accompagner une personne atteinte d'un cancer

[tarentule]

fifi la personne dont j'ai parlé plus haut celle qui est décédée , bénéficiait de l'hospitalisation a domicile a mettre en place avec medecin ,infirmier ,siad et l'asso qui t'emploie pour plus de présence garde malade de jour et nuit; éventuellement le kiné ,cette personne est morte chez elle en toute sérénité dans les bras de l'infirmière qui se trouvait a son chevet! son mari travaillait encore a l'époque mais avait bénéficier d'un congé vers la fin pour assister son épouse. bon courage tu fais ce qu'il faut mais protège toi!

[tarentule]

valoche bonjour chez nous tous les ans nous avons des propositions de l'asso concernant les formations et un budget reconduit avec les heures qui correspondent a chacune .nous avons le droit a une formation au choix tout les 2ans par ex j'ai fait les toilettes 1journée les dif handicaps 3Jours et la mort très dure mais enrichissant il nous en propose des nouvelles chaque année, c'est le droit a la formation au long du parcours professionnel voter il y a 3 ans (je crois)renseigne toi a ton travail! A+

[fifi]

Bonjour Valoche,

Je te réponds sur forum pour faire en faire bénéfiçier a un max de personne, mais tu peux passer en perso et me le préciser sur ton mail, y'a aucun souci !

L'association JALMALV est une association nationale qui est actuellement contre l'euthanie (petite note au passage) propose,dans ma région, une sensibilisation à la fin de vie. Le groupe est d'environ 20 personnes. Bien évidemment, on s'y remet en question,on s'écoute, se soutien tout en approchant le thème de la mort. Plusieurs intervenants sont prévus, étant donné que toutle monde est volontaire, tu imagines bien qu'on aborde des sujets qu'on ne pourrait pas dans le cadre du travail.

Trois bénévoles de JALMAV ont intégré le groupe pour échanger avec nous. Je crois que j'en ressortirai métamorphosée.

[fifi]

Re bojour Valérie,

J'ai fait appel à Rémy du forum des AMP pour mes soucis, voici la référence de livre qu'il m'a donné hors mis Elizabeth Kübler Ross :
Renée Sebag Lanoë qui s'intitule : "Mourir accompagné"

Merci encore à Rémy !

[Claire]

Le mot CANCER fait peur, et il nous faut être tolérants vis à vis de l'entourage d'une personne atteinte. Certaines familles, par protection, refusent la maladie, nous ne pouvons pas les juger. Il n'est pas de notre devoir de "les faire redescendre sur terre", même si la tentation est grande. Je connais certains malades du sida et de cancer, qui ont refusé jusqu'à la fin l'annonce de leur maladie à leur famille, par simple amour.
Dans les deux cas nous devons respecter ces choix, conscients ou non.
Nous savons tous que la fin de vie est un instant pénible, inéluctable, à nous de le rendre le plus doux possible.
Psychologiquement, il nous est impossible et insupportable de perdre, régulièrement, un proche.
Nous devons, devant la souffrance, nous protéger en essayant (je dis bien essayer) de prendre du recul, tout en nous montrant efficaces et à l'écoute.
De mon expérience, je vais vous faire partager trois exemples qui m'ont renforcée.
J'ai accompagné mon père,comme AVS, jusqu'au terme, dans sa lutte contre le cancer dû à l'amiante. Nous savions, tous, dès le 1er diagnostic que le temps était compté. En famille, nous avons vécu densément pendant 1 an, profitant, au jour le jour, de chaque instant ensemble. Mes enfants âgés, à l'époque, de 12 et 10 ans se souviennent aujourd'hui que leur grand-père leur disait de "jouir de l'instant présent, de peur qu'il ne s'évade". Je le remercie de m'avoir enseigné qu'après la vie, la vie continue.
J'ai assisté, une de mes clientes, souffrant d'un cancer des poumons, dans son dernier voyage. Sa fille, présente à nos côtés, m'a remercié d'être là ; tout simplement parce que sa mère n'était pas partie seule et semblait sereine. J'ai accepté l'idée que, malgré moi, j'avais été utile en étant au bon endroit et au bon moment.
Je me souviens, avec gratitude, d'une dame atteinte d'un cancer du pancréas qui se sachant condamnée m'a appris l'art de mentir par omission. Elle souhaitait que son mal ne soit pas annoncé au fils qui vivait sous son toit, pour ne pas le perturber et l'attrister. Jusqu'au bout, elle s'est battue contre les douleurs physiques et morales, avec l'aide d'un organisme de soins palliatifs et le mien, sans le soutien de celui qu'elle protégeait, par amour. Elle m'a offert une grande leçon de courage.
Je suis convaincue, que malgré les obstacles, les personnes, dont nous nous occupons, méritent que, par nos attentions, nous leur donnions autant qu'elles nous apportent. Cette notion me permet de supporter le peu supportable.
Bon courage à tous et toutes qui ne baissez pas les bras. Claire

[fifi]

Bonjour CLaire,

Merci pour ton témoignage. C'est vrai que ça remet pas mal de choses de question ces situations là.CA fait avance, aussi.
Ca me fait du bien d'échanger, j'en ai besoin. De savoir comment chacun se comporte et les leçons qu'il en a tiré, c'est important.On a souvent l'impression que ça arrive qu'a soi, je parle des sentiments que l'on ressent, des questions que l'on se pose face à la persone qui souffre.
C'est un grand moment de solitude face à soi-même.
Bon week -end à tout le mode et à bientôt, J ESPERE