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Hommage à Jean-Paul II
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Yves BERNARD
Hommage à Jean-Paul II
Bonjour à toutes et tous,
"A TOI, JEAN-PAUL
C'est l'ultime étape pour toi mais l'humanité te veille.
MERCI de nous avoir appris à vivre par ta parole forte, vibrante et par ton
silence merveilleux de ces derniers jours.
MERCI de nous apprendre à mourir en restant lucide jusqu'au bout, dévoré par
la souffrance mais rempli d'espérance.
MERCI d'avoir pardonné à ton bourreau : ce fut ton plus grand geste.
MERCI d'avoir rassemblé à Assise toutes les religions de monde pour leur
dire simplement : "Ensemble, prions".
MERCI d'avoir défendu avec acharnement les plus petits de nos frères et
soeurs opprimés, exclus. Les droits de l'Homme, tu les as défendus comme
aucun pape ne l'a fait.
MERCI, enfin, d'avoir su être un homme de paix ; j'emporte l'éclat
étincelant de ton regard qui a croisé le mien au Vatican et à Lourdes :
j'avais l'impression d'être pour toi la personne la plus importante au
monde.
C'est ça, les droits de l'Homme, quand on sait par un seul regard qu'on est
aimé comme un être unique.
Tu ne seras pas là avec nous à Cologne.
Ton successeur nous y accueillera.
N'aie crainte, la jeunesse du monde emporte ton souffle d'espérance dans son
coeur : la vie de la Terre continue, ensemencée par les graines d'Amour que
tu as inlassablement semées.
Les fleurs de la foi fleuriront sur les pas de celui qui, incontestablement,
suivront tes traces avec un autre charisme mais avec le même Christ."
Guy GILBERT
Agréable et lumineux dimanche à vous
YB
"A TOI, JEAN-PAUL
C'est l'ultime étape pour toi mais l'humanité te veille.
MERCI de nous avoir appris à vivre par ta parole forte, vibrante et par ton
silence merveilleux de ces derniers jours.
MERCI de nous apprendre à mourir en restant lucide jusqu'au bout, dévoré par
la souffrance mais rempli d'espérance.
MERCI d'avoir pardonné à ton bourreau : ce fut ton plus grand geste.
MERCI d'avoir rassemblé à Assise toutes les religions de monde pour leur
dire simplement : "Ensemble, prions".
MERCI d'avoir défendu avec acharnement les plus petits de nos frères et
soeurs opprimés, exclus. Les droits de l'Homme, tu les as défendus comme
aucun pape ne l'a fait.
MERCI, enfin, d'avoir su être un homme de paix ; j'emporte l'éclat
étincelant de ton regard qui a croisé le mien au Vatican et à Lourdes :
j'avais l'impression d'être pour toi la personne la plus importante au
monde.
C'est ça, les droits de l'Homme, quand on sait par un seul regard qu'on est
aimé comme un être unique.
Tu ne seras pas là avec nous à Cologne.
Ton successeur nous y accueillera.
N'aie crainte, la jeunesse du monde emporte ton souffle d'espérance dans son
coeur : la vie de la Terre continue, ensemencée par les graines d'Amour que
tu as inlassablement semées.
Les fleurs de la foi fleuriront sur les pas de celui qui, incontestablement,
suivront tes traces avec un autre charisme mais avec le même Christ."
Guy GILBERT
Agréable et lumineux dimanche à vous
YB
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nono
Re: Hommage à Jean-Paul II
et merci a jean paul d'avoir dit aux africains de pas mettre de capotes, c'etait un super service a leur rendre que de les laisser mourir en souffrant, Un grand homme est mort!
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Célya
Re: Hommage à Jean-Paul II
Bravo Yves Bernard, trè bo speach !!!! je ne voi absolument pas à koi sert cette intervention sur ce forum, vous m'aviez habitué à bcq mieux !!! de plus, ce site n'est-il pas laique !!!
Je rejoin nono, sur le fait ke notre cher Jean Paul (paix à son ame) n'est pas eu ke des paroles censées !!!! capote, divorce, homosexualité......que de tolérence pour un homme de Dieux !!!
