Bonjour à tous,
étudiante en 3 eme année de formation d'assistante sociale, je suis en train de finir mon mémoire, ce dernier porte sur les travailleurs pauvres. J'ai en effet pu constaté que les services d'aide à la personne sont le grand créneau de l'insertion ces dernières années ms que parallèlement bon nombre d'employées dans cette branche étaient des travailleurs pauvres (du fait de leur salaire insuffisant, du nbres d'heures réalisées ds le mois, de leur situation familiale ect....).
Pour la soutenance de mon mémoire, je suis en train de réfléchir à une action collective à mettre en place pour ces employées des services d'aides à la personne? afin de les aider pour faire augmenter leures heures ou pour travailler sur les déplacements..... mais je manque d'idées précises. Si vous avez des idées, des expériences, pouvez-vous me les faire partager? par avance, je vous remercie.
Emilie
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employées des services d'aide à la personne
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Lou
Re: employées des services d'aide à la personne
Emilie,
Je serais heureuse de pouvoir vous aider, néanmoins votre demande est assez flou !
Pouvez vous précisez le travail de soutenance de votre mémoire. Quel est l'objectif? vous parlez d'insertion, de travailleur pauvre, d'augmenter le nombre d'heures ( non merci pour moi c'est 45h ) enfin je me tiens à votre disposition le diplome requis est le DEAVS, la formation se fait sur un an, les services d'aides à la personne deviennent des secteurs de plus en plus professionnels et nous nous en réjouissons , nous travaillons en partenariat avec les assistantes sociales et le personnel médical.
Nous gagnons 8,54 de l'heure pour une personne mandataire et 10,21 pour une personne prestataire de l'association. Au plaisir de vous relire !
Je serais heureuse de pouvoir vous aider, néanmoins votre demande est assez flou !
Pouvez vous précisez le travail de soutenance de votre mémoire. Quel est l'objectif? vous parlez d'insertion, de travailleur pauvre, d'augmenter le nombre d'heures ( non merci pour moi c'est 45h ) enfin je me tiens à votre disposition le diplome requis est le DEAVS, la formation se fait sur un an, les services d'aides à la personne deviennent des secteurs de plus en plus professionnels et nous nous en réjouissons , nous travaillons en partenariat avec les assistantes sociales et le personnel médical.
Nous gagnons 8,54 de l'heure pour une personne mandataire et 10,21 pour une personne prestataire de l'association. Au plaisir de vous relire !
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Angelik
Re: employées des services d'aide à la personne
Emilie,
Je suis responsable de secteur en CCAS, les TISF et AVS du service font toutes 35 h / semaine (sauf une qui est en 3/4 temps).
Chauqe mois elles me rendent une fiches de kilomètres et nous les payons tous les 6 mois (elles préfèrent ca plutot que tous les mois).
Leurs salaires est d'environ 1300 € net par mois...
Certaines d'entres elles sont mariées d'autres divorcées, elles ont toutes des enfants.
Si je peux t'aider, n'hésite pas.
A+
Je suis responsable de secteur en CCAS, les TISF et AVS du service font toutes 35 h / semaine (sauf une qui est en 3/4 temps).
Chauqe mois elles me rendent une fiches de kilomètres et nous les payons tous les 6 mois (elles préfèrent ca plutot que tous les mois).
Leurs salaires est d'environ 1300 € net par mois...
Certaines d'entres elles sont mariées d'autres divorcées, elles ont toutes des enfants.
Si je peux t'aider, n'hésite pas.
A+
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emilie
Re: employées des services d'aide à la personne
Merci tout d'abord d'avoir pris la peine de me répondre.
Mon mémoire porte sur l'accompagnement des travailleurs pauvres par les ASS. Notamment parmi ce public, j'ai pu constater qu'il y a bcp de femmes travaillant ds les services d'aides à la personne. Pour préparer mon oral, je suis en train de réfléchir à une action collective en faveur de ces employées dont les objectifs pourraient être d’aider ces femmes à être informés sur leurs droits malgré leur isolement, par l’organisation de groupes de défense de droits, de groupe d’entraide et de solidarité (pour travailler sur les déplacements non remboursés, organiser de service collectifs tel que le covoiturage par exemple…).
