Réponse a AVS déprimée

[STEPH36]

Bonsoirs a toutes et a tous, je viens de lire le message d'une avs completement deprimées par son boulot , cela me rend triste et je comprend bien ; mais , tu ne dit pas depuis combien de temps tu bosse pour ton association et tu ne dit pas non plus si tu as un temps plein ou pas . En ce qui me concerne je trouve effectivement que nous ne somme spas rémunérées a notre juste valeurs . Mais qu'elle corps de métiers a l'heure actuel l'est!!!! je te conseil de faire un breck ou a prendre des vacances car je pense que tu es fatigués et parfois le surmenage trouble l'esprit. Sans philosophée toute la soirée je pense que s'est a toi de voire se que t'apporte ton travail , se que tu cherche dans ce que tu fait chez les gens . Et je pense tres sincèrement que le metier evolue et que s'est a nous de le faire évoluée et s'est aussi a nous de nous battre pour montrée se qu'on vaux et et de faire comprendre aux directeurs d'associations que le travail que nous faisons n'est pas toujours facile. Mais en ce qui concerne les covention collective nous ne pouvons rien faire les associations sont obligées de les appliquées. En ce qui concerne ton refus de travaillée le dimanche pour 1 heure ou moins s'est a toi de dire et cela depend aussi des accord que tu as passée avec l'ass quand tu as signée ton contrat. je te souhaite bon courage MAIS je crois que se metier n'est pas un metier ou l' on devien milionaire mais que s'est plutot un état d'esprit et surtout de savoire que se que tu fais apporte le bien être aux personnes. :bye:

[coquinette]

bonjour Steph,

Tout d'abord merci d'avoir répondu à mon messge. Je pense,en fait, que je sature depuis un moment de faire ce métier, et que l'obligation d'effectuer des interventions les dimanches et jours féries en étant si peu payée a fait que je me suis complétement démotivée au point de vouloir tout arrêter.
J'espere que l'état psychologique dans lequel je suis actuellement n'est que passager et que je vais pouvoir retrouver les ressources nécessaires pour repartir, ou changer de voie.
Merci de ton soutien.

Une avs

[GIGI]

Bonsoir,
En effet, comme te le dis une collègue, tu dois sûrement être saturée par le travail.Je connais également cet état de temps en temps surtout quand j'ai parfois beaucoup de boulot. En plus, certaines personnes aidées sont souvent très exigeantes et je dirais même égoistes et ne serendrent pas compte qu'elles ne sont pas les seules à aider dans la journée; Enfin si cela te dit, je suis prête à discuter avec toi quand tu veux , même en mail perso.
Un conseil : essaie de relativiser et je suis sûre aussi que tu as besoin de repos. Bientôt des vacances. Si oui, profites en car ca fait du bien et ensuite tout passe mieux.
Bises
Bon courage

[françoise]

Bonjour Coquinette,
Pour ma part je ne pense pas que tu sois déprimée au contraire tu es très réaliste quant aux aspects négatifs de ce métier, salaires plafonnants au smic, manque de considération, du grand n'importe quoi au niveau des week-end. Alors fais comme beaucoup d'entre-nous qui ont le DEAVS le cursus partiel d'aide-soignant. Ne te rend pas malade, le domicile ne va pas à tout le monde c'est très difficile.A + Françoise

[lameuh63]

Bonjour,



Je partage ce sentiment de déprime.
Actuellement, je suis remplaçante pour l'été et je dois dire que le boulot+la chaleur+l'humeur des personnes aidées ne facilitent pas toujours à avoir le sourire.
Après, ce qui serait bien ça serait d'avoir une sorte de "cellule" de parole au sein de nos organismes, celà éviterait des "pétages" de plombs (une idée comme une autre)
Bon courage à tous

[martine48]

