Bonjour à tous!
je suis étudiante EJE et j'ai effectué mon stage long dans une unité d'accueil de jour au sein du foyer de l'enfance(enfants placés en externat et travail régulier avec parents).
Mon projet s'est matérialisé autour d' ateliers de cuisine en travaillant sur le lien parents/enfants.
Mon mémoire se calque sur le projet de ce stage et traite en grande partie de l'éstime de soi.
De ce point de vue, je serais interressé de disposer de quelques infos en ce qui concerne votre vécu personnel et professionnel sur l'acte de cuisiner, sur l'effet narcisant que cet acte peut induire.
De plus, connaitriez-vous par hasard de la doc. qui contient une étude quantitative sur un état des lieux des personnes qui choisissent le métier de cuisinier.
Je sais, j'en demande beaucoup mais je me questionne entre autre sur le choix de certaines personnes pour ce métier.
En effet, et peut-être est-ce un hazard, il n'était pas rare qu' un des membres parmi les familles accueillis avait un lien avec ce métier.
Je vous remercie d'avance!
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spé. cuisine - besoin d'infos
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Dom
Re: spé. cuisine - besoin d'infos
Salut,
je suis ETS en ESAT dans un atelier restauration. J'ai travailler pendant 15 ans dans la restauration traditionnelle et avec un chef qui a obtenu 2 macarons michelin(c'est un furieux dijoncté, passionné qui vit pour la cuisine). C'est un moyen, quand tu est bon, de te faire reconnaître par tes pairs sur le plan nationnal. Si ça, ça te bouste pas l'estime de soi!!! D'accord avec toi l'acte de cuisiner est narcisant. En tant qu'EJE tu dois avoir une idée! Il me semble que le rapport à la nourriture et la mère est étroitement liè non ! Enfin ce sujet m'intéresse, si je peux t'aider. Je recherche des docs si une étude quantitative sur des personnes qui choisissent le métier de cuisinier a été faite. Le CRAI parfois fait ce genre d'enquête. Je te fait suivre si je trouve.
je suis ETS en ESAT dans un atelier restauration. J'ai travailler pendant 15 ans dans la restauration traditionnelle et avec un chef qui a obtenu 2 macarons michelin(c'est un furieux dijoncté, passionné qui vit pour la cuisine). C'est un moyen, quand tu est bon, de te faire reconnaître par tes pairs sur le plan nationnal. Si ça, ça te bouste pas l'estime de soi!!! D'accord avec toi l'acte de cuisiner est narcisant. En tant qu'EJE tu dois avoir une idée! Il me semble que le rapport à la nourriture et la mère est étroitement liè non ! Enfin ce sujet m'intéresse, si je peux t'aider. Je recherche des docs si une étude quantitative sur des personnes qui choisissent le métier de cuisinier a été faite. Le CRAI parfois fait ce genre d'enquête. Je te fait suivre si je trouve.
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manufrei
Re: spé. cuisine - besoin d'infos
merci Dom,
pour ta réponse! En fait, j'avais déjà fait des recherches sur le net et j'étais tombé sur une étude menée par le service de stat. de l'académie de Versaille sur une cohorte d'élèves dans les LEP (datant de 1996 quand même!).
Il en était ressorti que les jeunes en filère CAP-BEP hôtellerie/cuisine connaissaient en fin de 1ère année un taux d'abandon plus faible que ceux des autres filières.
Il me semble aussi, mais cela reste à vérifier, qu'au niveau de l'ANPE, les métiers dans la branche hôtellerie/cuisine figurent parmi les métiers dits "à tension"; la formation à ces métier serait donc favorisée.
Les parents qui se rendaient à la structure avaient souvent en commun d'avoir eu un parcours de vie fragilisant et de se trouver dans une situation de précarité économique plus ou moins prononcée.
Pour diverses raisons, je n'ai hélas pu réaliser que peu d'ateliers avec les parents concernés par la restauration. De ce fait, je n'ai pu approfondir la question du choix du métier.
Cependant,lorsque ces parents se mettaient à l'oeuvre, j'ai pu observer une grande attitude de satisfaction une sorte de fièrté (oui, c'est bien subjectif!)par rapport à leur savoir faire.
Ce côté valorisant m'avait servi de rebondir pour travailler sur le lien parent/enfant en favorisant les interactions. L'enfant percevait l'état de satisfaction du parent tandis que le parent montrait et transmettait son savoir faire à son enfant qui à son tour l'imitait...
De ce point de vue, je considère dans ce cas que cuisiner est un acte de décentration d'autant plus qu'on ne cuisine pas juste pour soi-même.Il y a aussi la question du don et de la reconnaissance de l'autre.
J'ai aussi une petite expérience professionnelle dans la branche et cuisine traditionnelle n'est pas égale à la cuisine familliale. Comme tu dit, selon le chef en poste, être en cuisine peut s'avérer être stressant.
Si tu tombes sur de la doc concernant une stat sur les motifs de choix du métier de cuisinier ou une étude sociologique, je te remercie d'avance.
pour ta réponse! En fait, j'avais déjà fait des recherches sur le net et j'étais tombé sur une étude menée par le service de stat. de l'académie de Versaille sur une cohorte d'élèves dans les LEP (datant de 1996 quand même!).
Il en était ressorti que les jeunes en filère CAP-BEP hôtellerie/cuisine connaissaient en fin de 1ère année un taux d'abandon plus faible que ceux des autres filières.
Il me semble aussi, mais cela reste à vérifier, qu'au niveau de l'ANPE, les métiers dans la branche hôtellerie/cuisine figurent parmi les métiers dits "à tension"; la formation à ces métier serait donc favorisée.
Les parents qui se rendaient à la structure avaient souvent en commun d'avoir eu un parcours de vie fragilisant et de se trouver dans une situation de précarité économique plus ou moins prononcée.
Pour diverses raisons, je n'ai hélas pu réaliser que peu d'ateliers avec les parents concernés par la restauration. De ce fait, je n'ai pu approfondir la question du choix du métier.
Cependant,lorsque ces parents se mettaient à l'oeuvre, j'ai pu observer une grande attitude de satisfaction une sorte de fièrté (oui, c'est bien subjectif!)par rapport à leur savoir faire.
Ce côté valorisant m'avait servi de rebondir pour travailler sur le lien parent/enfant en favorisant les interactions. L'enfant percevait l'état de satisfaction du parent tandis que le parent montrait et transmettait son savoir faire à son enfant qui à son tour l'imitait...
De ce point de vue, je considère dans ce cas que cuisiner est un acte de décentration d'autant plus qu'on ne cuisine pas juste pour soi-même.Il y a aussi la question du don et de la reconnaissance de l'autre.
J'ai aussi une petite expérience professionnelle dans la branche et cuisine traditionnelle n'est pas égale à la cuisine familliale. Comme tu dit, selon le chef en poste, être en cuisine peut s'avérer être stressant.
Si tu tombes sur de la doc concernant une stat sur les motifs de choix du métier de cuisinier ou une étude sociologique, je te remercie d'avance.