C'est vrai que c'est un peu brouillon ms cela reflète mon état d'esprit actuel. Je n'ai pas bcp d'idées et j'espèrait m'inspirer de ce qui a déjà été fait.
Merci émilie
Mon mémoire porte sur l'accompagnement des travailleurs pauvres par les ASS. Notamment parmi ce public, j'ai pu constater qu'il y a bcp de femmes travaillant ds les services d'aides à la personne. Pour préparer mon oral, je suis en train de réfléchir à une action collective en faveur de ces employées dont les objectifs pourraient être d’aider ces femmes à être informés sur leurs droits malgré leur isolement, par l’organisation de groupes de défense de droits, de groupe d’entraide et de solidarité (pour travailler sur les déplacements non remboursés, organiser de service collectifs tel que le covoiturage par exemple…).
C'est vrai que c'est un peu brouillon ms cela reflète mon état d'esprit actuel. Je n'ai pas bcp d'idées et j'espèrait m'inspirer de ce qui a déjà été fait.
Merci émilie
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ELIANE
Re: employées des services d'aide à la personne
Bonjour Emilie
Bravo pour vos études.
Les personnes qui ont répondu à votre appel ont bien de la chance.
En effet, ex-secrétaire, je travaille depuis 3 ans dans le secteur de l'aide à domicile que je ne connaissais pas. Quelle surprise cela a été ?!
J'ai eu l'idée de cette expérience, car je me prépare pour des concours et je voulais me tester pour savoir si j'étais capable de prendre en charge des personnes fragilisées. Finalement j'ai eu envie de passer le DEAVS mais il n'y pas assez de places, beaucoup de candidats, bref c'est très compliqué !
J'ai été surprise de constater à quel point ce métier est polyvalent et difficile surtout psychologiquement.Il mérite vraiment d'être tiré vers le haut et d'être mieux considéré.
En premier, je ne sais pas pourquoi ce métier "aide à domicile" qui est aussi ancien qu'assistante sociale est aussi mal organisé. Les améliorations à apporter sont nombreuses :
Au niveau social :
- j'ai rencontré beaucoup d'AV en difficulté et certaines habitent à l'hôtel.
- cela dépend de votre situation : vous êtes mariée et votre conjoint vous assume financièrement, soit vous êtes seule et là c'est la galère !
- difficulté pour se loger surtout en région parisienne : il faudrait des aides au logement
- difficulté pour obtenir un crédit auprès des banques qui considèrent à juste titre notre emploi comme précaire.
au niveau des associations :
- Je ne citerai pas celle avec qui j'ai travaillé par respect pour elle mais pour la note je met 3/10
- pas de réunions pas de groupe de parole
- formation = le néant
- service mandataire : une fois embauché, les relations sont quasi-nulles !
- difficulté pour obtenir son DIF (en 3 ans je n'ai jamais pu l'obtenir)
- des interventions mal organisées et espacées parfois de 2 h ou plus, beaucoup d'heures dans les transports en commun non payées (parfois 4 h par jour sur Paris !) Je commence le matin à 8 h par exemple et je rentre chez à 21/22 h en n'ayant fait que 6 h d'intervention et plusieurs heures dans le métro. L'été c'est agréable mais l'hiver ! lorsque l'on ne peut pas rentrer chez soi car trop de transport c'est génial surtout les jours de pluie. Heureusement il y a les grands magasins ou le métro, à votre choix , mais c'est bien triste ! Entre Levallois Perret et la Porte de Montreuil une bonne heure et retour dans le 15è arrondissement de Montreuil le soir environ 1h30 car moins de métro.
- temps de pose déjeuner non-respecté ou on mange un sandwich rapidement dans le métro, c'est très agréable !
- Il faudrait que les association se regroupent afin de créer un comité d'entreprise comme les agences d'intérim, afin que les AV puissent bénéficier d'avantages comme beaucoup de salariés en France (tikets restaurants, bons vacances, réductions spectacles, voyages, aide au logement...)Il faudrait peut-être vous remuer un peu les associations !!