Bonsoir,

je vous lis, et je me dis qu'en formation on vous a surement parlé de cellules d'écoute.
Ce système est actuellement préconisé dans les entreprises afin d'éviter le pétage de plomb.
Mais ce qu'il faut préciser c'est que ces cellules, permettent une hygiène mentale nécessaire à notre activité. Le fait d'accompagner des personnes fragiles demande un recul conséquent, que nous sommes incapables de prendre seuls (es), sans l'aide de professionnels de l'écoute, ou même du groupe de parole, car celui ci sert à cela.
Le cursus formation AVS est d'accompagner, tout en étant soi même suivi(e) par ces cellules d'écoute. Pour notre part, dans le 48, nous avons revendiqué cet état de fait en 2003 en sortant de notre formation, en 2006 les cellules d'écoute naissaient dans notre association.
Le problème de notre profession c'est l'isolement pour des différences de niveaux, pour des différences d'éducation, pour des peurs dues à la précarité, pour des changements de situations.
Il nous faut nous regrouper pour agir, avec une ethique, un respect de notre travail, et de chacun des intervenants.
J'espère sincèrement que cet appel au secours de cette AVS déprimée, déclenche une prise de conscience positive dans le sens que l'on ne peut pas agir seul(e) face à de telles situations...

Merci à vous.

[fabienne]

AVS déprimé

Je te conseille de changer de métier fait AS tu sera en maison de retraite et surement moins déprimé je suis comme toi je fait des remplacements a domicile avec le DEAVS et nous sommes pas reconnue pour ce que l'on apporte aux personnes c'est dommage
Je me suis senti comme toi le travail a domicile ne me va pas dutout alors que j'ai travailler en structure et la j'etais super bien a ma place c'est pour cela que que je veut faire AS te je postule en structure ne te décourage pas tu va t'en sortir crois y fort et tu va y arriver je te souhaite bon courage fabienne

[anita]

bonsoir bon courage

[lilie]

Bonjour,
Je comprends parfaitement la situation. Il est vrai que le métier d'Auxiliaire de Vie Sociale demande une grande disponibilité d'intervention (sacrifices des week-end, jours fériés) et parfois pour une courte durée (voir une demie heure). Durant ma formation, cela a été clairement précisé (dit et redit mainte et mainte fois). Mais bon, chacun à le choix dans la vie ; je respecte les priorités de chacun... j'estime que de travailler, c'est bien mais de ne pas le faire au détriment de l'essentiel de tous à chacun. Lors de mon premier entretien, j'ai imposé mes conditions : je ne refuse pas le travail les week-end et jours fériés ; je ne refuse pas les nuits (j'ai mis en avant le côté positif) mais je refuse d'intervenir dans une zone située à plus de 12 km de mon domicile. Je refuse aussi les interventions d'une durée inférieure à 2 heures. J'ai posé mes conditions... j'ai argumenté le pourquoi de mon refus. La directrice a montré un peu d'agacement face à cette condition... mais c'est comme ça ! et pas autrement ! Je respecte le métier (qui est un beau métier d'aide à la personne). Je respecte les personnes qui ont choisi cette voie... Les employeurs doivent aussi comprendre que nous ne pouvons pas donné le meilleur de nous-mêmes (dans nos missions) si nos conditions, nos limites ne sont pas respectées... Voilà. Et bien, cela fait bientôt 3 ans que je suis dans la même association... et tout se passe bien. Elle a quand-même essayé une fois de me proposer une mission d' 1 heure = NON catégorique... Elle en a pas tenu rigueur. Alors voilà. Je pense qu'il serait bien de redéfinir vos limites (qui sont légitimes) avec votre employeur. lilie

[gulay]

vous avez des illusions sur le métier d aide soignant: c un métier aux condition de travail difficile, vous allez laver les fesses des gens et à la chaine ! je sais de quoi je parle , mon frère est aide soignant, il déprime comme vous.aide soignant c bas , vous allez subir l arrogance des infirmiers et des médecins qui vous traiteron comme des bouches trou !