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refus d'intervention trop éloignée?

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marielo

Re: refus d'intervention trop éloignée?

Message non lu par marielo » 28 oct. 2011 13:45

"Marthen"

Incroyable comme réponse ...!
Oui,notre travail est déjà un sacerdoce par lui même ,mais, notre dévouement a quand même des limites !!!
Tout travail mérite salaire ,et il n'est dit nulle part que nous faisions nous,du bénévolat.
Et comme le dit "Francis" ,travailler dans le social n'implique pas de travailler bénévolement !

50 ou 60 bornes pour ta pomme,pour une intervention ,il serait temps de SECTORISER les interventions dans cette boite !

tutut

Re: refus d'intervention trop éloignée?

Message non lu par tutut » 28 oct. 2011 23:53

bonsoir tout le monde

voilà bien un sujet qui m’intéresse et pour lequel je me pose beaucoup de questions depuis un moment, le problème des indemnités kilométriques revenant souvent je sens bien que c’est une réelle difficulté pour beaucoup d’entre nous… de plus la nouvelle ccu prévoit de ne plus payer le premier trajet aller et le dernier trajet retour de la journée (ni donc le temps des trajets consécutifs)… ce qui veut dire que si vous êtes une des têtes de turc (pardon aux turcs) de l’association, on vous mettra la première et la dernière intervention le plus loin possible de votre domicile, histoire de vous punir, de vous dégoûter voire de vous faire dégager à bon compte… l’imagination de nos employeurs « philanthropes » est sans limites lorsqu’il s’agit de nous contraindre, de nous gruger, de nous humilier, de nous asservir…

nana a soulevé des idées très intéressantes
d’abord si nous utilisons notre voiture pour aller chez les usagers, il faut que nous exigions d’être remboursé du kilométrage dépassant la distance entre notre domicile et le siège de notre association, ceci pour le 1er aller et le dernier retour de la journée… je pense sincèrement que si nous demandions cela, en cas d’assignation aux prudhommes on nous donnerait raison sur ce point
ensuite comme le suggère encore nana, pourquoi ne pas exiger qu’on mette à notre disposition des voitures de fonction ? le matin, comme tous les autres salariés des autres secteurs d’activité, nous utiliserions seulement notre voiture pour aller jusqu’au siège de l’association où nous garerions sagement notre véhicule, le temps d’effectuer notre travail selon le planning prévu… là plus d’indemnités kilométriques… nos employeurs devraient être ravis eux qui se plaignent constamment que les coûts de déplacement de leurs personnels d’intervention est exorbitant !... qu’ils prennent donc en charge le coût réel des automobiles utiles à l’activité de leurs boîtes… ils verront bien s’ils peuvent s’en sortir avec 35 centimes du kilomètre…

nana tu es géniale, tu as parfaitement raison, rien n’est écrit sur nos contrats de travail au sujet de notre obligation d’utiliser notre voiture personnelle pour le travail… voilà la solution à un de nos plus gros problèmes… si nous sommes suffisamment gonflés pour affronter nos employeurs à ce sujet

voici texto ce qui est écrit sur mon contrat de travail
ARTICLE 11 : DEPLACEMENTS
Pour l’exercice de ses fonctions, le/la salarié(e) pourra être amené(e) à effectuer des déplacements. Ces derniers seront indemnisés conformément aux dispositions prévues par la convention collective X du 6 mai 1970 et de ses avenants ultérieurs.
Le/la salarié) ne pourra utiliser son véhicule personnel pendant les heures de travail, notamment pour transporter une personne aidée que si il/elle y a été autorisé(e) préalablement par un responsable de l’association et qu’il aura fourni une attestation d’assurance couvrant ce risque.

nulle part il est écrit que je dois posséder une voiture et la mettre à la disposition de mon association pour les besoins de mon travail auprès des clients de l’association…
étrange qu’il soit écrit : « pourra être amenée à effectuer des déplacements » alors que dans les faits on doit OBLIGATOIREMENT ET SYSTÉMATIQUEMENT faire des déplacements pour travailler ! pourquoi personne n’a jamais relevé cette bizarrerie avant nana ?
j’ai comme l’impression qu’on se fait entuber depuis toujours dans cette histoire…
le « pourra être amenée » sous entend, au sens propre de l’expression, une idée d’éventualité, et non pas une obligation
je me rappelle bien sûre mon entretien d’embauche… on m’a bien demandé si j’avais une voiture personnelle et je suis sûre que si je n’en avais pas eu une je n’aurais pas été embauchée…. on m’a dit à l’époque que je percevrais une indemnité de 30 centimes (je crois), ce qui à la fin du mois faisait en moyenne 150 € de plus sur le salaire… remarquez encore la manœuvre pour nous duper ! on te laisse croire que ton salaire sera augmenté de 150 € par mois !!!!!!!!!! aujourd’hui on doit dire aux nouveaux : « 200 € en plus tous les mois »… et la combine marche… youpi, par ici la bonne soupe ! merci merci patron… la manœuvre fonctionne si bien qu’elle nous a fait oublier que l’obligation d’utiliser notre voiture personnelle n’est pas fondée

