bonjour a tous!
je sollicite quiconque qui a des infos sur ce thème. les travailleurs pauvres sont un public qui aux portes de l'exclusion sont connus du service social et exclus en quelque sorte dans le sens ou ils sont bien souvent au dessus des barèmes alors si vous vous sentez concernés et parce que vous avez des infos, merci de me répondre.
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les travailleurs pauvres
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stephany
Re: les travailleurs pauvres
salut,
Il y a un supplément des ASH qui est sorti le mois dernier sur ce sujet, désolé, je n'est plus les dates en tête. En espérant t'avoir aider, bon courage
Il y a un supplément des ASH qui est sorti le mois dernier sur ce sujet, désolé, je n'est plus les dates en tête. En espérant t'avoir aider, bon courage
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nad
Re: les travailleurs pauvres
SALUT, effectivement c'est le No 8 qui est paru en mars-avril 2005 et l'article s'intitule les travailleurs pauvres: les oubliés du social ?
tu peux peut-être aller voir sur le site www.ash.tm.fr
n'hésite pas à me contacter si tu veux plus d'infos, bye
tu peux peut-être aller voir sur le site www.ash.tm.fr
n'hésite pas à me contacter si tu veux plus d'infos, bye
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laet
Re: les travailleurs pauvres
salut les filles
merci pour l'info mais je l'avais déjà. en fait c'est avec cet article que j'ai voulu poursuivre mon investigation pour le mémoire. en fait j'ai un problème non des moindres. je voudra
merci pour l'info mais je l'avais déjà. en fait c'est avec cet article que j'ai voulu poursuivre mon investigation pour le mémoire. en fait j'ai un problème non des moindres. je voudra
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laet
Re: les travailleurs pauvres
...je disais que je voulais avancer que les travailleurs sociaux rencontraient des difficultés pour aider les travailleurs pauvres. Comment les TS appréhendent ils l
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laet
Re: les travailleurs pauvres
...je disais que je voulais avancer que les travailleurs sociaux rencontraient des difficultés pour aider les travailleurs pauvres. Comment les TS appréhendent ils la problématique des travailleurs pauvres? (ceci est ma question de départ?. L'hypothèse que j'avance est que l'essence de l'accompagnement, qu'est la relation d'aide est déjà un support d'aide à leur problématique. Qu'en pensez-vous? N'hésitez pas à me renvoyer des choses par rapport à votre expérience de terrain ou autre. Merci d'avance.
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b
Re: les travailleurs pauvres
Effectivement, les travailleurs pauvres sont en difficultés...
Je suis AS du personnel dans la fonction publique, et cette branche n'est pas épargnée.
(
(d'ailleurs, on peut regarder nos propres grilles de carrière, et le coup de l'immobilier pour voir que nous pouvons être concerné(e)s par ce problème).
- difficultés financières : au-dessus des barêmes d'"aide sociale" habituelle (FSL, aides alimentaires, HLM parfois...), incompréhension du secteur (surtout avec le statut "fonctionnaire"), gestion difficile du quotidien ;
- difficulté à faire face au quotidien et à se projeter dans l'avenir (accession à la propriété, construire une famille...) ; d'autant plus quand le statut est précaire, et même en étant titulaire d'ailleurs!
La relation d'aide EST un soutien dans l'accompagnement au changement ; mais c'est parfois l'incompréhension des usagers et des collègues de l'équipe pluri-disciplinaire...
Veux-tu en savoir plus?? :chine:
Je suis AS du personnel dans la fonction publique, et cette branche n'est pas épargnée.
( (d'ailleurs, on peut regarder nos propres grilles de carrière, et le coup de l'immobilier pour voir que nous pouvons être concerné(e)s par ce problème).
- difficultés financières : au-dessus des barêmes d'"aide sociale" habituelle (FSL, aides alimentaires, HLM parfois...), incompréhension du secteur (surtout avec le statut "fonctionnaire"), gestion difficile du quotidien ;
- difficulté à faire face au quotidien et à se projeter dans l'avenir (accession à la propriété, construire une famille...) ; d'autant plus quand le statut est précaire, et même en étant titulaire d'ailleurs!