- non respect des conventions collectives et des heures de repos : exemple travailler le samedi 12 h + la nuit, idem le dimanche 12 h + la nuit et intervention le lundi matin alors que vous n'avez presque pas dormi la veille ! ou celles qui travaillent la nuit et au noir la journée ! au nez des associations. Ou ne pouvoir rentrer chez soi pendant 5 jours d'affilé ! et j'en passe
- donc il faut respecter les conventions collectives et mettre de l'ordre dans tout ça car on a du mal à s'y retrouver.
On m'avait proposé un contrat de 7 j/7 la nuit, j'ai refusé car j'ai une vie de famille moi aussi.
au niveau des interventions :
- intervention inadaptée à votre qualification
- dépassement de fonction !
- toilette médicalisée (personne grabataire dans un lit médicalisé ! normalement réservé aux AS ou IDE) et j'en passe !
au niveau des congés :
- difficulté pour prendre ses congés dans le cas d'employeurs multiples.
au niveau des salaires :
- c'est la jungle ! d'une association à une autre les tarifs sont différents
- salaires très bas car souvent travail partiel subi
- surtout ce qui me choque :
les tarifs devraient être adaptés en fonction de l'intervention car intervenir auprès d'une personne Alzheimer dépendante à 95 % (aide à la mobilité, toilette, aide au repas à la prise de médicament, préparation des menus etc) et intervenir pour faire du ménage ou des courses, il ne s'agit pas du tout du même travail et les responsabilités ne sont pas les mêmes !!!
- les contrats qui permettent de licencier l'AV pour tout et n'importe quoi (exemple : pour convenances personnelles ??? je pars en vacances 2 mois et hop ce n'est pas grave si mon AV se retrouve au chômage !)
Il faudrait organiser des rencontres goûter afin que les AV puissent se rencontrer et échanger sur leurs expériences.
Bref, il y a du pain sur la planche.
Emilie, je vous souhaite beaucoup de courage.
Eliane
Bravo pour vos études.
Les personnes qui ont répondu à votre appel ont bien de la chance.
En effet, ex-secrétaire, je travaille depuis 3 ans dans le secteur de l'aide à domicile que je ne connaissais pas. Quelle surprise cela a été ?!
J'ai eu l'idée de cette expérience, car je me prépare pour des concours et je voulais me tester pour savoir si j'étais capable de prendre en charge des personnes fragilisées. Finalement j'ai eu envie de passer le DEAVS mais il n'y pas assez de places, beaucoup de candidats, bref c'est très compliqué !
J'ai été surprise de constater à quel point ce métier est polyvalent et difficile surtout psychologiquement.Il mérite vraiment d'être tiré vers le haut et d'être mieux considéré.
En premier, je ne sais pas pourquoi ce métier "aide à domicile" qui est aussi ancien qu'assistante sociale est aussi mal organisé. Les améliorations à apporter sont nombreuses :
Au niveau social :
- j'ai rencontré beaucoup d'AV en difficulté et certaines habitent à l'hôtel.
- cela dépend de votre situation : vous êtes mariée et votre conjoint vous assume financièrement, soit vous êtes seule et là c'est la galère !
- difficulté pour se loger surtout en région parisienne : il faudrait des aides au logement
- difficulté pour obtenir un crédit auprès des banques qui considèrent à juste titre notre emploi comme précaire.
au niveau des associations :
- Je ne citerai pas celle avec qui j'ai travaillé par respect pour elle mais pour la note je met 3/10
- pas de réunions pas de groupe de parole
- formation = le néant
- service mandataire : une fois embauché, les relations sont quasi-nulles !
- difficulté pour obtenir son DIF (en 3 ans je n'ai jamais pu l'obtenir)
- des interventions mal organisées et espacées parfois de 2 h ou plus, beaucoup d'heures dans les transports en commun non payées (parfois 4 h par jour sur Paris !) Je commence le matin à 8 h par exemple et je rentre chez à 21/22 h en n'ayant fait que 6 h d'intervention et plusieurs heures dans le métro. L'été c'est agréable mais l'hiver ! lorsque l'on ne peut pas rentrer chez soi car trop de transport c'est génial surtout les jours de pluie. Heureusement il y a les grands magasins ou le métro, à votre choix , mais c'est bien triste ! Entre Levallois Perret et la Porte de Montreuil une bonne heure et retour dans le 15è arrondissement de Montreuil le soir environ 1h30 car moins de métro.
