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auxilliaire de vie et les médias???!!!
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Miss
Re:
Bonjour Miss du post du 29/11 à 18h40,
Super le doublon de pseudo pour dire l'inverse de mes conversations habituelles, fallait y penser!! Ca fait quand même un peu que ça dure et je trouve ça dommage. Je ne vous pas l'intérêt, à qui ça peut être utile ce genre de blague??
Ceci, je comprends les différentes positions et c'est toujours positifs de parler des professions d'accompagnement, et encore plus quand le message est positif,ce qui est le cas dans ce film.
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lisou
Re: auxilliaire de vie et les médias???!!!
salut à toutes. Si on vous traite de femme de ménage c'est que vous ne savez pas valoriser votre métier auprès de vos employeurs (association s ou particuliers employeurs).Pour ma part je n'ai jamais eu de tels problèmes.Je suis une avs indépendante qui fait correctement son travail, dont l'entretien du domicile si besoin. Amicalement à toute.
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puce
Re: auxilliaire de vie et les médias???!!!
fafa.. c est clair que toi tu es dans le contexte du taf . des inters le nez sur le montre et les mains dans.. ce qui est quasi journalierement le cas.. nous le savons tous.. pour etre du metier....ce film n est pas un reportage .. vois ce film comme un bulle d oxygene ..penses aux anecdotes que tu as du vivre toi meme avec tes beneficiaires... et surtout et au grand surtout.. TON COMBAT... ce n est pas contre les medias qu il faut le mener...mais c est a l echelon national qu il faut aller .. pour refaire considerer le metier d AVS et demander que le referentiel soit revu et corrigé ..car si on voit l actuel... grand MDRRRRRRRRRRRRRR quand a ce qu est reellement la verite de nos actes... courage a toi .. detends toi ... et INTOUCHABLES ca sonne bien avec du recul tu apprecieras.. cordialement
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malou
Re:
Lu sur mon journal ce matin (le télégramme) :
«Servons-nous d'Intouchables pour changer les choses»
Séverine Lecorps, lectrice de Quéménéven (29) dont le père tétraplégique est décédé en 1991, a adressé au Télégramme cette émouvante lettre ouverte. Nous avons choisi de la publier intégralement. «Intouchables». Pour ma part, je suis touchée! Pas un lieu public, pas une discussion en famille ou entre amis, pas une émission ou une revue sans que le sujet ne soit abordé. Le handicap, je connais, mon père s'étant retrouvé tétraplégique à la suite d'un accident en 1984. Philippe Pozzo di Borgo, je le connais aussi, pour avoir partagé quelques repas avec lui lors de son séjour au centre de rééducation et de réadaptation fonctionnelle de Kerpape, à Ploemeur (56) où mon père avait également été pris en charge. J'étais, à l'époque, touchée par sa complicité avec Abdel, leur joie de vivre, leurs anecdotes, admirative aussi de cette incroyable volonté de vaincre l'adversité sous tous ses aspects. Pourquoi un tel engouement du public pour ce film? J'y ai longuement réfléchi sans avoir vu «Intouchables» (je m'y refuse!). N'est-ce pas une certaine façon de se dédouaner pour une personne valide? Ne risque-t-on pas de véhiculer l'idée que l'on peut vivre normalement et même se dépasser en étant handicapé? Pour une minorité d'entre eux, c'est effectivement le cas. Pour les autres, la réalité est toute autre!
