Bonjour,
Je suis aide à domicile en Association et je sais pour l'avoir vécu que les décès font aussi partie intégrante de notre (beau) métier. J'aimerais savoir si vous avez été confrontées, comment avez vous réagi, les démarches... (qui prévenir en priorité et dans quel ordre, médecin, famille, asso...)
MERCI beaucoup!
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Décès
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marielo
Re: Décès
"Samantha" bonsoir
Tu as été confrontée à ce genre de problème ,ou tu voudrais juste savoir comment réagir au cas où?
Je ne sais pas si il y a une règle à suivre ,je ne le pense pas .
Cela m'est arrivé au bout de 6 mois à l'asso ,un matin ,et j'ai tout "réglé" seule ,mais je n'ai au bout du compte, fais que t° aux pompiers dans un premier temps ;après tout s'enchaîne :le smur,les pompiers,les flics ,le médecin légiste ,les pompes funèbres .
Une fois que tout a été réglé ,je suis allée à l'asso pour les prévenir.
Ils ont été étonnés , et soulagés je crois ,que je me sois occupée de tout .
J'ai su depuis que certaines collègues avaient "fuient" et téléphoné à l'association qui s'était alors déplacée .
Je pense qu'il n'y a pas de règle à suivre ,tout dépend de notre réactivité .
1- On t° à l'asso qui s'occupe de tout,si on est sûre du décès de la personne .
2- On t° aux pompiers si on a un doute sur le décès de la personne .
===>C'est la réaction que j'ai eu en premier,dans le doute ,car ils sont la dernière chance pour sauver quelqu'un .
Ce n'est pas à toi de prévenir le médecin ou la famille ,ou de faire quoique ce soit comme démarches ,ne t'inquiètes pas !
Tu as été confrontée à ce genre de problème ,ou tu voudrais juste savoir comment réagir au cas où?
Je ne sais pas si il y a une règle à suivre ,je ne le pense pas .
Cela m'est arrivé au bout de 6 mois à l'asso ,un matin ,et j'ai tout "réglé" seule ,mais je n'ai au bout du compte, fais que t° aux pompiers dans un premier temps ;après tout s'enchaîne :le smur,les pompiers,les flics ,le médecin légiste ,les pompes funèbres .
Une fois que tout a été réglé ,je suis allée à l'asso pour les prévenir.
Ils ont été étonnés , et soulagés je crois ,que je me sois occupée de tout .
J'ai su depuis que certaines collègues avaient "fuient" et téléphoné à l'association qui s'était alors déplacée .
Je pense qu'il n'y a pas de règle à suivre ,tout dépend de notre réactivité .
1- On t° à l'asso qui s'occupe de tout,si on est sûre du décès de la personne .
2- On t° aux pompiers si on a un doute sur le décès de la personne .
===>C'est la réaction que j'ai eu en premier,dans le doute ,car ils sont la dernière chance pour sauver quelqu'un .
Ce n'est pas à toi de prévenir le médecin ou la famille ,ou de faire quoique ce soit comme démarches ,ne t'inquiètes pas !
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flowerse
Re: Décès
Il faudrait juste rappeler que même si cela fait parti de notre métier, nous ne sommes jamais prête à se retrouver face à la mort.
Lorsque cela m'est arrivé,il y a 2 ans, mon intervention d'urgence a été d'abord si la personne était encore vivante. Ne rien déplacer. Pour moi, se fut un vieux monsieur qui est monté sur son escabeau et qui, malheureusement, a sûrement oublié de crocheter celui-ci. Donc l'escabeau s'est refermé et lui est tombé avec. Il a eu "le coup du lapin", comme on dit.
Donc, lorsque je suis arrivée, j'ai aussitôt appelé les pompiers et mon agence. Sa soeur a été alertée aussi, elle habitait à côté.
En tout, cela a du durer 1/2 heure et, je suis partie!!
Les pompiers m'ont seulement dit qu'il faudrait psychologiquement que j'en parle à quelqu'un.
Ensuite, j'ai été chez le prochain client , faire du ménage, comme si de rien n'était.
Aujourd'hui, je suis en mi-temps thérapeutique suite à un arrêt de travail de 6 mois. Angoisse, stress au travail et dépression. Perte de confiance en moi et peur devant les cas les plus lourds ( tremblements, angoisse, phobies...)
Je n'avais eu aucun soutien psychologique suite à ce décès. Mon employeur ne m'a donné aucun soutien. Sur le moment, nous restons des professionnelles, mais attention dans le temps, il y a des répercussions. Je me pose des questions sur cette mort, et encore maintenant, puisque je n'ai jamais eu de réponse.