- temps de pose déjeuner non-respecté ou on mange un sandwich rapidement dans le métro, c'est très agréable !
- Il faudrait que les association se regroupent afin de créer un comité d'entreprise comme les agences d'intérim, afin que les AV puissent bénéficier d'avantages comme beaucoup de salariés en France (tikets restaurants, bons vacances, réductions spectacles, voyages, aide au logement...)Il faudrait peut-être vous remuer un peu les associations !!
- non respect des conventions collectives et des heures de repos : exemple travailler le samedi 12 h + la nuit, idem le dimanche 12 h + la nuit et intervention le lundi matin alors que vous n'avez presque pas dormi la veille ! ou celles qui travaillent la nuit et au noir la journée ! au nez des associations. Ou ne pouvoir rentrer chez soi pendant 5 jours d'affilé ! et j'en passe
- donc il faut respecter les conventions collectives et mettre de l'ordre dans tout ça car on a du mal à s'y retrouver.
On m'avait proposé un contrat de 7 j/7 la nuit, j'ai refusé car j'ai une vie de famille moi aussi.
au niveau des interventions :
- intervention inadaptée à votre qualification
- dépassement de fonction !
- toilette médicalisée (personne grabataire dans un lit médicalisé ! normalement réservé aux AS ou IDE) et j'en passe !
au niveau des congés :
- difficulté pour prendre ses congés dans le cas d'employeurs multiples.
au niveau des salaires :
- c'est la jungle ! d'une association à une autre les tarifs sont différents
- salaires très bas car souvent travail partiel subi
- surtout ce qui me choque :
les tarifs devraient être adaptés en fonction de l'intervention car intervenir auprès d'une personne Alzheimer dépendante à 95 % (aide à la mobilité, toilette, aide au repas à la prise de médicament, préparation des menus etc) et intervenir pour faire du ménage ou des courses, il ne s'agit pas du tout du même travail et les responsabilités ne sont pas les mêmes !!!
- les contrats qui permettent de licencier l'AV pour tout et n'importe quoi (exemple : pour convenances personnelles ??? je pars en vacances 2 mois et hop ce n'est pas grave si mon AV se retrouve au chômage !)
Il faudrait organiser des rencontres goûter afin que les AV puissent se rencontrer et échanger sur leurs expériences.
Bref, il y a du pain sur la planche.
Emilie, je vous souhaite beaucoup de courage.
Eliane
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fifi
Re: employées des services d'aide à la personne
Bonjour Emilie,
L'expression "travailleurs pauvres" est un peu choquante car ce n'ai pas le cas de toutes les aides à domiciles. Tout d'abord, il ya des associations qui employent du personnel,ces assos ont des contraintes et elles ne les respectent pas toujours.
Normalement, toutes les assos devraient mensualiser leur personnel et payer les frais kilomètriques justement pour éviter que cet emploi soit assimiler à "travailleur pauvre"
Les personnes travaillant chez des particuliers en csu ont le plus soucis. Elle ne sont rattachées à personne et ne connnaissent que très peu leurs droits. Les employeurs en profitent, et c'est bien dommage.Quand on est seul, c'est bien connu, on s'écrase plus facilement.
Je crois que les "intépendantes et indépendants" aimeraient se rattacher à un centre gérontonlogique pour être sous la coupolle de professionnels et bénéfiçier d'écoute, conseils, formations et informations. cela n'est pas si simple car chaque conseil général gère sa région comme il l'entend.
les régions favorisent les csu et les centres gérontonlogiques font la police aux assos parce que c'est du n'importe quoi par endroit mais ne souhaitent pas gérer infirmières, aide soignants, avs libéraux alors qu'ils ne sont pas satisaits du service apporté pas les assos pour des raisons de conccurence.
Je crois que beaucoup aimeraient se rattacher à un centre gérontolongique si cela était possible, pas seulement les indépendants.