Fauteuils électriques hors de prix
Mon père avait conservé un sens de l'humour imparable et ressemblait énormément à Philippe sur ce point. L'image que ma mère, mon frère et moi donnions à l'extérieur était celle d'une tribu unie et forte malgré «la tragédie». Mais au-delà de cette façade, qui connaît le combat du conjoint qui doit faire l'aumône pour un fauteuil électrique ou un lit médicalisé hors de prix? Qui a conscience des nuits blanches passées à attendre le médecin ou le Samu car le corps s'épuise? Qui connaît la révolte de la personne tétraplégique qui veut entrer au tribunal et qui ne peut accéder à la salle d'audience, faute d'accessibilité? «La justice est une grande dame qu'il ne faut pas bousculer», disait notre avocat... Eh bien si, justement! Profitons de ce film si populaire pour bousculer et faire avancer les choses! Si «Intouchables» permet de changer le regard des valides sur les personnes en fauteuil, c'est déjà un grand pas mais n'oublions pas ce paradoxe: beaucoup de personnes handicapées n'ont pu aller voir ce film, faute d'accessibilité des salles. D'autres, dont on ne parlera jamais, sont certainement restées cloîtrées chez elles du fait de fauteuils vétustes ou, tout simplement, de problèmes d'accessibilité des parties communes de leur logement. Je constate une fois de plus qu'entre les grandes annonces sur la prise en charge du handicap et la réalité, il existe toujours un fossé! Je ne jette pas la pierre à ce film, connaissant le tandem Philippe-Abdel et l'incroyable rage de Philippe mais, de grâce, servons-nous d'«Intouchables» pour changer les choses pour les gens qui ont tout perdu et qui restent attendre la fin du calvaire dans des hôpitaux non adaptés ou chez eux, sans argent pour pouvoir s'acheter ne serait-ce qu'un fauteuil roulant au coût exorbitant.
1 réaction
anni...
L'argent fait le bonheur !
J'ai vu ce film et si j'ai souri à certaines situations ou dialogues, j'en suis sortie en me disant que ce vieil adage se vérifie encore : il vaut mieux être riche et en bonne santé que pauvre et malade ! Je crains en effet que ce film, au fond très politiquement correct, ne nous fasse voir les choses sous un jour trop idyllique. Je n'ai pas de personne handicapée dans mon entourage, mais je sais, comme le dit votre lectrice, que nombre de handicapés n'ont pas les moyens de satisfaire leurs besoins les plus élémentaires. Quand on peut tout s'offrir, le handicap est sans doute moins lourd que lorsque le manque de moyens s'ajoute à une situation tragique en elle-même. Et je crains que ce ne soit le cas de la majorité ! Ne nous laissons pas abuser par un film, aux intentions sans doute louables, mais qui risque de donner une image édulcorée du handicap.
«Servons-nous d'Intouchables pour changer les choses»
Séverine Lecorps, lectrice de Quéménéven (29) dont le père tétraplégique est décédé en 1991, a adressé au Télégramme cette émouvante lettre ouverte. Nous avons choisi de la publier intégralement. «Intouchables». Pour ma part, je suis touchée! Pas un lieu public, pas une discussion en famille ou entre amis, pas une émission ou une revue sans que le sujet ne soit abordé. Le handicap, je connais, mon père s'étant retrouvé tétraplégique à la suite d'un accident en 1984. Philippe Pozzo di Borgo, je le connais aussi, pour avoir partagé quelques repas avec lui lors de son séjour au centre de rééducation et de réadaptation fonctionnelle de Kerpape, à Ploemeur (56) où mon père avait également été pris en charge. J'étais, à l'époque, touchée par sa complicité avec Abdel, leur joie de vivre, leurs anecdotes, admirative aussi de cette incroyable volonté de vaincre l'adversité sous tous ses aspects. Pourquoi un tel engouement du public pour ce film? J'y ai longuement réfléchi sans avoir vu «Intouchables» (je m'y refuse!). N'est-ce pas une certaine façon de se dédouaner pour une personne valide? Ne risque-t-on pas de véhiculer l'idée que l'on peut vivre normalement et même se dépasser en étant handicapé? Pour une minorité d'entre eux, c'est effectivement le cas. Pour les autres, la réalité est toute autre!
