Bonjour à tous et toutes
Je suis en train de me renseigner sur le métier d'auxiliaire de vie sociale qui interviennent à domicile chez les personnes âgées. Et j'ai quelques questions à vous posez, si vous voulez bien me répondre.
J'aimerais connaitre la durée de vos interventions en général chez les personnes.
Concernant vos activités, en quelle proportion vous faites de l'aide aux actes de la vie quotidienne (aide à la toilette, ménage, transferts, aide à l'alimentation, etc) et quelle est la part du social, cad de l'accompagnement social et relationnel ? Est-ce que vous en faite beaucoup, est-ce que vous avez le temps pour ça ? Je vois des annonces de boites qui proposent un soutien moral, une écoute, un accompagnement vers l'extérieur pour les activités de loisirs, etc, et aussi ils proposent des jeux (cartes, ...) ou activités manuelles pour lutter contre la solitude, etc.
Est-ce que la réalité est en accord avec ces annonces ?
Un grand merci à celles qui me répondront.
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questions aux AVS
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la_puce
Re: questions aux AVS
Bonjour. Je pense qu'il n'y a qu'une réponse a donner : ça dépend!
On peut aussi bien intervenir une demie heure que 5h d'affilée chez la même personne. Dans une journée on peut faire des toilettes, de la preparation de repas, du ménage, accompagner la personne en courses ou en sortie, aider au lever, au coucher, changer des protections...par contre perso je trouve qu'on a rarement du temps pour jouer aux cartes ou autre. Mais chaque association est différente, chaque personne a des besoins différents.
On peut aussi bien intervenir une demie heure que 5h d'affilée chez la même personne. Dans une journée on peut faire des toilettes, de la preparation de repas, du ménage, accompagner la personne en courses ou en sortie, aider au lever, au coucher, changer des protections...par contre perso je trouve qu'on a rarement du temps pour jouer aux cartes ou autre. Mais chaque association est différente, chaque personne a des besoins différents.
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Mikado
Re: questions aux AVS
Bonsoir , auxiliaire de vie diplômée depuis 5ans 90 % de mon travail consiste à faire du ménage. Malheureusement c la triste réalité de notre métier : difficile, mal rémunéré et pas ou peu considéré.
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Fanny
Re: questions aux AVS
Merci beaucoup pour vos réponses ... et c'est bien ce que je pensais.
En fait, je souhaite mettre en place un véritable accompagnement social et relationnel pour "mieux vivre à dom ; prévenir et ralentir le processus de la perte d'autonomie" ; prendre le temps de "faire avec", de stimuler plus que se substituer à la personne.
Malgré la difficulté, je voudrais monter un service qui axe le travail en priorité dans ce sens-là. Au départ, j'avais pensé aux tisf (je suis moi-même tisf) mais on m'a fait remarquer qu'il y aurait "accrochage" avec les compétences des AVS (problème de positionnement professionnel). L'idée serait donc de travailler avec des AVS et de valoriser ces compétences sous-exploitées par les prestataires actuellement.
La grande difficulté de ce projet se trouve au niveau des financeurs (budget restreint qui oblige à prioriser le ménage et l'assistance aux actes essentiels et à délaisser les activités sociales). La solution réside t-elle alors dans la recherche d'un public suffisamment aisé qui pourra se permettre de se financer en dehors des plans d'aide de l'APA ?
Je vous remercie pour vos réactions, avis, idées, ...
En fait, je souhaite mettre en place un véritable accompagnement social et relationnel pour "mieux vivre à dom ; prévenir et ralentir le processus de la perte d'autonomie" ; prendre le temps de "faire avec", de stimuler plus que se substituer à la personne.
Malgré la difficulté, je voudrais monter un service qui axe le travail en priorité dans ce sens-là. Au départ, j'avais pensé aux tisf (je suis moi-même tisf) mais on m'a fait remarquer qu'il y aurait "accrochage" avec les compétences des AVS (problème de positionnement professionnel). L'idée serait donc de travailler avec des AVS et de valoriser ces compétences sous-exploitées par les prestataires actuellement.
La grande difficulté de ce projet se trouve au niveau des financeurs (budget restreint qui oblige à prioriser le ménage et l'assistance aux actes essentiels et à délaisser les activités sociales). La solution réside t-elle alors dans la recherche d'un public suffisamment aisé qui pourra se permettre de se financer en dehors des plans d'aide de l'APA ?
Je vous remercie pour vos réactions, avis, idées, ...