regardez tous votre contrat de travail…l’obligation d’utiliser sa voiture n’est pas écrite, donc il n’y a aucune obligation… pour moi, en y réfléchissant bien, la mention du « pourra être amené » veut réellement dire « que éventuellement, de manière occasionnelle et au cas où il n’y aurait pas d’autres solutions à un moment donné, ça serait bien que le salarié accepte d’utiliser sa voiture pour effectuer des déplacements… »

le « pourra être amené » ne veut surtout pas dire « OBLIGATION SYSTÉMATIQUE DE »…
si tel avait été le cas pourquoi l’employeur n’aurait-il pas mentionné sur le contrat :
« dans le cadre de l’exercice de ses fonctions, le/la salarié(e) DEVRA UTILISER SON VÉHICULE PERSONNEL POUR SE DÉPLACER AU DOMICILE DES PERSONNES A AIDER… il/elle sera indemnisé(e) conformément… »
le verbe « DEVRA » indique bien qu’il s’agit d’un DEVOIR donc d’une OBLIGATION
donc si cela n’est pas écrit ainsi sur nos contrats de travail c’est très certainement parce que nos employeurs n’ont pas le droit d’exiger cela de nous, surtout dans les conditions d’indemnisation qu’ils proposent.

plus j’y réfléchis plus je trouve l’idée de nana excellente… nous devrions tous exiger qu’on nous donne des voitures de fonction… OU ALORS qu’on nous indemnise au coût réel du kilomètre, ainsi que l’administration fiscale le calcule selon la puissance de la voiture.
pourquoi le salarié qui a une voiture de 3CV reçoit-il la même indemnité que celui qui a une voiture de 9CV ? pourquoi cette indemnité est encore la même quand on utilise une voiture essence ou une diésel ?
vous savez tous ici qu’on est nombreux a avoir de grosses voitures parce qu’elles sont moins chères que les petites sur le marché de la voiture d’occasion, de même pour cette raison on est nombreux à rouler au super 95 car les voitures diésels sont plus chères aussi.

pourquoi les pauvres doivent-il toujours payer plus cher que les autres ? n’oublions-pas que nous les ad, nous sommes des travailleurs pauvres, que nous sommes contraints systématiquement au temps partiel, et que nous sommes très nombreuses à ne pas gagner 800 € par mois… donc que nous sommes en dessous du seuil de pauvreté qui est de 950 € mensuel en 2011… nous avons mille difficultés pour subvenir aux besoins les plus élémentaires de nos familles… nous sommes nombreuses à devoir faire nos courses au superdiscount coluche… en plus de ça nos employeurs, « philanthropes qui s’enorgueillissent de faire du social », exigent de nous, sans y avoir le droit, que nous achetions et entretenions une voiture personnelle pour les besoins du travail…


nana, tu dois être dans la même association que moi, celle qui a la convention collective du 6 mai 1970… chez nous aussi l’employeur nous a avertis qu’il avait souscrit une nouvelle assurance, la « formule solution », pour couvrir les dommages causés ou subit par les véhicules des ad dans le cadre de leur travail, au cas où leurs assurances personnelles refuseraient la prise en charge des sinistres…
la lettre de l’association qui date d’avril dernier nous précise que son assureur précédent avait décidé de ne plus couvrir l’activité professionnelle en raison d’un rapport sinistre/prime désastreux
résultat des courses des clauses de garanties beaucoup moins favorables pour nous les ad, car les indemnisations sont plafonnées et si la facture du garagiste dépasse le plafond prévu, le surplus sera de notre poche… en plus si la voiture du salarié est assurée « au tiers » (si pas de garantie dommage), et bien l’assureur de l’association ne versera qu’un forfait de 750 €…. si votre voiture est hs allez donc vous racheter une autre voiture à 750 € !!!

c’est comment une voiture à 750 € ??? vous croyez que ça peut rouler ????

Odalixe

Re: refus d'intervention trop éloignée?

Message non lu par Odalixe » 29 oct. 2011 11:16

Salut Tutut!