Fauteuils électriques hors de prix
Mon père avait conservé un sens de l'humour imparable et ressemblait énormément à Philippe sur ce point. L'image que ma mère, mon frère et moi donnions à l'extérieur était celle d'une tribu unie et forte malgré «la tragédie». Mais au-delà de cette façade, qui connaît le combat du conjoint qui doit faire l'aumône pour un fauteuil électrique ou un lit médicalisé hors de prix? Qui a conscience des nuits blanches passées à attendre le médecin ou le Samu car le corps s'épuise? Qui connaît la révolte de la personne tétraplégique qui veut entrer au tribunal et qui ne peut accéder à la salle d'audience, faute d'accessibilité? «La justice est une grande dame qu'il ne faut pas bousculer», disait notre avocat... Eh bien si, justement! Profitons de ce film si populaire pour bousculer et faire avancer les choses! Si «Intouchables» permet de changer le regard des valides sur les personnes en fauteuil, c'est déjà un grand pas mais n'oublions pas ce paradoxe: beaucoup de personnes handicapées n'ont pu aller voir ce film, faute d'accessibilité des salles. D'autres, dont on ne parlera jamais, sont certainement restées cloîtrées chez elles du fait de fauteuils vétustes ou, tout simplement, de problèmes d'accessibilité des parties communes de leur logement. Je constate une fois de plus qu'entre les grandes annonces sur la prise en charge du handicap et la réalité, il existe toujours un fossé! Je ne jette pas la pierre à ce film, connaissant le tandem Philippe-Abdel et l'incroyable rage de Philippe mais, de grâce, servons-nous d'«Intouchables» pour changer les choses pour les gens qui ont tout perdu et qui restent attendre la fin du calvaire dans des hôpitaux non adaptés ou chez eux, sans argent pour pouvoir s'acheter ne serait-ce qu'un fauteuil roulant au coût exorbitant.
1 réaction
anni...
L'argent fait le bonheur !
J'ai vu ce film et si j'ai souri à certaines situations ou dialogues, j'en suis sortie en me disant que ce vieil adage se vérifie encore : il vaut mieux être riche et en bonne santé que pauvre et malade ! Je crains en effet que ce film, au fond très politiquement correct, ne nous fasse voir les choses sous un jour trop idyllique. Je n'ai pas de personne handicapée dans mon entourage, mais je sais, comme le dit votre lectrice, que nombre de handicapés n'ont pas les moyens de satisfaire leurs besoins les plus élémentaires. Quand on peut tout s'offrir, le handicap est sans doute moins lourd que lorsque le manque de moyens s'ajoute à une situation tragique en elle-même. Et je crains que ce ne soit le cas de la majorité ! Ne nous laissons pas abuser par un film, aux intentions sans doute louables, mais qui risque de donner une image édulcorée du handicap.
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marielo
Re:
"malou"
Cette lectrice a perdu son père tétraplégique ... il y a 20 ans ( 1991 )
J'espère que des "progrès" ont été faits depuis ,en ce qui concerne l'aide accordée à ces personnes ,principalement en ce qui concerne les fauteuils électriques et leur prise en charge ??? je n'en sais rien ...
Pour en revenir au film ,il est vrai qu'il porte visiblement à polémique ...
Il est susceptible de "froisser" et de "blesser " bon nombre de personnes qui se sentent concernées directement ,et avec un peu de recul ,cela parait compréhensible .
Il faut considérer que ce n'est qu'un film ,mais je comprends bien que cela ne soit pas facile pour tout le monde de l'accepter .
A nous de faire la part des choses ,entre un film sympa et drôle ,...et la réalité !
Cette lectrice a perdu son père tétraplégique ... il y a 20 ans ( 1991 )
J'espère que des "progrès" ont été faits depuis ,en ce qui concerne l'aide accordée à ces personnes ,principalement en ce qui concerne les fauteuils électriques et leur prise en charge ??? je n'en sais rien ...
Pour en revenir au film ,il est vrai qu'il porte visiblement à polémique ...
Il est susceptible de "froisser" et de "blesser " bon nombre de personnes qui se sentent concernées directement ,et avec un peu de recul ,cela parait compréhensible .
