Retour d'infos promo 11-13

[Educ1214]

Bonjour,
Comme beaucoup de mes collègues de la promo 12-14, je me pose des questions quant aux préaffections de septembre... Peut-etre des éducateurs de la précedente promotion pourrait il m'eclairer sur 2-3 points. L'année passée, y a t'il des postes sur l'ensemble des inter-régions ? Quelle a été la part de poste en hébergement et en Milieu Ouvert ? Enfin, si vous avez d'autres infos a donner, comment ca se passe pour vous etc n'hésitez pas !

[au secours vivement la fin]

Hello,

Il y'a bien eu des postes dans toutes les régions,y compris les inter régions, mais selon nos voeux, et milieu ouvert et hébergement c'était à peu pres kif kif, le tout à respecté nos voeux. La plupart d'entre nous ont été satisfaits, seuls les derniers ont été lésés mais ce n'est pas un cauchemar non plus. Ceux qui en bavent le plus sont souvent ceux qui ont fini en tête de liste et qui ont eu exactement ce qu'ils voulaient.
Sinon bon courage à vous tous, la préaffectation, autant vous prévenir c'est l'enfer sur terre. Je n'en dirai pas plus, mais armez-vous de votre plus grand courage. Notre promo est en grande souffrance mais elle n'est surement pas la première...

[Educat]

Chers collègues,

La formation n'a jamais été évidente, peut importe l'année ou le mode d'organisation de la formation.
Ce temps représente un tournant dans un processus de vie, un retournement voire un chamboulement pour certains, c'est donc une certaine "épreuve" à passer.
L'épreuve de l’amphithéâtre n'est bien évidemment pas évidente, dans le sens où chacun est confronté à des enjeux professionnels mais également et surtout personnel, ce qui légitimement (il me semble) crée des tensions et des angoisses de toute part.
Il faudrait autant que faire ce peu essayer d'aborder ce temps avec plus de recul (ce qui ne veut pas dire qu'il ne faut pas le prendre au sérieux je précise) pour minimiser ces craintes, ces questionnements, bien qu'il n'y ai pas réellement de recette magique.

Cordialement,

[au secours vivement la fin]

Educat,

Merci de bien vouloir retourner sur le terrain en tant que stagiaires pré affecté avant de t'exprimer sur un sujet dont tu n'as aucune idée des tenants et des aboutissants. Ce n'est pas un chamboulement que beaucoup d'autres nous vivent, c'est un tsunami!

Signé, entre le redoublement pour cause de non rendu de mémoire et une démission, j'hésite énormément!

[chris]

"aucune idée des tenants et des aboutissants": euh, je pense que chacun de nous se souvient bien de cette période... Le message d'Educat était compatissant, et je trouve le ton que tu emploies peu sympathique..
Ce n'est pas parce qu'on est titulaires depuis quelques années qu'on a oublié! Et d'ailleurs, ce n'est pas parce qu'on est titulaires que les difficultés s'arrêtent.. Parfois, il faut des années pour obtenir sa mut, et faire de longs trajets chaque jour, être séparé de sa petite famille.. Donc, un peu de mesure s'il vous plait! Sur ce, bon courage à tous

[Educat]

Au secours vivement la fin,

Je trouve dommage ta réaction, je le répète peu importe l'organisation de la formation, cela reste difficile pour tous le monde. Tous les ans, depuis longtemps les stagiaires rencontres des difficultés. Il me semble que si déjà la formation te met autant en souffrance, ton arrivée sur le terrain en tant que titulaire est susceptible de l'être encore plus. Je te rappelle néanmoins que tu as signé pour être là où tu es, personne ne t'a forcé. Tu as également pris la place d'autres personnes qui auraient certainement souhaité aujourd'hui y être. Tu as bien raison de te questionner sur l'éventualité de ne pas signer ton arrêté de nomination, compte tenu de ton état actuel. Être titulaire représente d'autres difficultés dont tu n'as pas la réelle connaissance. Tu as encore le choix de partir, ce qui ne sera plus le cas en tant que titulaire (en tout cas pas dans l'immédiat).

Bon courage dans ta réflexion.

Cordialement,

[au secours vivement la fin]

Cher Educat,

Je ne pense pas que beaucoup de personnes auraient souhaité être à ma place s'ils avaient connaissance des conditions actuelles de formation que nous subissons. Par, ailleurs, je n'ai nullement fait état d'une quelconque souffrance personnelle, mais bien d'un constat collectif, qui concerne en l’occurrence la promo 11 13.

Néanmoins, lorsque tu me suggères de choisir la démission plutôt que la titularisation, est révélateur de la considération que tu peux porter en personnes qui font état de leurs difficultés au sein de leur travail ou de leur formation.

Sur ce, je ne cherche nullement à convaincre mes collègues titulaires de quoi que ce soit concernant nos difficultés, pour ma part j'en subis certains patiemment et les laisserai doucement récolter les fruits de ce qu'ils auront semé si je choisis de continuer dans cette voie, mais j'envisage de plus en plus de partir, et ce sera sans aucun regret.

J'ai la chance de ne pas être contrainte de continuer dans cette voie grâce à d'autres opportunités. Aussi, cela m'évitera comme hélas certains des titulaires, de ne plus être tenue dans ce métier que par le salaire...