Bonne soirée à tous.
Je rejoin nono, sur le fait ke notre cher Jean Paul (paix à son ame) n'est pas eu ke des paroles censées !!!! capote, divorce, homosexualité......que de tolérence pour un homme de Dieux !!!
Bonne soirée à tous.
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dolami
Re: Hommage à Jean-Paul II
Merci aussi à Jean Paul pour sa position sur l'avortement et la contraception.
Vous parlez des droits de l'homme?
Alors, que l'on laisse les femmes sans porter de jugements moralistes sur leur droit de procreer ou pas.
Vous parlez des droits de l'homme?
Alors, que l'on laisse les femmes sans porter de jugements moralistes sur leur droit de procreer ou pas.
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Pepi
Re: Hommage à Jean-Paul II
Bonjours
Je rend aussi hommage à Jean-PaulII personnalité qui n'a peut être pas étè pafaite à 100%, ce qui est sur c'est qu'il croyait en l'homme et a la possibilité de l'amour fidéle dans tout les conseptes, sans le mal que nous sommes capable de nous faire les uns les autres nous n'aurions peut être pas besoins de tout c'est aditif, cette recherche au solution effectuer par la souffrance pour la soufrance. L'amour et en chacun de nous et je pense que la seule chose qu'il voulait nous faire comprende c'est d'aller a la recherche de l'amour qui reste un mot vraiment grand et qui ne pourra jamais être assimiler car pour cela il faudrer que l'on articule nos differences qui son complémentaire.Est en nous tous le besoin de faire le bien, donc que sois le bien de chacun qui prenne la première place dans nos vies.Faisons pour l'autre se que nous aimerions pour nous.BONNE SOIREE A TOUT
Je rend aussi hommage à Jean-PaulII personnalité qui n'a peut être pas étè pafaite à 100%, ce qui est sur c'est qu'il croyait en l'homme et a la possibilité de l'amour fidéle dans tout les conseptes, sans le mal que nous sommes capable de nous faire les uns les autres nous n'aurions peut être pas besoins de tout c'est aditif, cette recherche au solution effectuer par la souffrance pour la soufrance. L'amour et en chacun de nous et je pense que la seule chose qu'il voulait nous faire comprende c'est d'aller a la recherche de l'amour qui reste un mot vraiment grand et qui ne pourra jamais être assimiler car pour cela il faudrer que l'on articule nos differences qui son complémentaire.Est en nous tous le besoin de faire le bien, donc que sois le bien de chacun qui prenne la première place dans nos vies.Faisons pour l'autre se que nous aimerions pour nous.BONNE SOIREE A TOUT
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ninon
Re: Hommage à Jean-Paul II
Bonsoir
Que vient faire jean paul2 ici? Pourquoi pas Benoit 16 aussi???
Que vient faire jean paul2 ici? Pourquoi pas Benoit 16 aussi???
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Lisa
Re: Hommage à Jean-Paul II
Etonnant ce sujet Monsieur BERNARD, il fallait oser et vous avez osé, MERCI
Ce forum est laîc et c'est tant mieux car il laisse ainsi la possibilité à tous de s'exprimer, incroyants ou croyants quelle que soit la religion... la laïcité c'est la tolérance dans le respect de la loi...
A ceux qui rétorquent "capote, divorce, homosexualité, avortement..." aux positions prises par Jean Paul II, je dirais seulement que le pape est le pasteur de l'église (catholique), le gardien du troupeau des fidèles, et qu'il a fait sienne ces parôles du Christ "QUI M AIME ME SUIVE". Qui m'aime me suive... le Christ indique la voie mais il n'y a pas d'obligation à la suivre. La bible dit aussi "Dieu créa l'homme libre" et c'est à cet homme libre(ou à cette femme libre) qu'il revient d'agir selon sa conscience...
Bien sûr il y a l'Afrique, la misère, le sida... CE QUI EST SCANDALEUX ce n'est pas le "pas de capote" (ou la voie indiquée) mais LA MISERE ET LE MACHISME QUI ENTRAVENT LE LIBRE CHOIX DES FEMMES... leur droit à choisir leurs compagnons, à maîtrise leur sexualité, à dire NON quand elles le désirent... le droit d'être libre... et de suivre ou non les précepts du Christ... C'EST LA MISERE ET LE MACHISME QU'IL FAUT COMBATTRE... pour rendre leur liberté à ces peuples opprimés...
