Bonjour, voilà j'explique le cas. Il y a environs 6 ans j'étais travailleuse sociale en ESAT.
Un des usager étais venus me consulter pour avoir un accompagnement dans la rédaction de son dossier mdph pour le renouvellement.
Puis il est revenu me voir à plusieurs reprises pour des questions diverses et surtout le concernant personnellement, j'ai tenté de lui amener mon expertise tout en gardant un distance professionnelle.
Je n'ai jamais fait un geste ou laisser penser que je faisais autre chose que mon travail. Aujourd'hui j'ai quitté cet emploi depuis 6 ans changer d'association et évoluer dans mon domaine de compétence. Or cela fait 2 ans que cette personne que j'ai accompagné dans le cadre de ma mission, fait tout pour entrer en contact avec moi me contactant par le biais de divers réseaux. Me disant qu'il veux sortie avec moi , m'invitant sans arrêt à boire un verre , me disant qu'il rêve de moi.
Je lui ai à plusieurs reprise demandé de stopper ces message que cela ne me plaisait pas, et que j'étais déjà mariée, lui signifiant bien que je n'était pas intéressé et allant même le menacer de prévenir la police pour harcèlement. Cela c'était un peu calmer, mais dernièrement il m'as à nouveau retrouvé sur un réseau social bien qu'ayant changer de pseudo. Et là ce furent carrément des allusion séquelles, photos de femme avec mon visage. J'ai screene les message et ai bloqué mon compte. 2 semaine plus tard mon mari recevait une lettre insultante et pleine de menace par recommandé.
Je commence vraiment à en avoir marre.
Comment puis-je me débarrasser de cette personne toxique et envahissante.
Cela vous est il déjà arrivé? Comment vous êtes vous sorti de cette situation stressante et angoissante ?
C'est une personne en situation de handicap physique, il ne semble pas y avoir d'altération de ses faculté mentale.
J'ai juste fait mon travail.
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Harcèlement venant d'une ancienne prise en charge
Re: Harcèlement venant d'une ancienne prise en charge
Bonjour,
Je me permets de vous répondre.
Moi-même, ayant connu le harcèlement (scolaire, c'est autre chose, mais c'est très destructeur), j'ai également été confronté à une harceleuse (sur un réseau social et que je croisais en réel) de 2009 à 2012 (environ), une personne très dérangée et toxique. À l'époque, je n'ai pas porté plainte, mais je suis allé déposer une main courante. J'ai donc, tout comme vous, été victime de harcèlement.
Dans mon passif, malheureusement, il m'est arrivé de faire une approche maladroite vis-à-vis d'une professionnelle "comme vous" (même si ce n'est pas le même poste, c'était dans le domaine de "l'accompagnement socio-professionnel" donc c'est relativement semblable). Cependant, je précise, ce n'était pas du harcèlement, juste une déclaration qui a provoqué un peu la panique chez la personne concernée (sans que je ne fasse aucun geste, ni mot, ni quoi que ce soit d'inapproprié). Ce qui me fait mal dans cette histoire, c'est que cette personne réagit "comme une victime" alors que clairement, ce n'est pas le cas. De ma part, aucune agressivité (ni verbale, encore moins physique), aucune menace, ni quoi que ce soit de répréhensible.
Quand je lui ai exprimé cela de vive voix, je "savais" que j'allais essuyer un refus, mais voilà : j'avais besoin de l'entendre (c'est très bête, mais c'est ainsi). Tout s'est passé de la façon la plus respectueuse qui soit. Enfin, c'est simplement pour vous dire que j'ai été dans la posture de me trouver "du mauvais côté" (si je puis dire). Cependant, je ne vais pas m'identifier à votre harceleur, car ce n'est absolument pas comparable. Heureusement, cela n'a rien à voir (puis j'ai fait un long chemin depuis cette époque, c'était autour de 2005, voyez-vous).
Cette personne n'a absolument rien fait ni laissé entendre, aucune forme de provocation. J'ai été foudroyé dans la seconde où je l'ai rencontrée. Cela ne s'explique pas. Mais – et je tiens à le souligner – je n'ai jamais agressé, contraint, ou harcelé qui que ce soit. Je fais partie de ces hommes capables d'entendre et d'accepter un refus. En y repensant, je crois que cette personne, pour qui j'ai eu un énorme coup de cœur, faisait (malheureusement) partie de ces femmes qui ont une peur panique d'exprimer un refus face à un homme. Cela peut être, en certaines circonstances, très dommageable.