La relation d'aide EST un soutien dans l'accompagnement au changement ; mais c'est parfois l'incompréhension des usagers et des collègues de l'équipe pluri-disciplinaire...
Veux-tu en savoir plus?? :chine:
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laet
Re: les travailleurs pauvres
bonojur b!
merci pour ta réponse. oui je voudrais en savoir plus. dis moi tout ce qui te reviens. en etant AS en rencontres-tu beaucoup ? que te demandent-t-ils? que fais tu pour eux? le dossier de surendettement est-il une solution à laquelle ils ont recours a défaut d'autres choses? ... je suis receptive à toutes tes remarques. comment vois-tu le changement? quelle solution existante penses-tu qu'il faudrait redéfinir? je te remercie infiniment pour ton apport du terrain et te suis reconnaissante pour la suite que tu donneras à mes investigations!
merci pour ta réponse. oui je voudrais en savoir plus. dis moi tout ce qui te reviens. en etant AS en rencontres-tu beaucoup ? que te demandent-t-ils? que fais tu pour eux? le dossier de surendettement est-il une solution à laquelle ils ont recours a défaut d'autres choses? ... je suis receptive à toutes tes remarques. comment vois-tu le changement? quelle solution existante penses-tu qu'il faudrait redéfinir? je te remercie infiniment pour ton apport du terrain et te suis reconnaissante pour la suite que tu donneras à mes investigations!
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b
Re: les travailleurs pauvres
Bonjour Laet!
Je vais tenter de t'en dire plus... Tu n'as pas de grille d'entretien avec des questions précises??
Comme je te le disais : je suis AS du personnel dans une des fonctions publiques.
La plupart des personnels qui viennent me voir pose une question d'ordre financier : de la simple demande d'information (ex : les allocations familiales) au problème de gestion de budget.
Je peux voir plusieurs "catégories" de personnes :
* les personnes venant chercher une aide, quelqu'en soit la forme, et voulant amener du changement dans leur situation dont ils sont insatisfaits ;
* les personnes venant avec une demande précise, exigeant qu'on fasse "valoir leurs droits", sans entendre que l'aide financière ne résoudra pas forcément leur problème de gestion global.
Je vois surtout :
- les jeunes de -30 ans : sur leur 1er poste, pas encore de charge de famille. Venant pour "étudier les possibilités d'aide" : l'aide financière n'est pas LA solution, c'est plus un problème de gestion et de vision besoin/envie. Ils vivent de façon impulsive, dans une sorte de fuite du quotidien difficile : c'est comment je peux obtenir l'argent dont j'ai besoin pour acheter ce que je veux, et non comme j'ai de l'argent de disponible je peux me faire plaisir. C'est donc tout un travail d'aide concrète à la gestion, un apprentissage des responsabilités face au système bancaire ou comment ne pas tomber dans les pièges (ex : les crédits revolving, dont ils sont la proie "facile"). C'est un travail sur le long terme, où je soutiens le changement. Quand cela passe par une aide financière, c'est plus pour qu'ils soient reconnus dans leurs difficultés.
- les personnels "victimes d'accidents de la vie", tels que la séparation-divorce, maladie, famille recomposée, enfant revenant à charge...
Le budget n'est "que" déstabilisé, tout comme leur vie. L'accompagnement se fait l'évènement, et la difficulté d'argent peut se "régler" effectivement par une aide. Mais mon travail est donc se soutenir la recherche de stabilité de la "nouvelle" vie, pour faire en sorte qu'elles retrouvent un équilibre , et qu'elless comprennent les conséquences de ce qui s'est joué dans leur vie. La relation d'aide est ici aussi très importante.
- les autres personnels ayant un "défaut" de gestion, et n'acceptant (a priori) pas la forme d'aide/soutien que je leur propose après étude en commun de leur situation.
Quelque soit la situation, et le lieu d'intervention de l'AS : la relation est primordiale et lors la rencontre avec l'usager il se joue plein de choses.
D'autant plus quand on parle d'argent.
Et lorsque ce sont des fonctionnaires, il y a déjà toute une culpabilité à venir voir l'AS, et une autre liée au fait de ne pas arriver à gérer avec le salaire perçu (l'immaginaire collectif le veut plus important qu'ailleurs, alors que...).