Oui, il y a longtemps que je pense comme toi pour les indemnités kilométriques et même pour celles du retour pour le déjeuner ( abus qui date)
Ce qui est la référence, c'est le siège social de l'entreprise, donc le reste se situant au-delà pour l'aller et inversement pour le retour est sur le temps de l’employeur.
Les voitures de service, estampillées de l’enseigne , qui roulent avec en ce moment ? les besogneuses du terrain ? non, celles qui peuvent se permettre de garder le verni de leurs ongles toute la journée ! pour moi, le verni j’ai abandonné et là, je n’arrive même plus à replier mes doigts sur la main tellement ils sont douloureux. « Madame, vos ligaments sont morts » m’a dit le chirurgien de la main.
Le midi, il faudrait que l'employeur mette à notre disposition une salle pour les repas pour ceux qui ont trop de kms pour rentrer chez eux à partir des bureaux. Ce problème des retours du midi se posent déjà lorsque je prends en tutorat des élèves de lycée dont les parents ne sont pas disponibles pour les récupérer à la pause du midi. Quand tu penses, qu'il a quelques années, que je les accueillais chez moi pour le déjeuner: il y a carence des employeurs à ce niveau -là.

Autre chose qui me turlupine: ce ficelage "bien pensé" des statuts pyramidaux en mode associatif avec le national, le départemental, puis le local ne nous permet pas de disposer d’un CHSCT ni même d’un comité d'entreprise. Il faut se dire une chose, les fédérations avec le personnel administratif à l'abri dans les bureaux, dispose lui de ces deux comités.
Je me dis : si il y a du personnel qui se doit d'être protégé par le CHSCT et le comité d’entreprise, c'est bien celui du terrain ,non? Que les autres en profitent certes, mais tout le monde ou rien !
Je me dis une autre chose aussi: c'est que nous contribuons , nous « les petites mains », à améliorer les conditions d'une catégorie pendant que les nôtres, se dégradent à coup de coupes budgétaires drastiques et de conventions rétrogrades sans que nous puissions nous trouver légitimes à réclamer notre dû et enfin justice. Après tout, ils ont raison : parce que nous ne sommes pas organisés nous leur offrons un boulevard devant eux.
Il faut maintenir les heures et comme il y a une coupe budgétaire importante, que les besoins sont là toutefois, les temps d’intervention sont éclatés et bien sûr les kilométrages explosent . Unique parade : modifier la convention pour ne pas les indemniser totalement.
Faut-il que les AD s'estiment si peu, ou ont peu conscience en leur valeur pour accepter tout sans mots dire ou maudire ce sort si peu enviable?
C'est vrai que parmi nous, il y a pas mal de blessées de la vie qui estiment sans doute qu’elles ne valent rien.
Moi, je dis stop : je suis prête, avec d’autres, ce serait plus facile à bouger et à aller trouver l’inspection du travail et les instances prud’homales pour dénoncer tous ces abus de statuts. Un bon avocat et une jurisprudence au niveau national regroupant tout le domicile est ce dont je rêve. L’exploitation des plus démunies doit cesser !
Je sais que dans peu de temps je quitterais cette galère du domicile, mes enfants sont élevés ou presque , j’ai survécu à une chose qui aurait dû m’être fatale. Je suis immunisée et me trouver dehors , à la rue, ne me fait plus peur car il n’y a plus que moi d’engagée.
J’invite quelques unes, les plus téméraires et « têtes brûlées » à me rejoindre . Y aller seule ne m’inquiète pas trop non plus : LA COUPE EST PLEINE !

Francis

Re: refus d'intervention trop éloignée?

Message non lu par Francis » 29 oct. 2011 11:19

Bonjour a toutes et tous

Tutu: J'ai lis ton récit, et je ne peut pas m’empercher de réagir.
Tu à vraiment fait le tour de la situation.

Encore, une fois, la facilité de jouer avec la situation de la part des employeurs et présente.
Car au moment de l'embauche si la AD refuse le poste, pour ne pas utiliser sa voiture, ils savent qu'il y a autres derrière qui vont accepter.
Aussi, l'AD ne peut pas refuser car elle cherche du travaille, et le système est comme çà.
Pour ce faire ,il faudrait changer le système, que la loi les oblige fonctionner autrement, mais vu la CU actuelle, ce n'est pas demain la veille.
Pour ce faire il faudrait que tout le monde refuse d'utiliser sa voiture avec les conditions actuelles.

La suggestion de la voiture de fonction elle existe dans certains services "d'aide a domicile", je ne peut pas citer les quelles, mais au moment d'une formation, une des participantes, elle nous a parlé que dans son service, elle avait une voiture de fonction, et cette voiture lui appartenait, cela était compté comme avantage! Cas unique que j'ai entendu. Son service était lié a l'hospitalisation a domicile il me semble.
En ce qui concerne la simple voiture de fonction, nous l'avons demandé, mais pour le moment pas de réponse, nous continuons avec notre règlement interne.


Pour que cela bouge il faut changer le base.
Bon wee kend
Francis

marielo

Re: refus d'intervention trop éloignée?

Message non lu par marielo » 29 oct. 2011 12:12

"tutut"

Tu as zappé mon message parlant de ce qui est prévu sur mon contrat de travail au sujet du véhicule !

C'est pour cette raison que j'avais écrit un jour :plus de voiture =plus de boulot !
Dans mon asso,ils ont pris toutes les "garanties "!!!

marielo

Re: refus d'intervention trop éloignée?

