Bonjour,
Je souhaite, dans le cadre de la problématique d emon mémoire, m'interroger sur la façon dont la femmes victime de violence conjugale résonnne. Je m'intéresse alors aux représentations sociales qui influent nos façons d'être et au manque d'obsjectivité par rapport à leur propre situation, si s'est le cas.
Pourriez-vous me donner votre avis?
Pensez-vous que la femme vitime de VC manque de dissernement à cause de la manipulation de son conjoint?
Merci de vos réponses
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regard que porte la femme victime de violence conjugale sur son propre cas
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Agathe
Re: regard que porte la femme victime de violence conjugale sur son propre cas
Bjr. Je pense surtout que la victime a une mésestime d'elle importante. Et que cette mésestime participe de la mise en place d'une relation de ce type. La personne n'a généralement pas conscience de ce qui se passe. Elle est comme prise au piège, otage d'une relation toxique. Elle est victime, d'un agresseur, et aussi d'elle-même. Il convient, me semble-t-il, là, comme dans d'autres situations traumatisantes, d'adopter une attitude de bienveillance, d'indulgence (et non de complaisance). La personne ne fait pas exprès d'être avec un bourreau. Elle est co-auteur inconscient. Elle peut (je crois que cela se nomme le syndrome de Stockholm), protéger son bourreau, et intégrer profondément que ce qui lui arrive est normal, mérité. La pire posture de la part d'un "professionnel" (qui, là, ne le serait pas), serait de penser "elle le veut bien". Il faut qu'il y ait un début de prise de conscience pour qu'un professionnel de la relation puisse entamer un travail. Parfois, ce n'est pas le moment. C'est difficile, et c'est hélas ainsi. Nous ne sommes pas tout puissants (et heureusement). En espérant avoir contribué à alimenter votre réflexion.