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OFFALY
Re: questions aux AVS
Fanny bonjour,
Si je vous suis, vous laisseriez donc "tomber" le public le plus démuni!!!...
Si je vous suis, vous laisseriez donc "tomber" le public le plus démuni!!!...
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Odalixe
Re: questions aux AVS
OFFALY,
Bonjour à toi,
Je comprends tout à fait le sens de ta réflexion, car c'est celle que je me suis faite. Et puis, je me suis ravisée!
Fanny ne travaille pas par pure philanthropie, et personne ne peut la blâmer quand à l'orientation de sa future activité.
Elle veut aller là où il y a réellement des moyens pour travailler en privilégiant un véritable accompagnement social . Elle contourne le problème du financement en dirigeant sa future activité là où il y a de réels moyens? elle est pragmatique comme le sont de nombreuses AVS ou aide à domicile en CESU qui habitent des régions mieux loties comme l'Ile de France ou PACA: de meilleurs revenus et un public ciblé qui génère moins d'usure professionnelle.
Alors oui, elle fera abstraction du public démuni car son but n'est pas d'être la Mère Thérésa du domicile. Je n'y vois pas d'inconvénient mais plutôt une honnêteté à s'exprimer en logique de marché plutôt que de charité. Tu vois bien que la charité est abandonnée aux associations et aux CCAS. Quelle entreprise serait assez folle pour se lancer sur le créneau exsangue des "sans dents"? Bon, je sais que parfois ils compensent avec des dentiers qu'il ne faut pas oublier de mettre. Pour le public Alzheimer c'est une autre histoire car les dentiers se baladent parfois de bouches en bouches ...ou autre !
Par contre Fanny doit savoir que le créneau est largement investi par le gré à gré ( on peut comprendre)et que de ce fait , percer dans le secteur en tant qu'entreprise ne sera pas une mince affaire.
Toute mon amitié OFFALY et à Bientôt
Bonjour à toi,
Je comprends tout à fait le sens de ta réflexion, car c'est celle que je me suis faite. Et puis, je me suis ravisée!
Fanny ne travaille pas par pure philanthropie, et personne ne peut la blâmer quand à l'orientation de sa future activité.
Elle veut aller là où il y a réellement des moyens pour travailler en privilégiant un véritable accompagnement social . Elle contourne le problème du financement en dirigeant sa future activité là où il y a de réels moyens? elle est pragmatique comme le sont de nombreuses AVS ou aide à domicile en CESU qui habitent des régions mieux loties comme l'Ile de France ou PACA: de meilleurs revenus et un public ciblé qui génère moins d'usure professionnelle.
Alors oui, elle fera abstraction du public démuni car son but n'est pas d'être la Mère Thérésa du domicile. Je n'y vois pas d'inconvénient mais plutôt une honnêteté à s'exprimer en logique de marché plutôt que de charité. Tu vois bien que la charité est abandonnée aux associations et aux CCAS. Quelle entreprise serait assez folle pour se lancer sur le créneau exsangue des "sans dents"? Bon, je sais que parfois ils compensent avec des dentiers qu'il ne faut pas oublier de mettre. Pour le public Alzheimer c'est une autre histoire car les dentiers se baladent parfois de bouches en bouches ...ou autre !
Par contre Fanny doit savoir que le créneau est largement investi par le gré à gré ( on peut comprendre)et que de ce fait , percer dans le secteur en tant qu'entreprise ne sera pas une mince affaire.
Toute mon amitié OFFALY et à Bientôt
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amandine
Re: questions aux AVS
Bonjour moi je fait des toilettes pour des personnes âgées qui son autonome, semi autonome, au lit, maladies mental.
sa varie de 30min à 45min 'faire le lit, vaisselle, vider pot de nuit, toilette + habillage, petit dejeuner, ouvrir volet, vider la poubelle, mettre une machine en route (sa dépend des personnes) et le ménage varie de 1h à 3h je fait 1 à 2 ménages par jour sauf samedi/dimanche.
je travail un week een sur deux matin et soir defoua le midi
je n'est pas d'activité avec la personne agée (jeux, promenade) car les cout des prestation son de plus en plus élever et les personne les refuses. Voila
sa varie de 30min à 45min 'faire le lit, vaisselle, vider pot de nuit, toilette + habillage, petit dejeuner, ouvrir volet, vider la poubelle, mettre une machine en route (sa dépend des personnes) et le ménage varie de 1h à 3h je fait 1 à 2 ménages par jour sauf samedi/dimanche.