J'espère ne pas vous faire peur en vous rapportant cette anecdote.
---
Dans le cas que vous rapportez, il y a une ligne rouge clairement franchie.
Je suis étonné que vous n'ayez pas déjà contacté la Police, car votre espace privé semble largement violé. Clairement, d'après vos mots, vous êtes victime de harcèlement. Vous avez posé des limites avec des mots clairs, mais ceux-ci ne sont pas respectés. Ici, nous ne sommes pas dans le cadre d'une simple déclaration maladroite, mais bien d'un stalking en ligne, suivi de menaces par... "courrier recommandé" (?). N'est-ce pas ce qu'on appelle se tirer une balle dans le pied ? Étrange. Cette personne, ce harceleur, va trop loin. Entre les photomontages, les allusions sexuelles, et les menaces envers votre mari, nous ne sommes plus dans une simple démarche de déclaration, mais dans une agression morale et psychologique. C'est déjà répréhensible légalement.
Pourquoi hésiter à aller à la Police ?
Professionnellement, votre hiérarchie de l'époque était-elle au courant ?
Certes, la situation est délicate, mais là... faut-il vraiment laisser passer cela ?
À mon sens, il est important de marquer le coup et de mettre un stop à ce genre de comportement, non ?
Je peux tout à fait comprendre, peut-être, votre conscience professionnelle, la discrétion qui doit être de mise, la culpabilité ressentie lorsqu'on a accompagné, par une personne que l'on a suivie, un "usager" (même si je n'aime pas ce terme) qui dépasse les bornes, harcèle et menace. Votre sentiment est - peut-être - en cas de démarche auprès de la Police, de "tirer sur l'ambulance". Ca peut se comprendre.
Compliqué aussi parce que vous indiquez que la personne en situation de handicap physique n'a pas d'altération de ses facultés mentales. Oui, bien sûr, cela ne dispense pas de "souffrir psychiquement" et de cette souffrance peut en d'écouler quelques problèmes psychologiques, sans pour autant avoir son discernement d'aboli, bien entendu. Je ne vous apprendrai pas que "tout le monde" à degré variable, connait des "problèmes psychologiques" (terme valise dans lequel nous pouvons y faire entrer "tout et n'importe quoi").
Mon sentiment : Cette personne n'a probablement pas beaucoup d'expérience amoureuse, peut-être aucune. Ce n'est pas pour chercher une excuse, mais on peut concevoir que dans l'esprit de certaines personnes connaissant "une trop grande différence sociale" avec les autres (les personnes dites "valides"), cela peut devenir extrêmement frustrant, compliqué, surtout en cas de "coup de coeur".
Enfin, et malgré tout, il est intolérable de passer outre le consentement, et ici : le NON-consentement, d'une personne.
D'autant plus intolérable lorsqu'il y a menaces et insultes.
Votre message me touche particulièrement pour, entre autres, les raisons invoquées à travers ma propre anecdote.
D'autres personnes vous apporteront assurément des réponses plus satisfaisantes.
Bon courage à vous.
Je me permets de vous répondre.
Moi-même, ayant connu le harcèlement (scolaire, c'est autre chose, mais c'est très destructeur), j'ai également été confronté à une harceleuse (sur un réseau social et que je croisais en réel) de 2009 à 2012 (environ), une personne très dérangée et toxique. À l'époque, je n'ai pas porté plainte, mais je suis allé déposer une main courante. J'ai donc, tout comme vous, été victime de harcèlement.
Dans mon passif, malheureusement, il m'est arrivé de faire une approche maladroite vis-à-vis d'une professionnelle "comme vous" (même si ce n'est pas le même poste, c'était dans le domaine de "l'accompagnement socio-professionnel" donc c'est relativement semblable). Cependant, je précise, ce n'était pas du harcèlement, juste une déclaration qui a provoqué un peu la panique chez la personne concernée (sans que je ne fasse aucun geste, ni mot, ni quoi que ce soit d'inapproprié). Ce qui me fait mal dans cette histoire, c'est que cette personne réagit "comme une victime" alors que clairement, ce n'est pas le cas. De ma part, aucune agressivité (ni verbale, encore moins physique), aucune menace, ni quoi que ce soit de répréhensible.