Toutes les démarches, suite à un décès,sont très automatiques mais le suivi psychologique devrait faire partie, aussi, des protocoles face à ces situations.
Disons, A NE PAS OUBLIER...ET A DEMANDER..
Lorsque cela m'est arrivé,il y a 2 ans, mon intervention d'urgence a été d'abord si la personne était encore vivante. Ne rien déplacer. Pour moi, se fut un vieux monsieur qui est monté sur son escabeau et qui, malheureusement, a sûrement oublié de crocheter celui-ci. Donc l'escabeau s'est refermé et lui est tombé avec. Il a eu "le coup du lapin", comme on dit.
Donc, lorsque je suis arrivée, j'ai aussitôt appelé les pompiers et mon agence. Sa soeur a été alertée aussi, elle habitait à côté.
En tout, cela a du durer 1/2 heure et, je suis partie!!
Les pompiers m'ont seulement dit qu'il faudrait psychologiquement que j'en parle à quelqu'un.
Ensuite, j'ai été chez le prochain client , faire du ménage, comme si de rien n'était.
Aujourd'hui, je suis en mi-temps thérapeutique suite à un arrêt de travail de 6 mois. Angoisse, stress au travail et dépression. Perte de confiance en moi et peur devant les cas les plus lourds ( tremblements, angoisse, phobies...)
Je n'avais eu aucun soutien psychologique suite à ce décès. Mon employeur ne m'a donné aucun soutien. Sur le moment, nous restons des professionnelles, mais attention dans le temps, il y a des répercussions. Je me pose des questions sur cette mort, et encore maintenant, puisque je n'ai jamais eu de réponse.
Toutes les démarches, suite à un décès,sont très automatiques mais le suivi psychologique devrait faire partie, aussi, des protocoles face à ces situations.
Disons, A NE PAS OUBLIER...ET A DEMANDER..
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marielo
Re: Décès
"flowerse"
Tu as bien raison pour le suivi psychologique après .
Moi,on m'a offert un café en arrivant à l'asso ; trois jours après ,la directrice m'a t° pour me demander comment j'allais : pas super bien ,car j'assure sur le coup et je craque après ;elle m'a dit qu'elle n'était pas étonnée ,et que si j'en éprouvais le besoin,je pouvais avoir un entretien payé par eux ,avec la psychologue qui nous fait nos réunions .J'ai voulu me débrouiller toute seule .
J'ai éprouvé le besoin d'aller voir le médecin qui a constaté le décès et qui se trouvait être le médecin traitant de la dame (60 ans) car il ne l'avait pas examiné pour conclure à une mort naturelle .
Cette dame m'avait t° quelques jours avant pour me dire qu'elle avait eu des attouchements d'un artisan venu chez elle et qu'elle avait peur .
Bref ,je ne saurais jamais ,et 8 ans après j'ai toujours des doutes ,et l'affreuse vision de cette dame un matin sur le dos complètement en diagonale sur le lit ,un peu de sang coulant du nez et les bras en pendant du lit ,dans la pénombre.
Mon employeur était furax car le smur par t° m'a demandé d'aller la toucher pour voir si elle était chaude ,et ça m'a un peu traumatisée .
Oui,on peut être amenées à se trouver en face de certaines situations mais il faut faire attention et savoir se protéger .
Tu as bien raison pour le suivi psychologique après .
Moi,on m'a offert un café en arrivant à l'asso ; trois jours après ,la directrice m'a t° pour me demander comment j'allais : pas super bien ,car j'assure sur le coup et je craque après ;elle m'a dit qu'elle n'était pas étonnée ,et que si j'en éprouvais le besoin,je pouvais avoir un entretien payé par eux ,avec la psychologue qui nous fait nos réunions .J'ai voulu me débrouiller toute seule .
J'ai éprouvé le besoin d'aller voir le médecin qui a constaté le décès et qui se trouvait être le médecin traitant de la dame (60 ans) car il ne l'avait pas examiné pour conclure à une mort naturelle .
Cette dame m'avait t° quelques jours avant pour me dire qu'elle avait eu des attouchements d'un artisan venu chez elle et qu'elle avait peur .
Bref ,je ne saurais jamais ,et 8 ans après j'ai toujours des doutes ,et l'affreuse vision de cette dame un matin sur le dos complètement en diagonale sur le lit ,un peu de sang coulant du nez et les bras en pendant du lit ,dans la pénombre.
Mon employeur était furax car le smur par t° m'a demandé d'aller la toucher pour voir si elle était chaude ,et ça m'a un peu traumatisée .