L'expression "travailleurs pauvres" est un peu choquante car ce n'ai pas le cas de toutes les aides à domiciles. Tout d'abord, il ya des associations qui employent du personnel,ces assos ont des contraintes et elles ne les respectent pas toujours.
Normalement, toutes les assos devraient mensualiser leur personnel et payer les frais kilomètriques justement pour éviter que cet emploi soit assimiler à "travailleur pauvre"
Les personnes travaillant chez des particuliers en csu ont le plus soucis. Elle ne sont rattachées à personne et ne connnaissent que très peu leurs droits. Les employeurs en profitent, et c'est bien dommage.Quand on est seul, c'est bien connu, on s'écrase plus facilement.
Je crois que les "intépendantes et indépendants" aimeraient se rattacher à un centre gérontonlogique pour être sous la coupolle de professionnels et bénéfiçier d'écoute, conseils, formations et informations. cela n'est pas si simple car chaque conseil général gère sa région comme il l'entend.
les régions favorisent les csu et les centres gérontonlogiques font la police aux assos parce que c'est du n'importe quoi par endroit mais ne souhaitent pas gérer infirmières, aide soignants, avs libéraux alors qu'ils ne sont pas satisaits du service apporté pas les assos pour des raisons de conccurence.
Je crois que beaucoup aimeraient se rattacher à un centre gérontolongique si cela était possible, pas seulement les indépendants.
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emilie
Re: employées des services d'aide à la personne
Eliane,
je ne sais pas comment vous remercier, votre message sera d'une aide précieuse pour mon oral, un exemple parmi tant d'autres, sans vouloir pour autant généraliser.
Fifi,
l'expression travailleur pauvre ne me parait pas choquante... bien au contraire. Un travailleur pauvre, pour faire court, est une personne qui travaille et qui pour autant ne parvient pas à sortir de la précarité, voire de la pauvreté. En stage, j'ai reçu bon nombre de femmes, isolées avec enfants, qui seules parvenaient pas à sortir du dispositif RMI alors qu'elles travaillaient ds les services d'aides à la personne. Ce n'est pas choquant, c'est la réalité et je crois que le témoignage d'éliane, ns le confirme. En tout cas merci bcp à ttes les 2 pour vos réponses.
je ne sais pas comment vous remercier, votre message sera d'une aide précieuse pour mon oral, un exemple parmi tant d'autres, sans vouloir pour autant généraliser.
Fifi,
l'expression travailleur pauvre ne me parait pas choquante... bien au contraire. Un travailleur pauvre, pour faire court, est une personne qui travaille et qui pour autant ne parvient pas à sortir de la précarité, voire de la pauvreté. En stage, j'ai reçu bon nombre de femmes, isolées avec enfants, qui seules parvenaient pas à sortir du dispositif RMI alors qu'elles travaillaient ds les services d'aides à la personne. Ce n'est pas choquant, c'est la réalité et je crois que le témoignage d'éliane, ns le confirme. En tout cas merci bcp à ttes les 2 pour vos réponses.
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fifi,
Re: employées des services d'aide à la personne
Bonjour Emilie,
Je comprends bien le sens que vous voulez donner à ce terme, mais je suis avs et vis "normalement". toutes les aides à domicile ne sont pas travailleur pauvre, heureusement que ça a évolué. Dieux merci !
dire que ça existe encore, oui, mais c'est pas tout le monde, il ne faut pas généraliser, ce serait injuste.
Il faut préciser que le diplome n'est pas reconnu partout ce qui oblige à travailler au smic même avec une qualification. Tout cela est aussi une question de région et de milieu rural.Les assos rembourssent trop peu les frais.
kilométriques alors que les bureaux sont équipés d'ordinateurs, d'ordinateurs portables (pour les w.e), de téléphones portables et de vehicules de fonctions. Le nombre d'aides à domicile ne permet bien évidemment pas de payer une voiture à chacune.Chez nous, nous avons un chef de production ! et oui, nous sommes dans le social! C'est ça la france, aider les personnes âgées, ça doit être rentable.