Il est alors important de clarifier les objectifs communs qu'on se fixe, la période sur laquelle on prévoit de travailler, ce qu'on attend de l'autre = un vrai contrat! Cela évite tous les quiproquos, et on peut alors évaluer le changement opéré (ou non).
Solliciter une demande d'aide n'est pas toujours facile : généralement le fonctionnaire dépasse le splafonds d'aide sociale légale (généralement...). Et les comités d'entreprise aident ponctuellement.
Le dossier de surendettement est parfois déposé : tout dépend de la situation, de ce qui a été travaillé, de la volonté de la personne... Car là aussi, il faut accepter ce changement. Il n'est pas déposé à défaut d'autre chose (car il faut quand même qu'il soit recevable, et qu'il y ait une raison au surendettement), mais bien réfléchi. Tout cela pour qu'il soit tenu... sur le temps.
Le lien avec les CESF/AS de secteur est parfois difficile du fait de l'incompréhension des situations (comparé au bénéficiaire du RMI, la gestion du budget n'est pas la même), et surtout la surcharge de travail (les délais pour un suivi CESF sont à juillet/août!).
Veux-tu en savoir encore plus??
Je vais tenter de t'en dire plus... Tu n'as pas de grille d'entretien avec des questions précises??
Comme je te le disais : je suis AS du personnel dans une des fonctions publiques.
La plupart des personnels qui viennent me voir pose une question d'ordre financier : de la simple demande d'information (ex : les allocations familiales) au problème de gestion de budget.
Je peux voir plusieurs "catégories" de personnes :
* les personnes venant chercher une aide, quelqu'en soit la forme, et voulant amener du changement dans leur situation dont ils sont insatisfaits ;
* les personnes venant avec une demande précise, exigeant qu'on fasse "valoir leurs droits", sans entendre que l'aide financière ne résoudra pas forcément leur problème de gestion global.
Je vois surtout :
- les jeunes de -30 ans : sur leur 1er poste, pas encore de charge de famille. Venant pour "étudier les possibilités d'aide" : l'aide financière n'est pas LA solution, c'est plus un problème de gestion et de vision besoin/envie. Ils vivent de façon impulsive, dans une sorte de fuite du quotidien difficile : c'est comment je peux obtenir l'argent dont j'ai besoin pour acheter ce que je veux, et non comme j'ai de l'argent de disponible je peux me faire plaisir. C'est donc tout un travail d'aide concrète à la gestion, un apprentissage des responsabilités face au système bancaire ou comment ne pas tomber dans les pièges (ex : les crédits revolving, dont ils sont la proie "facile"). C'est un travail sur le long terme, où je soutiens le changement. Quand cela passe par une aide financière, c'est plus pour qu'ils soient reconnus dans leurs difficultés.
- les personnels "victimes d'accidents de la vie", tels que la séparation-divorce, maladie, famille recomposée, enfant revenant à charge...
Le budget n'est "que" déstabilisé, tout comme leur vie. L'accompagnement se fait l'évènement, et la difficulté d'argent peut se "régler" effectivement par une aide. Mais mon travail est donc se soutenir la recherche de stabilité de la "nouvelle" vie, pour faire en sorte qu'elles retrouvent un équilibre , et qu'elless comprennent les conséquences de ce qui s'est joué dans leur vie. La relation d'aide est ici aussi très importante.
- les autres personnels ayant un "défaut" de gestion, et n'acceptant (a priori) pas la forme d'aide/soutien que je leur propose après étude en commun de leur situation.
Quelque soit la situation, et le lieu d'intervention de l'AS : la relation est primordiale et lors la rencontre avec l'usager il se joue plein de choses.
D'autant plus quand on parle d'argent.
Et lorsque ce sont des fonctionnaires, il y a déjà toute une culpabilité à venir voir l'AS, et une autre liée au fait de ne pas arriver à gérer avec le salaire perçu (l'immaginaire collectif le veut plus important qu'ailleurs, alors que...).