Indiquer la voie du Christ (fonction principale du pape) et faire appel à la conscience chrétienne ce n'est pas faire preuve d'INTOLERENCE, car selon Dieu, l'homme est libre... libre de ses choix mais responsable face à sa propre conscience... Entraver la liberté c'est cela l'intolérence !
L'important pour moi est d'avoir une ligne de conduite en accord avec mes principes moraux (qui se recommandent de l'église catholique) et d'essayer de m'y tenir... Mais en aucun cas d'imposer ces précepts à qui ne le veut pas...
Ce forum est laîc et c'est tant mieux car il laisse ainsi la possibilité à tous de s'exprimer, incroyants ou croyants quelle que soit la religion... la laïcité c'est la tolérance dans le respect de la loi...
A ceux qui rétorquent "capote, divorce, homosexualité, avortement..." aux positions prises par Jean Paul II, je dirais seulement que le pape est le pasteur de l'église (catholique), le gardien du troupeau des fidèles, et qu'il a fait sienne ces parôles du Christ "QUI M AIME ME SUIVE". Qui m'aime me suive... le Christ indique la voie mais il n'y a pas d'obligation à la suivre. La bible dit aussi "Dieu créa l'homme libre" et c'est à cet homme libre(ou à cette femme libre) qu'il revient d'agir selon sa conscience...
Bien sûr il y a l'Afrique, la misère, le sida... CE QUI EST SCANDALEUX ce n'est pas le "pas de capote" (ou la voie indiquée) mais LA MISERE ET LE MACHISME QUI ENTRAVENT LE LIBRE CHOIX DES FEMMES... leur droit à choisir leurs compagnons, à maîtrise leur sexualité, à dire NON quand elles le désirent... le droit d'être libre... et de suivre ou non les précepts du Christ... C'EST LA MISERE ET LE MACHISME QU'IL FAUT COMBATTRE... pour rendre leur liberté à ces peuples opprimés...
Indiquer la voie du Christ (fonction principale du pape) et faire appel à la conscience chrétienne ce n'est pas faire preuve d'INTOLERENCE, car selon Dieu, l'homme est libre... libre de ses choix mais responsable face à sa propre conscience... Entraver la liberté c'est cela l'intolérence !
L'important pour moi est d'avoir une ligne de conduite en accord avec mes principes moraux (qui se recommandent de l'église catholique) et d'essayer de m'y tenir... Mais en aucun cas d'imposer ces précepts à qui ne le veut pas...
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LISA
Re: Hommage à Jean-Paul II
Extrait court d'un beau texte de
Jean-Paul II, le 8 décembre 2001, http://www.vatican.va/phome_fr.htm
Il n'y a pas de paix sans justice,
il n'y a pas de justice sans pardon (extrait court)
[...] La paix, oeuvre de justice et d'amour [...]
La vraie paix est le fruit de la justice, vertu morale et garantie légale qui veille sur le plein respect des droits et des devoirs, et sur la répartition équitable des profits et des charges. Mais parce que la justice humaine est toujours fragile et imparfaite, exposée qu'elle est aux limites et aux égoïsmes des personnes et des groupes, elle doit s'exercer et, en un sens, être complétée par le pardon qui guérit les blessures et qui rétablit en profondeur les rapports humains perturbés. Cela vaut aussi bien pour les tensions qui concernent les individus que pour celles qui ont une portée plus générale et même internationale. Le pardon ne s'oppose d'aucune manière à la justice, car il ne consiste pas à surseoir aux exigences légitimes de réparation de l'ordre lésé. Le pardon vise plutôt cette plénitude de justice qui mène à la tranquillité de l'ordre, celle-ci étant bien plus qu'une cessation fragile et temporaire des hostilités : c'est la guérison en profondeur des blessures qui ensanglantent les esprits. Pour cette guérison, la justice et le pardon sont tous les deux essentiels. [...]