Message non lu par marielo » 29 oct. 2011 12:27

Bonjour

Dans mon asso ,on ne nous a JAMAIS payé les kilomètres du domicile à la première intervention ,ni de la dernière intervention à notre domicile ( idem pour la pause déjeuner ).

C'était déjà ainsi dans la "convention collective nationale d'aide à domicile"

Ils essayent dans la mesure du possible,de faire en sorte que cela ne fasse pas trop,ou de nous mettre une intervention avant ou après pour qu'une partie soit payée ,ou de sectoriser les interventions au mieux .
Je ne fais pas partie du CE ,MAIS ,à mon avis ,il doit y avoir des problèmes quand même !

tutut

Re: refus d'intervention trop éloignée?

Message non lu par tutut » 29 oct. 2011 18:41

bonsoir mariélo,
non je n'ai pas zappé ton message, hier soir je ne l'ai tout simplement pas bien compris, j'ai cru qu'il était simplement écrit sur ton contrat ceci : "Mme X sera amenée à effectuer des déplacements", ce qui se rapprochais beaucoup de ce que j'ai sur mon contrat : "le/la salarié(e) pourra être amené(e) à effectuer des déplacements..."
j'ai ensuite pensé que ce qui était écrit à la suite était du domaine de ton interprétation, et j'avais bien l'intention d'en rediscuter avec toi
bon, hier soir c'était vendredi, la fin de ma semaine... mes capacités d’attention avaient des ratées...

je relis aujourd'hui ton message et je comprends donc qu'il est bien écrit aussi sur ton contrat :
"... En conséquence ,MmeX déclare posséder un moyen de locomotion qui permettra de mener à bien sa tâche par tous les temps.
L'association considère qu'il s'agit là d'un élément essentiel du contrat de travail de Mme X.
Si pour un motif quelconque ,Mme X ne pouvait plus utiliser son véhicule ou ne possédait plus de moyen de locomotion ,l'Association tirerait les conséquence de cette modification essentielle du contrat de travail ."

alors là, oui, c'est clair et je ne vois pas comment tu pourrais échapper à cette obligation...
QUOIQUE, REFLECHISSONS UN PEU PLUS LOIN………………………………….
cette obligation est-elle vraiment bien légale ? il faudrait savoir si la question a déjà été traitée par les prudhommes... un inspecteur du travail pourrait peut-être nous éclairer à le sujet ? … trop de clauses de nos contrats me semblent vraiment abusives, comme les coupures dans la journée qui nous sucrent encore des km et temps de trajet...

concernant les contrats de mon enseigne, la plus important à l'échelle nationale, il n'est pas du tout spécifié que nous avons l'obligation d'avoir une voiture... pourtant notre secteur d'activité depuis l'origine est en milieu rural... je pense donc qu'on pourrait très bien laisser notre voiture sur le parking de l'association et exiger qu'on nous fournisse un véhicule de "société" pour aller chez les usagers... nos employeurs seront assurément coincés... mais qui aura l'audace d'agir ainsi ? ici chez moi je ne vois pas... quand je dis qu'on a le sort qu'on mérite... là je me mets au pied du mur, car moi non plus je ne me sens pas prête à oser... j'ai absolument besoin de mon travail, je ne me vois pas du tout bosser en cesu, et il n'y a pas d'autres possibilités d'emploi dans mon secteur... j'ai quelques connaissances syndicales qui bossent dans d'autres asso qui oseront peut-être, certaines aimeraient vraiment être licenciées et percevoir leurs indemnités de licenciement pour démarrer leur scop... si elles réussissent, cela encouragera la masse... et cela fera jurisprudence...

je reviens à ton contrat, il est noté :
"MmeX déclare posséder un moyen de locomotion qui permettra de mener à bien sa tâche par tous les temps"...
il n'est pas précisé que ce moyen de locomotion doit être impérativement une automobile, ni qu'il doit être motorisé, cela peut être tout aussi bien un vélo non ? (le facteur roule à vélo par tous temps)... là ton employeur serait aussi coincé, car il doit payer les temps de déplacement qui sont des temps de travail effectif... donc dans ton asso vous pourriez jouer là dessus...
je reviens à l'idée du vélo du facteur, il s'agit bien là d'un "vélo de fonction"… donc je pense que la mention "posséder un moyen de locomotion" est abusive... faut creuser de ce côté là...

