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Avis
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Fabienne
Avis
Bonjour
Je me demandais ce que vous en pensez ,vous,qui êtes des professionnelles.
Ma belle-mère (88ans) s'est renversée de l'eau bouillante sur elle , elle n'a pas voulu que son aide à domicile(non diplômée) appelle les urgences malgré que la brûlure sur son bras soit assez étendue;son aide à domicile l'a soigné comme elle a pu :refroidi la brûlure + pommade (contre les brûlures). Le lendemain ,la plaie a progressé ,ma belle -mère a du appelé le médecin .
Ma belle-sœur en veut à l'aide à domicile mais pouvait-elle aller contre son avis et décrocher le téléphone .Je ne pense pas qu'elle pouvait prévoir les complications.
Qu'en pensez-vous?
Je pense à cette situation car je suis moi- même AVS ;
Je me demandais ce que vous en pensez ,vous,qui êtes des professionnelles.
Ma belle-mère (88ans) s'est renversée de l'eau bouillante sur elle , elle n'a pas voulu que son aide à domicile(non diplômée) appelle les urgences malgré que la brûlure sur son bras soit assez étendue;son aide à domicile l'a soigné comme elle a pu :refroidi la brûlure + pommade (contre les brûlures). Le lendemain ,la plaie a progressé ,ma belle -mère a du appelé le médecin .
Ma belle-sœur en veut à l'aide à domicile mais pouvait-elle aller contre son avis et décrocher le téléphone .Je ne pense pas qu'elle pouvait prévoir les complications.
Qu'en pensez-vous?
Je pense à cette situation car je suis moi- même AVS ;
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Odalixe
Re: Avis
L'Aide à domicile a effectué les gestes de 1ère urgence: refroidissement de la plaie, et après a conseillé votre belle-mère sur la ligne à suivre ( urgences)
Après, il existe un risque à vivre à domicile comme il existe un risque à ...vivre tout simplement.
Votre belle-mère semble avoir conservé ses facultés à orienter ses actes et donc son libre-arbitre sinon , vous auriez je pense , précisé la prise en charge spécifique de votre belle-mère ( APAH, tutelle, curatelle...)
Si toutefois il s'avérait que la prise en charge n'était pas suffisante , là , votre belle-sœur a peut-être à se reprocher de ne pas avoir mis suffisamment d'accompagnement autour de sa mère âgée. Auquel cas, elle projette sur l'Aide à Domicile, ses propres manquements( lacunes de sa part ou volonté de la mère à exister par elle-même).
Après, il existe un risque à vivre à domicile comme il existe un risque à ...vivre tout simplement.
Votre belle-mère semble avoir conservé ses facultés à orienter ses actes et donc son libre-arbitre sinon , vous auriez je pense , précisé la prise en charge spécifique de votre belle-mère ( APAH, tutelle, curatelle...)
Si toutefois il s'avérait que la prise en charge n'était pas suffisante , là , votre belle-sœur a peut-être à se reprocher de ne pas avoir mis suffisamment d'accompagnement autour de sa mère âgée. Auquel cas, elle projette sur l'Aide à Domicile, ses propres manquements( lacunes de sa part ou volonté de la mère à exister par elle-même).
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sophia
Re: Avis
bonjour..
dans tout les cas une brulure peut avoir des complications surtout chez les PA ( peau trés fine).. ...donc il aurait été préférable de faire venir son docteur , en lui expliquant que seul le docteur pouvait jugé de l'importance de la brulure ...
les premiers gestes étaient trés bien...mais l'avis du docteur préférable'( diplomée ou pas)
bonne journée
dans tout les cas une brulure peut avoir des complications surtout chez les PA ( peau trés fine).. ...donc il aurait été préférable de faire venir son docteur , en lui expliquant que seul le docteur pouvait jugé de l'importance de la brulure ...
les premiers gestes étaient trés bien...mais l'avis du docteur préférable'( diplomée ou pas)
bonne journée
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isa07
Re: Avis
Bonjour,
Ce que vous avez omis de dire, c'est si l'AD dépend d'une structure (association ou agence) ou si votre belle-mère est employeur.