On ne tue pas au nom de Dieu !
6. Celui qui tue par des actes terroristes nourrit des sentiments de mépris envers l'humanité, faisant preuve de désespérance face à la vie et à l'avenir : dans cette perspective, tout peut être haï et détruit. Le terroriste pense que la vérité à laquelle il croit ou la souffrance endurée sont tellement absolues qu'il lui est légitime de réagir en détruisant même des vies humaines innocentes. Le terrorisme est parfois engendré par un fondamentalisme fanatique, qui naît de la conviction de pouvoir imposer à tous d'accepter sa propre conception de la vérité. Au contraire, même à supposer que l'on ait atteint la vérité - et c'est toujours d'une manière limitée et perfectible -, on ne peut jamais l'imposer. Le respect de la conscience d'autrui, dans laquelle se reflète l'image même de Dieu (cf. Gn 1, 26-27), permet seulement de proposer la vérité aux autres, auxquels appartient ensuite la responsabilité de l'accueillir. Prétendre imposer à d'autres par la violence ce que l'on considère comme la vérité signifie violer la dignité de l'être humain et, en définitive, outrager Dieu dont il est l'image. C'est pourquoi le fanatisme fondamentaliste est une attitude radicalement contraire à la foi en Dieu. À y regarder de près, le terrorisme exploite non seulement l'homme, mais Dieu lui-même, dont il finit par faire une idole qu'il utilise à ses propres fins. [...]
La nécessité du pardon [...]
En réalité, le pardon est avant tout un choix personnel, une option du coeur qui va contre l'instinct spontané de rendre le mal pour le mal. Cette option trouve son élément de comparaison dans l'amour de Dieu, qui nous accueille malgré nos péchés, et son modèle suprême est le pardon du Christ qui a prié ainsi sur la Croix : « Père, pardonne-leur : ils ne savent pas ce qu'ils font » (Lc 23, 34).
Le pardon a donc une racine et une mesure divines. Mais cela n'exclut pas que l'on puisse aussi en saisir la valeur à la lumière de considérations fondées sur le bon sens humain. La première de ces considérations concerne l'expérience vécue intérieurement par tout être humain quand il commet le mal. Il se rend compte alors de sa fragilité et il désire que les autres soient indulgents avec lui. Pourquoi donc ne pas agir envers les autres comme chacun voudrait que l'on agisse envers lui-même ? Tout être humain nourrit en lui-même l'espérance de pouvoir recommencer une période de sa vie, et de ne pas demeurer à jamais prisonnier de ses erreurs et de ses fautes. Il rêve de pouvoir à nouveau lever les yeux vers l'avenir, pour découvrir qu'il a encore la possibilité de faire confiance et de s'engager. [...]
La capacité de pardonner est à la base de tout projet d'une société à venir plus juste et plus solidaire.
Le refus du pardon, au contraire, surtout s'il entretient la poursuite de conflits, a des répercussions incalculables pour le développement des peuples. Les ressources sont consacrées à soutenir la course aux armements, les dépenses de guerre, ou à faire face aux conséquences des rétorsions économiques. C'est ainsi que font défaut les disponibilités financières nécessaires au développement, à la paix, à la justice. De quelles souffrances l'humanité n'est-elle pas affligée parce qu'elle ne sait pas se réconcilier, quels retards ne subit-elle pas parce qu'elle ne sait pas pardonner ! La paix est la condition du développement, mais une paix véritable n'est possible qu'à travers le pardon. [...]
Jean-Paul II, le 8 décembre 2001, http://www.vatican.va/phome_fr.htm
Il n'y a pas de paix sans justice,
il n'y a pas de justice sans pardon (extrait court)
[...] La paix, oeuvre de justice et d'amour [...]