Quand je lui ai exprimé cela de vive voix, je "savais" que j'allais essuyer un refus, mais voilà : j'avais besoin de l'entendre (c'est très bête, mais c'est ainsi). Tout s'est passé de la façon la plus respectueuse qui soit. Enfin, c'est simplement pour vous dire que j'ai été dans la posture de me trouver "du mauvais côté" (si je puis dire). Cependant, je ne vais pas m'identifier à votre harceleur, car ce n'est absolument pas comparable. Heureusement, cela n'a rien à voir (puis j'ai fait un long chemin depuis cette époque, c'était autour de 2005, voyez-vous).
Cette personne n'a absolument rien fait ni laissé entendre, aucune forme de provocation. J'ai été foudroyé dans la seconde où je l'ai rencontrée. Cela ne s'explique pas. Mais – et je tiens à le souligner – je n'ai jamais agressé, contraint, ou harcelé qui que ce soit. Je fais partie de ces hommes capables d'entendre et d'accepter un refus. En y repensant, je crois que cette personne, pour qui j'ai eu un énorme coup de cœur, faisait (malheureusement) partie de ces femmes qui ont une peur panique d'exprimer un refus face à un homme. Cela peut être, en certaines circonstances, très dommageable.
J'espère ne pas vous faire peur en vous rapportant cette anecdote.
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Dans le cas que vous rapportez, il y a une ligne rouge clairement franchie.
Je suis étonné que vous n'ayez pas déjà contacté la Police, car votre espace privé semble largement violé. Clairement, d'après vos mots, vous êtes victime de harcèlement. Vous avez posé des limites avec des mots clairs, mais ceux-ci ne sont pas respectés. Ici, nous ne sommes pas dans le cadre d'une simple déclaration maladroite, mais bien d'un stalking en ligne, suivi de menaces par... "courrier recommandé" (?). N'est-ce pas ce qu'on appelle se tirer une balle dans le pied ? Étrange. Cette personne, ce harceleur, va trop loin. Entre les photomontages, les allusions sexuelles, et les menaces envers votre mari, nous ne sommes plus dans une simple démarche de déclaration, mais dans une agression morale et psychologique. C'est déjà répréhensible légalement.
Pourquoi hésiter à aller à la Police ?
Professionnellement, votre hiérarchie de l'époque était-elle au courant ?
Certes, la situation est délicate, mais là... faut-il vraiment laisser passer cela ?
À mon sens, il est important de marquer le coup et de mettre un stop à ce genre de comportement, non ?
Je peux tout à fait comprendre, peut-être, votre conscience professionnelle, la discrétion qui doit être de mise, la culpabilité ressentie lorsqu'on a accompagné, par une personne que l'on a suivie, un "usager" (même si je n'aime pas ce terme) qui dépasse les bornes, harcèle et menace. Votre sentiment est - peut-être - en cas de démarche auprès de la Police, de "tirer sur l'ambulance". Ca peut se comprendre.
Compliqué aussi parce que vous indiquez que la personne en situation de handicap physique n'a pas d'altération de ses facultés mentales. Oui, bien sûr, cela ne dispense pas de "souffrir psychiquement" et de cette souffrance peut en d'écouler quelques problèmes psychologiques, sans pour autant avoir son discernement d'aboli, bien entendu. Je ne vous apprendrai pas que "tout le monde" à degré variable, connait des "problèmes psychologiques" (terme valise dans lequel nous pouvons y faire entrer "tout et n'importe quoi").
Mon sentiment : Cette personne n'a probablement pas beaucoup d'expérience amoureuse, peut-être aucune. Ce n'est pas pour chercher une excuse, mais on peut concevoir que dans l'esprit de certaines personnes connaissant "une trop grande différence sociale" avec les autres (les personnes dites "valides"), cela peut devenir extrêmement frustrant, compliqué, surtout en cas de "coup de coeur".
Enfin, et malgré tout, il est intolérable de passer outre le consentement, et ici : le NON-consentement, d'une personne.
D'autant plus intolérable lorsqu'il y a menaces et insultes.
Votre message me touche particulièrement pour, entre autres, les raisons invoquées à travers ma propre anecdote.
D'autres personnes vous apporteront assurément des réponses plus satisfaisantes.
Bon courage à vous.