J'oubliais, il arrive qu'on fasse des formes de licenciements à l'amiable : voiture en panne ou cassé = plus de travail .On ne vous connais plus, c'est pas le bureau des pleurs surtout si vous avez soldé tous vos congés.Si il y avait au moins un véhicule de fonction mis à disposition de l'aide à domicile, ça éviterai de mettre une employée au RMI pendant que les voitures de nos responsables dorment au garages !
Je comprends bien le sens que vous voulez donner à ce terme, mais je suis avs et vis "normalement". toutes les aides à domicile ne sont pas travailleur pauvre, heureusement que ça a évolué. Dieux merci !
dire que ça existe encore, oui, mais c'est pas tout le monde, il ne faut pas généraliser, ce serait injuste.
Il faut préciser que le diplome n'est pas reconnu partout ce qui oblige à travailler au smic même avec une qualification. Tout cela est aussi une question de région et de milieu rural.Les assos rembourssent trop peu les frais.
kilométriques alors que les bureaux sont équipés d'ordinateurs, d'ordinateurs portables (pour les w.e), de téléphones portables et de vehicules de fonctions. Le nombre d'aides à domicile ne permet bien évidemment pas de payer une voiture à chacune.Chez nous, nous avons un chef de production ! et oui, nous sommes dans le social! C'est ça la france, aider les personnes âgées, ça doit être rentable.
J'oubliais, il arrive qu'on fasse des formes de licenciements à l'amiable : voiture en panne ou cassé = plus de travail .On ne vous connais plus, c'est pas le bureau des pleurs surtout si vous avez soldé tous vos congés.Si il y avait au moins un véhicule de fonction mis à disposition de l'aide à domicile, ça éviterai de mettre une employée au RMI pendant que les voitures de nos responsables dorment au garages !
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kate
Re: employées des services d'aide à la personne
Bonjour Angelik
Pourrais-tu me dire combien de titulaires et de personnes mensualisées il y a dans ton CCAS.
Chez nous seules les personnes mensualisées à plein temps et les titulaires ont leur quotas d'heures sur l'année .
Nous ne sommes pas nombreuses à avoir cette chance ,les autres ont pour la plupart(en plus des heures CCAS) des emplois à l'extérieur (ménage entreprise,CESU,association...)afin de compléter leur salaire.
Je doute fort que tu puisses me certififier que TOUTES les filles dans ton CCAS soient aux 35h sur toute l'année ,à mon avis tu oublies les remplaçantes et remplaçante on peut l'être pendant des années ...
au plaisir de te lire
Pourrais-tu me dire combien de titulaires et de personnes mensualisées il y a dans ton CCAS.
Chez nous seules les personnes mensualisées à plein temps et les titulaires ont leur quotas d'heures sur l'année .
Nous ne sommes pas nombreuses à avoir cette chance ,les autres ont pour la plupart(en plus des heures CCAS) des emplois à l'extérieur (ménage entreprise,CESU,association...)afin de compléter leur salaire.
Je doute fort que tu puisses me certififier que TOUTES les filles dans ton CCAS soient aux 35h sur toute l'année ,à mon avis tu oublies les remplaçantes et remplaçante on peut l'être pendant des années ...
au plaisir de te lire
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Angelik
Re: employées des services d'aide à la personne
Kate,
Le CCAS compte 6 travailleuses familiales. 4 a temps plein : 37heures par semaines.
1 qui ne travaille pas le lundi et vendredi : par choix pour garder ses petits enfants.
1 qui cumule 35 heures 35 heures entre le CCAS et son autre employeur.
Elles sontes toutes titulaires sauf celle qui a un double emploi : elle est contractuelle.
Quand elles sont en vacances et quand c'est necessaire nous faison appel à une association qui nous une personne a disposition (c'est toujours la meme).
Le CCAS compte 6 travailleuses familiales. 4 a temps plein : 37heures par semaines.
1 qui ne travaille pas le lundi et vendredi : par choix pour garder ses petits enfants.
1 qui cumule 35 heures 35 heures entre le CCAS et son autre employeur.
Elles sontes toutes titulaires sauf celle qui a un double emploi : elle est contractuelle.
Quand elles sont en vacances et quand c'est necessaire nous faison appel à une association qui nous une personne a disposition (c'est toujours la meme).