La vraie paix est le fruit de la justice, vertu morale et garantie légale qui veille sur le plein respect des droits et des devoirs, et sur la répartition équitable des profits et des charges. Mais parce que la justice humaine est toujours fragile et imparfaite, exposée qu'elle est aux limites et aux égoïsmes des personnes et des groupes, elle doit s'exercer et, en un sens, être complétée par le pardon qui guérit les blessures et qui rétablit en profondeur les rapports humains perturbés. Cela vaut aussi bien pour les tensions qui concernent les individus que pour celles qui ont une portée plus générale et même internationale. Le pardon ne s'oppose d'aucune manière à la justice, car il ne consiste pas à surseoir aux exigences légitimes de réparation de l'ordre lésé. Le pardon vise plutôt cette plénitude de justice qui mène à la tranquillité de l'ordre, celle-ci étant bien plus qu'une cessation fragile et temporaire des hostilités : c'est la guérison en profondeur des blessures qui ensanglantent les esprits. Pour cette guérison, la justice et le pardon sont tous les deux essentiels. [...]
On ne tue pas au nom de Dieu !
6. Celui qui tue par des actes terroristes nourrit des sentiments de mépris envers l'humanité, faisant preuve de désespérance face à la vie et à l'avenir : dans cette perspective, tout peut être haï et détruit. Le terroriste pense que la vérité à laquelle il croit ou la souffrance endurée sont tellement absolues qu'il lui est légitime de réagir en détruisant même des vies humaines innocentes. Le terrorisme est parfois engendré par un fondamentalisme fanatique, qui naît de la conviction de pouvoir imposer à tous d'accepter sa propre conception de la vérité. Au contraire, même à supposer que l'on ait atteint la vérité - et c'est toujours d'une manière limitée et perfectible -, on ne peut jamais l'imposer. Le respect de la conscience d'autrui, dans laquelle se reflète l'image même de Dieu (cf. Gn 1, 26-27), permet seulement de proposer la vérité aux autres, auxquels appartient ensuite la responsabilité de l'accueillir. Prétendre imposer à d'autres par la violence ce que l'on considère comme la vérité signifie violer la dignité de l'être humain et, en définitive, outrager Dieu dont il est l'image. C'est pourquoi le fanatisme fondamentaliste est une attitude radicalement contraire à la foi en Dieu. À y regarder de près, le terrorisme exploite non seulement l'homme, mais Dieu lui-même, dont il finit par faire une idole qu'il utilise à ses propres fins. [...]
La nécessité du pardon [...]
En réalité, le pardon est avant tout un choix personnel, une option du coeur qui va contre l'instinct spontané de rendre le mal pour le mal. Cette option trouve son élément de comparaison dans l'amour de Dieu, qui nous accueille malgré nos péchés, et son modèle suprême est le pardon du Christ qui a prié ainsi sur la Croix : « Père, pardonne-leur : ils ne savent pas ce qu'ils font » (Lc 23, 34).
Le pardon a donc une racine et une mesure divines. Mais cela n'exclut pas que l'on puisse aussi en saisir la valeur à la lumière de considérations fondées sur le bon sens humain. La première de ces considérations concerne l'expérience vécue intérieurement par tout être humain quand il commet le mal. Il se rend compte alors de sa fragilité et il désire que les autres soient indulgents avec lui. Pourquoi donc ne pas agir envers les autres comme chacun voudrait que l'on agisse envers lui-même ? Tout être humain nourrit en lui-même l'espérance de pouvoir recommencer une période de sa vie, et de ne pas demeurer à jamais prisonnier de ses erreurs et de ses fautes. Il rêve de pouvoir à nouveau lever les yeux vers l'avenir, pour découvrir qu'il a encore la possibilité de faire confiance et de s'engager. [...]
La capacité de pardonner est à la base de tout projet d'une société à venir plus juste et plus solidaire.
Le refus du pardon, au contraire, surtout s'il entretient la poursuite de conflits, a des répercussions incalculables pour le développement des peuples. Les ressources sont consacrées à soutenir la course aux armements, les dépenses de guerre, ou à faire face aux conséquences des rétorsions économiques. C'est ainsi que font défaut les disponibilités financières nécessaires au développement, à la paix, à la justice. De quelles souffrances l'humanité n'est-elle pas affligée parce qu'elle ne sait pas se réconcilier, quels retards ne subit-elle pas parce qu'elle ne sait pas pardonner ! La paix est la condition du développement, mais une paix véritable n'est possible qu'à travers le pardon. [...]