Dans le premier cas, il est indispensable d'en référer à son employeur (qui est responsable de l'intervention) et de suivre les consignes, dans le second cas, peut-on désobéir à son employeur même pour la sécurité de celui-ci ?
Dans tous les cas, il y a la question de non assistance à personne en danger (à plus forte raison vulnérable).
Ce que vous avez omis de dire, c'est si l'AD dépend d'une structure (association ou agence) ou si votre belle-mère est employeur.
Dans le premier cas, il est indispensable d'en référer à son employeur (qui est responsable de l'intervention) et de suivre les consignes, dans le second cas, peut-on désobéir à son employeur même pour la sécurité de celui-ci ?
Dans tous les cas, il y a la question de non assistance à personne en danger (à plus forte raison vulnérable).
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Lola
Re: Avis
A Isa07
Pour rebondir à votre allusion dans le cas d'une personne en contrat mandataire, à vous lire " Il y a la question de non assistance à personne en danger. " J'avoue que c'est fort du café!!
Odalixe, A très bien répondu d'une situation comme tant d'autre "alambiquée", dans laquelle chacune de nous peut s'y retrouver un jour ou l'autre.
Pour rebondir à votre allusion dans le cas d'une personne en contrat mandataire, à vous lire " Il y a la question de non assistance à personne en danger. " J'avoue que c'est fort du café!!
Odalixe, A très bien répondu d'une situation comme tant d'autre "alambiquée", dans laquelle chacune de nous peut s'y retrouver un jour ou l'autre.
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Marie
Re: Avis
Dans un cas, comme celui-ci, j'aurais appelé le médecin en urgence, en faisant fi de l'avis de la blessée. J'aurais refroidi en attendant, mais sûrement pas mis une pommade sur la brûlure.Quelquefois, il arrive que nous soyons obligés de passer outre, la personne, car lors d'une intervention, une personne âgée se plaignait d'une douleur au bras gauche,et sous le sein, j'ai appelé le 15, et il s'agissait d'un accident cardiaque. Je précise que la personne avait toute sa tête, mais refusait les secours.
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marielo
Re: Avis
Bonsoir
Certaines personnes refusent même que l'on appelle les pompiers ,mais quand notre responsabilité peut être engagée ,on ne peut pas toujours "respecter" le souhait de la personne aidée .
Cela m'est déjà arrivé ,quand les personnes n'acceptent pas ce que je compte faire ,je téléphone à ma responsable de secteur ,et les gens se sentent contraints ensuite d'accepter si je dis que j'ai reçu "l'ordre " de ma hiérarchie ...
Certaines personnes refusent même que l'on appelle les pompiers ,mais quand notre responsabilité peut être engagée ,on ne peut pas toujours "respecter" le souhait de la personne aidée .
Cela m'est déjà arrivé ,quand les personnes n'acceptent pas ce que je compte faire ,je téléphone à ma responsable de secteur ,et les gens se sentent contraints ensuite d'accepter si je dis que j'ai reçu "l'ordre " de ma hiérarchie ...
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Odalixe
Re: Avis
Tout cela me fait penser à la panoplie de gardes-fous que nous "savons" mettre "autour" de la personne pensant faire au mieux pour elle. Le mieux pour nous est-il le mieux pour elle ?
Alors oui, nous protégeons mais qui protégeons-nous? eux ...ou nous tout simplement?
En avant les contentions et restrictions de toutes sortes: barrières au lit, nourriture moulinée...etc.
A trop protéger, limiter ...gardons à l'esprit que la personne est une individualité encore capable de penser voire de faire par elle-même ce que nous n'avons pas à limiter avec nos propres limites.
