« Je me suis dit que c’était une blague, je me suis demandé si c’était sérieux. » Un Nîmois de 38 ans témoigne dans le magazine Têtu le 14 avril 2020 suite au courrier homophobe (anonyme) qu’il a reçu, pointant que son homosexualité le rendait vulnérable au VIH et donc au coronavirus.
Les maladies infectieuses et la stigmatisation partagent une relation longue et problématique, en particulier lorsque les décès sont importants et le Covid-19 n’est pas une exception.
Cette attaque reflète le type de comportement discriminatoire et parfois criminel qui surgit en temps de crise à l’encontre des minorités, dans des périodes particulièrement anxiogènes. Or, la stigmatisation et les actes discriminatoires contre les minorités sexuelles (LGBTQ+), représentent aussi un obstacle à leurs suivis médicaux.