Néanmoins, je ne les juge en rien, car je suis tout à fait consciente des difficultés, bouleversements,maltraitance institutionnelle et j'en passe.. inhérent à ce métier:)

Mais tout n'est pas à jeter à la PJJ, tout comme tout n'est pas à prendre. Aucune administration ne peut se targuer de fonctionner de façon parfaitement saine.

Sur ce je souhaite du courage à tous les éducateurs de la PJJ, ils en bien besoin.

[Educat]

Cher collègue,

Tu comprendras mon dépit face à ce genre de discours. Nous savons tous que la plainte est un sport national à la PJJ, dont la plupart savent user et pour certains dès leur entrée en formation. Et vraiment chaque année c'est exactement la même chose. Il serait certainement intéressant de se recentrer sur nos missions premières, c'est-à-dire la prise en charge de mineurs en difficultés.

Pour avoir travailler avec de stagiaires pré aff, ils ne subissent d'ailleurs pas tous ce que tu décris. Il ne faudrait pas faire d'une minorité, une généralité.

Je vois que tu tentes d'adopter un ton beaucoup plus philosophe et réfléchi, narguant les possibilités qui s'offrent à toi...mais reprend tes derniers propos un peu plus haut et lorsque tu as des collègues qui tentent autant que faire ce peu d'apporter un mot à la situation de chacun, il faudrait à minima ne pas jouer la carte de la victimisation et du dédain, attendant une certaine petite vengeance "les laisserais récolter les fruits qu'ils ont semé"...Non mais là on aura tous vu quoi...

De plus, de présumer le peu de compassion que tes collègues pourraient avoir à l'égard de leurs pairs, c'est le pompon mais je t'avouerais que je n'en suis même pas étonné, cela étant un discours à la mode dans notre administration.

Cordialement,

[chris]

Bonjour,

Je dois avouer que je suis surprise par le ton que tu emploies
"au secours vivement la fin".. Je peux comprendre qu'il y'ait des difficultés (que par ailleurs tu n'explicites pas vraiment) mais tes attaques à peine voilées sur les éducs titulaires (mais c'est quoi cette généralisation?) est inacceptable je trouve. Que signifie ta phrase:"pour ma part j'en subis certains patiemment et les laisserai doucement récolter les fruits de ce qu'ils auront semé": échanger avec des collègues sur des difficultés est intéressant, mais ces mots jugeants malgré ce que tu écris plus bas, et à nouveau absolument pas clairs puisque tu ne dis pas clairement de quoi tu parles, à quoi ça sert?
Je ne vois pas l'intérêt de diviser "educs stagiaires"/titulaires, nous sommes tous collègues ou futures collègues.
Par ailleurs, et de façon plus générale, lorsque je lis les commentaires laissés, je ne vois rien sur les gamins, jamais.. Toujours des critiques sur l'administration (je ne dis pas qu'elle n'est pas critiquable cela dit) mais jamais une réflexion, une analyse sur le public qui est pourtant le cœur de nos métiers.. J'adorerai des débats sur nos pratiques pourtant, des questions sur les prises en charge, comment faire au mieux.. En tous les cas, si tu daignais ne pas prendre tout le monde de haut et échanger sur les problèmes que tu évoques sans les nommer, on pourrait réfléchir ensemble et peut-être, avoir des discussions constructives

[au secours vivement la fin]

Bonsoir,

Je vous accorde la liberté d'interpréter mes propos comme bon vous semble. Je ne ferai pas état de la pression que je subis au quotidien de la part de certains collègues du à mon statut de stagiaire puisque tous les titulaires sont bienveillants vis à vis des stagiaires. J'implore votre pardon si vous vous êtes sentis blessés.

Je regrette d'avoir dit que certains titulaires ( et j'aurai du ajouter stagiaires pour être justes) ne sont plus tenus dans leur travail que par leur salaire. Il est évident que 100% des éducateurs de la pjj ont conservé leur motivation professionnelle, et le travail auprès des jeunes est la seule chose qui les maintient dans ce métier.

Il ny'a aucun état de souffrance chez les éducateurs de la PJJ, je dois pense mal interpréter certains signes, ou les arrets maladies concernant parfois la moitié de l'équipe, ou l'éducatrice ( titulaire) qui fond en larme dans mes bras après chaque réunion.

Quand à " je les laisserai doucement récolter ce qu'ils ont semé", n'est en rien du chantage, ma titularisation me permettra seulement d'oser faire valoir mes droits et ma dignité au même titre que mes autres collègues, ils seront simplement exprimés avec une certaine énergie et j'ose espérer pris en considération.

Vous souhaitez que je vous expose les difficultés et les intimidations que je subis sur ma structure? ce serait surement et encore jouer " la carte de la victimisation".

Et ou sont les jeunes la dedans? Très bonne question, je vous la renvoie=).Une chose est sure,ce ne sont pas eux qui me mettent en difficulté, et j'essaie tant bien que mal de ne pas leur faire subir celles qui règnent au sein de la structure dans laquelle je suis pré affecté.

Tout va au mieux dans la meilleure des PJJ.

Sur ce, je ne répondrai plus sur ce forum, je souhaitais apporter mon point de vue à mon collègue de la promotion 1214.

Je souhaite de nouveau du courage à tous mes collègues, particulièrement ceux de la promotion 1214 qui va être la deuxième à subir cettte pré affectation.