La bienveillance peut être aussi sur un curseur qui consiste à laisser un libre-choix à la personne d'être elle-même et de continuer à faire malgré son âge, son expérience. Du coup elle se situe dans le mouvement, dans l'apprentissage d'apprendre encore et encore qu'à 88 ans , elle aurait dû appeler elle-même son médecin comme lui a conseillé son aide à domicile.
A trop limiter, restreindre,soi-disant pour protéger... nous éteignons la vie et sa pulsion. L'adulte n'est qu'un enfant qui a ...survécu au risque. N'infantilisons pas en faisant à la place svp.
Certes elle s'est brûlée. Mais à quoi s'est-elle brûlée surtout? au sentiment d'exister et par elle-même. Et croyez-moi que cette brûlure est venu lui signifier qu'à 88 ans, elle encore volontaire pour s'engager seule dans un risque ( dont elle tenait par son Aide les tenants et aboutissants)
La brulure peut dégénérer, virer en "beurre de chèvre" et après? elle sera morte en ayant eu le sentiment d'avoir été debout et non allongée par une volonté de tout sur-protéger. N'oubliez pas que l'enfer est pavé de bonnes intentions qui emmènent tout droit...au cimetière!
Je ne saurais trop vous conseiller de renforcer votre éthique en vous appuyant sur les 14 besoins fondamentaux répertoriés par Virginia Hendersen ou dans le même acabit par ceux de la Pyramide de Maslow.
Merci de m'avoir lue jusqu'au bout et une bonne année à toutes et surtout " aux anciennes" qui comme moi viennent encore alimenter ce forum, prendre des risques en argumentant sur leur positionnement professionnel ( même les jeunes retraitées de ma si jolie Bretagne). Clin d’œil à celles qui se reconnaîtront!
Alors oui, nous protégeons mais qui protégeons-nous? eux ...ou nous tout simplement?
En avant les contentions et restrictions de toutes sortes: barrières au lit, nourriture moulinée...etc.
A trop protéger, limiter ...gardons à l'esprit que la personne est une individualité encore capable de penser voire de faire par elle-même ce que nous n'avons pas à limiter avec nos propres limites.
La bienveillance peut être aussi sur un curseur qui consiste à laisser un libre-choix à la personne d'être elle-même et de continuer à faire malgré son âge, son expérience. Du coup elle se situe dans le mouvement, dans l'apprentissage d'apprendre encore et encore qu'à 88 ans , elle aurait dû appeler elle-même son médecin comme lui a conseillé son aide à domicile.
A trop limiter, restreindre,soi-disant pour protéger... nous éteignons la vie et sa pulsion. L'adulte n'est qu'un enfant qui a ...survécu au risque. N'infantilisons pas en faisant à la place svp.
Certes elle s'est brûlée. Mais à quoi s'est-elle brûlée surtout? au sentiment d'exister et par elle-même. Et croyez-moi que cette brûlure est venu lui signifier qu'à 88 ans, elle encore volontaire pour s'engager seule dans un risque ( dont elle tenait par son Aide les tenants et aboutissants)
La brulure peut dégénérer, virer en "beurre de chèvre" et après? elle sera morte en ayant eu le sentiment d'avoir été debout et non allongée par une volonté de tout sur-protéger. N'oubliez pas que l'enfer est pavé de bonnes intentions qui emmènent tout droit...au cimetière!
Je ne saurais trop vous conseiller de renforcer votre éthique en vous appuyant sur les 14 besoins fondamentaux répertoriés par Virginia Hendersen ou dans le même acabit par ceux de la Pyramide de Maslow.
Merci de m'avoir lue jusqu'au bout et une bonne année à toutes et surtout " aux anciennes" qui comme moi viennent encore alimenter ce forum, prendre des risques en argumentant sur leur positionnement professionnel ( même les jeunes retraitées de ma si jolie Bretagne). Clin d’œil à celles qui se reconnaîtront!