Oui,on peut être amenées à se trouver en face de certaines situations mais il faut faire attention et savoir se protéger .
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cosmos
Re: Décès
Oui, tout ce que vous dites doit être pris en compte normalement. Mais je vois que ce n'est pas le cas , loin de là.
Suivi psychologique ? mais par qui ? il n'y a pas de psychologue dans les associations, (à part chez marielo).
Je pense qu'il serait bon , au minimum, de se réunir entre personnel, pour en parler. Parler. c'est déjà un grand pas vers l'acceptation. Cela fait du bien de parler à d'autres quand on a vécu ça.
Cela fait partie de notre travail. Avez-vous des formations portant sur cela ?(accompagnement de fins de vie, soins palliatifs ou assimilés, que faire en cas de décès ?)
Je vois par les deux cas de marielo et flowerse que cela fait énormément de dégâts............ je suis assez révolté face à ça. Ca peut même détruire une personne qui ne gère pas la situation (dépression). Vous vous rendez compte, l'impact que ça peut avoir ?
On devrait être apte à affronter ces situations, par le biais de formations adaptées, de débats, etc... (le rêve ?)
Perso, je gère bien ces situations, il m'est arrivé plusieurs fois d'avoir des décès et faire des toilettes mortuaires. Une dame est même décédée "dans mes bras", en présence des enfants. J'étais sereine, certes un peu tendue , mais sereine (par rapport à moi). Je me suis retirée un peu pour laisser les enfants et mari vivre le moment douloureux pour eux.
Mais l'essentiel était , pour moi, que la dame, qui était mourante depuis plusieurs jours, parte dans des conditions "idéales" : chez elle, entourée de sa famille, au calme, le moins de douleurs possibles, et c'est ce qui s'est passé. Elle est partie sereinement, et c'est cela qui compte pour moi.
La mort ne me fait pas peur, il faut accepter cet état de fait. Elle fait partie de la vie.
Je suis à l'aise avec ça. Mais certaines collègues plus jeunes , quand elles sont confrontées à cela, ont du mal. Et la direction ne les aide pas du tout. Une seule question de leur part : " alors, ça va ?" et les filles répondent : "oui ,oui, ça ira." C'est tout . Pffff ....
Alors j'essaie de les épauler.
Voila mon ressenti
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marilo
Re: Décès
"cosmos" bonjour
Il n'y a peut être pas de réunions psychologues partout ,mais je ne pense pas qu'il n'y en ait que chez moi ,et cette psychologue ,ils la payent en plus , dans ce genre de situation .Les assos pourraient donc prévoir ...
Je pense que trouver une personne décédée cela arrive beaucoup plus rarement dans notre métier que dans le tiens .(je pense que ce sujet est abordé dans la formation d'aide soignante )
Par contre,des " fins de vie" plus souvent! certaines formations qu'on nous propose sont sur l'accompagnement de fin de vie ;perso je n'ai jamais voulu la faire .
La mort ,oui,fait partie de la vie ,mais tout dépend des conditions et des circonstances ,et on n'est pas toutes armées pour y faire face par rapport à notre vécu .
Elle est d'autant plus choquante quand on ne s'y attend pas,comme pour "flowerse" ( ou moi).
La question de "Samantha" prouve que personne ne nous donne la conduite à tenir en pareil cas : "vous nous téléphonez et s'occupe de tout !"
Ensuite ,je pense que c'est surtout APRES que l'on aurait besoin d'en parler à quelqu'un qui nous écoute et qui soit compétent pour le faire ...
Il n'y a peut être pas de réunions psychologues partout ,mais je ne pense pas qu'il n'y en ait que chez moi ,et cette psychologue ,ils la payent en plus , dans ce genre de situation .Les assos pourraient donc prévoir ...
Je pense que trouver une personne décédée cela arrive beaucoup plus rarement dans notre métier que dans le tiens .(je pense que ce sujet est abordé dans la formation d'aide soignante )
Par contre,des " fins de vie" plus souvent! certaines formations qu'on nous propose sont sur l'accompagnement de fin de vie ;perso je n'ai jamais voulu la faire .
La mort ,oui,fait partie de la vie ,mais tout dépend des conditions et des circonstances ,et on n'est pas toutes armées pour y faire face par rapport à notre vécu .
Elle est d'autant plus choquante quand on ne s'y attend pas,comme pour "flowerse" ( ou moi).
La question de "Samantha" prouve que personne ne nous donne la conduite à tenir en pareil cas : "vous nous téléphonez et s'occupe de tout !"