il est encore écrit sur ton contrat :
"L'association considère qu'il s'agit là d'un élément essentiel du contrat de travail de Mme X.
Si pour un motif quelconque, Mme X ne pouvait plus utiliser son véhicule ou ne possédait plus de moyen de locomotion, l’Association tirerait les conséquences de cette modification essentielle du contrat de travail."
cette mention ressemble bien à du CHANTAGE... elle laisse entendre qu'il y aurait rupture de contrat... je suis sûre que c'est là l'interprétation que font tous les salariés chez toi, je me trompe ?
il faudrait que les dp de chez toi (ou délégué syndical) posent clairement la question à ton employeur : QUE SE PASSERA t-IL SI UN SALARIE PERD SON MOYEN DE LOCOMOTION ?...
ma main au feu que l'employeur ne dira pas qu'il y aura licenciement... il tournera autour du pot et dira quelque chose comme :"nous étudierons avec la salariée la manière de pouvoir l'aider à s'acheter une autre voiture..."... et si la salariée est une tête de turc, je parierais que l'employeur la culpabilisera au maximum et fera une telle pression pour lui faire accepter une rupture conventionnelle...
je suis quasi certaine, plus je réfléchis à la situation, que s'il prend le risque de licencier pour motif de : -perte du moyen de locomotion personnel du salarié, moyen de locomotion indispensable à l'exercice de sa fonction-... ce licenciement sera reconnu pour abusif... mais alors là je suis plus que certaine... hélas, quand la situation se présente je suppose que la salariée se culpabilise à mort et qu'elle est accablée par la honte de ne pas pouvoir assurer, et qu'elle accepte sans difficulté de partir et d'être licenciée, ceci sans broncher, car on lui aura fait comprendre qu'elle touchera quand même ses indemnités de chômage...

à mon sens l'article "déplacements" sur ton contrat de travail est encore plus vicieux que celui de notre enseigne... pourtant je croyais que chez nous on avait le pompon de la duplicité et de la connerie...


je lis sur ton dernier post :
« Dans mon asso ,on ne nous a JAMAIS payé les kilomètres du domicile à la première intervention ,ni de la dernière intervention à notre domicile ( idem pour la pause déjeuner ).
C'était déjà ainsi dans la "convention collective nationale d'aide à domicile"…
là encore je suis certaine que ces méthodes sont abusives et ne tiendraient pas la route si elles étaient soumises à un jugement prudhommal
dans le cadre du contrat prestataire l’association est notre employeur… tout à fait d’accord que l’employeur n’a pas à nous payer les km allers-retours entre notre domicile et l’association (matin, midi et soir)… mais tous les kilomètres que l’on fait en plus pour les besoins de notre travail doivent être indemnisés… sinon cela revient à nous taxer sur notre travail… là je suis encore plus que certaine du verdict des prudhommes… nos anciennes cc et la nouvelle ccu se plantent du point de vu législatif… que font nos syndicats ?... mais on n’a les syndicats qu’on mérite, je l’ai déjà dit bien des fois… ils sont trop faibles de NOTRE FAUTE… ils sont le reflets de ce que nous sommes collectivement : des mal informés et des poltrons… quant à nos employeurs, ils ont des syndicats puissants, des juristes, des avocats…. Il nous faudrait un mohamed bouazizi, (vous savez celui qui s’était immolé à sidi bouzid en tunisie) pour nous réveiller… et encore, pas sûre (miss déteint sur moi ce soir on dirait…)

je reviens aux km non payés du matin et du soir… dans le cadre mandataire ça se justifie peut-être… quoique… ici nos employeurs sont les pa… donc on n’a pas a être indemnisée du trajet entre chez nous et l’employeur, et retour… oh, là là… j’arrête, je m’embrouille ici


mariélo, comment ça se passe chez vous pour l’assurance professionnelle de vos voitures personnelles ?

tutut

Re: refus d'intervention trop éloignée?

Message non lu par tutut » 29 oct. 2011 22:19

pardon à valérie, je comme l'impression que je monopolise le sujet et que je le déborde, quoique...


à tlm et à francis,

dans un premier temps, sans même chercher à changer le système, si tout simplement on décidait de faire respecter nos droits les plus élémentaires tels que tout bêtement prévus par nos contrats de travail, nos cc et le code du travail ?
la législation existe, elle est bafouée par nos employeurs, ceux-ci nous abusent sans scrupules tout en affichant leur « superbe philanthropie» à la face du monde…
bien sûre qu’au moment de l’embauche on nous demande bien si on a une voiture, et on nous dit bien qu’elle est indispensable pour travailler dans l’association… et on accepte tout naturellement la condition devant le recruteur, de toute manière c’était déjà entendu avant même de présenter sa candidature, tlm sait que pour travailler dans l’aide à domicile il faut avoir une voiture… donc impossible de dire à l’employeur qu’on refuse d’utiliser sa voiture perso pour le travail… sous peine de ne pas être embaucher… c’est élémentaire… MAIS CETTE EXIGENCE EST ABUSIVE ET L’EMPLOYEUR LE SAIT BIEN et cela devient évident quand on analyse la manière dont est écrite notre supposée obligation au chapitre « déplacements » de notre contrat de travail…

au cours de mon entretien d’embauche on m’a bien martelé que l'association considérait que la possession d’une voiture personnelle était un élément essentiel du contrat de travail… et il est écrit sur mon contrat que la salariée « pourra être amenée à effectuer des déplacements »… tu remarques l’astuce ? moi dans ma petite tête d’épingle j’ai tout de suite intégré que j’avais l’obligation d’avoir un voiture perso qui servirait pour mon travail… et pendant des années et jusqu’à aujourd’hui, j’ai cru dur comme fer que c’était absolument obligatoire… or nana nous fait remarquer que l’obligation n’est pas écrite sur nos contrats… et avec raison… horreur, mais c’est bien sûre, je me suis faite abuser, comme des centaines de milliers de collègues !!!!!!