je travail un week een sur deux matin et soir defoua le midi
je n'est pas d'activité avec la personne agée (jeux, promenade) car les cout des prestation son de plus en plus élever et les personne les refuses. Voila
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Fanny
Re: questions aux AVS
Bonjour Offaly,
Mes expériences dans le secteur social (public de personnes âgées, ou familles fragilisées) n'ont pas toutes été très bonnes : les conditions de travail ainsi que la logique des employeurs s’avéraient être un réel frein pour exercer simplement correctement les missions, donc pour faire réellement évoluer la situation des personnes. Je n'arrive pas à travailler comme ça, d'une façon qui me semble être en dépit du bon sens.
Je cherche donc simplement à gagner ma vie avec les valeurs qui me semblent importantes à mettre en place.
Donc, non, le problème n'est pas que je veuille laisser tomber le public le plus démuni, mais Odaxine à raison : ce ne sera pas une mince affaire, et je me demande juste si j'y arriverai en dehors d'un public plus aisé ... malgré les débats actuels sur le vieillissement de la population, l'adaptation de la société et l'importance reconnue de la prévention (estime de soi, sens de sa vie,relations sociales, etc) ... !
Je n'arriverai peut-être à rien au final ... mais "peut-être" n'étant pas l'absolu, j'essaie !
Mes expériences dans le secteur social (public de personnes âgées, ou familles fragilisées) n'ont pas toutes été très bonnes : les conditions de travail ainsi que la logique des employeurs s’avéraient être un réel frein pour exercer simplement correctement les missions, donc pour faire réellement évoluer la situation des personnes. Je n'arrive pas à travailler comme ça, d'une façon qui me semble être en dépit du bon sens.
Je cherche donc simplement à gagner ma vie avec les valeurs qui me semblent importantes à mettre en place.
Donc, non, le problème n'est pas que je veuille laisser tomber le public le plus démuni, mais Odaxine à raison : ce ne sera pas une mince affaire, et je me demande juste si j'y arriverai en dehors d'un public plus aisé ... malgré les débats actuels sur le vieillissement de la population, l'adaptation de la société et l'importance reconnue de la prévention (estime de soi, sens de sa vie,relations sociales, etc) ... !
Je n'arriverai peut-être à rien au final ... mais "peut-être" n'étant pas l'absolu, j'essaie !
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cosmos
Re: questions aux AVS
D'accord avec toi , Odalixe...
Je t'apprécie, et ton langage est très agréable, tu cernes très bien les problèmes...
Les propos de Fanny partent d'un bon sentiment, elle peut mettre en place de belles actions, faut juste qu'elle y trouve le chemin.
bon courage à vous.
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OFFALY
Re: questions aux AVS
Bonjour Fanny,
Axer la qualité de l'aide à la personne en privilégiant une importance particulière au "mieux vivre" à domicile est certainement une idée que je partage avec vous. Une idée que je défends tous les jours ainsi que celle qui est de valoriser notre métier. L'une ne pouvant se faire sans l'autre.
Vous avez peut être raison : l'émergence de tels services pourrait alerter ceux déjà en place afin de rénover et moderniser leur fonctionnement et rendre accessible ces prestations à toute demande. C'est ce que j'espère avec un peu d'utopie sans doute.
Fanny je souhaite que vous trouviez le créneau idéal pour vous épanouir et vivre de votre travail.
Un petit clin d’œil à Odalixe, que je remercie pour ses interventions et réflexions toujours bienvenues(un problème informatique a perdu mes adresses mail).
Bon dimanche à tous.
Axer la qualité de l'aide à la personne en privilégiant une importance particulière au "mieux vivre" à domicile est certainement une idée que je partage avec vous. Une idée que je défends tous les jours ainsi que celle qui est de valoriser notre métier. L'une ne pouvant se faire sans l'autre.
Vous avez peut être raison : l'émergence de tels services pourrait alerter ceux déjà en place afin de rénover et moderniser leur fonctionnement et rendre accessible ces prestations à toute demande. C'est ce que j'espère avec un peu d'utopie sans doute.
Fanny je souhaite que vous trouviez le créneau idéal pour vous épanouir et vivre de votre travail.
Un petit clin d’œil à Odalixe, que je remercie pour ses interventions et réflexions toujours bienvenues(un problème informatique a perdu mes adresses mail).
Bon dimanche à tous.