Ensuite ,je pense que c'est surtout APRES que l'on aurait besoin d'en parler à quelqu'un qui nous écoute et qui soit compétent pour le faire ...
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flowerse
Re: Décès
Disons qu'étant moi-même déléguée du personnel, ayant demandé à plusieurs reprises d'une mise en place d'un soutien psychologique à mon employeur sans effet, nous sommes confrontées à cette confiance en soi qui s'altère au fur et à mesure. A l'intérieur de soi, je pensais que cela faisait parti de ma profession et que se serait presque "honteux" de ne pas pouvoir faire face.
J'ai appris, avec une psychologue que j'ai consulté personnellement, que je n'avais pas à en voir honte, que j'ai le droit d'avoir peur aussi, comme tout le monde. je croyais, en fait, que je devais l'affronter car cela fait parti de mon métier, mais voilà, le cerveau accumule et le corps ne suit plus. La peur, la colère et la confiance en soi qui part.
J'avais aussi demander depuis des années des formations "fin de vie" ou autres, mais celles-ci sont principalement en direction des aide-soignantes et infirmière.
Donc, rien, il faut se débrouiller avec soi-même.
Et c'est de là que je me suis aperçue que notre métier n'avait aucune reconnaissance et qu'il n'était seulement qu'une manière à nos sociétés de s'enrichir ou de se donner bonne conscience d'aider les autres par notre intermédiaire.
Aujourd'hui, je travaille mais je n'ai plus cette conviction de le faire comme je l'avais vraiment imaginé.
Le pire, c'est que professionnellement, il n'y a pas, non plus cette reconnaissance par rapport à la CPAM, il faudrait se battre pour le faire reconnaître en maladie professionnelle.
Voilà, je dirai qu'on nous abandonne à notre triste sort et le burn-out s'installe petit à petit.
J'ai appris, avec une psychologue que j'ai consulté personnellement, que je n'avais pas à en voir honte, que j'ai le droit d'avoir peur aussi, comme tout le monde. je croyais, en fait, que je devais l'affronter car cela fait parti de mon métier, mais voilà, le cerveau accumule et le corps ne suit plus. La peur, la colère et la confiance en soi qui part.
J'avais aussi demander depuis des années des formations "fin de vie" ou autres, mais celles-ci sont principalement en direction des aide-soignantes et infirmière.
Donc, rien, il faut se débrouiller avec soi-même.
Et c'est de là que je me suis aperçue que notre métier n'avait aucune reconnaissance et qu'il n'était seulement qu'une manière à nos sociétés de s'enrichir ou de se donner bonne conscience d'aider les autres par notre intermédiaire.
Aujourd'hui, je travaille mais je n'ai plus cette conviction de le faire comme je l'avais vraiment imaginé.
Le pire, c'est que professionnellement, il n'y a pas, non plus cette reconnaissance par rapport à la CPAM, il faudrait se battre pour le faire reconnaître en maladie professionnelle.
Voilà, je dirai qu'on nous abandonne à notre triste sort et le burn-out s'installe petit à petit.
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marielo
Re: Décès
"cosmos" bonsoir .
Non,ce n'est pas indiscret .
En parlant de cette formation sur " la fin de vie " ,ce n'est en fait pas que je n'ai jamais VOULU la faire comme je l'ai écris c'est vrai, ,mais c'est que dans les formations qu'on nous propose parfois ,il y a certaines thématiques qui me "parlent" plus ,qui me semblent plus utiles et qui conviennent plus à mon travail à domicile .
Comme : les maladies psychiques ,gestion de l'agressivité ,et dans 2 semaines une formation sur l'accompagnement de personnes atteintes de la maladie d' Alzheimer et apparentées .(Gestes et postures aussi .)
Je ne crains pas vraiment de me trouver face à une personne âgée en fin de vie à son domicile ,car si elle est en fin de vie à domicile ,c'est qu'elle est entourée des siens (conjoint ou autre )
Ensuite ,je m'investie moins affectivement qu'il y a 9 ans ,auprès des personnes chez qui je travaille (même si j'ai quand même toujours essayé de garder un certain recul depuis le début !).
J' ai beaucoup plus crains ,chez certaines personnes fragiles , qui n'étaient cependant pas du tout en fin de vie ,de me retrouver face à un cadavre en ouvrant la porte un matin ... et dieu sait si c'est angoissant !( et pourtant ,le jour ou cela m'est arrivé vraiment ,je n'y pensais pas ).
Par contre ,assister un enfant ,une personne jeune en fin de vie ,je m'en sens à priori complètement incapable .