de même sur le contrat de mariélo (qui travaille dans une enseigne associative différente de la mienne) il est écrit que la salariée doit posséder un moyen de locomotion, et aussi que l’association considère que c’est un élément essentiel du contrat de travail… elle aussi comme d’autres milliers de collègues, s’est faite abuser, car sur le contrat il n’est pas écrit que le moyen de locomotion doit être une automobile…

comme moi, comme mariélo, tous les AD de France travaillant en associations (sauf très grandes villes où on a le droit de se déplacer en bus ou métro), tous les AD ont intégré une OBLIGATION IMAGINAIRE, car NOUS AVONS TOUS ÉTÉ FORMATÉS lors de notre entretien d’embauche.

comment appelle-t-on de tels procédés ?
LAVAGE DE CERVEAU
MANIPULATION ET ABUS DE POUVOIR


voici deux stratégies (parmi des dizaines) continuellement utilisées par nos employeurs (et leurs dévoués sbires, encadrants de proximité, secrétaires… tous de bons petits soldats au service de l’opprimeur) … voici donc deux stratégies développées pour nous manipuler, et je suis certaines que vous serez nombreux à reconnaître en avoir été victimes

- Première stratégie : REMPLACER LA RÉVOLTE PAR LA CULPABILITÉ
dieu sait que nos employeurs sont doués pour ça…
on veut nous faire croire que pour être une bonne ad il faut avoir le SACERDOCE, et on arrive très bien à nous rentrer cela dans le crâne, car combien d’entre nous se damnerait plutôt que de manquer une intervention auprès d’une pa dans une situation difficile… c’est bien pour ça que les ad ne font pas grève pour défendre leurs conditions de travail… et c’est bien là le but visé par la stratégie de manipulation !...
autre exemple de culpabilisation : combien nos employeurs sont pressés de nous faire savoir quand une pa se plaint de nos services, et combien ils sont peu empressés de nous rapporter que des pa sont enchantées de nos prestations… il faut bien nous faire croire que nous ne valons pas grand-chose, que nous devrions raser les murs… but : nous empêcher de croire qu’on a de la valeur et qu’on peut donc revendiquer quelque chose…
autres cas : on nous dit que le coût des déplacements des intervenantes est exorbitant pour l’association, que cela met en danger l’avenir de l’association… objectif visé : nous empêcher de demander la revalorisation des indemnités km… alors si on réclame une voiture de fonction… quel scandale ! on va nous accuser de vouloir la mort de l’association… (pourtant nous AD sommes aussi indispensables au pays que ne le sont les infirmières, les professeurs, les flics, aucun risque qu’on se passe un jour de nos services…)

il y a des centaines de témoignages au sujet de la culpabilité qu’on nous enfonce tous les jours dans le crâne sur notre forum…

- deuxième stratégie : ON S’ADRESSE À NOUS COMME À DES ENFANTS, on nous fait sentir que c’est trop compliqué pour nous…on nous maintient dans l’ignorance et la bêtise
comme faire en sorte que les ad soient incapables de comprendre les technologies et les méthodes utilisées pour leur contrôle et leur esclavage…
l’établissement des plannings est un bel exemple… une connaissance syndicale m’a raconté que dans son asso on a invité les dp à venir faire les plannings avec l’encadrante et les secrétaires, histoire de leur démontrer que malgré la meilleures bonne volonté au monde, c’était absolument impossible d’accorder les 4 jours de repos par quatorzaine…
horreur, les dp ont marché et ne se sont même pas rendues compte qu’elles étaient manipulées… maintenant elles plaignent les pauvres secrétaires à qui on demande un travail impossible… dans cette asso les salariés sont très nombreux à n’avoir pas leurs 4 jours de repos par quatorzaine depuis toujours ; et pas de récups ni d’indemnisations de prévu non plus… voyez jusqu’où vont les manipulations !

j’ajoute une troisième manipulation, qui est tellement répandue que vous en aurez tous, plein d’exemples à donner, il s’agit de FAIRE APPEL À L’ÉMOTIONNEL PLUTOT QU’À LA RÉFLEXION

mon exemple : « les pauvres secrétaires, elles sont bien à plaindre… »

...

marielo

Re: refus d'intervention trop éloignée?

