle , la sophrologie, l'hypnose, la gestalt thérapie, etc...


En conclusion, on peut donc porter plusieurs titres: tout psychologue qui ouvre un cabinet est donc thérapeute (puisque cela signifie: "qui soigne" mais on peut être psy sans être thérapeute si on reste universitaire). Idem pour un psychiatre. Par contre, un thérapeute n'a pas d'autres diplômes que ceux qu'il a eus hors des circuits universitaires (sinon, il mettrait psychologue ou psychiatre sur sa plaque)...

Miss

Re:

Message non lu par Miss » 12 oct. 2011 17:24


@ Bibi :

Christophe André sort de ce corps :za!ar:

---------

Selon l'écrit de Bibi, j'ai fait le bon choix ( celui que je souhaitais au final) : Youpi !

Merci Bibi, j'ai cherché sur Google les différences entre ces termes mais n'avait rien donné.

marielo

Re:

Message non lu par marielo » 12 oct. 2011 19:42

"Bibi"

Merci pour ce tour d'horizon instructif ,dans ce monde de "psy-machin chose à toutes les sauces ", monde dans lequel on peut facilement se perdre, ... et y perdre son latin !



"miss"

C'est vrai ,dans mon élan et mon manque d'objectivité sur l'instant ,je me suis TROMPEE en disant qu'une psychologue ne pouvait pas proposer de psychothérapie ! ... puisque je sais depuis longtemps (23 ans ), que n'importe qui peut le faire ! = toi,moi, on met une belle enseigne "psychothérapeute " ,et ça roule ! ... enfin ,à mon avis ,ça ne roulerait pas longtemps (!),car on serait vite "démasquées " par notre manque de pratique , de connaissances , et des méthodes douteuse peut être ?! comme cela arrive parfois .

Donc ,si une psychologue se veut psychothérapeute ,elle peut le faire ...

Deux fois par mois ,c'est peu (j'avais lu ou entendu dire qu'une fois par semaine était un minimum ),mais je devine que chaque cas est particulier ,et que dans ton cas et par rapport à tes attentes ,cela est peut être suffisant .

Moi,je devais avoir du boulot sur la planche (!) ,et le travail de fond ,impossible seule , sans passer par la psychothérapie , qui fait émerger l'inconscient de manière parfois brutale et surprenante ,les étapes de "prises de conscience ",le transfert " et tout ce jargon impossible à comprendre quand on n'y est pas passé !(.Bref! pas que des bons souvenirs !)

Je comprends que ... croiser tes "clients " dans le cabinet du psy qui les suit , ne serait pas TOP!
( c'est pourquoi certaines personnes quittent leur ville pour consulter ! = mon médecin généraliste par exemple ... ben oui,un médecin généraliste peut aussi avoir besoin de consulter un psychiatre ,pour mettre un peu d'ordre dans sa tête et dans sa vie ! comme Mr "tout le monde )

Je n'ai jamais eu le sentiment d'être "dépendante" (ce qui fait évidemment peur!) ,mais d'avoir choisie d'être aidée et pourquoi pas "secourue" ? et je suis super bien tombée ...

Enfin, j'arrête ,car j'ai l'impression de déborder du cadre !

A +

Miss

Re:

Message non lu par Miss » 12 oct. 2011 21:16


Je fais une différence entre psychothérapeute et thérapeute...

C'est le deuxième dont les contours, sont, ils me semblent, très (voir pas du tout) délimités.

Et si on n'en revient au sujet, "marre du manque de reconnaissance de nos bénéficiaires" ...

Je me demandais, en ouvrant ce sujet pour la premier fois, si il était "raisonnable" d'avoir ce genre attentes (?)

Hou là! Je lance un pavé!! :arc:

mandroune

Re:

Message non lu par mandroune » 12 oct. 2011 23:17

notre generation est differente de celle de nos parents.il m a fallu grandir pour comprendre que mon pere m aimait.ce n etait pas un pere affectueux contrairement a ma mere .il n avait pas eu une enfance facile et aujourd hui je pense que ce que je considerais comme de la froideur ou pire de l indifference etait en fait de la pudeur. aujourd hui les papas changent les couches ou poussent les landaus mais est ce que l amour se mesure a ca? nous n etions pas riches et il travaillait tellement qu il n avait pas de temps a consacrer a ses enfants.je crois qu enfant je n aimais pas mon pere c est moche!

marielo

Re:

Message non lu par marielo » 15 oct. 2011 21:16

Bonsoir "mandroune"

Je n'avais pas envie que tu restes le 12 octobre ,toi et ton post , sur cette phrase " (... ): je n'aimais pas mon père c'est moche !" ...

car ... on est sûrement nombreuses à être dans ce cas ,sans pouvoir se l'avouer ,et peut être encore moins l'avouer sur un forum !
Alors ,no problem ,je ne voulais pas que tu restes sur " ça " !

Bonne soirée et bon week-end !

LE GUENEC

Re: N'en avez vous pas marre du manque de reconaissance des beneficiaires ???

Message non lu par LE GUENEC » 16 oct. 2011 23:11

nonane,

Pourquoi vous plaindre, personne ne vous force à faire ce travail. cela fais 12 ans que je suis A.V.S et récemment diplômé du D.E.A.V.S. j'ai choisi ce métier pas conviction.
c'est à vous de ne pas accepter des conditions de travail aussi absurde.
cesser,et ces bons aussi pour vous toutes mesdames, d'accepter tout et n'importe quoi!
battez-vous pour obtenir des conditions de travail descente et faites vous assister par un syndicat si vous n'avez pas le courage de vos opinion.mes collègue et moi nous nous sommes battues et aujourd'hui, nous sommes plus que satisfaite de notre travail et de ses conditions.cordialement.

tutut

Re:

Message non lu par tutut » 17 oct. 2011 08:31

bonjour,

@le guenec
se plaindre ne veut pas dire ne pas se battre et ne pas réagir...
se plaindre ne veut pas dire ne pas se syndiquer...
je ne me bats pas, pour ce qui me concerne pour obtenir des conditions de travail en "descente", je préférerais nettement les avoir "montantes", or avec la nouvelle ccu elles seront en "descente" comme tu le dis...si toi tu t'es battu pour cette nouvelle ccu... merci du résultat qui est plutôt la cata...

et puis encore le guenec, il faudrait avoir le choix de ne pas accepter des conditions de travail absurdes, comme tu dis... encore faudrait-il qu'il y ait plus d'emploi de disponible, or l'emploi est très rare dans certains secteurs... pas chez toi ?

tutut

Re:

Message non lu par tutut » 17 oct. 2011 08:37

mandroune,
tu n'es pas seule à pouvoir dire que tu n'aimais pas ton père... moi enfant, j'aimais le mien, j'en étais "amoureuse"... mais quand il est décédé je n'ai pas eu de chagrin, c'est "moche" aussi...

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