Mais pour nous AVS ,est-ce vraiment souvent le cas ?
Même le fait de trouver une personne décédée à son domicile ,je crois que c'est assez rare d'après certaines collègues;c'est la faute à "pas de chance " ;ça m'est arrivé au bout de 6 mois ,et d'autres qui travaillent depuis des années n'ont jamais eu ce genre d'expérience .
J'espère avoir répondu à ta question .
A +
Non,ce n'est pas indiscret .
En parlant de cette formation sur " la fin de vie " ,ce n'est en fait pas que je n'ai jamais VOULU la faire comme je l'ai écris c'est vrai, ,mais c'est que dans les formations qu'on nous propose parfois ,il y a certaines thématiques qui me "parlent" plus ,qui me semblent plus utiles et qui conviennent plus à mon travail à domicile .
Comme : les maladies psychiques ,gestion de l'agressivité ,et dans 2 semaines une formation sur l'accompagnement de personnes atteintes de la maladie d' Alzheimer et apparentées .(Gestes et postures aussi .)
Je ne crains pas vraiment de me trouver face à une personne âgée en fin de vie à son domicile ,car si elle est en fin de vie à domicile ,c'est qu'elle est entourée des siens (conjoint ou autre )
Ensuite ,je m'investie moins affectivement qu'il y a 9 ans ,auprès des personnes chez qui je travaille (même si j'ai quand même toujours essayé de garder un certain recul depuis le début !).
J' ai beaucoup plus crains ,chez certaines personnes fragiles , qui n'étaient cependant pas du tout en fin de vie ,de me retrouver face à un cadavre en ouvrant la porte un matin ... et dieu sait si c'est angoissant !( et pourtant ,le jour ou cela m'est arrivé vraiment ,je n'y pensais pas ).
Par contre ,assister un enfant ,une personne jeune en fin de vie ,je m'en sens à priori complètement incapable .
Mais pour nous AVS ,est-ce vraiment souvent le cas ?
Même le fait de trouver une personne décédée à son domicile ,je crois que c'est assez rare d'après certaines collègues;c'est la faute à "pas de chance " ;ça m'est arrivé au bout de 6 mois ,et d'autres qui travaillent depuis des années n'ont jamais eu ce genre d'expérience .
J'espère avoir répondu à ta question .
A +
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marielo
Re: Décès
"flowerse" bonsoir .
Je relis ton message ,et je suis un peu "contrariée" que l'on ne t'ait pas proposé une aide ou une écoute quelconque dans ton association .
Et surtout ,qu'en plus ,en tant que DP ,tu ne puisses même pas obtenir de ta direction la mise en place d'un dispositif permettant un soutien psychologique dans des cas similaires au tien ,ça me contrarie encore plus !.( et cela n'arrive pas souvent je pense !)
Tu as raison ,nous avons de quoi nous poser des questions sur notre position et notre fonction : nous sommes là souvent pour donner bonne conscience à la société qui " aide ses petits vieux " ,mais , qui nous méprise ,quant à nos conditions de travail ,à la reconnaissance de nos diplômes ,au respect de notre travail ,à notre salaire ,etc...
(Quand ce n'est pas pour certaines ,pour l'enrichissement de leurs employeurs ...)
Et bien oui ,nous continuons notre travail social ,au détriment de notre santé physique et mentale ,il faut qu'on prenne du " recul " : au détriment des personnes aidées ? on se pose des questions !...
Bon courage ,on est là si tu le souhaites .
Je relis ton message ,et je suis un peu "contrariée" que l'on ne t'ait pas proposé une aide ou une écoute quelconque dans ton association .
Et surtout ,qu'en plus ,en tant que DP ,tu ne puisses même pas obtenir de ta direction la mise en place d'un dispositif permettant un soutien psychologique dans des cas similaires au tien ,ça me contrarie encore plus !.( et cela n'arrive pas souvent je pense !)
Tu as raison ,nous avons de quoi nous poser des questions sur notre position et notre fonction : nous sommes là souvent pour donner bonne conscience à la société qui " aide ses petits vieux " ,mais , qui nous méprise ,quant à nos conditions de travail ,à la reconnaissance de nos diplômes ,au respect de notre travail ,à notre salaire ,etc...
(Quand ce n'est pas pour certaines ,pour l'enrichissement de leurs employeurs ...)
Et bien oui ,nous continuons notre travail social ,au détriment de notre santé physique et mentale ,il faut qu'on prenne du " recul " : au détriment des personnes aidées ? on se pose des questions !...
Bon courage ,on est là si tu le souhaites .