employées des services d'aide à la personne

[Géraldine]

Bonjour Emilie,
Merci de vous pencher sur la question. Si c'est possible, pourriez-vous me donner connaissance de votre mémoire et des actions que vous avez entreprises ?
Je suis tout à fait d'accord avec Eliane.
Mon cas personnel : J'étais au chômage depuis plus d'un an. Suite à un suivi de 3 mois à l'ANPE, une psy de l'AFPA m'a suggéré de suivre la formation d'assistante de vie (6 mois). L'urgence pour moi était de gagner ma vie le plus sûrement et le plus rapidement possible. Malgré des doutes, je me suis engagée sur cette voie car c'est "un métier porteur". Je suis assistante de vie dans une association depuis maintenant un peu plus d'un an, en CAE (contrat d'accompagnement dans l'emploi).
Plusieurs fois par semaine, je me dis que je devrais changer de secteur professionnel, car je subis beaucoup de contraintes sans en recevoir de reconnaissance financière. Le trajet est dédommagé seulement si c'est entre 2 missions (moins d'une heure entre), je suis payée pour temps de trajet à raison de 10 minutes forfaitaires (qui sont la plupart du temps insuffisantes). Le problème c'est que mon emploi du temps est éclaté, et que la première et la dernière missions de la journée sont éloignées de mon domicile.
Pour tout vous dire, je suis mensualisée et jusqu'à présent j'avais un contrat de 130 heures par mois. Malheureusement, mon responsable de secteur n'a pas été capable de remplir correctement mon emploi du temps (très contraignant : ça m'arrive d'être bloquée une journée pour une heure d'intervention), si bien que je dois beaucoup d'heures à l'association, qui, pour régler le problème, m'a fait passer à 110 heures par mois.
Oui, ce métier est précaire si comme moi on tombe sur un responsable de secteur perdu et surmené qui ne sait pas organiser le travail.
Oui, je suis travailleuse pauvre ! Et s'il existait des solutions j'en serais ravie.
Autre chose à ajouter : est-il normal d'utiliser son propre forfait téléphonique pour des raisons d'organisation du travail dans l'association ? Sans parler de tout le temps (non payé bien sûr) consacré au travail : ordres de missions, aller chercher ou déposer des clés, noter son propre emploi du temps (qui n'est pas connu du responsable !) et le porter à l'association, etc.
Géraldine