Message non lu par marielo » 29 oct. 2011 22:49

"tutut"

Je démarre par la fin !: en ce qui concerne "l'assurance voiture " :dans mon asso, nous avons l'OBLIGATION de prendre une assurance qui couvre nos déplacements professionnels : si cette assurance nous occasionne un "surplus de prix " par rapport à notre assurance normale ,l'asso nous rembourse la différence ( sur demande , et justificatif de l'assureur qui doit faire état de la différence par écrit ).

Pour les trajets (je ne travaille qu'en prestataire )il n'a jamais été question qu'ils soient payés du dom à la première intervention,ni de la dernière intervention au domicile .( selon la convention collective !...)

Par contre ,il y a très-très longtemps que je n'ai pas bossé le dimanche ,mais je crois qu'on peut compter les trajets au départ de l'asso ? je ne sais plus trop bien !!! (peut être que c'est uniquement dans le cas d'une intervention unique le matin,ou l'aprem ? )=> je crois !

Je te précise que : Pour tout déplacement de chez nous à l'asso pour raison "professionnelle" ( un rendez-vous, une réunion,un entretien ,aller chercher une clé, aller chercher un planning , nous COMPTONS TOUS nos kilomètres à partir de notre domicile (enfin! celles qui veulent ... je ne suis pas sûre que toutes le fassent ...,alors que nous y avons droit )moi,je le fais !

Pour ce qui en est de la clause de mon contrat de travail dont je parle ... depuis que je suis dans cette asso ,je sais que la règle veut qu'ils n'embauchent que des personnes qui possèdent une voiture :il y a l'idée d'aller travailler d'un point A à un point B ,mais il y aussi des courses à faire pour les bénéficiaires ,les bénéficiaires à accompagner :faire les courses,aller à la banque,aller chez le médecin ,aller chez le vétérinaire ,aller à l'hôpital ,aller au cimetière ,aller marcher ... (pas facile à mobylette avec "mamy" derrière !!!)
Cela fait partie de l'accompagnement proposé aux PA par l'asso !

Mes collègues qui ont été embauchées depuis longtemps ,sans permis de conduire ,conservent leur statut (malheureusement pour elles ,je ne les envie pas du tout ,car il ne leur reste QUE les interventions en ville ( beaucoup de "cas psy" ), et , QUE des INTERVENTIONS MENAGE ,avec des trajets en bus ( attentes car un toutes les demies heures en gros ) et de la marche à pied par tous les temps et même quand il gèle !
(Je ne sais même pas comment est comptabilisé leur temps de trajet ! Il y en a peu dans ce cas là je pense .?)

Pour ce qui est de nous fournir des véhicules de fonction ... je pense que certaines suggestions sur ce forum sont un peu "utopiques" parfois ! =une centaine de personnes dans mon asso ... mais quand bien même il n'y en aurait que 15 ! comment cela serait -il possible que les asso fournissent autant de véhicules ?!c'est un peu rêver beaucoup ,non?

Il vaut mieux être un peu réaliste ,une fois la colère passée !
La meilleure solution serait de nous indemniser correctement,et pas à coups de lance pierres!

(On pourrait aussi envisager une personne ou deux qui feraient les navettes pour nous envoyer sur nos lieux de travail et revenir nous chercher ?!!!!)

Moi,j'avais juste à une époque ,envisagé et vaguement proposé l'achat d'UNE voiture pour dépanner celles qui seraient victimes d'un gros soucis de voiture personnelle ...le temps de "voir" et de régler le problème ( le garage qui ne peut vous prêter une voiture le temps des réparations ...)!: on m'avait dit que cela reviendrait trop cher et que ce n'était pas possible pour je ne sais quelle raison bidon ...
Je ne parlais pas d'un véhicule neuf ,mais d'une voiture d'occasion qui serait mise à disposition en cas de problème ...afin que l'employée puisse continuer à assurer son travail !

Il faut dire que j'avais eu à l'époque ( il y a environs 3 ans ) ,de GROS problèmes de voiture qui m'ont beaucoup perturbée durant + de 2 semaines !)

Ma responsable m'avait alors aménagé mon planning de manière à ce que je puisse continuer à aller travailler en bus quand cela était possible ;
Elle a modifié mes horaires .
On m'a donné la possibilité d'utiliser un des 3 véhicules de l'asso (qui sont destinés aux aides soignantes ,et aux transports de l'accueil de jour deux fois dans la journée ,à certaines heures )quand cela était possible .
J'ai du "jongler " durant 2 semaines avec tous ces horaires !j'ai fait de la marche à pied ,et je me suis familiarisée avec le réseau de bus de ma ville ,domaine totalement inconnu jusqu'alors ! et j'en ai loupé souvent !