Il faut considérer que ce n'est qu'un film ,mais je comprends bien que cela ne soit pas facile pour tout le monde de l'accepter .
A nous de faire la part des choses ,entre un film sympa et drôle ,...et la réalité !
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Malou
Re:
Marielo,
Un petit rappel, chiffres de décembre 2011 :
AAH au taux plein = 711 € mensuel, soit trop pour bénéficier de la complémentaire CMU
Seuil de pauvreté en France = 900 €
Aussi sympathique soit Philippe Pozzo di Borgo, son revenu dépasse de combien le seuil de pauvreté ? Sa situation est à des années lumières de celle de la très grande majorité des handicapés, en 1991 comme en décembre 2011
Un petit rappel, chiffres de décembre 2011 :
AAH au taux plein = 711 € mensuel, soit trop pour bénéficier de la complémentaire CMU
Seuil de pauvreté en France = 900 €
Aussi sympathique soit Philippe Pozzo di Borgo, son revenu dépasse de combien le seuil de pauvreté ? Sa situation est à des années lumières de celle de la très grande majorité des handicapés, en 1991 comme en décembre 2011
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marie
Re:
Je viens de voir sur la 5 un excellent documentaire intitulé L'AMOUR SANS LIMITES. Il s’agit d’une rediffusion. Certains d’entre vous l’on peut-être déjà vu ?
Les personnes en situation de dépendance et de handicap reçoivent de l'aide pour tous les gestes quotidiens les plus élémentaires. Se lever, se laver, s'habiller, manger, se déplacer, se coucher...
Mais dans la mise en place de cet accompagnement une dimension essentielle et constitutive de l'être humain, "la sexualité", est oubliée. Pourtant, les personnes en situation de handicap ont des désirs physiques, des besoins d'amour, de sexe et d'intimité.
En France, rien n'est prévu pour répondre à cette demande vitale alors que, dans d'autres pays comme l'Allemagne, la Suisse, les Pays-Bas, tout cela existe depuis plusieurs années.
Ce film combat les idées reçues d'un monde qui pense que handicap veut dire sans sexe, sans désir physique et amoureux.
En France, des témoignages forts, émouvants et édifiants de ces hommes et femmes qui nous parlent de leurs besoins et de leurs envies. Et des rencontres dans plusieurs pays d'Europe où les aides sexuelles existent, afin de montrer ce qui est possible.
Assouvir ses besoins sexuels quand on est tétraplégique, est encore en France une question d’argent. Philippe Pozzo di Borgo n'a pas ce problème car sa fortune personnelle (ainsi que son charisme sans doute, l'argent en donne) lui a permis d'épouser une jeune et jolie marocaine.
Les personnes en situation de dépendance et de handicap reçoivent de l'aide pour tous les gestes quotidiens les plus élémentaires. Se lever, se laver, s'habiller, manger, se déplacer, se coucher...
Mais dans la mise en place de cet accompagnement une dimension essentielle et constitutive de l'être humain, "la sexualité", est oubliée. Pourtant, les personnes en situation de handicap ont des désirs physiques, des besoins d'amour, de sexe et d'intimité.
En France, rien n'est prévu pour répondre à cette demande vitale alors que, dans d'autres pays comme l'Allemagne, la Suisse, les Pays-Bas, tout cela existe depuis plusieurs années.
Ce film combat les idées reçues d'un monde qui pense que handicap veut dire sans sexe, sans désir physique et amoureux.
En France, des témoignages forts, émouvants et édifiants de ces hommes et femmes qui nous parlent de leurs besoins et de leurs envies. Et des rencontres dans plusieurs pays d'Europe où les aides sexuelles existent, afin de montrer ce qui est possible.
Assouvir ses besoins sexuels quand on est tétraplégique, est encore en France une question d’argent. Philippe Pozzo di Borgo n'a pas ce problème car sa fortune personnelle (ainsi que son charisme sans doute, l'argent en donne) lui a permis d'épouser une jeune et jolie marocaine.