Il est alors important de clarifier les objectifs communs qu'on se fixe, la période sur laquelle on prévoit de travailler, ce qu'on attend de l'autre = un vrai contrat! Cela évite tous les quiproquos, et on peut alors évaluer le changement opéré (ou non).
Solliciter une demande d'aide n'est pas toujours facile : généralement le fonctionnaire dépasse le splafonds d'aide sociale légale (généralement...). Et les comités d'entreprise aident ponctuellement.
Le dossier de surendettement est parfois déposé : tout dépend de la situation, de ce qui a été travaillé, de la volonté de la personne... Car là aussi, il faut accepter ce changement. Il n'est pas déposé à défaut d'autre chose (car il faut quand même qu'il soit recevable, et qu'il y ait une raison au surendettement), mais bien réfléchi. Tout cela pour qu'il soit tenu... sur le temps.
Le lien avec les CESF/AS de secteur est parfois difficile du fait de l'incompréhension des situations (comparé au bénéficiaire du RMI, la gestion du budget n'est pas la même), et surtout la surcharge de travail (les délais pour un suivi CESF sont à juillet/août!).
Veux-tu en savoir encore plus??
-
laet
Re: les travailleurs pauvres
salut b (à défaut de savoir ton prénom)!
tout d'abord merci beaucoup pour ton apport du terrain. qu'est-ce que j'aimerais déjà être au travail.
j'ai trouvé le contenu de ton message très riche et force est de constater qu'il n'est pas plus agréable et enrichissant de lire et adhérer à des constats de professionnels.
si tu veux me donner de plus amples renseignements, je suis preneuse.
pour tout te dire, traiter de cette problématique m'est chère mais je galère dans l'accomplissement du mémoire tant le sujet est vaste et peut etre pris selon différents axes.
je n'ai pas encore délimité ma population car leur problématique nécessite d'être prise dans sa globalité. mais les exigences du diplôme CESF comme AS d'ailleurs veulent que je doive délimiter ma population.
que tu me parles des - de 30 ans me permet d'anticiper sur mon choix futur.
j'ai terminé un stage au CG il y a peu et j'ai déjà rencontré le public mais comme je ne suis plus sur le terrain, je dois chercher ailleurs.
penses-tu que d'émettre l'hypothèse que la relation d'aide puisse être un moyen de considérer leur problématique est une bonne piste de travail, tout en sachant que la rencontre avec des professionnels et les changements visibles ou non peuvent être évaluées auprès de la population?
le fait que tu travailles auprès de fonctionnaires et que tu m'apportes des renseignements à leur égard me laisse penser que le social rompt contre certains (de nombreux) préjugés. il n'est pas rare de penser en effet que les fonctionnaires sont bien lotis.
au plaisir de te lire. a très bientot
tout d'abord merci beaucoup pour ton apport du terrain. qu'est-ce que j'aimerais déjà être au travail.
j'ai trouvé le contenu de ton message très riche et force est de constater qu'il n'est pas plus agréable et enrichissant de lire et adhérer à des constats de professionnels.
si tu veux me donner de plus amples renseignements, je suis preneuse.
pour tout te dire, traiter de cette problématique m'est chère mais je galère dans l'accomplissement du mémoire tant le sujet est vaste et peut etre pris selon différents axes.
je n'ai pas encore délimité ma population car leur problématique nécessite d'être prise dans sa globalité. mais les exigences du diplôme CESF comme AS d'ailleurs veulent que je doive délimiter ma population.
que tu me parles des - de 30 ans me permet d'anticiper sur mon choix futur.
j'ai terminé un stage au CG il y a peu et j'ai déjà rencontré le public mais comme je ne suis plus sur le terrain, je dois chercher ailleurs.
penses-tu que d'émettre l'hypothèse que la relation d'aide puisse être un moyen de considérer leur problématique est une bonne piste de travail, tout en sachant que la rencontre avec des professionnels et les changements visibles ou non peuvent être évaluées auprès de la population?
le fait que tu travailles auprès de fonctionnaires et que tu m'apportes des renseignements à leur égard me laisse penser que le social rompt contre certains (de nombreux) préjugés. il n'est pas rare de penser en effet que les fonctionnaires sont bien lotis.
au plaisir de te lire. a très bientot