Il est vrai qu'elle s'est saignée aux quatre veines pour que je puisse continuer à aller travailler .
J'ai eu "again" des problèmes peu de temps après ; et là, je l'ai "fermée" ,car je sentais que j'avais déjà abusé assez ;tant pis pour moi,j'avais acheté une "poubelle " et m'étais faite bien arnaquée !j'ai du coup payé la location d'une voiture pour pouvoir continuer à travailler durant une semaine ,le temps de signer en un quart d'heure (le temps de faire la queue à la boulangerie et d'acheter une baguette de pain !)l'achat d'une voiture neuve = obligée de prendre un prêt pour 1 mois ou 2 ,le temps que l'argent de la succession de mon père n'arrive ...
J'ai eu de la chance dans mon malheur ! ...à quelques semaines près quand même .

A ma connaissance ,personne dans mon asso n'a jamais été licencié pour un problème de voiture ...( pas de passage aux prudhommes non plus (depuis + de 7 ans ?))
Pourtant ,dieu sait si les problèmes de voitures sont récurrents dans notre métier ,et dieu sait si nos revenus ne peuvent pas nous permettre d'y remédier .
Je ne sais pas comment cela se règle pour les autres ? pas au tribunal visiblement .

Ne t'inquiètes pas !
Je pourrais être aussi revendicatrice que toi si le cas se présentait !
(Jusqu'à présent ,je m'en sors " bien ",mais j'ai bien conscience que tout pourrait basculer ,et pourrait me mettre hors de moi si on dépassait les bornes ! )

Je n'ai pas encore vraiment repris mon boulot dans mon asso :cela est en train de se faire tout doucement,petit à petit ,à partir de la semaine prochaine ...

Quand j'aurai repris à 100% ,on verra !
(Je me dis qu'il est inutile de pleurer avant d'avoir mal !)

Je te sens "remontée " ... mais moi,je suis en congés depuis une semaine ,et j'ai eu le temps de me calmer un peu ...

Bon week-end !













Je n'ai pas encore réellement repris mon boulot dans mon asso ,

tutut

Re: refus d'intervention trop éloignée?

Message non lu par tutut » 29 oct. 2011 23:42

odalixe, bon sang ce que je suis d’accord avec toi qui écrit :
« Il faut maintenir les heures et comme il y a une coupe budgétaire importante, que les besoins sont là toutefois, les temps d’intervention sont éclatés et bien sûr les kilométrages explosent. Unique parade : modifier la convention pour ne pas les indemniser totalement. Faut-il que les AD s'estiment si peu, ou ont peu conscience en leur valeur pour accepter tout sans mots dire ou maudire ce sort si peu enviable ? C'est vrai que parmi nous, il y a pas mal de blessées de la vie qui estiment sans doute qu’elles ne valent rien. »

je te trouve bien triste aujourd’hui, mais toujours mordante et même prête à sauter dans le vide… moi je me tâte mais ne me sens pas encore prête, trop d’enjeux pour mes proches…

en développant mes analyses ici, tout ce que j’espère c’est ouvrir la réflexion… et que, ensemble, nous trouvions des pistes et des moyens d’agir, même si nous ne pouvons pas mobiliser les masses, il s’en trouvera des personnes qui oseront peut-être porter le pet ou d’autres qui se serviront opportunément du fruit de nos réflexions et découvertes… pour le bénéfice de tous… parfois l’occasion fait le larron…
on m’a récemment rapporté une situation qui devrait intéresser tous les AD qui travaillent en mandataire dans une association qui fait aussi du prestataire… à l’occasion du licenciement d’une ad pour cause d’invalidité (dans notre enseigne), tous ses contrats et bulletins de salaire ont été épluchés par la déléguée syndicale… qui s’est rendu compte que l’ad n’avait pas été rémunérée en fonction de sa catégorie pour un contrat mandataire… direction les prudhommes… verdict la responsabilité en incomba à l’association et non à la pa qui en principe était l’employeur… le tribunal a estimé que l’association étant le « maître d’œuvre » de la rédaction du contrat (rôle de conseil), de l’établissement des plannings, de la fixation des congés payés, ect. ect. donc que l’association était le véritable employeur de l’ad, et non pas la pa… ce qui change énormément de chose pour l’ad… l’association n’a pas accepté le verdict… donc en appel aux prudhommes… la cour d’appel a confirmé le premier jugement… l’affaire est maintenant en cassation !... nous pensons que l’affaire fera jurisprudence et que beaucoup d’ad travaillant en mandataire pourraient réclamer que leurs contrats soient requalifiés en prestataire…

voilà, c’est super d’avoir ce forum et de pouvoir faire passer les informations, quand on veut bien les laisser passer… merci merci en tout cas d’exister, car nous sommes tellement isolées dans un monde de brutes, qu’on finit par se dire qu’on est folle… allons donc… nous sommes des david contre des goliath non ?

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