Bonjour
Voila j'ai l'intention de passer le concours d'éducateur pjj cette année mais j'ai quelques peurs sur la possibilité de l'avoir à cause de ces trois dernières années.
A la base je voulais devenir psychanalyste jungien spécialisé dans l'aide aux adolescents mais étant donné que j'étais plus intéressé par la recherche au niveau des théories de Jung et sur l'imaginaire en général je me suis dis que c'était plutôt hypocrite par rapport a mes futurs patients et j'ai préféré mettre ça de côté.
Mais je veux travailler avec des ados en difficultés, pas par messianisme, mais parce que c'est l'âge le plus important ou commence a se dessiner les contours de leur orientation dans le monde, et que c'est la ou je peux être vraiment utile.
Mais quand je regarde un peu ce qui se fait pour aider ces jeunes, j'y vois beaucoup de sports et je n'arrive pas à trouver quel place prend la culture pour l’éducation des adolescents?
Mais l'autre problème c'est ma névrose d'abandon (je suis allez voir un psy, c'est pas mon propre diagnostique). Je veux pas tout mettre sur son dos mais elle a joué une grande part dans mon échec universitaire. Résultat ces trois dernières années j'ai stagné, j'ai jamais eu mon M1 après deux années à chercher à le réalisé. Pas foutu de montrer quoique ce soit par peur d'être intellectuellement rejeté (l'intellect ayant été mon mode principal d'être au monde). Du coup j'ai énormément travaillé dessus, j'ai réussi à réduire et je continu a le faire ces manifestations principales. J'essaierai de repasser mon master d'ici un an, à distance en parallèle de mes études à la pjj si je suis pris.
Mais a quel point je dois faire part de tout cela à mes examinateurs?
Je suis un peu mitigé, d'une part ça m'a permis vraiment de comprendre les mécanismes m'ayant mis en echec scolaire et ma part de responsabilité la dedans; comment que ça fonctionne un abandonite par rapport au monde social, comment il se tient en retrait etc; mais aussi comment les remettre en place. Ca, bah je crois que ça peut être d'une grande utilité pour les gamins.
Mais en même temps je peux pas m'empêcher de penser que si les examinateurs apprennent ça, ben le concours me soit refusé parce qu'inapte à la profession.
Ça m'amène aussi à une dernière question.
Je suppose qu'une grande partie des jeunes dont on a la charge sont orienté vers des métiers manuelles. Je n'ai rien contre ces métiers, mais ce qui me fait peur c'est qu'on fasse cela par défaut plutôt que de le faire résulter d'un véritable choix. Est-ce qu'on essaie quand même de les remettre en selle pour un bac S ou un bac L?
Je vous remercie d'avance pour vos réponses.
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