est-il normal de proposer des postes en ESAT a des salariés sortant d'une entreprise adaptée (licencié pour raison économique) avec 6 ans d'ancienneté. sans agravation de leur état de santé.
merci
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orientation
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christine
Re: orientation
il est difficile de répondre a ta question.
Il me semble que depuis 2007, il n'y a plus de distinction au niveau de l'orientation. c'est soir un milieu protégé (ESAT), soit un milieu ordinaire dont fait partie l'EA. Avant cette date, les personnes avait une orientation plus ciblée.Si les personnes concernées par le licenciement avait une orientation milieu protégé (EA et ESAT), elles ont la possibilité d'intégrer un ESAT puisque leur décision CDAPH le permet.Je ne crois pas qu'il soit question de normalité, mais plutôt d'intérêt pour ces personnes. Proche de l'entreprise ordinaire, l'EA garantit quand même une prise en compte du handicap. Se retrouver en entreprise ordinaire risque d'être compliqué pour elles si un travail avec l'employeur et une évaluation préalable n'ont pas été faites. Quant à leur régression possible, une atteinte à leur estime de soi et une aggravation de leur patho., tout dépend du type d'ESAT. A contrario, leur compétences pourront être mises en valeur. Il peut s'agir aussi d'éviter une rupture avec le monde du travail qui du coup peut être encore plus dramatique. L'accompagnement et le projet individualisé sont peut-être aujourd'hui les axes prioritaires d'intervention. Les conditions de production des esat, malheureusement et malgré leur mission première, relèguent l'insertion en milieu ordinaire au second plan mais j'ai eu l'occasion de visiter un esat près de Rennes qui se démarque. Comme quoi, l'innovation n'est pas un vain mot. Alors, en cette période surement difficile de licenciement, il parait important de garder la tête froide et d'utiliser les moyens à dispositions pour soulager les personnes tout en continuant à chercher des solutions qui permette de remplir notre mission d'intégration SOCIALE et PROFESSIONNELLE.
Bon courage
Il me semble que depuis 2007, il n'y a plus de distinction au niveau de l'orientation. c'est soir un milieu protégé (ESAT), soit un milieu ordinaire dont fait partie l'EA. Avant cette date, les personnes avait une orientation plus ciblée.Si les personnes concernées par le licenciement avait une orientation milieu protégé (EA et ESAT), elles ont la possibilité d'intégrer un ESAT puisque leur décision CDAPH le permet.Je ne crois pas qu'il soit question de normalité, mais plutôt d'intérêt pour ces personnes. Proche de l'entreprise ordinaire, l'EA garantit quand même une prise en compte du handicap. Se retrouver en entreprise ordinaire risque d'être compliqué pour elles si un travail avec l'employeur et une évaluation préalable n'ont pas été faites. Quant à leur régression possible, une atteinte à leur estime de soi et une aggravation de leur patho., tout dépend du type d'ESAT. A contrario, leur compétences pourront être mises en valeur. Il peut s'agir aussi d'éviter une rupture avec le monde du travail qui du coup peut être encore plus dramatique. L'accompagnement et le projet individualisé sont peut-être aujourd'hui les axes prioritaires d'intervention. Les conditions de production des esat, malheureusement et malgré leur mission première, relèguent l'insertion en milieu ordinaire au second plan mais j'ai eu l'occasion de visiter un esat près de Rennes qui se démarque. Comme quoi, l'innovation n'est pas un vain mot. Alors, en cette période surement difficile de licenciement, il parait important de garder la tête froide et d'utiliser les moyens à dispositions pour soulager les personnes tout en continuant à chercher des solutions qui permette de remplir notre mission d'intégration SOCIALE et PROFESSIONNELLE.
Bon courage